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Note individuelle
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Lors du mariage à Camblain du 11-1-1859 entre son fils Guislain BRIDOUX né le 15-4-1827 et Sophie DEZETTE née le 16-9-1832 à Radinghem (59), on déclare que Louis BRIDOUX et Sophie BEAUCOURT demeurent à Paris au n°24 de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Contrat de mariage du 7 juillet 1822 entre
Louis Joseph BRIDOUX et Sophie Eugénie BEAUCOURT:
Pardevant Me Aimable Célestin Joseph AUTRICQUE et son collègue, notaires royaux à la résidence d’Aubigny, chef lieu de canton, arrondissement de Saint-Pol, département du Pas-de-Calais soussignés, furent présents :
* Louis Joseph BRIDOUX, à marier, cultivateur né et demeurant en le village de Camblin-l’Abbé, fils majeur de feu Louis françois Joseph BRIDOUX et d’encore vivante Marie Hubertine Joseph BEAUCOURT cutivatrice et cabaretière demeurante audit Camblin, procédant du consentement de sadite mère ici présente, d’une part ;
* Sophie Eugénie Joseph BEAUCOURT, à marier, sans profession, demeurante audit camblain, native de Villers-au-Bois, fille mineure de feus Placide BEAUCOURT et Henriette ALEXANDRE, et émancipée par délibération du conseil de famille tenue sous la présidence de Mr le juge de paix du canton de Vimy, et reçue par lui suivant son procès verbal en date du 27 juin dernier enregistré audit Vimy le même jour, assistée et accompagnée du sieur Jean Guislain ALEXANDRE cultivateur demeurant audit Villers-au-Bois son oncle maternel, de Louis Joseph BOURDREL tonnelier et de Catherine Joseph BAR son épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurans audit Camblin, et de Valentin Dominique Joseph RICQUART cultivateur demeurant audit Villers-au-Bois ses amis, procédant de l’autorité et consentement dudit Jean Guislain ALEXANDRE son curateur établi par le procès-verbal précité d’autre part.
Lesquels ont réglé les conventions matrimoniales dudit Louis Joseph BRIDOUX et ladite Sophie Eugénie Joseph BEAUCOURT de la manière suivante.
L’apport du futur époux consiste en la donation que sadite mère lui fait en faveur de ce mariage à charge de rapport à sa succession, de la somme de 500 francs une fois, laquelle somme elle s’oblige lui payer sans aucun intérêt en espèces d’or ou d’argent, en dedans un an, date de la célébration de ce mariage.
Celui de la future épouse consiste en tous ses droits et parts qu’elle a recueillis des successions de sesdits père et mère.
En faveur de ce mariage, lesdits BOURDREL et son épouse, font par ces présentes conjointement et solidairement, donation entre vifs absolue et irrévocable, au profit de la future épouse ce acceptant sous l’autorité dudit ALEXANDRE son curateur et au besoin de son futur époux :
1°) De tous les meubles et objets mobiliers dont la déclaration et l’état estimatif suivent :
· une crémaillère, une pelle à feu, une pincette, un trépied estimés 3 francs ;
· une horloge et sa caisse et une vieille armoire estimés 10 fr ;
· une soupière, deux assiettes d’étain, huit plats, trois saladiers et 20 assiettes de fayence, deux pots de terre, un miroir, trois flacons vides, deux jattes de terre et un plat, trois cuillères d’étain, six de bois, sept fourchettes de fer et une potière estimés 9 fr ;
· trois seaux et un tubin, une bêche, une serpe, une binette, une fourche de fer, une houe plate, un rebraquette, un crochet, une salière de bois, une bouteille de grès estimés 10 fr ;
· trois tables, dix chaises, une cuvelle estimés 6 fr ;
· deux pots et deux chaudrons de fer, et un chaudron de cuivre estimés 6 fr ;
· trois bois de lit garnis chacun d’une paillasse, un traversin de paille, une couverture de laine et une paire de draps estimés 30 fr ;
· une garde-robe, un coffre, une maie, un pétrin avec ses accessoires et ustensiles de four estimés 15 fr ;
· deux tonneaux, neufs teilles au lait, trois pots ou tinettes de grès, un tonneau à battre beurre avec ses accessoires estimés 9 fr ;
· trois hectolitres de blé, un d’escourgeon, estimés 30 fr ;
· trois scies à main, trois planes, trois hachettes, quinze batissoires, trois tarrières, une coignée estimés 15 fr ;
· deux vaches, un veau et un petit cochon estimés 160 fr ;
· huit poules et un cocq estimés 8 fr ;
· tout le bois à brûler, celui à travailler et les chenaillières tant des étables que de la grange, trois échelles, deux quartiers, deux fléaux, deux rateaux et un van estimés 33 fr ;
· cinquante bottes de foin et autant de gerbées estimées 10 fr ;
· cent gerbes d’escourgeon, quarante bottes de seigle estimées 15 fr ;
Total : 369 francs.
2°) 6 ares 9 centiares (14 verges) environ de manoir amazé de maison, chambres et étables situés audit Camblin, tenant de liste aux enfans de Michel LECLERCQ, d’un bout à Florentin BAR, d’autre liste à une ruelle conduisant au bois, d’autre bout à la rue d’Arras ;
3°) 10 ares 73 centiares (un quartier) environ de manoir amazé d’une petite grange situés audit Camblin, tenant de liste à une ruelle, de bout aux héritiers de Pierre François THILLOY, d’autre liste à Pierre François BAR, d’autre bout à la rue d’Arras ;
4°) 10 ares 73 centiares (un quartier) environ de terres à labour, situés au terroir dudit Camblin au Perroy, tenant de liste au sieur MATHIEU, d’un bout au bois de Camblin, d’autre liste à Jean Baptiste BOURDREL, d’autre bout au chemin du Perroy ;
5°) 21 ares 46 centiares (une demi mesure) environ de terres à labour, situés au même terroir, tenant de liste au sieur MATHIEU , d’un bout au chemin de Frévin Capel, d’autre liste aux héritiers d’Augustine CUVILLIER, d’autre bout au chemin d’Arras ;
6°) 10 ares 73 centiares (un quartier) environ de mêmes terres au même terroir, tenant de liste aux héritiers d’Augustine CUVILLIER, d’un bout audit chemin de Frévin, d’autre liste au sieur LADERRIÈRE, d’autre bout audit chemin d’Arras ;
7°) 10 ares 73 centiares environ de mêmes terres au même terroir, aux Champs Eloy, tenant de liste et d’un bout à Mr LALLART, d’autre liste à Jean Pierre TIRTAINE, d’autre bout à la chaussée Bruneault ;
8°) 10 ares 73 centiares environ de mêmes terres au même terroir, dans les Sarts, tenant de liste à Védastine MERCIER, d’autre liste aux héritiers Pierre François THILLOY, d’un bout au sieur LADERRIÈRE, d’autre bout au bois d’Estrayelles ;
9°) enfin un are 72 centiares (4 verges) de bois taillis situés au terroir dudit Camblin, tenant de liste à Pierre Etienne DELPLACE, d’un bout au Perroy, d’autre liste à Louis DEVILLERS, d’autre bout au bois de l’Hospice.
Pour par la future épouse, jouir des objets ci dessus donnés, ainsi que lesdits immeubles se trouvent amazés plantés et hayés, et qu’ils se comprennent et étendent sans soumission au mesurage, soit qu’il y ait plus ou moins d’un vingtième entre les contenances réelles et celles ci dessus exprimées, rien réservé ni excepté quant à la propriété dès ce jour et à toujours. Et quant à la jouissance utile aussitôt après le décès du dernier vivant des donateurs qui s’en réservent l’usufruit leur vie durant ainsi qu’ils se l’ont accordé mutuellement aux termes de leur contrat de mariage passé devant BOSSU et BRASIER notaires à Arras le 5 janvier 1785, aux charges et servitudes de droit, comme aussi à la charge par la future épouse donataire de payer et acquitter aux héritiers de Catherine Joseph BAR donatrice une somme de 150 francs une fois, un an après le décès du dernier vivant desdits donateurs, déchargés par ces derniers de toutes dettes et hypothèques quelconques jusqu’à ce dit jour.
Les immeubles ci dessus donnés procèdent aux donateurs, savoir les articles 1, 2 et 3 des propres de ladite BAR, l’article 4 de leurs droits dans les biens ci devant communaux dudit Camblin, et le surplus d’acquisitions qu’ils ont faites conjointement et évalués à un revenu annuel de 85 francs toutes charges comprises.
Il y aura communauté de biens entre les futurs époux suivant le code civil, conformément aux dispositions duquel elle sera régie. Les futurs époux se font donation mutuelle et irrévocable l’un à l’autre et au survivant d’eux de tous les biens meubles et immeubles qui se trouveront appartenir au premier mourant d’eux au jour de son décès. pour en jouir par le survivant en usufruit seulement pendant sa vie à compter du jour dudit décés sans être tenu de donner caution, mais à la charge de faire bon et fidèle inventaire des biens du prédécédé. En cas d’enfans nés ou à naître de ce mariage, lors du décés du premier mourant, la donation ci dessus stipulée subira les réductions voulues par la loi. L’usufruit ci dessus stipulé cessera du jour où le survivant desdits futurs époux convolerait à de secondes noces si à cette époque il n’y avait aucun enfant vivant ou à naître de ce mariage pour la moitié seulement, les parties voulant le réduire à ladite moitié.
Pour l’exécution de ce que dessus, les parties obligent leurs biens tel que de droit.
Ainsi fait et passé audit Camblin l’Abbé le 7 juillet 1822. Et après lecture faite, la future épouse a déclaré ne savoir écrire ni signer de ce interpellée, ladite BAR a déclaré avoir su signer, mais ne pouvoir plus le faire à cause de la faiblesse de sa main et de sa vue. Et le futur et les autres comparans ont signé avec lesdits notaires.
Enregistré à Aubigny le 11 juillet 1822. Reçu 5 fr pour contrat, 3 fr 13 c pour donation mobiliaire au futur, 6 fr 65 c pour donation mobiliaire entre non parens à la future, 85 fr pour donation immobiliaire par les mêmes à la même, 5 fr pour donation éventuelle, 10 fr 48 c pour subion. Total des frais 115 francs 26 centimes.
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LOMBART Marguerite (? - ?)
