Documents iconographiques concernant Maximilien
ROBESPIERRE
Le fait d’avoir inséré ici des documents concernant mon cousin Maximilien ROBESPIERRE n’implique nullement une approbation des excès (des crimes ?) commis en 1793-1794 sous son impulsion, ou tout au moins avec son approbation. Les photos proviennent la collection BARBIER aux AD de Dainville (62).
Maximilien ROBESPIERRE est baptisé à Arras, paroisse
la Madeleine, le 6 mai 1758. Il est le fils de Maximilien Barthélémy
ROBESPIERRE, avocat au Conseil d’Artois, et de Jacqueline CARRAULT, fille d’un
brasseur de bière. Lors du contrat de mariage du 2 janvier 1758, Maximilien
Barthélémy ROBESPIERRE se voit attribué une somme de 2000 livres (40000 euros
de l’an 2004) par ses parents, et Jacqueline CARRAULT une somme de 5000 livres
(100000 euros 2004).
ROBESPIERRE en 1786
ROBESPIERRE député en 1789
ROBESPIERRE en 1789
ROBESPIERRE en 1794
Le 6 juin 1794, Maximilien ROBESPIERRE, vêtu de son
habit bleu ciel, et grandi sous le panache tricolore, prononce ici une longue
rapsodie en faveur de l’Etre Suprême. En rentrant à la tête des députés aux
Tuileries, il entend les ricanements de ceux qui trouvent qu’il a dépassé la
mesure : un vent de révolte court. COUTHON fait alors voter la loi du 22
prairial an II (10 juin 1794), destinée principalement à écraser les derniers
ennemis de Maximilien. Durant les sept semaines qui suivent, 1376 victimes sont
guillotinées. La Terreur règne dans Paris consterné mais sans son soutien, le
peuple estimant injustifié la prolongation de celle-ci, vu les victoires contre
les ennemis tant intérieurs qu’extérieurs.
Maximilien ROBESPIERRE, prononce ici le soir du 8 thermidor an II (26 juillet 1794) un discours au Club des Jacobins, où il attaque nommément COLLOT d’HERBOIS et BILLAUD-VARENNE présents qui doivent se retirer sous les huées (à gauche sur la gravure ?). On crie à leurs trousses : « à la guillotine ! ». ROBESPIERRE rentre paisiblement chez les DUPLAY où il demeure, mais ses adversaires, y compris les anciens amis d’HEBERT et DANTON, ourdissent leur complot. Le même jour, Maximilien à la Convention avait parlé d’épurer les comités, plongeant dans l’effroi FOUCHÉ, TALLIEN, BARÈRE, VADIER, et ses amis de la Montagne, sur lesquels il rejetait les crimes commis à cette époque .
Gravure satirique représentant ROBESPIERRE, SAINT-JUST, COUTHON
se partageant la République
Maximilien ROBESPIERRE demeurait à Paris chez le citoyen DUPLAY menuisier, vivant frugalement et ne buvant que de l’eau, ne voulant comme distractions que les soirées de la famille DUPLAY. Peut-être allait-il épouser Eléonore ou Elisabeth, l’une des filles de son logeur, sans les événements tragiques du 9 thermidor. Chaque jour, Maximilien allait à pied aux séances de la Convention, sans garde du corps !!
ROBESPIERRE vu par les Anglais
ROBESPIERRE vu par les Allemands le 10 thermidor an
II !
ROBESPIERRE en 1794
ROBESPIERRE étendu sur une table la nuit du 9 au 10
thermidor
Un jugement sur ROBESPIERRE