LĠEcole Centrale de Boulogne-sur-mer (1798-1803) :

Que sont ses anciens Žlves devenus ?

 

A)  Henri DUPONT, dit Dupont-Delporte

 

Henri Dupont-Delporte (BM de Boulogne)

 

Henri Jean Pierre Antoine DUPONT-DELPORTE na”t le 8 fŽvrier 1783 ˆ Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas, fils de Pierre Beno”t DUPONT, nŽgociant et cultivateur, et de Jeanne Marie DELPORTE ; ses parrain et marraine sont : Antoine DELPORTE, Žcuier, oncle maternel, et Jacqueline TRICOT a•eule paternelle.

Il est Žlve de lĠEcole centrale de Boulogne, et obtient le 1e prix dĠhistoire le 29 thermidor an VII lors de la distribution des prix, constituŽ de lĠouvrage Îuvres philosophiques de Paw  en 7 volumes. Il y obtient aussi une mention honorable en grammaire gŽnŽrale.

Aprs des Žtudes complŽmentaires de droit, il est nommŽ en 1806 auditeur au Conseil dĠEtat. RemarquŽ par NapolŽon, il devient successivement en 1806 administrateur des mines et usines en Prusse aprs la victoire de NapolŽon sur celle-ci, puis chargŽ dĠaffaires ˆ Bayonne au moment de lĠaffaire dĠEspagne.

En 1808 ˆ 25 ans, il est prŽfet de lĠArige, o il ramne ˆ la raison plusieurs milliers dĠinsoumis. Il remet de lĠordre dans les esprits si prompts ˆ la rŽvolte dans cette rŽgion ; lĠadministration de lĠEmpire sĠimpose alors.

 

 

Blason de la famille DUPONT-DELPORTE

Ç EcartelŽ : aux 1 et 4 d'azur ˆ la barre d'argent, accompagnŽe de deux lŽopards

lionnŽs et contournŽs d'or ; aux 2 et 3 de gueules, ˆ la licorne naissante d'argent È

(remerciements ˆ Alain LE SAGE)

 

En 1810 il est prŽfet du Taro, dŽpartement  formŽ des anciens Etats de Parme et Plaisance. Comme dans toutes ses missions, il y dŽploie un rŽel talent, faisant preuve dĠesprit de conciliation et de prudence, appliquant sa devise : Ç soumettre et se faire aimer È. La mme annŽe 1810 il est nommŽ baron de lĠEmpire et chevalier de la LŽgion dĠHonneur. Pendant les Cent-Jours, il est prŽfet du Nord et organise la rŽsistance envers les coalisŽs ; il dŽmissionne de ce poste en juillet 1815 lors du retour de Louis XVIII.

Sous la Restauration il se retire en son ch‰teau dĠEgligny (Seine-et-Marne) o il sĠadonne aux travaux dĠagriculture suivant la tradition familiale.

En 1830 Louis-Philippe le nomme prŽfet de la Seine-InfŽrieure; il y restera jusquĠen 1848. En 1840, cĠest lui qui accueille ˆ Rouen le navire ramenant les cendres de NapolŽon. Sous son impulsion ont lieu : la canalisation de la basse Seine, lĠagrandissement des ports, la crŽation ˆ Rouen du MusŽe des AntiquitŽs et le dŽveloppement des bibliothques. Il crŽe aussi une Žcole dĠagriculture et une autre de chimie rurale.

Il devient aussi Conseiller dĠEtat en 1832, pair de France en 1839, grand officier de la LŽgion dĠHonneur en 1845. Il restera toute sa vie fidle ˆ la mŽmoire de NapolŽon, celui qui fit sa fortune.

Henri DUPONT Žpouse le 26 juin 1808 ˆ Paris : Jeanne SIRUGUE (o 1785 Vitteaux (21, C™te-dĠOr), + 20-2-1877 Paris), fille de Marc Antoine SIRUGUE, dŽputŽ supplŽant de la Convention en 1795 et membre du Corps LŽgislatif en 1808, et Anne MARET; NapolŽon en personne signe ˆ leur contrat de mariage. Ils ont une descendance.

 

(Source : AM de Boulogne ; remerciements ˆ Isabelle Condette)

 

Henri Dupont-Delporte (ch‰teau de Conteval)

 

 

B) Eusbe DUPONT

 

Beno”t Casimir Eusbe DUPONT est frre du prŽcŽdent. Il na”t le 30 janvier 1786 ˆ Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas ; ses parrain et marraine sont : Jean Louis Nicolas Joseph DESSAUX, notaire et receveur des domaines du roi ˆ Gu”nes, et Marie Jeanne Catherine CAROUX a•eule maternelle.

Il est Žlve de lĠEcole Centrale et obtient le 29 fructidor an X plusieurs prix et mentions :

* Le prix de composition franaise en prose, constituŽ des Oraisons funbres de Bossuet et des Discours de Daguesseau en 3 volumes ;

* Une mention honorable en poŽsie franaise ;

* Le deuxime prix de grammaire franaise, constituŽ du Discours de Bossuet sur lĠHistoire Universelle.

En 1810 il est auditeur de troisime classe au Conseil dĠEtat, puis chargŽ de lĠadministration des vivres ; il est promu auditeur de seconde classe en 1812. Le 22 mars 1815 pendant les Cent-Jours, NapolŽon le nomme prŽfet des Hautes-PyrŽnŽes. Il est rŽvoquŽ en juillet 1815.

En 1817 il est lieutenant de la 5e LŽgion de la Garde Nationale. On perd ensuite sa trace.

 

Esquisse de la gŽnŽalogie des deux frres

Henri et Eusbe DUPONT

 

Premire gŽnŽration

 

1) A-DUPONT Henri Jean Pierre Antoine

o 8-2-1783 Boulogne, St-Nicolas

+ 1-9-1854 Paris

 

1) B-DUPONT Beno”t Casimir Eusbe

o 30-1-1786 Boulogne, St-Nicolas

 

Seconde gŽnŽration

 

2) DUPONT Pierre Beno”t

NŽgociant et cultivateur ; demeure Rue du Renard ˆ Boulogne

o 10-1-1752 BSN; + 2-2-1828 Paris

x 23-4-1782 BSN :

3) DELPORTE Jeanne Marie

o 15-2-1748 BSN ; + 23-9-1833 Rouen

 

TŽmoins au mariage des numŽros 2 et 3 : Jean Louis DESSAUX, Louis Marie PARMENTIER, brasseur ˆ Marquise, Pierre LESAGE brasseur ˆ Boulogne, tous trois beaux-frres du mariant ; Antoine et Jacques et Toussaint DELPORTE, frres de lĠŽpouse (signatures ci-dessous).

 

 

Note : En 1791, Pierre DUPONT est officier municipal chargŽ de notifier la dissolution du Chapitre de Notre-Dame et de faire lĠinventaire des biens de la CathŽdrale. Avec son beau-frre Franois DELPORTE,  il fait partie de la SociŽtŽ des Amis de la Constitution et approuve la dŽchŽance du roi en septembre 1792. Le 22 germinal an II, il est arrtŽ et envoyŽ en prison ˆ Arras comme suspect de modŽrantisme ; il en sortira indemne aprs le 9 thermidor. En lĠan III il milite dans la SociŽtŽ dĠagriculture. Sous lĠEmpire, il est prŽsident du Tribunal de Commerce et sĠoccupe de la liquidation des prises de nos corsaires. A la Restauration, Žtant conseiller municipal, il souhaite que lĠon rŽtablisse la fte de la Saint-Marc.

 

Troisime gŽnŽration

 

4) DUPONT Henri Guillaume

Marchand brasseur, receveur de la fabrique de Saint-Nicolas ; il paie 1600 £ en 1778 pour la ferme de la brasserie

o 28-8-1721 BSN ; + 13-4-1780 BSN

x 2-3-1744 BSN :

5) TRICOT Marie Jacqueline

o 15-12-1721 BSN ; + 2-8-1786 BSN

 

6) DELPORTE Franois

Marchand de bois adjudicataire des coupes dans la fort de Conteville ; Žcuier, receveur de la fabrique de Saint-Nicolas ; demeure rue des Potiers, o il paie 3 £ en 1753 pur le r™le des boues ; il loge chez lui Mr de Carvaillon, capitaine dĠun rŽgiment de milice.

o 19-6-1707 Saint-Martin-Choquel ; + 23-7-1780 BSN

x 11-7-1730 Conteville :

7) CAROUL/CAROUX Marie Jeanne Catherine

o 8-2-1708 Conteville ; + 3 brumaire an VII Boulogne-sur-mer

 

Note concernant Franois DELPORTE (nĦ6) et ses fils:

En 1769 Franois DELPORTE ouvre ˆ Boulogne une brasserie de savon noir, pour lequel il cultive le colza et construit un moulin ˆ Wimille. Plus tard il fabrique le savon blanc.

Il envoie son fils Franois (donc frre du nĦ3) en Angleterre, afin dĠŽtudier la fabrication de la laine et lĠŽlevage des moutons, et fait entrer clandestinement en France des moutons et bŽliers anglais ˆ cette fin.

En 1776 il est anobli par Louis XVI aprs avoir payŽ 2000 £ pour les frais dĠenregistrement.

Claude DELPORTE, un autre fils de Franois, est capitaine de cavalerie ; il acquiert dans lĠintervalle pour 1000 £ le fief de Conteval ˆ Louis GENEAU sieur de Mieurle.

En 1778, pour Žlever ses moutons, il propose au Roi de lui acheter un terrain de 400 arpents prs de Boulogne. ROLAND de la PLATIERE, lors dŽlŽguŽ de lĠintendant dĠAmiens appuie cette demande aprs une inspection o il note que Franois DELPORTE possde 100 moutons. En 1779 Louis XVI consent ˆ cette demande et impose la charge de 1000 moutons et 80 bŽliers anglais. Ses voisins du Fond-de-Pernes sĠirritent de cet Žlevage. En 1782 de nombreux moutons pŽrissent ˆ cause des intempŽries. Mais la laine des DELPORTE pre et fils est jugŽe aussi bonne que celle des Anglais, et ils ont mme la faveur de lĠEncyclopŽdie, publiŽe sur la base de celle de DIDEROT et dĠALEMBERT.

En 1785 le Fond-de-Pernes, dit maintenant Conteval, est apprŽciŽ pour son Žlevage. Les DELPORTE y font construire un ch‰teau de 1785 ˆ 1789.

Franois DELPORTE fils est membre fondateur en 1791 ˆ Boulogne de la SociŽtŽ des Amis de la Constitution ; cĠest lui qui parraine lĠentrŽe de Giraux SANNIER, CATTAERT et LISSéS qui sera professeur ˆ lĠEcole Centrale.

En 1790, le nommŽ BELLE (Žgalement membre fondateur de ladite SociŽtŽ en 1791), sans doute par jalousie, Žmet des critiques sur le Fond-de-Pernes, mais en 1792, lĠAssemblŽe Nationale confirme la cession aprs intervention de ROLAND. Pendant la Terreur les DELPORTE sont emprisonnŽs comme ex-nobles, mais sont libŽrŽs pour contribuer ˆ lĠapprovisionnement des armŽes de la RŽpublique. BELLE cherche encore ˆ couler les DELPORTE aux yeux de LEBON ; il nĠy parvient pas et en 1794 les DELPORTE font don ˆ la Nation de 100 bŽliers de race anglaise.

Franois DELPORTE fils est maire de Boulogne en 1805, il retourne ˆ lĠagriculture en 1807 ; il meurt en 1819, considŽrŽ comme Žtant un agronome hors pair.

Henri DUPONT-DELPORTE et son frre Eusbe (numŽros 1-A et 1-B) sont tŽmoins au CM du 13-7-1814 (Me Dutertre) entre Auguste de COURSON et Alexandrine DELPORTE fille de Franois DELPORTE fils.

(Source principale: Conteval, chapitre du tome II-2 des Ch‰teaux et Maisons de campagne du Boulonnais, par Michel PARENTY, ouvrage paru en dŽcembre 2008. SĠadresser ˆ lĠauteur en vue de son acquisition.)

 

Anecdote concernant le mme Franois DELPORTE :

Aux environs du 18 mars 1749 ˆ Boulogne, durant la nuit, Ç des quidams ennemis de la tranquillitŽ et du repos public, ont :

* rompu et brisŽ les vitres et chassis de la maison du sieur Franois DELPORTE marchand de bois, demeurant rue du Bout du Monde, et arrachŽ la clochette qui Žtait ˆ sa porte ;

* brisŽ lĠŽcriteau qui Žtait au-dessus de la porte des Ecoles ChrŽtiennes et endommagŽ leur jardin en y faisant tomber des pierres du mur de cl™ture;

* arrachŽ les cloches des maisons de la Grande Rue È. Il sĠagit ici dĠactes de vandalisme sans motif prŽcis, comme il en existe encore É en lĠan 2010 !

Citons encore le mme rapport de police, o lĠon dŽclare que durant la nuit, Ç des quidams mal intentionnŽs ont escaladŽ les murs de la maison Žpiscopale et y ont dŽrobŽ dans la cave presque toutes les bouteilles de vin qui sĠy trouvaient, puis les ont bues avec des complices dans diffŽrentes maisons de la ville È. DĠautres ont volŽ ˆ des particuliers des pices de tissu, revendues ensuite ˆ des marchands.

(Source : AM de Boulogne, liasse 1524 cote ancienne)

 

Quatrime gŽnŽration

 

8) DUPONT Henri

Brasseur

o 13-1-1682 BSN ; +12-11-1745 Boulogne, Saint-Nicolas (T : JB et Henri, ses fils)

x 5-2-1714 Boulogne, Saint-Joseph :

9) ARNOULT Beno”te Franoise

Marchande brasseure, poursuivie en justice pour exercice illŽgal de ce mŽtier en 1746 par Alexandre Masson, un autre marchand brasseur.

o 9-5-1692 Boulogne, Saint-Joseph ; + 16-5-1772 Boulogne, Saint-Nicolas (T : Henri DUPONT, brasseur, son fils, et Antoine FORETIER, avocat en Parlement, beau-fils)

 

Anecdote concernant Henri DUPONT (nĦ8) et son Žpouse :

Le 4 fŽvrier 1737 vers 9 heures du matin ˆ Boulogne, Pierre LEFORT garon brasseur au service de Franois LANTONNE brasseur et voisin des DUPONT, sĠaperoit quĠil manque quatre coqs dĠInde ˆ son patron. Partant ˆ leur recherche, il croit les trouver dans la cour dudit DUPONT, lors absent. Son Žpouse Beno”te ARNOULT lui dit dĠen prendre trois et lui prŽsente un coq mort disant quĠil est le quatrime manquant. Le ton monte et lesdits ARNOULT et LEFORT se donnent mutuellement un soufflet. Des tŽmoins les sŽparent et chassent LEFORT ˆ coup de balai. Vers 17 heures Henri DUPONT et son fils Jean-Baptiste rentrant chez eux aprs avoir livrŽ de la bire, apprennent lĠincident. Se saisissant de LEFORT dans la rue, ils lui donnent plusieurs coups de fouet ˆ la figure, le fils lui disant Ç bougre de gueux, tu as battu ma mre, je te mangerai le cÏur È. LEFORT porte plainte et Pierre RAIMBAULT un chirurgien de lĠh™pital fait un rapport le 15 fŽvrier, disant que LEFORT avait le soir du 4 fŽvrier le visage ensanglantŽ et que les coups de fouet lui avaient arrachŽ la peau du visage et celle du cuir chevelu, quĠil avait eu de forts maux de tte aprs avoir ŽtŽ saignŽ abondamment, mais quĠil va mieux ce jour. Le 25 mai 1737 dĠautres tŽmoignages ont encore lieu sur cette affaire en complŽment dĠenqute, car tous les tŽmoins ne disent pas exactement la mme choseÉ

(Source : AM de Boulogne, liasse 1509 incomplte)

 

10) TRICOT Pierre

Tailleur de pierres et bourgeois en 1720, puis entrepreneur des travaux du Roy

o 1-9-1694 BSN; + 2-6-1759 Boulogne, Saint-Nicolas

x 25-2-1721 BSN :

11) GORRƒ Marie

o 19-3-1692 BSN ; 7-7-1768 Boulogne, Saint-Nicolas 

 

TŽmoins au dŽcs du nĦ10 : Henri et JB DUPONT (x Marie Anne Tricot) ses gendres ; Etienne Denis DENGREVILLE (x Marie Antoinette Tricot) , trŽsorier de guerre, aussi son gendre.

 

12) DELPORTE / DE LE PORTE / DE LA PORTE Jean Baptiste

Laboureur

{x 26-11-1696 Henneveux : Marie CARON, o 1673, + 16-11-1703 St Martin Choquel}

xx 25-2-1705 Longueville :

13) DACQUEMBRONNE Marie

 

14) CAROUX Jean

Laboureur au Croquet ˆ Conteville

o 1671 ; + 20-10-1749 Conteville

x 27-2-1702 Conteville (CM 18-2-1702 Me Lattaignant) :

15) OHIER Jeanne

o 1665 ; + 29-10-1750 Conteville

 

Cinquime gŽnŽration

 

16) DUPONT Jean

o 1635 ; + 8-9-1710 BSN

17) ROLINCOURT Jeanne

 

18) ARNOULT Jean Josse

Demeure ˆ Calais en 1682

o 1-8-1652 Calais, Notre-Dame ; + 6-2-1723 Boulogne, Saint-Joseph 

x 14-3-1682 Boulogne, Saint-Joseph (CM 1682 Me Magnon):

19) DUFRESNOY Marguerite

o 1662 ; + 19-6-1722 Boulogne, Saint-Joseph 

 

20) TRICOT Nicolas Joseph

Tailleur de pierre

o 1662 ; + 28-5-1705 BSN

x 11-6-1691 BSN :

21) MAGNIER Marie Anne

o 23-3-1662 BSN; + 29-4-1738 BSN

 

Note : tŽmoins au x des numŽros 20-21 : Quentin LEGROS, Jean Jacques TRICOT, Jacques DE BIENNE, Pierre SOULEZ, C. TROPOT.

 

22) GORRƒ Nicolas

o 29-10-1660 BSN ; + 25-9-1718 BSN

x  8-1-1686 BSN :

23) LECLERCQ Jacqueline

o 27-12-1665 BSN ; + > 1721

 

24) DE LE PORTE Marc

25) LEDUC Marie

 

26) DACQUEMBRONNE Robert

27) OHIER Anne

 

28) CAROUX/CAROULLE Jean

Laboureur

o 1650 ; + 9-9-1700 Conteville

x 8-7-1670 Pernes-les-Boulogne :

29) FROPOT Marie

o 1644 ; + 8-3-1712 Conteville

 

30) OHIER Jean

Marchand ˆ Boulogne et Etaples, laboureur ˆ Conteville

o ca 1625 ; + 27-3-1707 Conteville

x ca 1660 :

31) BAUDELICQUE Catherine

o 9-5-1640 Etaples ; + 1-4-1709 Conteville

 

Sixime gŽnŽration

 

36) ARNOULT Josse

Marchand ˆ Calais

+ < 1682 Calais ?

37) HAZEBART/HASEBARE/HASBAERTH Jeanne

 

Note : Josse ARNOULT a peut-tre ŽpousŽ en premires noces Madeleine LESCOT le 3-2-1636 ˆ Calais, Notre-Dame.

 

38) DUFRESNOY Jacques

Marchand, ma”tre boulanger ?

o Calais ? ; + 29-6-1676 Boulogne, Saint-Joseph 

x 16-2-1651 BSJ ( CM 11-1-1651 Me MarŽchal) :

39) CARON Marguerite

o 5-4-1634 BSJ ; + 28-8-1723 Boulogne, Saint-Joseph (ˆ lĠ‰ge de 91 ans)

 

42) MAGNIER Jacques

43) DESMANƒ Marie

 

44) GORRƒE Franois

o 16-2-1631 BSN

x 24-2-1659 BSN :

45) CARRƒ Jeanne

o 12-10-1634 BSN ; + 11-6-1699 BSN

 

46) LECLERCQ Franois

Ma”tre de navire

{x 1640 : CARDON Marie}

xx par CM (Me Hache) 13-7-1649 :

47) PAILLET Jacqueline

o 25-4-1629 BSN ; + ? 1-1-1665 BSN

 

56) CAROULLE Jean

Laboureur

o 1604 ; + 3-12-1691 Conteville

 

58) FROPOT Jacques

Laboureur ˆ Conteville

59) GENSSE Antoinette

 

60) OHIER Jean

Sieur du Choquel, de La Motte et Blanc-Pignon ; possde le moulin ˆ eau de Conteville

o 1570 ; + < 1639

x par CM du 18-6-1605 (Me Parenty ˆ Marquise ; registre aux Insinuations du Boulonnais, 9B25) :

61) LE VASSEUR Jehanne

+ > 1639

 

62) BAUDELICQUE Pierre

Marchand et mayeur dĠEtaples

x par CM du 4-5-1633 (Me Delozire) :

63) GEST Jossine

 

Septime gŽnŽration

 

76) DUFRESNOY Robert

Marchand ˆ Calais

x par CM du 20-9-1616 pardevant Gillon ˆ Boulogne :

77) GILLON Jacqueline

 

78) CARON Antoine

Ma”tre cuisinier

o 21-12-1588 BSN

{xx par CM du 27-10-1648 (Me Hache) : Apoline LHOSTELIER, dĠHucqueliers}

x ca 1630 :

79) LE CUCQ Anne

+ ca 1648

 

88) GORRƒE Christophe

+ ca 1643

x par CM du 16-7-1628 (Me Hache) :

89) MOREAU / MORIN Magdeleine

{xx par CM du 12-1-1644 (Me Vaillant): Charles LEBRAN}

 

90) CARRƒ Nicolas

+ < 1659

91) DE LE PORTE Charlotte

+ > 1659

 

94) PAILLET  Pierre

Charpentier de marine ˆ Boulogne et Le Portel

o 16-1-1605 BSN

x par CM 10-3-1628 (Me Preudhomme) :

95) CARON Marie

 

120) OHIER Oudart

Laboureur ˆ Houllefort et Blanc Pignon

o 1540 ; + > 1623

{xx 23-1-1609 : BAUDE Jeanne, veuve TROUDE, bailli de Brunembert}

x 1570 :

121) DUPUIS Marie

+ 1608

 

122) LE VASSEUR Nicolas

Laboureur ˆ La Capelle

123) PUISSANT LiŽvine

Soeur de Jean, Žcuyer

 

124) BAUDELICQUE Antoine

Notaire et bailli dĠEtaples

x par CM 8-12-1596 (Me Dannel) :

125) LEGRAND Franoise

 

126) GEST Thomas

127) FOURCROY Marie

 

Huitime gŽnŽration

 

154) GILLON Nicolas

Demeure ˆ Maninghen en 1616

155) COURTOIS Madeleine

 

156) CARON Franois

 

176) GORRƒE Franois

 

178) MOREAU Pierre

+ < 1628

 

188) PAILLET Robert

o 1-5-1571 BSN ; + < 1628

x 26-8-1600 BSN :

189) MOREL Antoinette/Anne

 

190) CARON Pierre

191) BOSNIN ? Franoise

 

240) OHIER Pierre

Laboureur ˆ Houllefort

o 1510 ; + < 1576 Houllefort

x ca 1540 :

241) MOULLIERE Marguerite

+ < 1585 Houllefort

 

242) DUPUIS Charles

243) DU RIEU Claude

 

248) BAUDELICQUE Guillaume

249) REGNAULT Jehanne

 

250) LEGRAND Etienne

251) CHRESTIEN Jehanne

 

Neuvime gŽnŽration

 

310) COURTOIS Jean Andrieu

x par CM du 7-3-1573 ˆ Calais pardevant Moyton et Paillet :

311) ROZE Anne

 

376) PAILLET Jacques

 

496) BAUDELICQUE Tassart

 

 

 

Actes notariŽs concernant la prŽsente gŽnŽalogie

 

CM ˆ Boulogne du 18-2-1702 entre

Jean CAROUX (nĦ14)  et Jeanne OHIER (nĦ15)

pardevant Lattaignant (AD62 4E47/95)

 

Pardevant les nottaires royaux rŽsidans en la ville de Boulogne sur mer soussignez sont comparus en personnes :

* Jean CAROUL, laboureur demeurant au Croquet paroisse de Conteville, fils de deffunt Jean CAROUL, et de Marie FROPO demeurante audit lieu, assistŽ de ladite FROPO sa mre, de Nicolas, Gabriel Jean, Marie Jeanne, Antoinette, Madeleine CAROUL ses frres et sÏurs, et Antoine REGNIER marchand de bois et Marguerite CAROUL sa femme aussy sa sÏur, dĠune part ;

* Et Jeanne OHIER, fille ˆ marier, de Jean OHIER laboureur audit Conteville, et Caterine BAUDELICQUE, assistŽe de ses pre et mre, de Jean OHIER son frre, de Jean RINGOT laboureur demeurant ˆ Belle et Madeleine OHIER sa femme, de Marie et Caterine OHIER, les dites OHIER ses sÏurs, dĠautre part.

Et ont lesdites parties recognu etc É

Savoir de la part dudit Jean CAROUL, a estŽ par lui dŽclarŽ quĠil lui appartient de la succession de sondit pre, une maison batimens, court jardin, verger, prŽ patures, et terres labourables, le tout en contenence de 15 mesures de terre ou environ, situŽ audit lieu du Croquet, chargŽ des censives et renvoy ordinaires du douaire de ladite FROPO et du revenu et jouissance de trois ans, envers sesdits frres et sÏurs, la dernire annŽe desquels echeura au 8 septembre 1703, desquelles dŽclarations la future Žpouse assistŽe comme dessus, sĠest contentŽe.

Et de sa part a estŽ dŽclarŽ par lesdits pre et mre elle autorisŽe de son mary, que pour la bonne amitiŽ quĠils portent ˆ leurdite fille, et en considŽration dudit mariage, ils lui font solidairement don dĠune cavalle sous poil noir, deux vaches sous ledit poil, avec un veau, ˆ livrer et fournir au jour de my mars prŽsente annŽe. Lui font aussi don dĠune mesure de bled verd ˆ dŽpouiller ˆ lĠaoust susdite prŽsente annŽe, dans la pice nommŽe les Camps de la Ville. Plus 10 livres quĠils sĠobligent lui payer audit jour de my mars prŽsente annŽe, plus lui fournir un septier de bled, et sĠobligent de la vetir habiller et amŽnager pour le jour de ses noces, comme ils en voudront avoir honneur, sera libre ladite future Žpouse de venir en partage avec ses frre et sÏurs aux successions mobiliaires de leurs pre et mre en raportant aux masses dĠicelles la somme de 400 livres ˆ laquelle les parties ont estimŽ les bestiaux et autres effets ˆ elle cy dessus donnŽ, et payant avec sesdits frre et sÏurs sa part des debtes passives et frais funŽraires desdites successions, desquelles dŽclarations le futur Žpoux, assistŽ comme dessus, sĠest aussi contentŽ.

Arrivant le dŽcs de la future etc É

Elle aura 150 livres pour son rapport de mariage.

Fait audit Boulogne le dix huit fŽvrier mil sept cens deux et ont signŽ.

 

CM ˆ Boulogne du 4-3-1682 entre

Jean Josse ARNOULT  (nĦ18) et Marguerite DUFRESNOY (nĦ19)

pardevant Magnon (AD62 4E48/37)

 

Furent prŽsentz et comparans en leurs personnes :

* Jean Josse ARNOULT, jeune homme  ˆ marier, demeurant en cette ville, fils de deffunctz Josse ARNOULT vivant marchand en la ville de Calais et de Jeanne HAZEBART, assistŽ de maistre Anthoine WIARD advocat en Parlement et en la SŽnŽchaussŽe de Boulenois, et de Nicolas FALEMPIN marchand en la basse ville, ses bons amis dĠune part ;

* Et Margueritte DU FRESNOIE, jeune fille ˆ marier, de deffunct Jacques DU FRESNOY, vivant marchand en cette ville de Boulongne, et de Marguerite CARON, assistŽe de ladicte CARON, de Antoine DU FRESNOIE maistre boutonnier son frre, de Madeleine DU FRESNOIE sa sÏur, de Poline LHOSTELIER veufve de Antoine CARON vivant maistre cuisinier sa grande mre, et de maistre Claude FATUE des FOURNEAUX prestre chapelin en lĠŽglise cathŽdralle de Boulongne, de maistre Amable DE FLAHAULT advocat en Parlement et autres ses parens et amis dĠautre part.

Lesquelles parties etc É

CĠest asscavoir de la part dudict ARNOULT a estŽ par luy dŽclarŽ quĠil luy compette et appartient environ 40 escus de rente ou revenu en fond de terres tant ˆ usages de labeur prŽs et pastures, scituŽ au terroir de Bourbourg, plus dŽclare quĠil a des parts et portions dans le nombre de 60 et tant de mesures de terres, scituŽes dans le village dĠHoie, pais reconquis et quĠil a encore quelques autres prŽtentions sur plusieurs particuliers dont et de quoy ladicte Margueritte DU FRESNOY sĠest tenue pour contente.

Et de la part dĠicelle Margueritte DU FRESNOY, a estŽ dŽclarŽ par ladite CARON sa mre, que pour audit mariage parvenir, elle faict don ˆ sadicte fille, de la somme de 300 livres quy seront paiŽs instament la consommation dudict mariage, et promet de la vestir et admŽnager pour le jour de ses noces ainsy quĠelle en voudra avoir honneur, moiennant quoy ladite Marguerite DU FRESNOY ne pourra rien demander ˆ sadite mre de ce quĠelle pourroit prŽtendre en la succession de son feu pre, y aiant renoncŽ au proffit de ladite CARON, aussy quĠˆ sa succession future. Estant  expressŽment convenu entre les parties quĠen cas que ledit ARNOULT vende et allienne le tottal ou partie de ses hŽritages, que des deniers quy en procedderont, tiendront tousiours nature de propre audit futur mariant et ˆ ses hŽritiers, sauf que desdits deniers provenans de ladite vente, il en entrera en leur communautŽ jusques ˆ la somme de 500 livres, le surplus comme dit est luy tenant nature de propre.

Et pour reigler les parties sur la dissolution É

Elle aura 300 livres pour rapport de mariage.

Fait et passŽ ˆ Boulongne sur la mer pardevant les nottaires roiaux soubzsignez lĠan mil six cens quatre vingt deux et le quatriesme mars aprs midi.

 

CM ˆ Boulogne du 11-1-1651 entre

Jacques DUFRESNOY (nĦ38)  et Marguerite CARON (nĦ39)

pardevant MarŽchal (AD 62 4E48/309)

 

Furent prŽsens et comparans en leurs personnes :

* Jacques DU FRESNOY, jeune homme ˆ marier, et filz de Robert DU FRESNOY marchand et bourgeois de la ville de Callais et de deffuncte Jacqueline GILLON, assistŽ dudict Robert DU FRESNOY son pre, de prŽsent estant en ceste ville de Boullongne, et de Pierre TAINTELLIER laboureur demeurant au village de Bazinghen son bel oncle, et autres ses parents et amis dĠune part ;

* Et Marguerite CARON, aussy jeune fille ˆ marier, de Anthoine CARON maistre cuisinier et bourgeois de ceste ville de Boullongne, et de deffuncte Anne LE CUCQ ses pre et mre, assistŽe dudict Anthoine son pre, de Esmanuel CARON aussy maistre cuisinier et bourgeois de ladicte ville son oncle du costŽ paternel, et Gilles CARON lĠaisnŽ marchand son grand oncle, de Jehan Jacques LE ROY sieur de Rivire, commis ˆ la recepte de la trŽsorerye de ceste ville, mary de Margueritte CARON sa tante, et de Anthoine DE SEILLE aussy marchand de ceste dicte ville son bon amy et autres ses parens et amis dĠautre part.

Et ont lesdictes parties recongneu etc É

CĠest asscavoir de la part dudict Jacques DUFRESNOY a estŽ dŽclairŽ par ledict Robert DUFRESNOY son pre, quĠil luy compette et appartient une bouthicque fournye de marchandises de la valleur de 500 livres et de laquelle sondict filz est en possession, en ladicte ville de Callais sur la Place dĠicelle au dessoubz de lĠorloge, ainsy quĠelle se comprend et estend. Item dŽclaire en oultre ledict Robert, que sondict filz a et tient procŽdant du dŽcedz de sa dicte deffuncte mre, en lĠune maison lieu bastimens ainsy que le tout se comprend et estend scituŽe audict Callais en la Rue des Musniers, o pend pour enseigne le Regnard, comme aussy le tiers sur ung moulin ˆ vend scituŽ en la basse ville dudict Callais nommŽ le Cul de Plond, au devant du cruchifis et de la maison en despendant, le tout ˆ portion allencontre de ses aultres frres et sÏurs. Item aussy pareil droit sur une petitte maison et bastimens avecq ung jardin en despendant, size en laditte basse ville de Callais, acquise par icelluy Robert DU FRESNOY avecq ladicte deffuncte Jacqueline GILLON sa mre. Sy promet ledict Robert DU FRESNOY en faveur et considŽration dudict mariage, fournir ˆ sondict fils ung habit de la valleur de 40 livres.

Et de la part de ladicte Margueritte CARON, a estŽ dŽclairŽ par ledict Anthoine CARON son pre, quĠil revient ˆ sa dicte fille de la formoture de ladicte Anne LE CUCQ sa mre, et suivant lĠinventaire des biens quy en a estŽ faict aprs son dŽcedz tant en meubles que argent jusques ˆ la somme de 525 livres, selon lĠestat des obligations et promesses quĠil promet et sera tenu luy mettre s mains ds lĠinstant de la consommation du mariage. Sy dŽclaire ledict Anthoine CARON que sadicte fille a en sa possession plusieurs moeubles de mesnage se montant ˆ la somme de six vingtz livres, provenantz tant de la succession de sadicte mre, que de ce quĠil luy auroit fourny et paiŽ de ses propres deniers pour les avoir ; sy dŽclaire icelluy Anthoine CARON quĠil apartient ˆ sadicte fille de ladicte succession, la juste moityŽ de la maison lieu et tŽnement o il est ˆ prŽsent demeurant en ceste dicte ville, ˆ la charge de paier la part des rentes fonssires et surcenssires, ˆ quoy elle est subjecte et obleigŽe, comme aussy il reviendra ˆ sadicte fille la moityŽ de 136 livres ˆ luy deube par le sieur THIEBAULT et autre moityŽ de 30 livres ˆ luy deube par le sieur DE LA MICELLIERE, desquelles elle se pourra faire paier ainsy et comme elle verra bon estre, sans nŽanmoing estre obleigŽe ˆ aucune garandye sinon que de ses foye et promesse, et de mettre les promesses s mains pour en faire les poursuittes touteffois et quante que requis en sera, et moiennant ce que dessus, icelle Margueritte CARON deubement autorisŽe, a dŽclairŽ et dŽclare quĠelle a renoncŽ et renonce par ces prŽsentes ˆ tout ce quĠelle dust au surplus prŽtendre de la succession et formeture de sadicte deffuncte mre, de quoy que le tout se pourroit constituer et estendre.

Et pour rŽgler la dissolution etc É

Elle aura 350 livres pour rapport de mariage.

Faict passŽ et recognu en ladicte ville de Boulogne sur la mer, le onziesme jour de janvier mil six cens cincquante et ung pardevant les nottaires royaux soubzsignez.

 

CM ˆ Boulogne du 13-3-1649 entre

Franois LECLERCQ (nĦ46) et Jacqueline PAILLET (nĦ47)

pardevant Hache (AD 62 4E47/141)

 

Furent prŽsens et comparans en leurs personnes :

* Franois LE CLERCQ, maistre de navire, demeurant en la basse ville de Boullongne, vef de Marie CARDON, assistŽ de Margueritte PIOU femme de Briche COILLOT sa cousine, de Toussains MUTINOT marchand demeurant en la basse ville, son bon amy dĠune part ;

* Et Jacquelinne PAILLET, joeune fille ˆ marier, de Pierre PAILLET charpentier de navire et de Marie CARON, assistŽe de sesdits pre et mre, de Robert PAILLET aussy maistre de navire, son oncle, de Martin THOREL bourgeois et maistre thonnelier demeurant en ceste ville de Boulongne, vef de deffuncte Marie CARON vivante sa tante, de Jehan BROCQUANT maistre de navire, mary de Jehanne PAILLET sa tante, de Anthoine GUILLAIN aussy maistre thonnelier demeurant audit Boulogne mary de Jacquelinne  CARON aussy sa tante, et aultres ses parentz et amis dĠaultre part.

Et ont lesdites parties recongnu etc É

CĠest asscavoir de la part dudict LE CLERCQ, a estŽ par luy dŽclarŽ quĠil luy appartient la moictiŽ de tous les biens moeubles et argent debtes actives et vaisseaux quy estoient commungs entre luy et ladicte deffuncte CARDON sa femme, lĠaultre moictiŽ appartenante ˆ ses enffans et de ladicte CARON, desquelz biens sera faict inventaire auparavant la consomation dudict mariage, de quoy ladicte PAILLET assistŽe des dessus nommez sĠest tenue pour contente.

Et de la part de ladicte Jacqueline PAILLET a estŽ par sesdictz pre et mre dŽclarŽ, que pour le bon amour naturel quĠilz luy ont et portent, et pour parvenir audict mariage, ilz luy font don dĠune maison, chambres haulte et basse, et une petite cour en dŽpendante, scize en ladicte basse ville, en la Rue Seblecquin, tenant dĠun costŽ ˆ Charles DACQUEBERT, dĠaultre costŽ ˆ Rolland POURRETTE, pour par elle en jouir du jour de la consommation dudict mariage, en avant et ˆ tousiours, en tout droict de propriŽtŽ ˆ la charge de par elle, payer 52 solz 6 deniers de rente foncire deube ˆ maistre Bertrand WILLECOT conseiller du Roy, et advocat du Roy en la SŽnŽchausŽe de Boullenois, pour toutes charges, laquelle maison provient ausdictz Pierre PAILLET et CARON sa femme, par le moien de lĠacquisition quĠilz en ont faicte de Jehanne GODART et Jehan DACQUEBERT. Sy ont promis furnir ˆ leurdicte fille, le bois quy conviendra pour faire ou refaire le comble de ladicte maison, plus ont dŽclarŽ quĠil a estŽ faict don ˆ leurdicte fille par deffunct Michel CARON son oncle, dĠune sixiesme part en la maison et jardin et deppendances dĠicelles scize en ladicte basse ville, nommŽe la Cornaille. Sy ont encores lesdictz PAILLET et CARON sa femme, faict don ˆ leurdicte fille, de la somme de 600 livres, quĠilz ont promis luy paier, scavoir 300 livres instamment la consommation dudict mariage, et les aultres 300 livres ung an aprs, et oultre ce de la vestir habiller et amesnager comme ˆ son estat appartient et comme ilz en vouldront avoir honneur, sans y estre aultrement tenuz. Item a ladicte Jacquelaine CARON dŽclarŽ que pour la bonne amitiŽ quĠelle a et porte ˆ ladicte Jacquelaine PAILLET sa niepce et filloeule et en faveur dudict mariage, elle luy faict don par ces prŽsentes, de tous les biens moeubles et immoeubles, or argent monnoyŽ ou non monnoyŽ, quĠelle dŽlaissera au jour de son dŽcedz, ˆ la charge de par elle, payer sa part des rentes deubes ˆ cause desdictz immoeubles, laquelle donation a estŽ acceptŽe par ladicte Jacqueline PAILLET.

Et pour reigler les parties sur la dissolution etc É

Elle aura 400 livres pour rapport de mariage.

Faict passŽ et recongnu ˆ Boullongne pardevant les nottaires royaulx soubzsignez le treiziesme jour de juillet mil six cens quarante noeuf.