LĠEcole Centrale de Boulogne-sur-mer
(1798-1803) :
Que sont ses anciens lves devenus ?
Antoine Jacques Joseph DEMARLE est n Boulogne, Saint-Nicolas le 11 avril 1786 ; ses parrain et marraine sont Jacques Marie MERLIN greffier de lĠAmiraut aeul maternel, et Marie Magdeleine PAYLLIART .
Il est lve de lĠEcole Centrale et obtient le 29
fructidor an X une mention honorable en langues anciennes, pour avoir avec
talent Ç tudi les Vies des grands hommes de Cornlius Npos, celles de Miltiade, de Thmistocle,
dĠAristide, de Pausanias, Cimon et Alcibiade, et rapport les principaux traits
qui caractrisent quelques hommes clbres de lĠAntiquit tels quĠAlexandre,
Epaminondas, Pompe, Csar È; le mme jour il obtient un second prix
dĠhistoire naturelle constitu de lĠouvrage intitul Minralogie de
Joly-Clerc.[i]
Il tudie ensuite la pharmacie Paris, et dans un acte notari dat du 7 dcembre 1809, on indique quĠil demeure alors Rue Saint-Jacques; cet acte concerne un hritage quĠil fait aprs le dcs dĠun oncle maternel MERLIN.[ii]
Vers 1813 il pouse Marie Thrse LEDUCQ ne Boulogne le 23-6-1793 de qui il aura six enfants.
Le 13 fvrier 1814, Antoine DEMARLE est lieutenant la Compagnie dĠartillerie de la Cohorte Mixte ; il recevra pour cette raison en 1857 la Ç Mdaille de Sainte-Hlne È cre par Napolon III.
Aprs 1815 il exerce Boulogne la profession de pharmacien.
En 1817 il adhre la loge franc-maonne de Saint-Frdrick des Amis Choisis lĠOrient de Boulogne.[iii]
Signature de DEMARLE (dit lĠan) secrtaire du
Conseil dĠadministration du Muse de Boulogne
Antoine DEMARLE fait de nombreuses interventions en faveur du Muse[iv] :
* Le 7 mai 1824, tant secrtaire de la Socit dĠagriculture et des arts de Boulogne, il incite la ville acqurir de Mr de Barde demeurant Paris son cabinet dĠhistoire naturelle pour 10000 francs ;
* En 1827 il est administrateur du Muse et le restera jusquĠen 1864, tant charg au dpart de la section zoologie ;
* En 1846 il recommande au Maire lĠacquisition du tableau Femmes Mauresques peint par Edmond HEDOUIN, fils dĠun condisciple de lĠEcole Centrale, estimant que le Muse doit donner la prfrence aux Ïuvres dĠartistes ns Boulogne ;
* Le 28-10-1859 DEMARLE explique au Maire que pour une exposition temporaire, Auguste MARIETTE prte quelques jours des objets en or rapports dĠEgypte ;
* Le 9 septembre 1861, il fait partie des signataires demandant au Maire dĠacqurir la collection PANCKOUKE (500 vases grecs environ, voir le dtail de lĠachat en fin dĠarticle) ;
* Le 31 janvier
1862, il contribue faire entrer au Muse le tableau Le Semeur, du mme HEDOUIN. Etc É
Premire page dĠun opuscule de 10 pages crit par
DEMARLE
dcrivant les oiseaux observs dans le Boulonnais
La vie dĠAntoine DEMARLE est trs bien rsume dans lĠextrait suivant du registre aux dlibrations du Conseil Municipal de Boulogne[v] dat du 4 aot 1864 :
Ç Monsieur le Maire sĠexprime en ces termes :
Le Conseil voudra se joindre lĠadministration pour payer un juste et lgitime tribut de regrets la mmoire de Antoine Jacques Joseph DEMARLE, lĠun de nos plus anciens membres, lĠun de nos concitoyens qui, dans le courant de ce sicle, se sont le plus dvous aux intrts de notre ville.
Le Conseil sait combien le dvouement de Mr DEMARLE fut absolu et dsintress ; aucune dmarche, aucun soin, aucune peine ne lui cotait ds quĠil sĠagissait de la chose publique. A ce noble emploi de ses belles facults sa vie sĠest use. Et dernirement encore malgr les souffrances physiques quĠune vieillesse en quelque sorte anticipe lui faisait prouver, Mr DEMARLE sĠefforait de se rendre utile par ses avis toujours trs comptents et que lui dictait une loyaut toujours aussi grande que lĠaffection quĠil portait sa ville natale.
Mr DEMARLE a laiss dans presque toutes nos institutions locales des traces de son passage et de sa laborieuse existence :
* Au Conseil Municipal [lu de 1829 1860], o il a t le collaborateur zl de lĠadministration communale dans de difficiles moments, et o son concours tait si prcieux ;
* A la Chambre de Commerce, dont il fut longtemps le secrtaire, et o il prit une part si active lĠlaboration de projets marqus au coin de lĠintrt boulonnais le plus lev ;
* Dans la Garde Nationale, o il se signala par son esprit mthodique et organis ;
* Dans les Socits dĠAgriculture et des Amis des Arts, o il fit constamment preuve dĠun tact et se montra toujours bon et libral envers les jeunes gens que lĠamour de la science et celui de lĠart mettaient en relation avec lui ;
* Au Collge Communal, dont il fut pendant plusieurs annes, lĠun des administrateurs les plus assidus, et au dveloppement duquel il contribua si puissamment ;
* Au Musum, dont il fut lĠun des crateurs et le bienfaiteur et qui jusque dans ces derniers temps a t lĠobjet de ses plus chres proccupations.
Enfin partout Mr DEMARLE a t le type du dvouement, de lĠabngation et de lĠoubli de soi-mme. A tous gards notre vnrable concitoyen a bien mrit de la ville de Boulogne.
Aussi lĠadministration croit-elle accomplir un devoir de gratitude et de haute convenance en proposant lĠassemble des reprsentants de la Cit de dcider que ses restes mortels seront dposs dans un terrain de 2 m2, concd titre perptuel au nom de la ville, dans le cimetire de lĠest ; que par les soins du maire, un extrait du procs-verbal de la prsente sance sera, ds demain matin, trasmis madame veuve DEMARLE.
Ces propositions sont accueillies avec la plus vive sympathie par lĠassemble. Mises aux voix, elles sont adoptes lĠunanimit. Et attendu quĠune concession avait dj t prise hier au nom de la famille par Mr Franois MORAND, juge au Tribunal Civil de Boulogne, le Conseil dcide que le prix de cette concession sera rembours Mr MORAND, et quĠ cet effet un crdit de 220 francs sera inscrit au budget supplmentaire. È
Buste dĠAntoine DEMARLE (cimetire de lĠest)
(par Michle et Marcel FOURNET)
1) DEMARLE Antoine Jacques Joseph
o 11-4-1786 Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas
+ 2-8-1864 Boulogne/mer
2) DEMARLE Antoine Franois
o 11-2-1751 Gravelines (59, Nord)
+ 25-7-1825 Boulogne-sur-mer
x 24-2-1784 Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas :
3) MERLIN Marie Madeleine Rosalie
o 22-2-1759 Boulogne-sur-mer, Saint-Joseph : pm : Antoine DURIEZ tonnelier et Marie Madeleine LEGRAND veuve GRISET
+ 20-10-1792 Boulogne-sur-mer
4) DEMARLE Denis Franois Joseph
o 7-4-1710 Saint-Omer, Saint-Denis ; pm : Denis Franois DRINQBIERE avocat conseiller du baillage de Saint-Omer et Marie Magdeleine DEMARLE tante de lĠenfant
+ 27-5-1757 Gravelines
x 8-10-1742 Gravelines :
5) LECRAS Marie Catherine
o 20-10-1721 Oye-Plage (62)
+ 29-7-1783 Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas
{xx 15-1-1759 Gravelines : Ange RAMEAU, apothicaire}
6) MERLIN Jacques Marie
o 8-3-1730 Lottinghen (62)
+ 6-3-1806 Boulogne-sur-mer
x 26-10-1756 Boulogne-sur-mer, Saint-Joseph :
7) LEGRAND Louise Marie Marguerite
o 5-5-1722 Boulogne-sur-mer, Saint-Joseph : pm : Louis LEGRAND et Marie Jeanne LEPRINCE
+ 26-10-1787 Boulogne-sur-mer, Saint-Nicolas
Enfants
du couple 6-7 ns Boulogne, St-Joseph :
*
Louise Marguerite Marie, o 9-8-1757, pm: Jean HUBERT, cuisinier chez les
prtres de lĠOratoire, et Marie Marguerite
LEPRINCE ;
* Marie
Madeleine Rosalie nĦ3) ;
*
Jacques Marie Antoine, o 3-10-1760 , pm : Antoine DE LA HAYE et Marie
Marguerite DUMONT, avocat, il pouse
Catherine HIBON LAFRESNOYE, + 24-10-1838 Boulogne ;
* Louis
Marie, o 18-2-1762 , pm : Jean Marie GRISET, cousin germain, et Louise Marie
Margueritte MERLIN, soeur de lĠenfant ;
* Jean
Baptiste Joseph, o 28-6-1763 , pm : Louis Marie Jean Baptiste LEFEBVRE,
dĠEtaples, et Claudine Sbastienne BLANGY.
8) DEMARLE Martin Joseph
o
23-10-1669 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde ; pm : Martin HOURD et Marie
ZENNEQUIN
+
1-4-1729 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde
x
28-11-1702 Saint-Omer, Saint-Spulcre :
9) FRAMERY Marie Rose
o
7-2-1677 Saint-Omer, Saint-Spulcre ; pm : pm : Andr GUILLUY avocat
au Conseil dĠArtois et Rose BRESOR
+
13-4-1749 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde
Tmoins
au mariage des 8-9 : Jean Baptiste DEMARLE, frre ; Denis Franois et
Eustache DRINCBIERE avocats ; Jean Charles VAN DE HOUTE notaire royal.
10) LECRAS Louis
o ca
1678 Sains en Artois ; + 21-5-1744 Gravelines
x
23-2-1721 Oye-Plage :
11) DELILLE Marie Catherine
o
6-6-1699 Oye-Plage
+
15-10-1772 Saint-Georges-sur-lĠAa
12) MERLIN Adrien
o ca
1685
+
20-11-1751 Lottinghen
x
26-1-1723 Lottinghen :
13)
DOURIEZ Madeleine
Note.
Enfants du couple 12-13- ns Lottinghen :
* Jean
Jacques Andr, o 11-6-1725, pm : Jacques MERLIN et Marianne ROCHE de Quesques;
*
Adrien, o 27-3-1727, pm : Thomas DELECLUSE, de Longfoss, et Anglique FLAHAUT
;
* Jacques (nĵ 6), pm : Jacques Marie
COURQUIN et Marie Madeleine BAIARD .
14) LEGRAND Louis
Procureur en la Snchausse du Boulonnais, greffier de lĠAmiraut ; paye 10 sols en 1717 pour le rle des boues de la haute ville
o
25-2-1685 Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph
+
26-3-1726 Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph
x
25-2-1721 Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph :
15) LEPRINCE Marguerite
o ca
1680
+
23-8-1767 Boulogne-sur-Mer, Saint-Nicolas
16) DEMARLE/MARLE Jean
o ca
1636 Mametz (62)?
+
26-4-1699 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde
x
26-12-1668 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde (CM nĦ7 du 6-12-1668
Saint-Omer) :
17) CORNILLE/CORNIL Jacqueline
Possde
une maison Saint-Omer nomme Ç les Trois Coquelets È
o
8-4-1638 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde ; pm : Jacques RIFFAUT et
Jacqueline DE COCQ
+
21-11-1703 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde ; inhume au son des quatre
cloches, tmoins : Martin et Jean-Baptiste DEMARLE ses fils
18) FRAMERY Jean
Sieur du Plouich, fief situ en la comt de Seninghem, et propritaire du fief de Framery, situ Villers-lĠHpital, baillage dĠHesdin ; eschevin de Saint-Omer
o ca
1645
+
16-5-1705 Saint-Omer, Saint-Spulcre
x
6-5-1674 Saint-Omer, Saint-Spulcre (CM nĦ 53 du 4-5-1674 Saint-Omer) :
19) CARLIER/CAILLIER Marie Anne
o
9-10-1649 Saint-Omer, Saint-Spulcre ; pm : noble homme Pierre DE
PIERREMONT et Anne BURET
Acte de dcs de Jean FRAMERY (nĦ18)
Acte de baptme de Marie Anne CARLIER
(nĦ19)
22) DELILLE Jean Franois
+ <
1721
23) ROSSEL Marguerite
+ >
1721
24) MERLIN Pierre
o 1642
+27-10-1709
Lottinghen
x
24-10-1684 Quesques (62) :
25) LONGUET Jeanne
o
12-12-1663 Lottinghen
+ <
1750
Note 1.
Tmoins au mariage des 24 et 25 : Gratien LONGUET, Jacques QUOGUET poux
dĠAdrienne MERLIN, Jacques CROQUELOIS parents des mariants ; Georges MERLIN, balif
(bailli) de Lottinghen ; Pierre LONGUET, balif
de Quesques ; Me DECREST vicaire
de Lottinghen.
Note 2.
Enfants du couple 24-25 ns Lottinghen :
* Marie
Jeanne, o 28-3-1686, pm : Jean HIETTE et Marguerite LONGUET ;
* Marie
Anne, o 22-12-1687, pm : Pierre BOULENGER et Marie Anne BAIARD ;
*
Magdeleine, o 28-11-1688, pm : Jacques ROCHE et Magdeleine LONGUET de Quesques
; * Adrienne, o 10-10-1690, pm : Jacques ROCHE et Adrienne LONGUET ;
*
Pronne, o 2-10-1694, pm : Claude DUCASTEL et Pronne LONGUET , 1750;
*
Elisabeth Claire, o 9-8-1696, pm : Marc LEPREUX de Quesques et Nicolle DURIEUX
;
* Jacques, o 8-12-1697, pm : Jacques
DELEPORTE de Saint Martin de Campagne les Ardres et Chatereinne THIERY ;
* Marie
Franoise, o 17-1-1699, pm : Marc CROQUELOIS et Franoise LEPREUX ;
*
Jacques, o 25-8-1700, pm : Jacques CHOCHOô et Jeanne LOUCHET ;
*
Claude, o 30-7-1702, pm : Claude LEMAIRE et Geneviefve LUETTE ;
* Jeanne, o 25-2-1705 , pm : Grgoire
COQUET fils de laboureur et Jeanne
GARDIN servante;
* Marie
Jeanne, o 11-7-1706, pm : Michel HEMBER et Marie POULLAIN femme de Jean ROCHE laboureur ;
*
Marguerite, o 3-6-1708, pm : Claude LOUCHER et Marguerite CREUZE.
26) DOURIEZ Jacques
27) MAUFER Marie
28) LEGRAND Louis
o 1649
+
28-4-1724 Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph
x 20-5-1681
Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph :
29) MONOCOVE Anne
o 1654
+
26-4-1714 Boulogne-sur-Mer, Saint-Joseph
Note 1.
Les personnes suivantes ont sign au mariage du 20-5-1681 : Louis LEGRAND et
Anne MONOCOVE, Jean LEGRAND, Anne LORIER, Magdeleine MONOCOVE, Antoine
MONOCOVE, Antoinette THOMAS. Le CM a lieu le 19-5-1681 pardevant Me
Charles GILLON ; lors du CM on dclare que Louis LEGRAND est valet du
baron de COLLEMBERCQ lieutenant pour le Roi au gouvernement de Boulogne, ce
dernier prsent audit CM ainsi que sa femme, et quĠAnne MONOCOVE est fille de
chambre chez madame de COLLEMBERCQ. On ne cite aucune parent ni lieu
dĠorigine, ni aucun portement. Les mariants, en cas de dcs du conjoint
remporteront 300 £ pour rapport de mariage.
Note 2.
Anne MONOCOVE (nĵ 29) est marraine le 17-8-1680 dĠAnne MONOCOVE, fille de
Nicolas et Anne DUCASTEL. En 1688 (AM Boulogne), on cite dans un fait divers,
Nicolas MONOCOVE matre lardier Boulogne, dont lĠpouse Jeanne DUCASTEL est
roue de coups par son voisin Joseph DELETTRE matre dĠcole, qui la jette
ensuite terre et lui marche sur le ventre Ç des deux pieds È, la
traitant de Ç putain et de plusieurs autres injures infmes, tout en
blasphmant le saint nom de Dieu È. Ladite DUCASTEL sĠtait battue peu
avant avec la femme dudit DELETTRE pour le motif suivant : un des enfants de
Nicolas MONOCOVE avait battu un lve de Joseph DELETTRE, et la femme dudit
DELETTRE voulait corriger elle-mme cet enfant qui avait maltrait lĠlve.
Notre nĵ 29 est certainement une sÏur de Nicolas cit ici ; il y a peu de
porteurs du patronyme MONOCOVE Boulogne cette poque.
32) MARLE Jean
+>
1668
34) CORNILLE Henry
+<
1668
x
17-2-1637 Saint-Omer, Sainte-Aldegonde ; fianailles le 28-1-1637 ;
CM (nĦ107) du 30-1-1637 Saint-Omer :
35) ZUNEQUIN/DE
ZONNEQUIN Marie
+>
1668
{x par CM (nĦ78) du 7-11-1621
Saint-Omer: Jrme DE LE LOYE/DE LE LO bourgeois marchand de draps, + < 1637}
Note 1.
Tmoins au mariage des 34-35: Corneille MICHELEZ et Louis CORNILLE.
Note 2.
Le 12-5-1637 a lieu un CM (nĦ121) entre Marans FONTAINE bourgeois et porteur
au sacq, et Jenne DE LE PORTE veuve de
Jacques ZUNNEQUIN, assiste de Henry CORNILLE et Jacques RIFAULT ses allis et
bons amis. Un Pierre ZUNNEQUIN est cit fils de Jacques et de Jenne.
Note 3.
Le 24-1-1637 Saint-Omer a lieu le CM entre Jacques RUFFAULT bourgeois
serrurier et Jacqueline ZUNEQUIN sÏur de
Marie (nĦ35).
36) FRAMERY Simon
+
< 1650
37) DE
RENTY Franoise
+ <
1667
{xx ca
1650 : Jan SERGEANT}
Note.
Dans le Gros de Saint-Omer[vi],
on cite :
* Le
23-5-1670 dans un bail (nĦ451) Hesdin en faveur de Charles VANNET notaire,
Jean FRAMERY fils et hritier de feue Franoise DE RENTY, vivante vefve de feu
Simon FRAMERY et icelle cousine germaine et hritire de feu Gaston Albert DE
RENTY, vivant chanoine de Leuze, fils et hritier de feu Robert, vivant sieur
du fief de Framery scitu Villers lĠHospital, gouverneur des ville et
chasteau de Tournay, aussy sieur du Plouich, demeurant Saint Omer.
* Le
21-7-1667 dans une reconnaissance (nĦ44), Jean FRAMERY jeune homme marier
demeurant Saint-Omer, fils et hritier de Franoise DE RENTY femme en
secondes nopces Jan SERGEANT demeurants Embry, cits dans une rente le
20-4-1650 au profit de Valentin MIELLET receveur Saint Omer.
38) CARLIER /CAILLIER Joachim
+ >
1674
x
11-8-1647 Saint-Omer, Saint-Spulcre (CM nĦ59 du 10-8-1647 Saint-Omer) :
39) BOSCART Marie
o 8-9-1616
Saint-Omer, Saint-Spulcre ; pm : Jacques DE BOOT et Marie Franoise
DE BONNIERES
+ >
1674
50) LONGUET Gratien, dit Du Chesne
o 1621
+
13-10-1693 Lottinghen
51) BONNINGUES Marie
o 1622
+
27-11-1680 Lottinghen
Enfants
du couple 50-51 ns Lottinghen :
*
Jehenne, o 13-3-1649, pm : Franois LONGUET et Jehenne PRUVOST ;
* Guillaume, o 20-7-1653, pm : Guillaume
LONGUET et Franoise CARPENTIER ;
*
Marguerite, o 15-9-1656, pm : Nol FRANOIS et Marguerite MERLIN ;
*
Marie, o 1-2-1660, pm : Pierre LONGUET et Marie ROCHE ;
*
Jeanne (nĵ 25), pm : Adrien ROCHE et Jeanne GARDIN.
68) CORNILLE
Henry
+ <
1637
69) CLOCQ
/ CLOPRE / DE COCQ Jacqueline
+ >
1637
70) ZUNEQUIN Jacques
+ <
1621
{xx 5-2-1606 Saint-Omer, St-Spulcre: Catherine
WIDEHEN ; CM nĦ19 Saint-Omer du 17-1-1606 ; elle dcde aprs 1633}
x ca 1590 :
71) BAUCHAIN Jenne
+ < 1606
Note. Le 29-6-1633 a lieu le CM entre Jacques
ZUNEQUIN, fils de Jacques (nĦ70) et Catherine WIDEHEN, et Jenne DE LE PORTE dont le pre a t
assassin par un certain Carpentier.
76) CARLIER/CAILLIER
Louis
Originaire de Tramecourt (62) o il posssdait des terres ; rfugi Saint-Omer probablement pour faits de guerre
+ < 1647
77) BOCQUILLON
Marguerite
+ < 1647
78) BOSCART Charles
+ < 1647
x ca 1600 :
79) BURET Anne
+ > 1647
Note. Le 2-6-1621 a lieu Saint-Omer le CM nĦ39 entre Jean DASSONNEVILLE libraire dĠestal Hesdin, et Jacqueline BOSCART, fille de Charles et Anne BURR.
Ç Extrait du procs-verbal en date du 19 aot 1861 de la sance de
lĠadministration du Muse prside par Mr le Maire de Boulogne
Etaient prsens : MM GOSSELIN maire, BOUCHARD prsident, DEMARLE secrtaire, HOREAU trsorier, MARMIN secrtaire adjoint ; BOUCHARD-LEMAIRE, DE BAYSER, DUTERTRE-DELPORTE ; HAIGNER ; RIGAUX administrateurs.
Mr MARMIN donne lecture du rapport suivant sur les vases grecs de la collection PANKOUCKE.
Messieurs :
Il y dans la vie des tablissements publics comme dans celle des particuliers des occasions quĠil faut savoir ne pas laisser chapper sous peine de se prparer dĠincessans regrets.
Celle dont je viens vous entretenir est de ce nombre.
Tout le monde savant connat la magnifique collection de vases grecs peints recueillie par PANKOUCKE lĠarchologue distingu qui a publi dĠaprs ces mmes vases lĠHraclide ou Histoire dĠHercule .
Cette collection runie avec des peines infinies par suite de frquents voyages en Italie avait cot son possesseur une somme de 40 50000 francs. A sa mort beaucoup dĠoffres furent faites sa famille pour en obtenir la vente en dtail. Ces offres furent cartes. On dsirait dans lĠintrt de la science, ne pas scinder un tout si considrable et si important pour lĠtude de la cramographie. MM ROLLIN et Cie, 12 rue Vivienne se sont rendus acqureurs de cette srie de monuments antiques qui ne compte pas moins de 476 pices ! Et cĠest de mes rapports journaliers avec ces premiers marchands dĠantiquits quĠest n dans mon esprit le projet de vous proposer dĠacqurir une collection digne de figurer dans un Muse Royal.
Je vais avoir lĠhonneur de mettre sous vos yeux le dtail des ngociations entames ce sujet.
Et dĠabord, me dfiant de mes propres forces et aprs en avoir confr avec plusieurs de nos honorables collgues qui veulent bien me seconder dans ce projet, je me suis adress pour obtenir des renseignements prcis exacts dtaills aux savants les plus comptans de France.
JĠcrivais Mr le comte de SAULCY membre de lĠInstitut, et ami particulier de lĠEmpereur, la lettre que voici date du 26 avril dernier.
Ç Je prends la libert de prier Mr de SAULCY qui a t si bon et si bienveillant pour le Muse de Boulogne de vouloir bien me donner quelques renseignements sur les vases de la collection PANKOUCKE aujourdĠhui entre les mains de ROLLIN et Cie.
LĠtablissement que nous dirigeons nĠest pas loign de traiter avec le propritaire atuel de cette intressante srie de monuments antiques. Mais avant de prendre une dcision, nous voudrions avoir lĠopinion de lĠhomme le plus comptent de France sur son authenticit, son degr de conservation, et surtout sa valeur matrielle.
NĠest- ce pas trop prsumer de lĠobligeance grande du savant archologue auquel je mĠadresse que de rclamer de lui quelques lignes sur le sujet qui nous intresse ?
Je le remercie mille fois dĠavance comme aussi de sa libralit lĠendroit de notre change de Gauloises et le prie dĠagrer les complimens les plus respectueux et les plus sincres de son trs humble et trs dvou C. MARMIN È.
JĠen recevais le 19 mai la rponse suivante :
Ç Cher monsieur, pardonnez moi le long silence que jĠai gard bien malgr moi et ne mĠaccusez pas de ngligence. Pendant que votre aimable lettre arrivait Paris, jĠtais absent, je surveillais et dirigeais en Bourgogne les fouilles qui devaient nous donner la solution du fameux problme de lĠAlsia de Csar ; au retour jĠai trouv de la besogne arrire dĠune part et de la besogne nouvelle au Snat. AujourdĠhui jĠai un instant de libert et je me hte de rparer le temps perdu.
Bien que je ne sois pas comptent pour apprcier lĠintrt rel et matriel dĠune collection de vases grecs, jĠai si souvent entendu ceux de mes amis qui ont fait une tude spciale de ces monuments de lĠAntiquit, exalter le mrite de la collection PANKOUCKE que je ne me fais aucun scrupule de vous transmettre mon opinion. DĠaprs tout ce que je sais, cette collection me parat capitale de premier ordre, et digne de figurer dans un Muse Royal.
Messieurs, de WITTE (5, rue Fortin) et de LONGPERIER (50, rue de Londres) seraient bien plus en mesure que moi de vous difier sur la valeur scientifique de cette belle collection. Vous pouvez, je crois, vous adresser eux en toute sret.
Veuillez agrer cher monsieur, avec mes excuses pour mon silence involontaire, lĠassurance de tous mes sentiments les plus cordialement dvous. Sign de SAULCY È.
Suivant son conseil je mĠadressais Mr Adrien de LONGPERIER conservateur au Louvre et lui faisais parvenir ma demande sur le mme sujet le 25 mai.
Ç Mr de LONGPERIER, quĠon trouve toujours si dispos seconder les progrs archologiques sera t-il assez obligeant pour nous donner des renseignements sur les vases grecs de la collection PANKOUCKE pour lĠacquisition de laquelle le Muse de Boulogne nĠest pas loign de traiter.
Nous ne voulons pas prendre de dcision avant dĠavoir lĠopinion dĠun des hommes les plus comptens en matire de monuments antiques. Le catalogue que jĠai tudi avec soin nous en a donn une ide assez complte, mais je le rpte, avant dĠentrer en arrangement, il nous est indispensable dĠtre difi sur son authenticit, son degr de conservation, et sa valeur matrielle.
Mr de LONGPERIER voudra t-il bien nous donner ces informations si utiles lĠaccroissement dĠun Muse lĠun des plus importants de province.
Je le remercie dĠavance de sa complaisance bien connue me rpondre quelques lignes sur le sujet qui nous intresse et le prie dĠagrer avec sa bienveillance accoutume la nouvelle assurance des sentiments bien sincres de son trs dvou C. MARMIN. È
Sa rponse explicative des objets que nous avions tant dĠintrt connatre me parvenait le 22 juillet, la voil textuellement.
Ç Monsieur et cher collgue,
JusquĠ prsent, je nĠavais pu voir les vases de PANKOUCKE que Mr FEUARDENT nĠavait pu dballer. Hier jĠai t averti et jĠai pass une partie de la journe dĠaujourdĠhui faire mon inspection. Je suis revenu trs satisfait. La collection est riche, intressante ; sur 476 pices, il y en a 230 qui sont importantes par leurs grandes dimensions ou par les sujets peints. Je ne voudrais pas vous faire concurrence et je serais heureux de voir le Muse de Boulogne en possession de ce bel ensemble. Mais si vous renonciez lĠaffaire, je tacherai dĠacqurir pour le Louvre un certain nombre de vases qui nous manquent et qui contribueraient lĠornement de nos galeries. Sans doute, dans la collection il y a quelques pices horriblement restaures quĠil faudrait laver lĠeau forte pour enlever la peinture moderne, mais il y a une norme majorit de belles et bonnes choses. La srie des grandes amphores, les hydries etc est trs importante et comprend 70 numros. Il y a 50 coupes , 3 rhytons en forme de tte dĠanimal, une douzaine de vases trusques de la vieille fabrique de Chiusi ; je ne vous parle pas de 200 petits vases de formes varies dont quelques uns trs rares.
A Rome on demanderait au moins 30000 francs de cette collection. Mais actuellement Paris on est moins ardent pour la cramographie et aprs avoir fait un relev de chaque srie jĠestime le tout 14000 francs, avec la conviction quĠune vente publique produirait davantage. Je crois que Mr PANKOUCKE a bien dpens trois fois cette somme, mais cĠtait au temps de la ferveur. Si vous achetiez la collection, la ville de Boulogne aurait la seule belle collection de vases qui existe en dehors de Paris ; cela ferait une spcialit pour votre Muse, que les savants dĠAllemagne viendraient visiter aprs le Louvre.
Mr PANKOUCKE avait form son cabinet avec lĠintention dĠcrire une Hraclide ou Histoire dĠHercule, et il a particulirement recherch tous les vases relatifs ce Dieu ; aussi a t-il fait des sacrifices considrables pour se procurer certains sujets rares que nos collections publiques ne possdent pas. Il y a donc un intrt scientifique rel ce que la collection ne soit pas divise. Quand nous aurons quelque travail faire sur le mythe dĠHercule, nous irons Boulogne avec la certitude dĠy rencontrer les lments que nous aurons mettre en Ïuvre. Vous tes dj extraordinairement riches en vases gaulois et gallo-romains, en sorte que votre galerie deviendrait une des plus prcieuses pour lĠhistoire de la cramique.
MARIETTE me charge de vous prsenter ses compliments, il compte aller vous voir dans un mois et trouver les vases PANKOUCKE installs dans votre Muse.
Nous nĠavons au Louvre que 25 amphores figures noires sur fond rouge ; il y en a 35 dans la collection vendre.
Veuillez monsieur et cher collgue agrer lĠexpression de mes sentiments les plus dvous. Sign Adrien de LONGPERIER È.
Vous venez de lĠentendre messieurs, notre intrpide gyptologue et compatriote Mr MARIETTE compte bien trouver les vases PANKOUCKE installs dans notre Muse.
AujourdĠhui donc, messieurs, forts de lĠopinion dĠhommes aussi clairs, aussi minents dans la science, aussi bons juges en matire dĠarchologie, je nĠhsite pas vous faire la proposition dĠacqurir une collection sur la valeur de laquelle je nĠai plus besoin dĠinsister aprs la communication que je viens dĠavoir lĠhonneur de vous faire.
MM ROLLIN et Cie sont on ne saurait mieux disposs en notre faveur, ils nous la laissent au prix de 12000 francs, payables aux poques que nous dterminerons nous-mmes.
JĠaborde maintenant la question des finances toujours la plus difficile; elle me semble en cette circonstance fort simple rsoudre. Je propose que sur lĠannuit de 3000 francs que lĠadministration municipale veut bien nous accorder une somme de 2000 francs soit prleve chaque anne pendant une priode de six ans, lĠhonorable chef de notre dilit de la bienveillance duquel nous ne devons pas douter, sĠengagerait au nom de la ville, payer MM ROLLIN et Cie lĠannuit dont je viens de parler.
Ainsi sĠaccomplirait pour lĠtablissement confi nos soins, un norme accroissement de richesses dont vous avez pu mesurer lĠtendue par les dtails dans lesquels je viens dĠentrer. Ainsi vous aurez ralis une de ces amliorations qui deviendra lĠun des principaux titres dĠhonneur de notre cher Boulogne.
Aprs lecture de ce rapport, une objection est produite portant sur la situation dans laquelle se trouverait lĠadministration dans le cas du dtachement des 2/3 de son allocation, de ne pouvoir aborder une acquisition imprvue dĠune importance relle. Il est rpondu par le rapporteur quĠon ne doit point calculer sur lĠimprvu et que dans sa pense il ne faut pas pour une ventualit manquer lĠoccasion prsente.
Aprs une courte discussion Mr le Prsident consulte individuellement chaque membre qui rpond affirmativement ; comme Maire il pense quĠil nĠy aura aucun inconvnient ce quĠil sĠengage aprs autorisation du Conseil Municipal consult sur cet objet, payer MM ROLLIN et Cie la somme de 2000 francs par an pendant six annes prendre sur lĠannuit de 3000 francs que la ville veut bien accorder au Muse. Il croit aussi pouvoir donner la confiance au Comit dĠAdministration quĠil obtiendra du Conseil Municipal le fonds ncessaire la confection des vitrines destines recevoir cette intressante srie de monuments qui constituera pour notre ville le plus riche dpt dĠantiquits grecques en France aprs Paris.
Le Conseil remercie Mr le Maire dĠavoir bien voulu occuper le fauteuil de la prsidence comme aussi de ses bonnes et bienveillantes dispositions pour notre tablissement quĠil lĠengage visiter sance tenante.
Le comit arrte enfin que copie du prsent procs verbal sera adresse Mr le Maire.
Pour extrait conforme lĠadministrateur secrtaire, C. MARMIN. È
D) Documentation constitue dĠactes notaris passs
Saint-Omer
concernant les anctres et collatraux dĠAntoine DEMARLE (nĦ1)
(orthographe dĠorigine)
CM nĦ19 Saint-Omer du 17-1-1606 entre
Jacques ZUNEQUIN (nĦ70) et Catherine WIDEHEN
Comparurent en leurs personnes :
* Jacques DE ZUNEQUIN, bourgeois et vefvier, demeurant en ceste ville de Saint-Omer, adsist de Anthoine DE HOLEWIGHUES son beau-frre et Benoist LE CLERCQ son compre et bon amy dĠune part ;
* Catherine WIDEHEN fille marier, adsiste de Anne DE WICQ femme DE LA MOTTE son maistre, dĠautre part.
Et recognurent etc É
Scavoir quant au portement dudict Jacques DE ZUNEQUIN, il at luy appartenant le nombre de trois mesures prins en six mesures ou environ de terres allencontre de ses deux enfans quĠil olt de son premier mariage sans aulx terroirs de Clty et Upen dĠAval. Item la moicti de certaine maison sant en ceste ville en la Rue du Cabillau, et en moeubles et aultres la somme de 100 florins aussy moicti de 200 florins allencontre de sesditz enffans, quy est le port dudict ZUNEQUIN.
Et auregard du port dĠicelle Catherine, luy compecte et appartient trois mesures de terres, tant usaige de jardin que labeur, sant Cauroy lez Rety, prins en 12 mesures ou environ allencontre de ses sÏurs, encoires imparties et dont partaige sĠen fera instament le mariage parfaict et consomm, quy est aussy le port dĠicelle.
Ce fait etc É
[Elle aura 50 florins pour amendise de mariageÉ ]
Faict et pass Saint Omer le 17 janvier 1606.
CM nĦ39 du 2 juin 1621 Saint-Omer entre
Jean DASSONNEVILLE et Jacqueline BOSCART
Comparurent en leurs personnes :
* Jan DASSONNEVILLE josne homme marier, libraire dĠestal demeurant en la ville de Hesdin, assist de Daniel son pre demeurant au villaige de Wisernes, et de Jehan HEAULME [a sign HIHAM] demeurant en ceste ville dĠune part, et Jocinne COULOMBIER femme au sieur Pierre BLAÉ ;
* Jacqueline BOSCART joeusne fille marier, assite de maistre Charles BOSCART marchant libraire et imprimeur de la ville de Saint Omer, et damoiselle Anne BURR sa femme, et Nicolas BAYART maistre s arts aussy libraire demeurant en la ville dĠArras son oncle, dĠaultre part.
Et recognurent etc É
Quant au portement dudict Jehan DASSONNEVILLE, il a dclair luy compecter et appartenir et que luy a furny et dlivr comptans depuis 5 6 sepmaines encha par sondict pre la somme de 200 florins une fois, duquel portement ladicte Jacqueline sĠen est tenue et tient pour contente et bien apaise sans en faire icy plus ample dclaration.
Et au regard de celluy de ladicte Jacqueline elle a et porte ce mariage que lesdicts Charles BOSCART et sa femme de luy deuement auctorise, ont en faveur de ce mariage promis et promettent furnir leurdicte fille, instament ce mariage consomm la somme de 500 florins une fois avec son lict estoff et dĠaccoustrer leur dicte fille selon quĠils en vouldront avoir honneur, duquel port ledit Jan DASSONNEVILLE sĠest pareillement tenu et tient pour content.
Ce fait a est conditionn que sĠil advenoit ou advient etc É
[Elle aura 300 florins pour amandise de mariage É Sinon il aura 100 florins pour amandise de mariage É]
Fait Saint Omer le 2 juin 1621.
CM nĦ 78 Saint-Omer du 7 novembre 1621 entre
Jrme DE LE LO et Marie DE ZUNEQUIN (nĦ35)
Comparurent en leurs personnes :
* Jrme DE LE LO, bourgeois marchand de draps, vefvier et relict de Antoinette PURECLOIX sa feue femme, assist de Pierre QUEVAL aussy bourgeois cousturier de ceste ville son beau frre, Jehan DAUCHEL son bon amys, Antoine CARPENTIER marchand de draps son cousin, Eustace CARPENTIER recepveur des moiens relz des Estaz dĠArtois au quartier de Saint Omer, Wallerande DE LE LO sÏur audict Jrme, dĠune part ;
* Marie DE ZUNEQUIN joesne fille marier, de feuz Jacques et Jenne BAUCHAIN ses pre et mre, assiste de Antoine HOSTEWIGNE aussy bourgeois son bel oncle, Benoist LE CLERCQ, Catherine WIDEHEM vefve dudict Jacques ZUNEQUIN sa belle mre, et Jenne BAUCHAIN sa tante, et Jehan GILLOCQ brasseur et bourgeois de ladicte ville, ses bons amys dĠaultre.
Et recognurent lesdictes parties que pour parvenir au mariage pourparl dĠentre ledict Jrme de DE LE LO et ladicte Marie ZUNEQUIN, lequel au plaisir de Dieu se fera et sollempnisera en notre mre Saincte Eglise, catholicque et apostolicque, au paravant aucune foye ou lien dudict mariage, avoir est stipul et conditionn les portemens amendises de mariage retours en la forme et manire qui sĠenssuyt.
Primes, ledict DE LE LO a dclair luy compter et appartenir la somme de 964 £ tant en revenus de rente biens moeubles que pour la valleur dĠune maison sante en la Rue de Sainte Croix, quĠil at acquis par dcret de justice, veneue de la maison mortuaire de feu Pierre DE LE LO son pre, quy est le port dĠiceluy mariant.
Et quant celui de ladicte Marie, icelle a dclair luy compter et appartenir de la succession de sa mre, 3 mesures tant jardins que terres labeur, moicti de 6 allencontre de Jacqueline DE ZUNEQUIN sa sÏur, sans en diverses piches s terroirs de Cletty, Herbelles, et Uppen dĠAmont. Sy at ung quart et ung sixiesme en ung aultre quart de maison sante en la Rue du Cabillau ( ?) en ceste ville, elle succde tant aprez le trespas de ladicte Jenne BAUCHAIN sa mre, pour unq quart et ung sixiesme dĠunq aultre quart par le trespas de sondict mre quy est aussy le portement de ladicte mariante, dont icelles parties se sont respectivement tenues contens.
Ores sĠil advenoit ce mariage parfaict et consomm, que ledict Jrme allast de vie trespas paravant ladicte Marie sa future femme, etc É
[Elle aura 100 £ Artoiz pour amandise de mariage É Sinon il aura 50 florins pour amandise dudit mariageÉ]
Ainsy faict et pass Saint Omer ce 7 de novembre 1621 pardevant nous nottaires roiaulx y rsidens soubsignez avec lesdictes parties comparantes.
CM nĦ65 Saint-Omer du 29 juin 1633 entre
Jacques ZUNEQUIN et Jenne DE LE PORTE
Comparurent en leurs personnes :
* Jacques DE ZUNEQUIN, fils de feu Jacques, josne homme marier, adsist de Catherine WIDEHEN sa mre vefve dudict feu, demeurant en ceste ville, Jerme de LE LO et Jan TEVEN bourgeois de ceste ville, ses beaux frres dĠune part ;
* Jenne DE LE PORTE, aussy josne fille marier, de feuz Paul et Marie CAMPAIGNE de Rollencourt ses pre et mre, adsiste de dame Isabeau DAIX vefve de feu Pierre DE CLETTY sa maistresse, dame Marguerite DE CLETY vefve de feu Franois DE HAFFRENGUES, maistre Jean DE CLETY prestre et Adrien DAIX sieur de la Lance et Franchois DE CLETY et Robert HENDRICQ bourgeois et marchand de ceste dite ville, tous ses bons amys et bien voeuillans dĠaultre.
Et ont lesdictes parties etc É
CĠest ascavoir quant au port dudict Jacques ZUNEQUIN, ladicte Catherine WIDEHEN sa mre, luy a promis furnir ce mariage parfait et consomm, la somme de 50 florins quĠelle luy doibt et quĠelle a receu en son nom de la donation luy faicte par Etiennette BOULENGIER sa grande tante ; sy promect bailler la demeure ausdictz marians en sa maison o elle est demeurante en ceste ville en la Rue du Cabillau lĠespace de trois ans commencher instament ledict mariage en paiant par eux 7 florins par an ladicte Catherine.
Et au regard de ladicte Jenne DE LE PORTE icelle a dclair porter cedict mariage la somme de 120 florins, scavoir 60 florins provenant de NÉ CARPENTIER pour sa part dĠinterrest de lĠhomicide commis en la personne dudict Paul DELEPORTE son pre par ledict CARPENTIER, et le surplus de son espargne, quy sont les portemens de part et dĠaultre desdicts marians, dont et desquelz comme aussy des personnes de lĠung lĠautre ilz ont dclair se tenir contens.
[Elle aura 50 florins pour douaire conventionnelÉ Sinon il aura 25 florins pour amendise dudict mariage.]
Faict et pass Saint Omer le 29 juin 1633.
CM nĦ226 du 24 janvier 1637 Saint-Omer entre
Jacques RUFFAULT et Jacqueline ZUNEQUIN
Comparurent en leurs personnes :
* Jacques RUFFAULT bourgeois serrurier, vefvier et relict de Jenne JEROMME, adsist de Antoine et Jean JEROMME ses beaufrres dĠune part ;
* Jacqueline ZUNEQUIN, vefve de feu Jean LE LEURIN, adsiste de Marie ZUNEQUIN vefve de Jrme DE LE LO sa sÏur dĠautre part.
Et recognurent etc É
CĠest ascavoir quant celui dudict mariant, il a dclair porter ce mariage la somme de 200 florins une fois, tant en moeubles, ustencilz servans son mestier, plus la moicti de certaine maison sante en la Tenne Rue Basse dont lĠaultre appartient ses enffans estant la totalit dĠicelle, charge de 12 florins de rente ou tant que cĠest vers Antoine LE WITTE ; et 200 florins (É) denier courans rente au proffict des hritiers de damoiselle Antoinette DE WAVRANS vefve de maistre Jean (É), qui est le port dudict Jacques RUFFAULT.
Et au regard de ladicte Jacqueline icelle a dclair porter ce mariage la somme de 50 florins en argent ; et pour les marchandises de grains moeubles fer et ustenciles du mestier de serrurier dont ledict feu son mary estoit maistre esquels elle est demeure, la somme 240 florins quoy les parties ont convenu. Si a dclair porter son lict estoff et une maison sante en la Rue de Sainte Croix, quy est charge de 300 florins capital vers les (É), quy est aussy le port de ladicte mariante et desquelz portemens lesdicts marians se sont respectivement tenus contens.
Ce faict at est dict et conditionn sĠil arrive etc É
[Elle aura 200 florins pour douaire conventionnel
que lĠon dit amendise de mariage É Sinon il aura 100 florins pour amendiseÉ.]
Faict et pass Saint Omer le 24 janvier 1637.
Signatures au CM RUFFAULT-ZUNEQUIN :
on observe le paraphe original de Jacques RUFFAULT
form
dĠune cl verticale, entoure de la date 1637
CM nĦ107 Saint Omer du 30 janvier 1637 entre
Henry CORNILLE (nĦ34) et Marie ZUNNEQUIN (nĦ35)
Comparurent en leurs personnes ;
* Henry CORNILLES jeune homme marier, adsist de Jacqueline CLOCQ vefve de feu Franois CORNILLES demeurante en ceste ville de Saint Omer, Loys CORNILLES son frre, et Cornilles MICHIELS bourgeois et marchand demeurant en ceste dicte ville son bon amy dĠune part ;
* Marye ZENNEQUIN, vefve de feu Jrosme DE LE LOYE, demeurante en ceste dicte ville, adsiste de maistre Anthoine HOLLANCQ prestre et pasteur propritaire de Nielles son cousin germain, et Anthoine CARPENTIER bourgeois et marchand demeurant en ceste ville, son cousin et maistre Ambroise LEGRAND son bon amy dĠaultre part.
Et recognurent lesdictes partyes que pour parvenir au traict de mariage pourparl et lequel au plaisir de Dieu se fera sollempnisera en face notre mre Sainte Eglise dĠentre lesdictz Henry CORNILLES et Marye ZUNNEQUIN et auparavant aulcune foy lien ou promesse de mariage avoir stipul les portemens devis charges et conditions et retours dĠiceluy, que sĠenssuivent.
CĠest ascavoir quant au portement dudict Henry, ladicte Jacqueline CLOPRE [alias CLOCQ, alias DE COCQ] sa mre, icy ad ces fins comparante, a promis et promect paier instamment ce mariage parfaict et consomm, audict Henry son fils, de la formenture de sondict feu pre, la somme de 700 florins une foys, plus lĠaccoustrer pour le jour de la sollempnit de ses nopces, et le lendemain dudict jour, comme elle en voldra avoir honneur et quĠ son estat appartient. Et de plus, la moicti des fraix quĠil conviendra escoter pour le banquet des nopces desdits marians qui est le portement dudict Henry duquel ladicte Marye ZENNEQUIN [a sign GENEQUIN] adsiste que dessus, sĠen est tenue contente.
Et au regard du port dĠicelle Marye, elle a dclair luy compecter et appartenir et quĠelel porte ce prsent mariage, tant en biens moeubles marchandises argent que debtes actives la somme de 800 florins ensamble certaine maison et hritage scitu en la Rue de la Clousterye o elle est prsentement demeurante, tenant dĠung cost la vefve DU THIL et dĠaultre Engrand MACHUE, saulf que sur ledict port elle a dclair debvoir Martine DE LE LOYE sa fille quĠelle olt dudict feu Jrosme pour le rachapt des biens mobiliaires 25 florins une fois, comme appert par lĠacte dudict achapt faict le 28e de janvier de cest an 1637 sign MICHIELS (É), et ladicte maison estre charge de la somme de 900 florins courans en rente plusieurs personnes comme aussy de debvoir plusieurs marchands la somme de 500 florins, qui est aussy le port de ladicte Marye, duquel ledict Henry CORNILLES sĠen est tenu aussy content.
Ce faict est dict et conditionn que sĠil advenoit ce dict mariage parfaict et consomm, que ledict Henry futur mariant viendroit prdcder ladicte Marye ZENNEQUIN sa future femme etc É
[Elle aura 200 florins une fois pour amendise de mariageÉ Sinon il aura 100 florins une fois pour amendement et la jouissance de ladicte maison sa vie duranteÉ]
Faict et pass Saint Omer ce 30e jour de janvier 1637.
CM nĦ59 du 10 aot 1647 Saint-Omer entre
Joachim CAILLIER / CARLIER (nĦ38) et Marie BOSCART (nĦ39)
Comparurent en leurs personnes :
* Maistre Joachim CAILLIER fils marier de feuz Lois et de Margueritte BOCQUILLON, icelluy feu Lois CAILLER nagures rfugi du Vallon de Tramecourt en ceste ville, assist de maistre Jacques DE VIN marchant apoticquaire en ceste dicte ville son bon amy dĠune part ;
* Demoiselle Anne BURET vefve et demeure s biens de feu Charles BOSCART, vivant libraire en icelle ville, et Marie BOSCART sa fille marier quĠelle olt dudict feu, assiste de maistre Jacques INET paintre, mary et bail de Marie Franoise BOSCART sÏur ladicte Marie et de maistre Pierre DĠHAFFRINGUES licenci s loix advocat au Grand Conseil de Sa Majest Malines, eschevin de ceste ville, leur bon amy, dĠaultre part.
Et recongurent etcÉ
CĠest asscavoir quant au portement dudict futur mariant il at dclair quĠil at en argent monnoie de ses espargnes la somme de 800 florins en debtes actives par obligation et aultrement, et que luy compect et appartient de la succession dudict feu son pre, un manoir amas de maison granges estables et aultres diffices, scitu audict Tramecourt, contenant 5 mesures ou environ comme anchien manoir et aisn de leur famille, suivant la coustume du comt de Saint Pol, et oultre ce, aultres 2 mesures de manoirs y adjacents de ses acquests quĠil en at faict depuis deux ans encha, en quoy il est ralis dĠAntoine SALIGOT ; davantaige que luy compect encoires de la succession de ses dictz feuz pre et mre 6 mesures de terres ou environ en plusieurs pices imparties allencontre de ses cohritiers santes audict terroir de Tramecourt, des haboultz costez grandeur et scituation desquelz immoeubles et port mobiliaire dĠicelluy enssamble de sa bonne vie fame et renomme, ladicte Marie BOSCART et ses assistens se sont tenus et tiennent pour contens.
Et quant au portement dĠicelle Marie BOSCART, ladicte damoiselle Anne BURET sa mre, luy at donn et promis furnir et paier incontiment ledict mariage parfaict et consomm la somme de 600 florins une fois, luy livrer comme dessus un lict estoff et la vestir et accoustrer selon sa qualit quy est aussy le portement dĠicelle, duquel et de sa bonne vie fame et renomme ledit maistre Joachim CAILLIER futur mariant sĠest aussy tenu et tient content.
Ce faict a est dit et conditionn etc É
[Elle aura pour amendement de mariage 600 florins et 100 florins pour sa chambre estoffe É Sinon il aura 350 florins tant pour son amendise que chambre estoffe É]
Faict et pass en ladicte ville de Saint Omer le 10 aoust 1647 pardevant les nottaires roiaulx soubzsignez.
CM nĦ7 Saint Omer le 6 dcembre 1668 entre
Jean MARLE (nĦ16) et Jacqueline CORNILLE (nĦ17)
Comparurent en leurs personnes ;
* Jean MARLE laboureur demeurant Mamez, et Jean MARLE son filz jeune homme marier demeurant prsentement en ceste ville, dĠune part ;
* Marie ZUNEQUIN vefve en dernires nopces de Henry CORNILLE et Jacqueline CORNILLE sa fille marier, demeurantes en ceste ville, adsiste de Martin HOURDEL son beau frre dĠaultre part.
Et recognurent lesdites parties que pour parvenir au traict de mariage meu et pourparl entre ledict Jean MARLE le jeune et Jacquelinne CORNILLE lequel au plaisir de Dieu se ferat parferat et sollempniserat en face de notre mre la Sainte Eglise sy elle y consente, mais paravant quĠentre eux il y ayt aulcunne foy promesse ou lien de mariage, ilz ont faict et dclar les portemens retours et conditions dĠiceluy en la forme et manire suivante.
Primes quant au portement dudict futur mariant, sondict pre at promis luy furnir la somme de 200 florins scavoir la moicti instament le mariage parfaict et consomm et lĠautre moicti ung an aprs, quy est tout son portement.
Et au regard de celuy de ladicte mariante, sadicte mre at promis luy furnir instament ce mariage parfaict et consomm, la somme de 350 florins et ung lict estoff de la valeur de 50 florins pour son rachapt mobiliaire de la succession dudict feu CORNILLE son pre, pourquoy y at accord entre elle et sadicte mre pass pardevant nottaire le 23 may 1666. Pardessus ce ladicte mariante at dclar porter ce mariage la somme de 520 florins tant en deniers clers que marchandises de chanvre et moeubles mouvans par minaige. Et finalement at encore dclar porter cedict mariage la moicti de certainne maison et hritaige nomme les Trois Cocqueletz scitu en la tenne rue haulte de ceste dicte ville quy est aussy tout son portement, desquelz portemens respectifs lesdicts marians adsistez que dessus ont dclair se tenir contens.
Ce faict a est dict et conditionn que sy il arrivoit que ledict MARLE vint prdcder etc É
[Elle aura 300 florins pour amendise de mariage É Il aura 150 florins et ung lict estoff de la valeur de 50 florins pour amendise de mariage É]
Faict et pass Saint Omer pardevant les nottaires royaulx soubzsignez avecq lesdicts comparans le 6 dcembre 1668.
CM nĦ53 du 4 mai 1674 Saint-Omer entre
Jan FRAMERY (nĦ18) et Marie Anne CARLIER (nĦ19)
Comparurent personnellement :
* Jan FRAMERY sieur du Plouich, filz marier de feuz Simon et de damoiselle Franoise DE RENTY, assist du sieur Jacques CARDOCQ revceveur des exploitz du Conseil provincial dĠArtois et substitut de monsieur le procureur gnral dudit pays, son bon amy et bienveillant, dĠune part ;
* Monsieur Joachim CARLIER imprimeur jur demeurant en ceste ville, damoiselle Marie BOSCART sa femme, et damoiselle Marie Anne leur fille marier, assiste dĠiceux ensamble monsieur Robert Franois CARLIER prestre licenci en thologie son frre dĠautre.
Et recognurent lesdites parties, pour parvenir au traict de mariage pourparl dĠentre lesdits Jan FRAMERY et damoiselle Marie Anne CARLIER, lequel au plaisir de Dieu se solempnisera en face de nostre mre la Saincte Esglise, et paravant quĠil y ait aucune foy, lien ou promesse dudit mariage, avoir et ont faict les portemens, retours, et stipulations suivantes.
Primes, quant audit FRAMERY, il a dclar luy appartenir de la succession du sieur Robert DE RENTY son oncle maternel, le fief seigneurial de Framery scitu Villers lĠHospital bailliage de Hesdin, se consistant en rentes fonssires, droitz seigneuriaux et autres casuels aux ouvertures. Sy luy compecte et appartient le fief et seigneurie dudict du Plouich scitu en la comt de Seninghen, quĠil a acquis par dcret au bailliage de Saint Omer, se consistant en seigneurie viscontire, pareillement en rentes fonssires droitz seigneuriaux reliefs et autres le cas y eschant. Item luy touche et compecte de la succession de ladicte damoiselle DE RENTY sa mre, la moicti de 10 quartiers de manoir amaz de maison et autre diffice, scitu au terroir dĠEmbry, allencontre de monsieur Jacques SERGEANT prestre son frre utrin. Item 4 mesures de fief provenant comme dessus sans charge dĠaucune part ou portion de quint sondict frre, pour en avoir est remply dailleurs et 5 mesures de terres labeur le tout scitu audict Embry, qui est tout son port, duquel ladicte mariante assiste que dessus at dclar se tenir contente.
Et au regard des biens et portemens dĠicelle, lesdictz Joachim CARLIER et damoiselle Marie BOSCART ses pre et mre, autorise etc É, ont promis et promettent furnir leurdicte fille instament ce mariage consomm la somme de 800 florins et au surplus de nourrir lesdictz marians le temps et espace dĠun an, luy donner un lict estoff en estimation de 60 florins, ensamble lĠacoustrer pour la solempnit de ses nopces, ainsy quĠilz en vouldront avoir honneur, quy est aussy son port, duquel ledict mariant assist que dessus, sĠest rciprocquement tenu et tient content.
Ce faict at est dict et conditionn etc etc É
[Elle aura pour douaire conventionnel dict amendement de mariage, la somme de 600 florins et 100 florins pour sa chambre estoffe etc É Si elle dcde en premier il aura 300 florins pour amendise de mariage etc É]
Fait et pass Saint Omer pardevant nous nottaires royaux soubssignez avecq lesdictz comparans le quatriesme jour de may mil six cens septante et quatre.
[i] Source : Bibliothque Municipale de Boulogne/mer
[ii] Remerciements Isabelle CONDETTE qui nous a communiqu cet acte.
[iii] Source : Fonds Michel de SAINTE MAREVILLE aux AM de Boulogne.
[iv] Source : Botes 1 6 relatives aux archives du Muse, conserves aux AM.
[v] Registre conserv aux AM.
[vi] Renseignements aimablement communiqus par Michel CHAMPAGNE.