Actes notariés

(contrats de mariage, actes de vente)

concernant des habitants d'Acq

Tome 1

Epoque: XVIIe et XVIIIe siècles

(L'orthographe d'origine a été respectée au mieux; une ponctuation a été ajoutée.)

Glossaire de quelques

termes intervenant souvent dans les actes

1) Un flégard est un chemin vicinal propriété publique, le plus souvent bordé d’arbres. En Picardie et en Flandre, c'est une place commune. Un rindeau est une butte de terre, une petite terrasse séparant deux parcelles. Le warrat est le fourrage.

2) En Flandre et en Artois, un manoir est l’ensemble des terres et bâtiments, clos de haies branchages ou murailles, qui constituent une exploitation agricole. Amazer signifie bâtir, couvrir de bâtiments, édifier. Un manoir amazé est donc une parcelle bâtie et close. Un manoir peut être amazé de maisons, de granges, d’étables. Un propriétaire forain est un propriétaire qui ne réside pas dans le lieu où ses biens sont situés.

3) Unités de mesures:

* pour les surfaces: une mesure d’Arras, ou mencaudée d'Arras = 4291 m2 = 4 quartiers = 4 boistellées = 4 coupes = 100 verges; un quarreau = 6 verges 1/3.

On note qu'un hectare équivaut à 2 mesures 1/3.

* pour les grains: une rasière d'Arras, ou mencaud d'Arras = 86,30 litres pour le blé (le récipient est rempli «à ras»), un peu plus pour l'avoine (le même récipient est rempli «à comble»); une rasière de blé dur à 14 % d'humidité pèse 60 kg; une rasière contenant quatre boisseaux, un boisseau de blé pèse donc 15 kg.

Une mencaudée est la surface qui peut être ensemencée avec le grain contenu dans un mencaud. Un journal (environ une mesure) est la surface pouvant être travaillée (labourée, fauchée) en un jour par un journalier.

4) Impôts et anciennes redevances:

* Chapon : droit seigneurial payé (en nature) par les vassaux d'une seigneurie, estimé à 16 sols. La poule de censive est évaluée à 10 sols.

* Fouage: redevance seigneuriale exigée sur les biens roturiers pour chaque feu.

* Terrage ou champart: droit seigneurial de 10 gerbes l'une. Il se paie avant la dîme.

* Un franc-alleu est une terre libre de tout impôt. En Artois, où l'on suit la règle « nulle terre sans seigneur », beaucoup d'alleux avaient été transformés en censives, afin de soumettre le plus possible de terres aux redevances foncières. Dans l'ancien droit féodal, une tenure ou tennement désigne tout droit de possession autre que l'alleu. On distingue deux types de tenure: fief ou tenure noble, et censive ou tenure roturière. Une mouvance est la dépendance d'un fief à l'égard d'un autre.

* Au XVIIIe siècle, la tenure est considérée comme une propriété: le paysan la tient en usufruit à titre héréditaire, il peut en disposer entre vifs ou par testament; il est détenteur du « domaine utile » mais n'a qu'une propriété incomplète. Le pouvoir royal a dépouillé le seigneur de sa souveraineté, mais en droit privé ce dernier conserve la propriété « éminente » de la terre, soumise à des droits à son profit. Le paysan propriétaire d'une censive est assujetti au paiement annuel du cens. On peut résumer ainsi: « celui qui a le domaine utile se nomme propriétaire, celui qui a le domaine direct se nomme seigneur ».

5) Termes de droit:

* ab intestat: sans testament.

* entravestissement: entre mari et femme, entravestir signifie se faire un don mutuel au dernier vivant. Selon le Coutumier d'Artois, « il y a deux manières d'entravestissements, l'un appelé entravestissement par sang, qui se cause quand il y a enfant issu du mariage, l'autre appelé entravestissement par lettres quand deux conjoints comparaissent devant deux eschevins et recoignoissent l'amour de mariage qu'ils ont l'un à l'autre, et en iceluy démonstrant la femme va baiser son mary en la présence des dits échevins». Plus loin: « après le décès du premier mourant, au survivant sont, compettent et appartiennent, tous les biens meubles maisons terres et héritages, estant ès mettes (limites) du dit eschevinage».

* héritage cottier: héritage tenu en redevance roturière, assujetti au cens.

* obvention: profit inattendu, gain accidentel.

* principaux deniers: prix payé sur le principal d'un achat; d'après le Coutumier de Douai « vente et achat d'héritages, maisons et autres choses faites verbalement, ne fournissent ou acceptent les vendeurs et acheteurs, ainsi passent iceux par intérêt de restitution de deniers à Dieu, vin, charité, et principaux deniers faits par l'entreteneur».

* bien en eschevinage: à Arras, c'est un bien tenu par l'autorité des échevins (magistrats municipaux); d'après le Coutumier d'Artois: « si a la dame pour le droit de veuve, en terre tenue par eschevinage, la moitié tant comme elle vit, et si elle a enfants elle l'a en héritage, et ès terres tenues en cens ou en cotterie, elle n'a rien». On déclare aussi: « les héritages d'eschevinage eschéent aux plus proches héritiers, à compte de testes, sans empêchement d'entravestissement».

* entretennement et accomplissement: entretien, maintenue de certaines choses, continuation.

* retrait lignagier: droit pour un homme de même lignage (parenté) qu'un défunt, de racheter un bien aliéné. Aliéner un bien est le faire passer au pouvoir d'autrui.

* saisine: en Artois, la saisine (ou entrée) est un « droit dû au seigneur foncier et censuel par le nouvel acquéreur quand il est ensaisinné et mis en possession de l'héritage censuel ». La saisine est la transmission des biens d'une personne à une autre.

* rente: rente foncière d'un immeuble à titre féodal; les rentes par lettres doivent être rachetables pour le prix d'achat.

* douaire: droit qu'on assure à la femme de jouir au décès du mari de certains biens de la communauté. C'est un usufruit au profit de la femme survivante.

Le douaire préfix est déterminé d'avance: c'est tout ce qui doit retourner à la femme soit sa dot mobiliaire, soit son préciput et tous autres avantages écrits sur son contrat de mariage; pour Philippe II d'Espagne en 1566 le douaire préfix est constitué de la « dot et portement de mariage » et de « tout gain et profit ».

Le douaire coutumier est acquis sur tous héritages dont le mari est saisi au jour du mariage et sur les acquêts de ce mariage, pour lequel droit de douaire lui appartient la moitié en fief en tous profits et revenus, et en cottière pour un tiers. La veuve qui prend son douaire préfix se prive du coutumier et inversement; ils sont au choix de la veuve.

* acquest: bien acquis par un acte juridique.

* conquest: bien acquis par les époux depuis le mariage.

* minute : original d’un acte authentique écrit en petits caractères (menus ou minutieux).

* gros : copie authentique d’un acte (en gros caractères).

* authentique: acte dont la certitude est inattaquable.

* à qui il appartiendra: à ceux dont le rôle, le devoir, est de faire exécuter la décision dont est question.

senatus consulte Veleian: dans l'antiquité romaine un senatus consulte est une décision du Sénat. Le senatus consulte Veleian (ou Velleyan) est le senatus consult de Velleius Tutor et Silanus donnant à la femme un droit sur les biens de son mari par privilège sur les autres créanciers. Le statut velléien fut d'usage en France jusqu'en 1606. Si qua mulier veut dire: concernant la femme mariée. Dans le cartulaire de Pontoise, on cite: « renonçans la dite Péronnelle à toute exception de son douaire au bénéfice de Valleyan, à la loi d'Adrian, au droit du senatus consult ».

* part du quint : cinquième d’héritage laissé par certaines coutumes au cadet.

6) Termes utilisés dans les actes de vente:

* vin du marché: le vin que ceux qui viennent de conclure un marché boivent ensemble.

* pot-de-vin : pourboire , dont le chiffre est connu à l’avance, ou gratification dûe à l’occasion de la vente de bestiaux ou produits agricoles, et que l’acquéreur promet de verser au domestique du vendeur en sus du prix convenu.

* épingles : don ou gratification qu’on accorde à une femme pour un service rendu, ou quand on conclut un marché avec son mari. Se dit de ce qu’on ajoute au prix convenu en payant sa marchandise ; les « épingles » des femmes sont l’équivalent du « pot-de-vin» des hommes.

* licitation : vente aux enchères d’un bien indivis obtenu par héritage.

Table des actes

date :	personnes impliquées:	nature de l'acte : (et notaires)
28-10-1695	Alexandre DE LE VOYE et Marie Anne CRETON	CM (Mannessier)
10-11-1695	Jean DE LE VOYE et Noëlle CRETON	CM (Mannessier)
31-3-1701	Guislain HENRY et Guislaine WARNIER	CM (Mannessier)
.-5-1702	Guislain WARGNIER et Marie Jeanne DHOUSDAIN	CM (Mannessier)
2-4-1706	Pierre CASTELAIN et Marie Anne DUPUICH	CM (Mannessier)
24-4-1711	les héritiers de Benoist DUBOIS et Jenne CAPY	partage (Mannessier)
9-4-1712	Philippe DUBOIS et Julien WAVELET	Bail (Mannessier)
30-10-1713	les héritiers de Benoist DUBOIS et André BRODEL	Bail (Mannessier)
3-2-1714	Jean Toussaint HERBET et Guislaine Laurence GENEL	CM (Mann. et Henry)
5-12-1714	Jean CRETON et Antoine PIOT	Bail (Mann. et Henry)
5-2-1715	François FOURNEZ et Bergitte DE MONCHY	CM
2-8-1717	Mathias PROUVEUR et Françoise DESAULTY	héritage (Mannes.)
16-4-1718	Jean Jacques GERNÉ et Marie BOURDREZ	CM (Mannes., Henry)
11-5-1720	Jean Baptiste BOURDREZ et Anne Françoise GENEL	CM (Manne., Bonart)
10-2-1721	Alphonse COUSTIAU et Marie Louise CUISINIER	CM (Mannes., Henry)
2-10-1728	Guislain COLIN et Marie Catherine CHRESTIEN	CM
24-5-1729	Jean LEFETZ et Marie Thérèse BOCQUET	CM (Baillet, Crochart)
24-6-1732	Guislain BACQUEVILLE et Marie Joseph BONVARLET	CM (Daillet, Mathieu)
24-7-1732	Jean François GENELLE et Marie Anne J BOURDREL	CM (Pruvost, Daillet)
12-2-1733	Philippe LIÉNART et Anne Theresse TENEL	CM (Pruvost, Daillet)
22-6-1735	Jean DERUELLE et Claire Françoise WARNIER	CM (Pallette, Taffin)
31-10-1736	Jean Baptiste HAVERLAN et Marie Rose BRETON	CM (Boutt., Pruvost)
9-10-1737	Jean Franç. DELANNOY et Marie Guislaine BACQUEVILLE	CM (Boutte, Ridon)
9-10-1737	Mathias BERLAIRE et Marie Guislaine BACQUEVILLE	Bail (Bouttem, Ridon)
29-7-1739	Albert CUISINIER et Charles Guislain COURCOL	Obligat. (Bou., Maes)
29-7-1739	Charles Joseph MATHON et Albert CUISINIER	vente (Bou., Maes)
4-4-1741	Guislain GENELLE et Marie Anne DELESCOLLE	CM (Pallette, Grenier)
24-5-1741	héritiers Antoine MATHON et Marie Claire WACHEUX	partage
2-9-1741	Jean François COLIN et Marie Anne WARNIER	CM (Pruvost)
12-1-1742	Pierre FENET et Anne Marguerite DESGARDIN	CM (Boutte., Ridon)
27-3-1742	Marie Catherine WARNIER et autres	accord (Pruvost)
21-4-1742	Pierre Guislain DELABRE et Marie Thérèse CRETON	transact. (Bo, Ridon)
22-2-1743	Jean BONNART et Marie Michelle DUVAL	CM (Pruvost)
14-6-1743	Philippe DE SAINT LEGER et Marie Angélique HERBET	CM (Bout., Gambier)
18-11-1746	Jean Baptiste HENRY et M. Antoinette CRETON	CM (Bout., Gambier)
20-3-1748	Jean Baptiste COLIN et Michel DHOUDAIN	trans. (Boutte., Let.)
7-10-1749	Anne J DAILLET à Marie Anne WARNIER	vente (Bo., Grosse.)
31-3-1750	Marie Anne WARNIER veuve de Jean François COLIN	Transa. (B., Locquet)
13-7-1750	Marie Anne WARNIER et Jean Baptiste COLIN	Quitta. (B., Locquet)
13-7-1750	Pierre Dominique COLIN et Marie Anne WARNIER	CM (Bout ., Cocquel)
4-9-1750	Jean François COLIN et autres	parta. (Bou., Bellière)
18-9-1750	Jean Baptiste BACQUEVILLE et Anne M. LEFETZ	CM (Henry, Citerne)
16-10-1750	Marie Isbergue COUTEAU et Pierre Dominique COLIN	Bail (Boutt., Bellière)
23-11-1750	Julien WARGNIER, Félix WARGNIER et autres WARGNIER	partage
18-1-1751	Jacques CUISINIER et Marie Barbe Louise DÉGARDIN	CM (Henry, Jouenne)
19-1-1751	Pierre Guislain BERNARD et Marguerite ALLART	parta. (Henry, Ridon)
15-4-1751	Guislain BERNARD et Guislaine WARNIER	CM (Henry, Citerne)
15-4-1751	Jean Baptiste COLIN et autres	parta. (Bou., Bellière)
21-5-1751	Pierre Joseph MONCHY et Marie Claire FOURNET	CM (Henry, Citerne)
7-6-1751	François HENRY et sa fille Marie Claire HENRY	inventaire des biens
7-6-1751	Pierre Jo BERNARD et M Claire HENRY	CM (Cordier, Blondel)
9-7-1751	Pierre Guislain BERLAIRE et Marie Agnès DUPUIS	CM (Henry, Taffin)
14-7-1751	Félix WARNIER et Jeanne Françoise GENEL	CM
5-4-1752	Guislain Michel LAMBERT et Jeanne Françoise FOURNEZ	CM
17-11-1752	Jean Charles CAFFART et M Jo COLIN	CM (Bouttemy)
21-2-1753	Guislain ALLART et Marie Thérèse WARNIER	CM (Henry, Letombe)
21-2-1753	enfants Jacques ALLART et Marie Agnès BACQUEVILLE	partag. (Henry, Leto.)
21-2-1753	Jacqueline ALLART et Guislain ALLART	donati. (Henry, Leto.)
27-12-1753	Jean LEFETZ et Pasquetz LEFETZ	vente (Henry, Leto.)
19-7-1754	Michel Quintin DHOUDAIN et Jean Baptiste COLLIN	trans. (He., Thomas)
23-7-1754	Jean Guislain ALLART et Anne Marie DELABRE	CM (Bouttemy)
21-9-1754	Alphonse COUTIAU et Jean Ghislain ALLART	vente (Hen., Citerne)
21-9-1754	Jean Ghislain COUTIAU et Jean Ghislain ALLART	échan. (He., Citerne)
21-9-1754	Alphonse COUTIAU et Guislain BERNARD	vente (Henry, Citer.)
21-9-1754	Alphonse COUTIAU et Félix WARNIER	vente (Henry, Citer.)
4-10-1754	Julien WARNIER et Philippine LEFEBURE	CM (Henry, Citerne)
30-6-1756	Guislain WARNIEZ et Marguerite Joseph GARBET	CM (Henry)
19-2-1757	Jean Baptiste LAZARE et Albert CUISINIER (moulin d’Acq)	procuration à Douay
2-4-1757	Albert CUISINIER et Marie Guislaine DE CAUCHY (id)	tran. (Hen., Thomas)
15-4-1757	François J COUTIAU et Guislain ALLART	vente (He., Jouenne)
25-6-1757	Pierre Guislain GENEL et Marie Joseph BAYART	CM (Henry, Jouenne)
16-1-1758	Marie Jacqueline MOREL et Jean Baptiste HENRY	vente (Bossu, Desh.)
29-3-1758	Pierre Guislain CRETON et Julienne WARNIER	CM (Bossu)
29-3-1758	partage entre JB et Pierre Guislain CRETON	partage
20-5-1758	Antoine GENEL et Anne Teresse BEUDART	CM (Henry, Denis)
20-8-1758	Mathias POUCHIN et Marie Anne DON	échange (Bossu, Le.)
4-9-1758	Jean Guislain BACQUEVILLE et Antoine BACQUEVILLE	vente (Henry, Denis)
11-11-1758	héritiers de Guislain GENEL	partage
12-1-1759	Pierre PETIT et Marie Joseph DAMART	CM
19-2-1759	Félix WARNIER et Ghislain GENEL	vente (Henry, Jonot)
26-4-1759	Alphonse COUTIAU et Pasquier LEFETZ	vente (Bossu)
2-5-1759	Jean Baptiste CRETON et les enfans THENELLE	vente
16-3-1760	héritiers Ghislain WARNIER et Marie Guislaine GENEL	accord (Hen., Deretz)
31-3-1760	les héritiers Marie MOREL et Félix BRETON dit MATHON	trans. (Botte)
11-4-1760	Félix MATHON et Jean François DHON	vente (Bossu)
11-4-1760	Félix MATHON et Jean Toussaint HERBET	vente (Bossu)
12-4-1760	Les héritiers Guillaume TENELLE	partage (Bossu)
19-4-1760	Félix MATHON et Antoine BACQUEVILLE	vente (Bossu)
28-5-1760	Jean Baptiste PETIT et Pierre Dominique COLIN	vente (Bossu)
10-7-1760	Ghislain DAMBRINE et Nicolas CAILLERET	vente (Bossu)
10-7-1760	Ghislain DAMBRINE et Charles François MERVILLE	vente (Bossu)
24-1-1761	Jean Baptiste BACQUEVILLE et Jean Baptiste ALLART	vente (Bossu)
24-1-1761	partage entre des membres de la famille ALLART	Bossu et Moinard
24-1-1761	neveux ALLART de la famille BACQUEVILLE	donat. partage (Bo)
17-2-1761	Etienne BERTHE et Augustin BAUDUIN	vente (Bossy)
4-5-1761	Jean WARNIER et Marie Anne Theresse LIENARD	CM (Henry, Deretz)
5-12-1761	Jacques WACHEUX et Alexandre BONART	vente (Bossu)
12-1-1762	Hubert COLIN et Jean Baptiste COLIN	vente (Bossu)
27-3-1762	Jean Baptiste COLIN et Nicolas Joseph BEUDART	vente (Bossu,Lebas)
4-4-1762	Pierre BERLAIRE et Alexis MOREL	échange (Bossu)
15-5-1762	Félix MATHON et Guislain Michel HERBET	vente
18-7-1762	Marie Claire MATHON et Guislain BERNARD	vente (Bossu)
9-10-1762	Jean Baptiste FOURNÉ et Jeanne Louise BOSQUET	CM ( Bossu)
6-2-1763	Antoine GENEL et Félix WARNIER, Pierre Guislain GENEL	vente (He., Vasseur)
21-9-1763	Jean Baptiste HENRY	testament (Grenier)
28-11-1763	Jean Louis HEREN, M J HEREN et André GENEL	vente (Henry)
29-11-1763	Pierre Guislain GENEL et Rosalie BAYART	vente (Henry)
29-11-1763	Alphonse COUTTIAUX et Jean Guislain GENEL	vente (Henry)
3-12-1763	Jean François BEAUCOURT et Michel DUBOIS	bail (Bossu)
16-1-1765	Ignace LELEU à Jean Guislain et Anne Marie ALLART	vente (Henry, Deretz)
17-5-1766	François Joseph COUTIAU et Jean Guislain ALLART	vente (Henry)
27-5-1766	Guislain BERNARD et François Joseph COUTIAU	rétrocession (Henry)
1-12-1766	Charles Louis DELAPLACE	inventaire
22-6-1767	Hubert HERBET et Jean Antoine BASTIEN	vente (Botte, Hazard)
24-6-1767	héritiers Antoine BONNART	partage
14-11-1767	Hubert , Pierre André, Pierre Guislain, M Françoise COLIN	vente (Henry)
11-6-1770	Jean Louis, M Françoise, M J HERENT et Michel DUBOIS	vente
26-9-1770	Henry GARIN et Pierre PETIT	échange (Bossu)
7-11-1770	héritiers Jean Baptiste GARBÉ à Michel AUBRON	vente (Bossu)
18-2-1771	Jean Baptiste GENEL et Jean François, M Anne DHON	vente (Bossu)
18-2-1771	Jean Baptiste GENEL et Pierre Guislain GENEL	vente (Bossu)
18-2-1771	JB GENEL et Jean Guilain, JB, Hubert Simon COLIN	vente (Bossu)
2-3-1771	Pierre J COUTEAU, Pierre Dominique COLLIN	vente (Bossu)
27-3-1771	Hubert COLLIN, Jean François et M et M Françoise CUISINIER	vente (Bossu)
27-3-1771	Hubert COLIN, Jean Toussaint et Pierre LAJUS	vente (Bossu)
29-3-1771	Alexandre BONNART, Antoine FOURNET, Pierre HAGEZ	vente (Bossu)
10-4-1771	Jean Baptiste ALLART et Jean Baptiste BACQUEVILLE	vente (Bossu)
29-4-1771	Antoine FOURNET et Alexandre BONART	vente (Bossu)
8-5-1771	Claude HAVERLANT et Michel AUBRON	vente (Bossu)
27-6-1771	Marie Hélène GALAND et Louis Benoit J REGNAULT	vente (Bossu)
19-10-1771	Pierre Joseph COUTEAU et Hubert Simon COLIN	vente (Bossu)
19-10-1771	Pierre Joseph COUTEAU et Jean Baptiste COLIN	vente (Bossu)
6-11-1771	Anne Jeanne CUISINIER et Jean Baptiste CUISINIER	vente (Bossu)
12-2-1772	Jean Vincent TENELLE et Antoine FOURNET	vente (Bossu)
12-2-1772	Jean Vincent TENELLE et Jean WARNIER	vente (Bossu)
22-3-1772	Jean Baptiste et Adrien PETIT, Jean Baptiste SAUVAGE	vente par licitation
24-6-1772	Vindicien PRUVOST et Pierre Joseph BERNARD	vente (Bossu)
28-9-1772	Guilain GENEL et André GENEL	vente (Bossu, Lebon)
18-11-1772	Guilain ALLART et Pierre Guilain RUMEAUX	vente Bossu, Lebon)
28-3-1773	Pierre et Adrien PETIT	vente par licitation
28-3-1773	Michel AUBRON et Pierre PETIT	échange
5-4-1773	Pierre Martin MERCIER et Jean François CUISINIER	vente
20-3-1774	Pierre CRETON et Pierre PETIT	échange
24-4-1774	Jean Célestin LIENART et Jean WANIER	échange
14-6-1774	Anne J Védastine HENRY et Alexis MOREL	vente
14-9-1777	Pierre BERLAIRE et Jean François SEBERT	vente (Lebrun)
22-11-1777	Pierre François CUISINIER et Jean Baptiste HERBET	vente
22-11-1777	Pierre François CUISINIER et Jean Baptiste HERBET	résillement (Bossu)
28-3-1778	BERLAIRE et WARTELLE	vente
9-6-1785	Philippe GERNÉ et Marie Anne HERBET	CM (Brasier, Frome.)
24-10-1778	Charles François DEFURNES et Anne M J LETOMBE	CM
4-11-1778	Jean Baptiste RINGART et Jean François RINGART	vente
12-12-1778	Jean Baptiste CUISINIER et Théodore GODEFROY	vente (Lant., Bethier)
17-12-1783	Louis François DEMOULIN et Jean Jacque GERNEZ	partage (Advielle)
2-7-1785	Anne Marie et Marie Joseph DELABRE	transaction (Bossu)
11-2-1786	Pierre Guilain GENEL et Julie CRETON	CM
12-5-1786	Jean Guislain DAMBRINE	testament
8-7-1786	Dominique COLLIN et Marie Barbe ALLART	CM
21-4-1787	Nicolas François PLANQUETTE et Marie Rose ALART	CM
17-9-1787	Anne Marie et Marie Joseph DELABRE	partage (Bossu)
21-5-1788	Augustin Modeste BONNART et Robertine Joseph PETIT	CM (Bossu)
27-10-1788	Louis COUTEAU et Hubert François GENEL	vente
31-10-1788	François BONNART et Marcelline J WARNIER	CM (Bossu)
22-5-1789	Jean Baptiste d’AMBRINNE et Amélie Joseph DE BÉCOURT	CM (Bossu)
23-1-1790	Philippe, Benoit, Marie Claire GERNÉ	partage
23-1-1790	Philippe, Benoit, Marie Claire GERNÉ et Louis Fr DEMOULIN	vente (Advielle)
23-4-1790	Benoit et Marie Claire GERNEZ	partage
23-4-1790	JB MILLO et M Claire GERNEZ	CM ( Brasier)
23-6-1790	Mathias J BACQUEVILLE et Louis François DEMOLIN	vente
25-7-1790	Marie Thérèse et Caroline ALLART	quittance
13-11-1790	Hubert ALLART et Marie Anne Joseph BONART	CM
9-4-1791	Louis François DE BÉCOURT et Jean François DHON	déclara. de commun
21-5-1791	Augustin PETIT et Euphroisine PINTE	CM (Bossu)
28-5-1791	Pierre Hubert BERLAIRE et Marie Thérèse ALLART	CM (Bossu)
3-9-1791	Jean Baptiste COLIN et Aldegonde Pélagie DELAMBRE	CM (Brasier)
8-9-1791	Hubert COLIN et Catherine Joseph FINET	CM (Brasier, Pruvost)
16-1-1792	Mathias BONART et Augustine Joseph FOUQUART	CM (Bossu)
29-9-1793	enfants Hubert COLIN	licitation (Bossu)

Contrat de mariage en date du 28-10-1695 entre

Alexandre DE LE VOYE et Marie Anne CRETON

(AD62 F 4E 18/289)

Furent présents :

· Alexandre DE LE VOYE, tailleur de pierres blanches demeurant à Acq, fils de Ghislain et Guillaine BACQUEVILLE demeurant au dit Acq, assisté de Jean DE LE VOYE son frère demeurant au même lieu, et de Nicolas BACQUEVILLE musnier demeurant à Arras son oncle d’une part ;

· Marie Anne CRETON, jeune fille à marier des feus Adrien et Jeanne DUPREEL, demeurant à Agnez lez Duisan, assistée de Jean et Noëlle CRETON ses frère et soeur à marier y demeurant d’autre part.

Et reconnurent pour parvenir au mariage pourparlé entre les dits Alexandre DE LE VOYE et Marie Anne CRETON qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise en face de laquelle ils reconnoistront comme ils font par cestes pour leur légitime enfant Toussaint DE LE VOYE lequel a esté enfanté par la dite CRETON et procréé en veüe de mariage des oeuvres dudit Alexandre et baptisé sous les fonds dudit Agnez il y a environ deux mois lequel viendra et fera teste en leur succession alencontre des autres enfans qui pourront naistre durant leur conjonction auroient et ont traitté et convenu de leurs portés retours et conditions comme ensuit.

Prime quant au portement du futur mariant il a déclaré avoir 200 £ d’argent provenant de ses épargnes et au surplus a déclaré qu’il partagera moitié également allencontre du dit Jean son frère cy présent qui a consenty dès à présent comme pour lors dans toute la succession de leurs père et mère ou ses enfans nés et à naitre de cette conjonction par représentation au cas de mort, qui est son portement, duquel la future mariante se tient contente.

Et quant à celuy d’icelle CRETON elle a déclaré avoir de la succession de ses père et mère un manoir non amazé contenant 1 boitellée ou environ avec 6 boitellées de terres labourables séant au dit Duisan, item une vache de la valeur de 36 £, une armoire, un coffre valables 5 £, un demi cent de jarbées de 6 £ si sesdits frère et soeur luy fournissent les bois de deux fermes pour servir au bastiment qu’ils feront ériger sur le dit manoir à sa discrétion estimé 6 £, en outre partagent égallement les grains secqs en jarbes et avoine qu’ils ont dans leur maison estant au surplus honestement vestue selon son estat ayant au surplus la dite future mariante la somme de 60 £ d’argent clairs si luy laisseront ses dits frère et soeur emporter franchement et sans aucune charge le nombre de 5 dixeaux de bled tels qu’ils dépouilleront à l’aoust prochain, qui est tout son porté estimé 600 £ duquel ensemble de sa bonne fame et renommée le dit futur mari se tient content.

Ayant les dits Jean et Noëlle CRETON ratifié le partage et accord qu’ils ont passé pardevant notaires à Avesnes le Comte aux modifications y portées sans en scavoir la datte, ce fait a esté convenu et accordé entre les parties que soit qu’au jour du prédécès de l’un ou l’autre des futurs marians y ait enfant vivant apparant à naitre ou non avant ou après cette conjonction, le survivant demeurera en tous biens meubles de la communauté en paiant les dettes obsecques et funérailles à la reserve des bastiments quils feront ériger sur le manoir porté par la dite CRETON, dont le survivant naura que lusufruit et la valeur se partagera après son décès entre les héritiers de part et d’autre, au surplus le survivant jouira des biens immeubles patrimoniaux que délaissera le prédécédé à la réserve d’une demi mesure de terre de 6 boitellées portées par la dite CRETON laquelle au cas de non enfant à son décès retournera dez lors à ses héritiers auxquels retourneront aussy ses succcessions et obventions ou la valeur de ce vendu charge alliéné ou remboursé en sera.

Et quant aux acquests que les dits futurs marians pourront faire durant leur conjonction de quelle nature et condition ils soient fiefs anciens manoirs maison ou eschevinage ou autrement soit que la future mariante soit dénommée ès contrats saisie ou non le survivant jouira de la totalité sa vie durante scavoir de la moitié en propriété et l’autre moitié en usufruit pour après son décès la dite dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé en paiant par an la moitié de ce qui sera resté deu à raison des dits acquests lesquels seront compris tous retraits lignagers qui suiveront le lez et costé d’où ils procéderont en restituant par ceux qui en profitteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers employés pour y parvenir le tout nonobstant tous us coutumes generalles et localles ou parties ou les contraires auxquelles les parties ont dérogé par ceste obligeans l’un envers l’autre leurs biens présens et futurs y accordans main assise et mise de fait aux dépens de qui il appartiendra domicile eslu ...etc ...etc

Passé le 28 octobre 1695 pardevant notaires royaux soussignés et les comparans ayant la dite comparante autorisée de son futur époux moyennant son porté cy dessus renoncé à ses droits de coaute mobiliaire au proffit de ses frère et soeur. Marque dudit Alexandre DELEVOY, Jean DELEVOY, Jean CRETON, Noëlle CRETON, Marie Anne CRETON, et comme notaires MANESSIER et DE LA COURT.

Contrôlé à Arras le 24-11-1695 ; reçu 20 sols.

Contrat de mariage en date du 10-11-1695 entre

Jean DE LE VOYE et Noëlle CRETON

(4E 18/289)

Furent présens :

· Guislain DE LE VOYE, manouvrier demeurant à Acq, Jean DE LE VOYE son fils à marier maçon de son stil , assisté d’Alexandre DELEVOYE son frère, et de Nicolas BACQUEVILLE son oncle maternelle d’une part ;

· Noël(le) CRETON, jeune fille à marier des feus Adrien et Jeanne DUPREEL, demeurant à Agnés, assistée de Jean CRETON son frère demeurant au dit Agnés et de Jean CRETON son oncle demeurant au dit Agnés d’autre part ;

Et reconnurent pour parvenir au mariage pourparlé entre les dits Guislain DE LE VOYE et Noël(le) CRETON qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise ont traitté et convenu de leurs portés retours et conditions comme ensuit.

Prime quant au portement du futur mariant son dit père a déclaré quil luy est deu la somme de 300 £ par assignation sur Marie BAIART provenant de ses travaux quil consent quil receuvra sans y rien réclamer et en outre promet luy donner la somme de 50 £ une fois sitost ce mariage consommé estant honnestement vestu selon son estat, duquel porté ladite future mariante a déclaré se trenir contente.

Et quant à celuy de la dite CRETON, elle déclare avoir en deniers clairs à elle appartenant la somme de 150 £ et aussy une vache provenante de ses père et mère estimée 40 £ moyennant quoy elle ne pourra rien prétendre aux meubles meublans qui demeurent et sont appartenant à son dit frère, aiant en outre le quart des grains en jarbes qui sont dans leur maison à lencontre de son dit frère et de ses deux soeurs quelle a estimé valoir 30 £, si a déclaré avoir sa part de la succession de ses père et mère 5 boitellées de terre labourable en deux pièces au terroir du dit Agnez, la première contenante 1/2 mesure remis sus abled tenant de liste à Marie MONCHEL femme à Pierre LECLERCQ d’autre liste à Jean DE LU, la deuxième contenant 3 boitellées pour

remettre sus à mars l’an prochain tenante de liste aux terres de la cure d’Agnés d’autre à 24mesures du sieur Jacques BÉCOURT ; et quelle a un petit porc quelle a nourry valant 9 £ ; finallement elle déclare avoir encore à elle apartenant un manoir non amazé séant au dit Agnez contenant 1/2 mesure tenant de bout au flégard de liste à Pierre LECLERCQ d’autre à Jean CRETON et d’autre bout à Guislain DAMBRINE, lequel manoir luy est tombé et ceddé en partage par le dit Jean son frère tout lequel porté a est estimé valoir 600 £ duquel porté le dit futur mariant a aussy déclaré estre content ensemble de sa bonne fame vie et renommée.

Ce fait a été traitté convenu et accordé entre les parties quarivant le prédécès du futur mariant soit que de leur conjonction y ait enfans vivans apparans à naitre ou non, la dite future mariante aura et remportera : tous ses habits linges bagues joyaux, son coffre sans or ny argent, son porté cy dessus, ce que constant ce mariage luy sera donné succédé et escheu ou autrement obvenu la valeur de ce que vendu chargé alliénné ou remboursé en sera ; et pardessus ce pour son droit et douaire conventionnel la somme de 200 £ une fois le tout franchement et sans charge de dettes obsecques et funérailles et à prendre et avoir en preciput sur les plus clairs et apparans biens que délaissera son dit futur mary ; sinon et au lieu de ce elle se pourra tenir à ses droits et douaires coutumiers en remportant daucune part sesdits habits linges bagues et joyaux avec son dit porté et ses successions et obventions ou leur valeur au cas d’aliénation.

Et par fait contraire arrivant le prédécès de la future mariante sans délaisser enfant vivant le dit futur mariant demeurera en tous biens meubles et effet de leur communauté en payant les dettes obsecques et funérailles et en rendant ainsy qu’il promet faire aux héritiers d’icelle la somme de 140 £ une fois en deux termes : la moitié six mois après et l’autre un an après son décès avec les deux meilleures pièces de ses habillements ou bagues sitost son décès auxquels héritiers retourneront aussy le dit manoir et terres par elle portés avec ceux qui luy pourront obvenir et succéder ou leur valeur au cas d’aliénation ou vente.

Et quant aux acquests que les dits futurs marians pourront faire durant leur conjonction de quelle nature et condition ils soient fiefs anciens manoirs maison ou eschevinage ou autrement soit que la future mariante soit dénommée ès contrats saisie ou non le survivant jouira de la totalité sa vie durante scavoir de la moitié en propriété et l’autre moitié en usufruit pour après son décès la dite dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé en paiant par an la moitié de ce qui sera resté deu à raison des dits acquests lesquels seront compris tous retraits lignagers qui suiveront le lez et costé d’où ils procéderont en restituant par ceux qui en profitteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers employés pour y parvenir le tout nonobstant tous us coutumes generalles et localles ou parties ou les contraires auxquelles les parties ont dérogé par ceste obligeans l’un envers l’autre leurs biens présens et futurs y accordans main assise et mise de fait aux dépens de qui il appartiendra domicile eslu ...etc ...etc

Passé en la cité d’Arras le 10 novembre 1695 pardevant notaires royaux soussignés et les comparans : marque de Guislain DELEVOYE père ; signé Jean DELEVOYE, Noëlle CRETON, Jean CRETON, et comme notaires MANESSIER et DELACOURT.

Contrôlé à Arras le 31 décembre 1695. Reçu 20 sols.

Contrat de mariage en date du 31-3-1701 entre

Guislain HENRY et Guislaine WARNIER

(4E 18/290)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés furent présents :

· Guislain HENRY manouvrier demeurant à Acques, fils à marier des feus Guislain et Jeanne DAMAR, assisté de François HENRY son frère d’une part ;

· Jean WARNIER laboureur demeurant audit Acque, veuf en premières nopces de Guislaine DAMBRINES, et Guislaine WARNIER sa fille à marier, assistée de Marie WARNIER sa soeure d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Guislain HENRY et la dite Guislaine WARNIER qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise et paravant qu’entr’eux y en ait aucune foy ny promesse, avoir et ont traité convenu de leurs portement retours et conditions comme il s’ensuit.

Premièrement quant au portement du mariant il déclare avoir à luy appartenant un manoir amazé séant au village d’Acque contenant 3 boitellées ou environ et un manoir non amazé contenant aussy 3 boitellées séant au même lieu, plus une boitellée de terre labourable en fief, et 3 quartiers de terres cottières imparties allencontre de ses frères, le tout provenant de la succession de ses père et mère, et ayant au surplus sa part des meubles allant par murage, et est habillé selon son estat, qui est son porté, duquel la mariante et assistant se tiennent content.

Et quant à celuy de la mariante le dit Jean WARGNIER son père a promis luy fournir et donner sitost ce mariage consommé la somme de 100 £ une fois, plus une vache de son estable estimée 30 £, un porcq de la valeur de 4 £, plus les remisses d’une mesure de terre labourable en deux pièces pour despouiller à l’aoust prochain, scavoir 1/2 mesure de bled et 1/2 mesure de mars de laquelle mesure de terre les marians jouiront sans en payer aucun rendage pendant la vie du dit WARNIER, et estre rapporté en mont commun en sa succession après son décès dont la 1/2 mesure avestie à bled tient d’une liste au seigneur du dit lieu, et celle qui sera amazé tenant de deux sens à une mesure et une demi mesure provenant du sieur CROMBECQUE, plus luy donne un lit garny et la fera habillier pour le jour de ses nopces comme il en voudra avoir honneur, quy est aussy son porté, duquel la mariant se tient pareillement content.

Ce fait a esté traité et convenu qu’arrivant le prédécès du mariant, soit qu’il y ait enfans vivant né apparant à naistre ou non, la mariée remportera son porté cy dessus avec ses successions donations et obventions ou leur valeur en cas de vente remboursé ou alliénation, son lit en estat qu’il sera lors, son coffre sans or ni argent, ses habillements bagues et joyaux et pour son droit de douaire prefixit conventionnel la somme de 100 £ une fois, le tout franchement et sans charges de dettes obsecques et funérailles, et à prendre et avoir en preciput sur les plus clairs et apparans biens quil délaissera sur icelle se pourra tenir à ses droits et douaire coustumiers dont elle aura le choix et option et remportante toujours et daventpart ses dits habillements portemens successions et obventions ou la valeur en cas d’alliénation.

Et par fait contraire sy la mariée prédécède le mariant sans laisser enfant vivant, iceluy demeurera en tous biens meubles de la communauté en payant les dettes obsecques et funérailles, et en rendant comme il a promis faire aux héritiers d’icelle les trois meilleures pièces d’habillement ou bagues quelle laissera sitost son trépas plus la somme de 75 £ du jour de son décès en six mois ; auxquels héritiers retourneront encore la dite mesure de terre et celles quy luy pourroient estre succcédé ou eschues durant leur conjonction et en cas de vente charge ou alliénation sera tenu en rapporter la valeur.

A l’égard des acquests que les marians pourront faire durant leur mariage soit que la mariée soit dénommée ès contrats saisie ou non , le survivant jouira de la totalité sa vie durant pour après son décès estre partagés égallement entre les héritiers de part et d’autre en payant aussy égallement aquoy sera resté deu du prix des dits acquets ou des debtes pour ce contractées au jour du trépas du prédécédé lesquels acquets seront compris tous retraits lignages quy suivront le lez et costé dou ils procéderont en restituant par ceux qui en profitteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers employés ; en faveur duquel mariage le dit WARNIER a accordé représentation avoir lui en sa succession ab intestat aux enfans à naître du mariage pour parvenir faire une teste en rapportant seulement en mont commun la 1/2 mesure de terre, de mesme que debvra faire la dite mariée sy elle atteint la ditte succession, le tout nonobstant tous us et coustume entravestissement de sang ou par lettres auxquels les parties ont desrogé et renonçans pour l’effet et validité des clauses et stipulations cy dessus au paiement entretenement et accomplisement du contenu au présent contract les parties oblignent leurs biens y accordans toutes suretées requises acceptans à juges ...etc...etc

Fait le dernier jour de mars 1701 pardevant que dessus. Signé : Guislain HENRY, marque de Jean WARGNIER, de Guislaine WARNIER, et comme notaires MANNESSIER et ...

Contrat de mariage daté du mois de mai 1702 entre

Guislain WARGNIER et Marie Jeanne DHOUSDAIN

(4E 18/290)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présens :

· Jean WARGNIER, laboureur demeurant au village d’Acque, veuf en premières noces de Guislaine DAMBRINE, et présentement allié en secondes noces à Françoise HANART, et Guislain WARGNIER son fils à marier, berger demeurant à Camblin l’Abbé d’une part ;

· Barthélémy DHOUSDAIN, clercq clériquant du dit Camblin, et Anne CASSEL sa femme de luy bien et deuement autorisée et non contrainte comme elle at déclaré, et Marie Jeanne DHOUSDAIN leur fille à marier, assistée de Jean François LECLERCQ son beau frère mary et bail de Marie Guislaine DHOUSDAIN demeurant audit Camblin d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au mariage pourparlé entre les dits Guislain WARNIER et Marie Jeanne DHOUSDAIN qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise les dites parties ont traitté et convenu des portemens retours et conditions en la manière suivante.

Premièrement quant au portement du futur mariant le dit Jean WARGNIER son père luy a donné et donne en jouissance pendant la vie de luy son père d’une demeure contenante chambre estable et autres accomodement nécessaire pour sa demeure sur partie d’un manoir contenant une mesure séant au dit Acque avec une coure convenable tenant de bout au flégard, d’une liste à Jean HERBET, que son père at acquis de Marie WARGNIER sa mère, sans en payer aucun rendage pendant la vie de son dit père seulement, et après la mort de son dit père laissera le dit mariant laissera le dit mannoir aux héritiers de son dit père et entrera en jouissance et propriété de celuy ou il réside présentement sans néantmoins priver son dit père de le vendre ou alliéner s’il en a besoin par nécessitée. Déclarant le dit Jean WARGNIER père que son dit fils at acquis conjointement avec luy 5 boitellées de manoir non amazé tenant à celuy dessus quy appartient au dit futur mariant soub. Déclarant en outre le futur mariant qu’il a à luy apartenant 120 £ d’argent et 22 bestes à laine provenant de ses épargnes ainsy que son dit père l’a pareillement déclaré estant au surplus honnestement vestu selon son état quy est son portement duquel la future mariante et assistant se sont tenus contents.

Et quant à celuy de la future mariante ses père et mère promettent solidairement sans division ny discution luy donner et compter sitot ce mariage 100 £ payables en deux termes la moitié au jour de Saint André prochain et l’autre à pareil jour de l’an 1703, plus une vache de poil noir à prendre dans leur estable sitôt leur dit mariage consommé estimée 21 £, et un porcq maigre de la valeur de 4 £, plus s’obligent leur donner la despouille d’une demi mesure de bled et 1/2 mesure de mars gratis labourée et assemencée preste à despouiller pendant huit années consécutives seulement à choisir par les dits marians dans toutes les pièces que les dits père et mère occupent contenante 1/2 mesure et quy seront assemencées des dits grains à commencer la première despouille à l’aoust prochain sans estre obligé par les dits marians à aucunes impositions ny centiesmes quy demeureront à la charge du dit DHOUDAIN et sa femme. Plus donneront à leur fille sitot le mariage consommé une paillace un chevet deux draps de lit et une couverture de laine comme ils en voudront avoir honneur avec un coffre pour mettre ses habillemens, déclarans qu’elle est honnestement vestue selon son estat quy est aussy le portement de la mariante. Aiant au surplus le dit LECLERCQ son beau-frère promis luy donner une rasière de bled secq et un pot à feu de fer, de tout quoy aussy bien que de sa bonne fame vie et renommée de la dite mariante le dit mariant se tient content.

Ce fait a esté traité et convenu quarrivant le prédécès du mariant soit que du présent mariage il y ait enffants vivants nés apparrant à naistre ou non, la future mariante aura et remportera ses habits linges bagues joyaux son lit en lestat quil sera lors, son coffre sans or ni argent son porté cy dessus estimé 205 £ tout ce que constant ce mariage luy sera donné succédé escheue ou autrement obvenu la valeur de ce que vendu charge allienné ou remboursé en sera lors et par dessus ce pour son droit de douaire prefix et conventionnel la somme de 125 £ une fois à tout prendre et avoir en preciput sur les plus clairs et apparans biens que délaissera le dit mariant franchement et sans charge de debtes obsecques et funérailles ; sinon elle se pourra tenir à ses droits et douaires coutumiers tels que par les coustumes des lieux luy debvra competter et appartenir dont elle aura le choix et option en remportant tousiours davant part en l’un et lautre cas ses dits portements habillemens bagues et joyaux succession et obvention ou leur valeur au cas de vente charge ou alliénation.

Et par fait contraire arrivant le prédécès de la dite mariante soit qu’elle délaisse enfant vivant ou non le dit mariant demeurera en tous biens meubles de la communauté en payant les debtes obsecques et funérailles et en rendant comme il a promis faire aux héritiers d’icelle la somme de 120 £ la moitié du jour en 6 mois et l’autre dans un an de son décès avec les trois meilleures pièces dhabillement ou bagues quelle délaissera sitot son trépas auquels héritiers recouvreront aussy ses successions et obventions ou leur valeur au cas de vente charge ou alliennation.

Et quant aux acquests que les futurs marians pourront faire durant leur conjonction de quelle nature et condition ils soient et ou scitués et acquis fiefs anciens manoirs main ferme maisons et biens en eschevinage rentes par lettres offices héréditaires ou autrement soit que la future mariante soit dénommée et contractée saisie ou non le surviavant jouira de la totalité sa vie durante pour après son décès se partager également entre les héritiers de part et d’autre en payant aussy également ce quy restera deu du prix des dits acquests ou debtes pour ce contractés, en faveur duquel mariage les dits DHOUDAIN et sa femme ont accordé représentation avoir lieu en leur succession pour une teste au lieu de leur fille allencontre de leurs oncles et tantes à quoy faire entretenir payer fournir et accomplir les comparans obligent respectivement leurs biens présens et à venir y accordans toutes seuretés requises acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois ...etc etc

Contrat de mariage du 2 avril 1706 entre

Pierre CASTELAIN et Marie Anne DUPUICH

(4E 18/290)

Pardevant notaires royaux d’Artois soussignés furent présens :

· Pierre CASTELAIN jeune homme à marier demeurant en la cité d’Arras fils de Nicolas demeurant au village d’Acq et de feue Marie HERBET, assisté de Pierre de ROLLENCOURT receveur des monnées rentes et receveur des messieurs du Chapitre demeurant au dit Arras son bon ami d’une part ;

· Et Marie Anne DUPUICH veuve de Pierre PINEL vivant cuisinier demeurant à Arras, assistée de Marie Marguerite DAVID veuve d’Estienne PINEL dit la Fontaine demeurant en la cité d’Arras sa belle mère, et d’Hubert DUFAY bourgeois de la ville d’Arras son beau-frère ;

Et reconnurent pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Pierre CASTELAIN avecq la dite Marie Anne DUPUICH qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise sont convenus de ce qui suit.

Quant au portement du mariant il a déclaré avoir sa parte allencontre de ses frères et soeur dans un manoir amazé de maison et autres édifices occupé par son dit père au village d’Acq provenant de la succession de sa mère ; en outre a déclaré que monsieur DOYE chanoisne et archidiacre d’Arras son maistre luy donnera 20 rasières de bled au prix de 4 £ la rasière à fournir en 4 années consécutives par égalle portion à fournir la première année sitost la consommation du mariage ; au surplus a déclaré davoir la somme de 60 £ en argent provenant de ses espargnes estant honnestement vestu selon son estat qui est son porté duquel la dite mariante a déclaré se tenir contente.

Et quant au portement de la ditte mariante elle déclare avoir à elle appartenante son lit garny, touedressé, une armoire et plusieurs autres meubles à usage de ménage estant honestement vestue et alingé suivant son estat, en faveur duquel mariage et pour récompense des bons et agréables services que la dite mariante a rendu à la dite DAVID sa belle-mère icelle DAVID pour ce comparante luy a donné et luy donne par don d’entre vifs absolue et irrévocable la somme de 150 £ une fois quelle prendra et percevra seulement après le décès de la dite DAVID sur les plus clairs et apparans biens qu’elle délaissera, ce que la dite mariante at accepté authorisé au besoin du dit futur mariant, déclarante encore la ditte DAVID quelle quitte et descharge icelle mariante et son enffant des nourritures et entretiennement quelle leur a subsisté jusqua ce jour, même au cas quelle et son futur mary continueraient de demeurer et vivre avecq elle après leur conjonction si elle le trouve à propos elle les en descharge aussy dès à présent comme pour lors qui est aussy son porté, duquel le dit mariant a déclaré estre content.

Ce fait a esté traité et convenu qu’arrivant le prédécès de l’un ou de l’autre soit qu’il y ait lors enffans vivans né apparan à naistre ou non de cette conjonction le survivant sera propriétaire et demeurera en tous les meubles et effets de la communauté en paiant les dettes obseques et funérailles sauf qu’en cas de prédécés de la mariante le mariant sera tenu de paier à Marie Jeanne PINEL fille d’icelle mariante qu’elle a retenu de sa première conjonction la somme de 50 £ une fois seulement outre les habillements et linges qui suivront au corps de la dite fille ; quant aux acquets que les futurs mariants pourront faire durant leur conjonction de telle nature et condition qu’ils soient et où scitués et assis soient en fiefs, anciens manoirs, main ferme, maisons et biens en eschevinage, affries héréditaires, rente par lettre ou autrement, soit que la mariante soit dénommée et contracts saisie ou non, et soit aussy que de ce mariage il y ait enfans vivant ou non le survivant jouira de la totalité sa vie durant scavoir de la moitié propriétairement et de l’autre usufruituairement pour après son décès la dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé en paiant par eux le moitié de ce quy sera resté deub des dits acquets ou dettes contractées pour raison d’iceux au jour du trespas du prédécédé aiant esté conditionné que la dite Marie Jeanne PINEL fille de la mariante partagera esgallement à compte de teste dans la moitié des dits acqusts du chef de sa mère allencontre des enffans à naistre de cette conjonction ausquels acquests seront compris tous retraits lignagiers quy suiveront néantmoins le lez et costés d’où ils procéderont en paiant et restituant lors par les héritiers quy en profiteront à ceux de l’autre costé la juste moitié des deniers emploiés pour y parvenir le tout nonobstant toutes coustumes us entravestissements de sang ou par lettre à ce contraires ausquels les dits mariants ont expressément dérogé et renoncé pour la validité et effet des clauses et stipulations cy dessus à l’entretiennement paiement et accomplissement de tout ce que dessus les dits comparants obligent l’un envers l’autre leurs biens présens et avenir y acordans touttes sécurités acquises aceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois.

Passé en la cité d’Arras le 2 avril 1706 pardevant que desus ; est signé : marcq de Pierre CASTELAIN, marcque de Magdeleine DAVID Marie Anne DUPUICH, et comme notaires MANNESSIER et BOSQUET.

Partage en date du 24-4-1711 entre les héritiers de

Benoist DUBOIS et Jeanne CAPY

Pardevant notaires royaux d’Artois résidens à Arras soussignez furent présens en personnes :

· Marie Jenne GRENIER veuve de Nicolas DUBOIS demeurante au vilage de Mont Saint Eloy mère et tutrice légitime de Jean Martin et Marie Jeanne DUBOIS ses enfans quelle a retenue du dit feu Nicolas DUBOIS son mary d’une part ;

· Philippe DUBOIS laboureur demeurant au village d’Acq de seconde part ;

· Benoist DUBOIS laboureur demeurant au dit Acq de troisième part ;

· Jean DE NUNCQ laboureur demeurant au village de Berles mary et bail et stipulant pour Marie Margueritte DUBOIS sa femme quil autorise de ratifier ces présentes tant en son absence que présence de quatriesme part ;

· Nicolas BOURDREZ laboureur demeurant au village d’Haustavesnes mary et bail et stipulant pour Marie Catherine DUBOIS quil authorise de ratifier ces présentes tant en son absence que présence de cincquiesme part ;

· Et Marie Rose FOURNIER fille à marier de feu Antoine et Marie Jenne DUBOIS demeurante au village de Gouves suffisament agée comme elle a déclaré stipulante tant en son nom quen ceux et comme soeur et tutrice des personnes ès biens de Marie Catherine et Marie Margueritte FOURNIER et avec elle Charle COLIGNON meusnier demeurant au dit Gouves tuteur establi par justice avec la dite Marie Rose FOURNIER aux personnes ès biens des dits mineurs par lesquelles Marie Rose se fait fort de faire ratifier les présentes lors quelles auront atteint lage compétente ; les dits Nicolas, Philippes, Benoist, Marie Marguerite, Marie Catherine, et Marie Jenne DUBOIS frères et soeurs enfans et héritiers de feu Benoist DUBOIS et Jeanne CAPY vivans demeurant au dit village d’Acq.

Et reconnurent les dits comparans chacun en leur esgard et stipulant comme dessus que pour leur plus grand proffit et tant mieux faire la jouissance des parts et portions des biens immeubles qui leurs sont escheues par les décès du dit Benoist DUBOIS et de la dite Jeanne CAPY. Ils auroient et ont, à l’intervention de leurs bons amis et particulièrement la dite Marie Rose FOURNIER et le dit COLLIGNON ès dits qualités à l’intervention de Pierre François CAILLERET procureur pour office du dit Gouves pour ce icy présent pour linterest des dits mineurs et de Jacques DERVILLERS maitre arpenteur sermenté de cette province demeurant à Bully en Gohel, procédé et fait le partage des dits immeubles après avoir esgalisé et partagé le tout en six parts et portions le plus justement quil a esté possible par raport les dits Nicolas, Philippe, aux charges et à la bonté ou médiocrité de chacune partie des dits biens comme savoire cy après et après en avoir jetté le sort et lots presens les dits notaires les dites parties sont tombées chacun les parts et portions suivantes.

Scavoir au lot et part du dit Benoist DUBOIS troisième comparant sont tombés et appartiendront doresnavant les manoirs et terres suivantes :

1) 5 quartiers 1/2 et 2 verges pris en 11 quartiers 4 verges allencontre de la parte suivante séans au terroir de Berles, vers le moulin y tenans d’une liste d’autre liste aux hoirs Jean Baptiste CANDELIER de bout à Jean François GOEUDIN d’autre bout aux terres du chapitre d’Arras tenues du seigneur du dit Berles, chargé des droits de terrage et de 3 deniers de rente fonssière, la dite pièce réputée entre les parties pour bonnes terres ;

2) Plus une mesure de terre labourable séante au terroir de Monchel tenante d’une liste à Jean GAUDEFROY, d’autre à George BETENCOURT, d’un bout au sieur DES FLANDRES, tenu des sieurs du chapitre chargée de terrage et réputé pour bonnes terres ;

3) Item 1/2 mesure et 1/2 quartier pris en 2 mesures au terroir de Bétencourt, tenante d’une liste à Marie BRICAIGNE, d’autre à ?, de bout à ?, d’autre bout au chemin d’Housdain, tenue du comte de SOBRES, chargé de terrage et d’un sol de rente fonsière, réputé mauvaise ;

4) Item 1/2 mesure prinse en 10 quartiers au terroir de Vandelicourt tenante d’une liste à Marie BRICAIGNE, d’autre à Marie Jeanne PILLOT, d’un bout à la parte suivante, d’autre bout aux hoirs Jean Baptiste CANDELIER, tenue du sieur HAUDONART chargé de terrage et réputée bonne terre ;

5) Item 5 quartiers prins en 3 mesures ou environ au terroir de Penin tenans d’une liste à la dame DUREPAIRE, d’autre à ?, d’un bout à Antoine CANDELIER, d’autre bout au nommé BEAUMONT, tenue du seigneur de Penin, chargé de 3 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

6) Item 1/2 mesure prise en 1 mesure séante sur le terroir d’Acq, tenante de liste aux pères carmes d’Arras, d’un bout à Jacques HENRY, tenue de l’abbaye du Mont Saint Eloy, chargé d’un boisseau de bled de rente fonssière, réputée bonne terre ;

7) Item 3 quartiers pris en 6 séans au terroir d’Escoivre tenans d’une liste et d’un bout à la terre du seigneur du dit Escoivres, d’autre liste à la parte des enfans de Nicolas DUBOIS, d’un bout au plat fossez tenue du sieur MATHON, et chargé de 2 sols 6 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

8) Item 1/2 mesure prinse en 1 mesure au terroir du dit Escoivre tenante d’une liste à Jenne COUSTEAU d’autre à l’autre moitié de la dite mesure, d’un bout à la chaussée de Brunehault, d’autre bout aux hoirs Pierre SEVIN, tenue du sieur MATHON et chargé d’un boisseau 1/2 de bled, et 1/2 chapon de rente fonssière, réputé bonne terre ;

9) Item 3 quartiers pris en 3 mesures au terroir du Mont Saint Eloy, tenans d’un bout à la parte de Nicolas BOURDREZ et sa femme, d’une liste aux hoirs Jean DUBOIS, d’autre aux hoirs du dit DUBOIS, tenues du marquis de Saint Floris et chargées de 3 boisseaux de bled de rente fonssière, réputé bonne terre ;

10) Item 3 quartiers pris en 5 quartiers 1/2 au dit terroir de Saint Eloy, tenans d’une liste aux hoirs Pierre Paul ..., de l’autre à Jean DE HAPIOT, et de bout au sieur WATELET, tenue en fief du dit sieur WATELET, réputé bonne terre ;

11) Item 1/2 mesure de manoir prise en 3 quartiers séans au village de Saint Eloy, tenans d’une liste aux hoirs Benoist BRISMAIL, d’autre à la parte de Nicolas BOURDREZ et sa femme, d’un bout au sieur WATELET, d’autre bout à la rue d’enfer, tenue de l’abbaye du Mont Saint Eloy chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière ;

12) Item le 1/6 de 2 mesures de manoir dans Saint Eloy tenant d’une liste à la parte de Nicolas BOURDREZ et sa femme, d’autre au manoir de Philippe QUENTIN, d’un bout à maitre Jean HAPIOT, d’autre bout à la rue d’enfer, tenue de la dite abbaye et chargée annuellement la dite part d’un boisseau 1/2 de bled et un chapon de rente fonssière ;

13) Finalement 1 mesure 20 verges de terres labourables au terroir du dit Saint Eloy prinse en deux pièces, savoir 3 quartiers 1/2 tenante d’une liste au bois d’Escoivre de bout et autres sens au sieur d’Escoivre, et 30 verges 2/3 à prendre en 5 mesures tenante d’une liste à la parte de Nicolas BOURDREZ et sa femme d’autre liste au seigneur d’Escoivre d’un bout au seigneur du dit Escoivre et d’autre au dit seigneur, tenu de la dite abbaye et chargé annuellement d’un sol 6 deniers de rente fonssière, réputé mauvaise terre.

Et au lot et part de Nicolas BOURDREZ et sa femme cincquièmes comparans sont tombé et appartiendront les parties de manoirs et terres suivantes :

1) Scavoir 5 quartiers 1/2 et 2 verges prinse en 11 quartiers 4 verges scitué au terroir de Berles proche du moulin allencontre de la parte précédente, y tenante d’une liste d’autre à la terre du moulin, d’un bout à Jean François GOEUDIN, d’autre aux hoirs Jean Baptiste CANDELIER, tenues du seigneur du dit Berles, à charge de terrage et 3 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

2) Item 1 mesure de pareille terre labourable séante au terroir de Wandelicourt à Avesne, d’autre aux hoirs Venant DE PARIS, d’autre à Marie BRICAIGNE, d’autre au sieur HOUDOUART, tenue du sieur HOUDOUART doit terrage et un chapon de rente fonssière, réputé terre mauvaise ;

3) Item 1/2 mesure 1/2 quartier pris en 2 mesures au terroir de Béthencourt, tenante d’une liste à la parte précédente, d’autre à la terre du comte de SOBRE, d’un bout au chemin d’Houdain, d’autre bout à 3 quartiers de la part de ..., tenue du comte de SOBRE, chargé de terrage et d’un sol de rente fonssière, réputé mauvaise ;

4) Item 1/2 mesure prinse en 10 quartiers au terroir du dit Wandelicourt, tenante d’une liste à la part précédente et à Marie Jenne PILLOT d’autre à la parte suivante de bout à la dame DOFFLANDRE, d’autre bout à Marie BRICAIGNE, tenue du sieur HOUDOUART, chargé de terrage, réputé bonne terre ;

5) Item 5 quartiers prises en 4 mesures de terres au teroir de Wandelicourt, tenante de liste à la part de Philippe DUBOIS, d’autre à la terre du prieur d’Aubigny, de bout à la dame DUREPAIRE d’un bout à la dite dame DOFFLANDRE, tenue en fiefs du comte d’EGMONT estimé terre médiocre ;

6) Item 1/2 mesure prinse en une mesure séante au terroir d’Acq tenante d’une liste à Guislaine COLLIN, d’autre à la parte précédente, d’un bout à Jacques HENRY, d’autre bout à Jean PROUVEUR, tenue de l’abbaye du Mont Saint Eloy, chargé annuellement d’un boisseau 1/2 de bled et 1/4 chapon de rente fonssière, réputé bonne terre ;

7) Item 1/2 mesure prise en 1 mesure au terroir d’Escoivre allencontre de la part précédente, y tenante d’une liste, d’autre aux hoirs Damiens COUSTEAU, d’un bout à la chaussé de Brunehault, d’autre bout aux hoirs Pierre SEVIN, tenue du sieur MATHON, chargé d’un boisseau 1/2 bled et 1/2 chapon de rente fonssière, réputé bonne terre ;

8) Item 3 quartiers pris en 3 mesures séantes au terroir de Saint Eloy au lieu nommé La Motte y tenante d’une liste aux hoirs Jean MOUFLE d’autre aux parts des enfans Nicolas DUBOIS et de Jean DE NINCQ et sa femme, tenue du marquis de Saint Floris chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière, réputé bonne terre ;

9) Item 1/2 mesure au dit terroir de Saint Eloy, tenante d’une liste aux hoirs Michel FRESSIN, d’un bout au chemin de Villers à Arras, tenu du sieur WATTELET, chargé de terrage et réputé terre médiocre ;

10) Item 30 verges de terres en une pièce au dit terroir de Saint Eloy, tenante d’une liste et d’un bout à Anne TUILLIER, d’autre liste à Jean François DUBOIS, d’autre bout au sieur WATELET et de luy tenu, chargé de terrage et réputé bonne terre ;

11) Item 31 verges aussy en une pièce au terroir de Saint Eloy derrière la cense de Bertonval, tenante d’une liste à ..., d’un bout au chemin de Carency à Arras, bien entendu que cette part devra rendre 5 verges à la parte des enfans de la dite Marie Jeanne GRENIER, tenu de l’abbaye de Saint Eloy, chargé d’un sol de rente fonssière, réputé bonne terre ;

12) Item 3 quartiers scavoir 1 quartier pris en 7 et 1/2 mesure prise en 5 quartiers 1/2 tenans ensemble au terroir du dit Saint Eloy, tenans au chemin des meusniés, d’autre à la part précédente et les hoirs Pierre Paul DELAULTRE, d’autre à la parte suivante, tenue du sieur WATELET et de la dite abbaye, chargé de 3 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

13) Item 1/2 mesure de manoir pris en 6 quartiers allencontre de sa contre partie séante au village de Saint Eloy tenante d’une liste à la part précédente d’autre à la parte suivante d’un bout à la rue d’enfer, d’autre bout à monsieur Jean HAPIOT, tenue del ‘abbaye de Saint Eloy, chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière, :

14) Item le 1/6 de 2 mesures de manoir séant au dit Saint Eloy tenante à la part précédente d’une liste, d’autre liste à la part suivante, d’un bout à la rue d’enfer, d’autre bout à Jean HAPIOT, tenue de la dite abbaye, chargée d’un boisseau 1/2 de bled et un chapon de rente fonssière ;

15) Finalement 1 mesure 20 verges de terres labourables au dit terroir de Saint Eloy, prise en 5 mesures nommées les Charteaux, tenante d’une liste à la part de Benoist DUBOIS cy devant, d’autre liste aux parts des enfans d’Antoine FOURNIER, d’un bout au bois d’Escoivre, d’autre bout aux terres du seigneur, tenu de la dite abbaye de Saint Eloy, chargé d’un sol de rente fonssière, réputé...

Et au lot et part des enfans de la ditte GRENIER première comparante sont tombés et appartiendront les parties de manoirs et terres suivantes :

1) scavoir 1 mesure de terre labourable séante au terroir de Monchel, tenante d’une liste à Jean Baptiste CANDELIER, d’autre liste et d’un bout à la dame DUREPAIRE ; d’un bout à la dame DOFLANDRE, tenue des sieurs du chapitre d’Arras, et chargé de terage, réputé bonne terre ;

2) Item 6 quartiers séans au terroir de Béthencourt, tenans d’une liste à Gille DE GOUY, d’autre à Guislain POMART, d’un bout au chemin de Guetreville à Tincques, tenu du comte de SOBRES, chargé de ..., réputé terre médiocre ;

3) Item 1/2 mesure prise en 10 quartiers au terroir de Wandelicourt, tenans d’une liste à la parrte précédente, d’autre à la part suivante, d’un bout à la dame DOFLANDRE, d’autre bout à Marie BRICAIGNE, tenu du sieur HOUDENART, chargé de terrage et réputé bonne terre ;

4) Item 5 quartiers pris en 3 mesures au terroir de Penin, tenante d’une liste à Joseph ROUSSEL, d’autre à la part suivante, d’un bout à Nicolas LECOINTE, d’autre bout au nommé BEAUMONT, tenue du seigneur de Penin, chargé de 7 sols 6 denies de rente fonssière, réputé bonne terre ;

5) Item 1/2 mesure séante au terroir de Berles, tenans d’une liste et d’un bout au sieur de GRANDMAISON, d’autre liste à Jean DE NUNCQ, tenue du seigneur de Berles, chargé du terrage et 2 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

6) Item 3 quartiers pris en 6 séans au terroir d’Escoivre, tenans d’une liste au sieur DU CARIEUL, d’autre à la contre partie d’un bout au plat fossé, d’autre au sieur DESNAU, tenue du sieur MATHON, chargé de 2 sols 6 deniers de rente fonssière, réputé bonne terre ;

7) Item 1/2 mesure au dit Escoivre, tenans d’une liste à la chaussé de Brunehault, d’un bout à la terre du Mont Saint Eloy, d’autre bout au sieur MARCHAND, tenue du dit sieur MATHON, chargée de 12 sols de rente fonsière, réputé terre médiocre ;

8) Item 1/2 mesure pris en 6 quartiers au terroir du dit Escoivre, tenante d’une liste aux hoirs Damiens COUSTEAU, d’un bout à la chaussé de Brunehault, d’utre bout au sieur GALHAULT, tenue du sieur MATHON, et est chargée de 2 boisseaux 3 quarterons d’avoisne et 1/2 chapon de rente fonssière, réputé bonne terre ;

9) Item 3 quartiers pris en 3 mesures au terroir de Saint Eloy au lieu nommé La Motte, tenante d’une liste aux hoirs Jean DUBOIS, d’autre à la part de Jean DENUNCQ et sa femme, d’un bout à la terre de l’abbaye de Saint Eloy, tenus du marquis de Saint Floris, chargé de 3 boisseaux de bled de rente fonssière, réputé bonne terre ;

10) Item 3 quartiers au dit terroir de Saint Eloy tenans au chemin des meusniers, d’autre au chemin de Villers à Arras, et d’autre aux hoirs Pierre Paul DELAUTTRE, tenus de la dite abbaye, réputé bonne terre ;

11) Item 1/2 mesure de manoir pris en 6 quartiers au village de Saint Eloy tenant de liste aux hoirs Jean Baptiste SEVN et le sieur WATELET, et d’un bout à la rue d’enfer, tenu de la dite abbaye et chargé de 2 boiseaux de bled de rente fonssière ;

12) Item le 1/6 de 2 mesures de manoir séans au dit Saint Eloy tenante d’une liste à la parte précédente, d’autre à la part suivante, d’un bout à la rue d’enfer, tenu de la dite abbaye, chargé d’un boisseau 1/2 de bled et un chapon de rente fonssière ;

13) Et finalement 1 mesure 20 verges de terres au terroir de Saint Eloy en une pièce, tenante d’une liste à la terre de la censse de Bertonval, d’autre à Philippe SEVIN, d’un bout à la dite terre de Berthonval, d’autre au chemin de Lille, tenue de la dite abbaye, chargé d’un sol 6 deniers de rente fonssière.

Et au lot et part de Philippe DUBOIS second comparant sont tombé et appartiendront doresnavant les parties des manoirs et terres suivantes :

1) Scavoir 3 quartiers 10 verges de terres labourables au terroir de Wandelicourt, tenans d’une liste à Antoine DE SAINT LEGER, d’un bout au chemin de Monchel à Béthencourt, d’un bout à la dame DOFLANDRE, tenu du prieur d’Aubigny, chargé de terrage et réputé bonne terre ;

2) Item 1/2 mesure prise en 10 quartires au terroir du dit Wandelicourt, tenante d’une liste à la part précédente, d’autre à la part suivante, d’un bout à Marie BRICAIGNE, d’autre bout à la dame DOFLANDRE, tenue du sieur HOUDOUART, chargée de terrage et réputée bonne terre ;

3) Item 6 quartiers au terroir du dit Wandelicourt, tenans aux hoirs Jean BOCQUET, d’un bout à Guislain GAUDART, tenu du sieur HOUDOUART, chargé de terrage et réputé terre mauvaise ;

4) Item 5 quartiers pris en 4 mesures au terroir du dit Wandelicourt, tenans d’une liste à 5 quartiers de la part de Nicolas BOURDREZ et sa femme, d’autre liste à 6 quartiers légués par Farine de Quint ( ?) pour la part des cadets dans les fiefs, d’un bout à la dame DOFLANDRE, d’autre à la dame .., tenu du comte d’EGMONT, estimés terre médiocre ;

5) Item 1/2 mesure prise en 3 au terroir de Penin tenante à la part précédente, d’un bout à Antoine CANDELEIR, d’un bout au nommé BEAUMONT, tenue du seigneur de Penin, chargé de 3 deniers de rente fonssière, estimé bonne terre ;

6) item 1/2 mesure 1/2 quartier au terroir d’Escoivre, tenans de liste aux hoirs Vindicien SEVIN, d’un bout au chauffour, d’autree bout au manoir des hoirs Pierre WAVELET, tenu du sieur MATHON, chargé de 20 sols de rente fonssière, réputé terre mauvaise ;

7) Item 1/2 mesure prise en 6 quartiers au teroir d’Escoivre, tenans d’une liste à la chaussé de Brunehault, d’un bout au plat fosset, tenu du sieur MATHON, chargé de 2 boisseaux d’avoine, et le 1/3 de 2 chapons de rente fonssière, réputé terre médiocre ;

8) Item 1/2 mesure prise en 6 quartiers au terroir du dit Escoivre, tenans d’une liste à la part précédente, d’autre à la part suivante, de bout à la chaussé Brunehault, tenue du sieur MATHON, chargé de 2 boisseaux 3 quartrons d’avoisne et 1/2 chapon de rente fonssière, réputé bonne terre ;

9) Item 3 quartiers au terroir de Saint Eloy tenans d’une liste au sieur WATELET d’autre au sieur DERAIN, de bout à François DUBOIS, tenu du sieur WATELET, réputé bonne terre ;

10) Item 3 quartiers pris en 7 au terroir du dit Saint Eloy tenante d’une liste à la part précédente, d’un bout aux chemins des meusniers, d’autre bout aux hoirs Pierre Paul DELAUTTRE, tenu de l’abbaye du Mont Saint Eloy, réputé bonne terre ;

11) Item 44 verges en une pièce au terroir de Saint Eloy, tenans d’une liste aux hoirs Jean DUBOIS, d’autre aux hoirs MOUFFLE, de deux bouts à la terre de la dite abbaye, tenu d’icelle, chargé de terrage et réputé bonne terre ;

12) Item 1/2 mesure de manoir prise en 6 quartiers listans au manoir Pierre François et maitre Jean HAPIOT, d’autre à la part suivante d’un bout aux bois du sieur MATHON, d’autre bout à la rue d’enfer, tenu de la dite abbaye, chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière ;

13) Item 1/6 de 2 mesures de manoir au dit Saint Eloy, tenans à la part précédente, d’autre à la part suivante, d’un bout à la rue d’enfer, tenue de la dite abbaye, chargé d’un boisseau 1/2 de bled et un chappon de rente fonssière ;

14) Et finalement une mesure 20 verges de terres au terroir du dit Saint Eloy prise en 5 mesures tenans d’une liste à la part des enfans Antoine FOURNIER, d’utre à la part de Jean de NUNCQ, d’un bout au bois de Saint Eloy, d’autre au sieur d’Escoivre, tenu de la dite abbaye, et chargé d’un sol 6 deniers de rente fonssière, réputé terre ...

Et au lot et part de Marie Rose FOURNIER et ses soeurs, sixiesme comparans, sont aussy tombé et appartiendront doresnavant les parties de manoirs et terres suivantes :

1) Scavoir 3 quartiers 6 verges au terroir de Wandelicourt tenans d’une liste et d’un bout à la dame DOFLANDRE, d’autre liste à George BETHENCOURT, tenu du sieur DOFFLANDRE, et chargé de terrage et 5 sols de rente fonssière, réputé bonne terre ;

2) Item 1/2 mesure 17 verges 1/2 d’enclos au dit Wandelicourt, tenante d’une liste à la part suivante, d’autre à Jean DENUNCQ, d’un bout au bois du comte DE SOBRE, d’autre au sieur ROUVROY, tenu du dit sieur DOFFLANDRE, chargé de 2 sols 9 deniers de rente fonssière, réputé terre bonne ;

3) Item une mesure au terroir de Monchel tenante d’une liste à la terre du chapitre d’Arras, d’autre et de bout à Albert CANDELIER, de bout au comte DE SOBRES, tenue des sieurs du chapitre d’Arras, chargé de terrage et réputé bonne terre ;

4) Item 1/2 mesure prise en 10 quartiers au terroir de Wandelicourt tenante de liste aux hoirs Venant DE PARIS de bout à Marie BRICAIGNE de bout à la terre DOFFLANDRE, tenue du sieur HOUDOUART, chargé de terrage et réputée bonne terre ;

5) Item 6 quartiers au terroir de Wandelicourt, tenant d’une liste et d’un bout à la dame DOFFLANDRE, d’autre liste aux hoirs Jacques BLANCHET, tenue de la dame DUREPAIRE, chargée de terrage, réputée terre mauvaise ;

6) Item 1/2 mesure prise en 6 quartiers au terroir d’Escoivre tenant d’une liste à la parte précédente d’autre à la part suivante d’un bout au part fossez d’autre bout aux hoirs Pierre WAVELET, tenue du sieur MATHON, et chargée d’un demi boisseau d’avoisne, et le 1/3 d’un 1/2 chapon, réputé terre médiocre ;

7) Item 1 mesure prise en 5 quartiers au terroir d’Escoivre listante à la parte suivante, d’autre liste au sieur DU CARIEUL, d’un bout au chemin du Bois Rigault, tenue du dit sieur MATHON, chargée de 2 boisseaux 1 quartron 1/2 de bled de rente fonssière, réputée terre médiocre ;

8) Item 1/2 mesure prise en 6 quartiers au dit terroir d’Escoivre tenans de liste à Louis DUBOIS d’un bout à la chaussé BRUNEHAULT, tenue du dit sieur MATHON, chargée de 2 boisseaux 1/2 de bled et 2/3 d’avoine et 1/2 chapon de rente fonssière, réputé terre médiocre ;

9) Item 1 quartier 6 verges 1/4 tenans de deux sens à la terre de l’abbaye de Saint Eloy d’autre à Marie SEVIN d’autre aux hoirs François DUBOIS, tenue du marquis de Saint Floris, chargée d’un boisseau de bled de rente fonssière, réputée bonne terre ;

10) 1/2 mesure 4 verges au dit terroir de Saint Eloy, tenante d’une liste à Marie SEVIN, de deux bouts à la terre de l’abbaye de Saint Eloy, tenue du sieur de Saint Floris, chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière et réputée bonne terre ;

11) Item 3 quartiers au terroir de Saint Eloy tenans d’une liste aux hoirs de Philippe SEVIN d’un bout à maitre Jean HAPIOT d’autre bout à Pierre Paul DELAUTRE, sans savoir le seigneur ny la rente, mais réputée bonne terre ;

12) Item 1/2 mesure de manoir prise en 6 quartiers séans au village de Saint Eloy tenans d’une liste à la part précédente d’autre à la parte suivante d’un bout au bois du sieur MATHON d’autre bout au bois de l’enfer, tenu de la dite abbaye chargé de 2 boisseaux de bled de rente fonssière ;

13) Item le 1/6 de 2 mesures de manoir au dit Saint Eloy, listans à la parte précédente d’autre à la part suivante de bout à la rue d’enfer, tenue de la dite abbaye chargé d’un boisseau 1/2 de bled et 1/2 chapon de rente fonssière ;

14) Et finalement 1 mesure 20 verges de terres du terroir de Saint Eloy prise en 5 mesures, tenans à la part de Philippe DUBOIS d’autre liste au bois du dit Escoivre, d’un bout au bois de Saint Eloy d’autre bout à Nicolas BOURDREZ, tenue de la dite abbaye, d’un sol 6 deniers de rente fonsière, réputé terre mauvaise.

Et finalement au lot et part de Jean DE NUNCQ et sa femme quatrieme comparans sont tombées et appartiendront aussy doresnavant les parties de manoirs et terres cy après :

1) Scavoir 6 quartiers de terres labourables au terroir de Vandelicourt listans à Albert CANDELIER, d’autre et d’un bout à la dame DOFFLANDRE, d’autre bout au sieur ROUVROY tenus du sieur HOUDOUART et la dame DUREPAIRE, chargé de terrage, réputé bonne terre ;

2) Item 1 mesure et 1/2 quartier au terroir du dit Wandelicourt à l’usage d’enclos, tenans à la partie précédente, d’autre aux terres des religieuses ..., d’un bout au bois du comte de SOBRE, tenue du sieur DOFLANDRE chargé de 4 sols de rente fonsière, réputée bonne terre ;

3) Item 6 quartiers pris en 2 mesures au terroir de Béthencourt, tenans de deux sens au comte de SOBRES, d’autre à la deuxiesme et troisiesme part, et d’autre à Marie BRICAIGNE, tenue du comte de SOBRE, chargé de terrage, réputé tere mauvaise ;

4) Item 3 quartiers au terroir du dit Wandelicourt tenans d’une liste et d’un bout au sieur ROUVROY, d’autre liste à Estienne BLANCHANT, d’un bout à Guillaume BONNEL, tenue du sieur HOUDOUART, chargée de terrage et réputé terre médiocre ;

5) Item 1/2 mesure au terroir de Berles tenans d’une liste et d’un bout à Baptiste CANDELIER d’autre bout au terroir de Penin, tenus du seigneur du dit Berles, chargé de terrage, réputé bonne terre ;

6) Item 1/2 mesure au terroir d’Acq tenante à Jacques HENRY d’un bout à Marie LOUARNIER (=WARNIER) d’autre à Guislain COLLIN, tenus de l’abbaye de Saint Eloy, chargée de 3 quartrons de bled de rente fonsière réputé bonne terre ;

7) Item 1/2 mesure prise en 6 quartiers au terroir d’Escoive tenante d’une liste aux hoirs Philippe SEVIN, d’un bout au plat fosset, d’autre aux hoirs Pierre WAVELET, tenue du sieur MATHON, chargée de 1/2 boisseau d’avoisne et 1/3 d’un demi chapon de rente fonsière, réputé terre médiocre ;

8) Item 1 quartier pris en 5 listante à Jean Baptiste LE BLAN d’un bout au bois Rigau d’autre bout au sieur GALHAULT terroir d’Escoivre, tenu du dit sieur MATHON, chargé de 1/2 boisseau 1/2 quartron de bled de rente fonssière, réputé médiocre terre ;

9) Item 3 quartiers pris en 3 mesures au terroir de Saint Eloy au lieu nommé la Motte, tenans d’une liste vers midy aux hoirs Jean François DUBOIS, d’un bout à la terre de l’abbaye de Saint Eloy vers l’occident, tenu du sieur marquis de Saint Floris, chargé de 3 boisseaux de bled de rente fonsière, réputé bonne terre ;

10) Item 5 quartiers au dit terroir de Saint Eloy, au lieu aussy nommé la Motte, tenante de liste vers midy aux hoirs Jean François DUBOIS, d’autre au sieur DERAIN, de bout à la terre de l’abbaye de Saint Eloy, d’autre à la première part, tenus du sieur WATTELET chargé d’un sol 3 deniers de rente fonsière et réputé bonne terre ;

11) Item 18 verges de terres enclavés dans les terres de la dite abbaye de Saint Eloy listans aux hoirs François DUBOIS d’autre à François ALEXANDRE, des deux bouts à la dite abbaye, tenue icelle sans scavoir la redevance réputée terre médiocre ;

12) Item 1/2 mesure de manoir prise en 6 quartiers au dit Saint Eloy listans à la ruelle Dannel, d’un bout au sieur WATELET et le bois du sieur MATHON, d’autre à la rue d’enfer, tenue de la dite abbaye, chargée de 2 boisseaux de bled de rente fonsière ;

13) Item la sixiesme partie de 2 mesures de manoir séans au dit Saint Eloy listans à Jean Philippe ANCHEN d’un bout à maitre Jean HAPIOT d’autre bout à la rue d’enfer tenus de la dite abbaye et chargé d’un boisseau 1/2 de bled et un chapon de rente fonsière ;

14) Et finalement une mesure 20 verges de terres prise en 5 mesures au terroir du dit Saint Eloy tenans à la part du dit Philippe DUBOIS d’une liste et d’autre au seigneur d’Escoivre d’un bout au dit seigneur d’Escoivre d’autre au bois de Saint Eloy tenu de la dite abbaye chargé d’un sol 6 deniers de rente fonsière et réputé terre mauvaise.

Et comme il y a des mesmes successions 7 mesures et 1 quartier de terre tenus en fief au terroirs de Wandelicourt et Béthencourt, dont en doit revenir au puînez une mesure 45 verges allencontre des enfans du dit Nicolas DUBOIS leur frère aisné les dites parties en ont fait partage et division amiablement et à l’intervention que dessus comme ensuit.

C’est à savoir qu’appartiendront aux dits Jean Martin et Marie Jeanne DUBOIS enfans du dit Nicolas les parties suivantes :

1) 3 mesures tenues en fief du comte de SOBRE séantes sur le terroir de Béthencourt tenantes d’une liste et d’un bout à la terre du dit seigneur comte de SOBRE, d’autre bout à George CAPY ;

2) Plus 7 quartiers tenans et séans comme dessus tenans d’une liste et d’un bout à George DE BETHENCOURT, d’autre liste au comte de SOBRE, d’un bout au chemin qui mène de Tincques à Wandelicourt ;

3) Finalement de fief séante à Wandelicourt tenue du seigneur comte d’EGMONT tenante d’une liste au sieur HOUDOUART, d’autre à la pauvreté de Berles, et de bout à la dame DOFLANDRE.

Et pour le quint revennant aux cadets leur appartiendra par indivis 6 quartiers de terre labourable au terroir de Wandelicourt tenu du dit seigneur comte d’EGMONT pris en 4 mesures tenans d’une liste au sieur LALLART de bout à la dame DUREPAIRE d’un bout à la dame DOFLANDRE et d’autre liste à la quatriesme part cy devant mentionnée.

Dans le partage cy dessus n’a esté compris un manoir non amazé séans à Béthencourt contenans une mesure ou environ tenans de liste à Charle LEBLAN de bout au flégard attendu que le dit GRENIER prétend au nom de ses enfans luy appartenir seul suivant la coustume du lieu et les autres comparans au contraire pour quoy sans préjudice au droit des parties le dit manoir est demeuré indivis promettans les dits comparans respectivement et stipulans chacun comme il est dit et ès qualités cy dessus le présent partage tenir entretenir conduire et garantir de tous troubles et évictions quelconques l’un envers l’autre et de décharger à l’avenir chacun les rentes fonsières dont sont chargés les dits immeubles à eux tombés comme il est déclaré et spécifié à chacun article obligeans à cet effet l’un envers l’autre leurs biens présens et avenir y accordans toutes seuretées requises acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires mesme au besoin les dites femmes et filles au droits du senatus consult Weileian et à l’autentique si qua mullier à elles donné à entendre après qua encore esté conditionné entre les parties que les bastimens et arbres montans qui sont sur les manoirs cy dessus partagés au village de Mont Saint Eloy ne sont point compris au dit partage mais que les dits bastimens et arbres appartiendront par égale portion à chacun des dits comparans.

Ainsi fait et passé dans la cité d’Arras le 24 d’avril 1711 et pardevant les notaires sousignez avec les dits comparans à la reserve de la dite Marei Rose FOURNIER qui n’est point présente et qui devra venir ratifier les présentes incessament aiant le dit COLLIGNON jetté et tiré le sort en sa dite qualité tant en son nom qu’en celuy de la dite FOURNIER. Etoit signé : marques de Marie Jenne GRENIER, Benoist DUBOIS, Philippe DUBOIS, Jean DENUNCQ, Nicolas BOURDREZ, Pierre François CAILLERET, DERVILLERS, et comme notaires MANNESSIER et BONNART.

Bail de Philippe DUBOIS à Julien WAVELET

en date du 9 avril 1712

Pardevant notaires royaux soussignés furent présens :

· Philippe DUBOIS censsier demeurant à Acq d’une part ;

· Julien WAVELET laboureur demeurant à Escourie d’autre part ;

Et reconnurent le premier comparant avoir accordé à titre de bail à ferme au second comparant ce acceptant 3 boitellées de terres labourables ou environ en 2 pièces au terroir du dit Escourie tenant de liste à Jean WAVELET d’autre à Vindicien SEVIN dont des grandeurs et scituations il se tient content pour en jouir par luy et non autre le temps de 9 ans continuels ayant entré en jouissance et fait la première despouille au mois d’aoust dernier de l’an 1711 au rendage annuel de 4 £ 10 sols qu’il promet payer au dit bailleur au jour de Saint André dont la première est escheue au dit jour de la même année et ainsy continuer d’an en an à pareil jour ce bail durant plus promet la décharger et acquitter de toutes rente fonssière et ancienne redevance, taille, aydes, subsides, centiesmes et au dessous, et de payer autres charges et impositions quelconques mises et à mettre tans ordinaires qu’extraordinaires nonobstant renvois contraires à quoy il a dérogeans à de tous faire apparoir quittance chacun an, comme aussy les fumer et amender comme bon père de famille, à quoy faire et laisser jouir par le bailleur tenir et payer par le preneur, il a obligeant leurs biens y accordans tout ouvre de loy requise, acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois ; passé en la cité d’Arras le 9 avril 1712 ; signé Philippe DUBOIS marque du dit Jean WAVELET et comme notaires MANNESSIER et PAGE.

Bail entre les héritiers de Benoist DUBOIS d’Acq

et André BRODEL de Wandelicourt (30 octobre 1713)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présents :

· Philippe DUBOIS laboureur demeurant à Acque, Nicolas BOURDRET aussy laboureur demeurant à Hautavesne mary et bail de Marie Catherine DUBOIS, Charles COREGNON meusnier demeurant à Gouve tuteur estably par justice aux personnes et biens des enfans de feu Antoine FOURNIER et Marie Jeanne DUBOIS, et Bernard MATHON laboureur demeurant au Mont Saint Eloy mary et bail de Marie Jeanne GRENIER icelle avant veuve de Nicolas DUBOIS, et mère et tutrice légitime des enfans qu’elle a retenu du dit DUBOIS d’une part ;

· André BERDEL laboureur demeurant à Wandelicourt paroisse de Berles, d’autre part ;

Et reconnurent scavoir les premiers comparans avoir baillé et accordé à ferme et louage au dit BRODEL ce acceptant qui promet tenir au dit titre le nombre de 19 mesures ou environ de terres labourables séantes en plusieurs pièces au terroir du dit Wandelicourt Berles Monchier et allenviron dont des habouts et costés il s’en tient content pour en jouir par luy et non autres le temps de neuf ans continuels à entrer en jouissance pour en fire la première despouille au mois d’aoust 1714 au rendage annuel scavoir pour la première année de 35 £, dont 5 £ seront au dit MATHON pour sa part à ladvenant de 2 mesures 3 boistellées qu’il a de propriété en la dite qualité dans les dites terres et les autres 30 £ à répartir entre les dits DUBOIS BOURDREZ et COREGNON suivant leurs droits et par chacune des années suivantes 95 £ qui est à l’advenant de 5 £ la mesure à répartir comme dessus sauf qu’après le mesurage des dites terres s’il s’en trouve plus le dit rendage augmentera à proportion ; de même que s’il s’en trouve moins il sera diminué d’autant ; lequel rendage le dit preneur promet paier aus dits bailleurs au jour de Saint André dont la première année escherra à pareil jour du dit an 1714 et ainsy continuer d’an en an au dit jour ce bail durant, plus promet le preneur descharger les dites terres de toutes rentes foncières et anciennes redevances tailles aydes subsides centiesmes et toutes autres impositions quelconques mises et à mettre et d’en faire apparoir quittances chacun an encore bien qu’autrement seroit dit par les envoys ausquels il déroge comme aussy les fumer et amender bien et deument comme les voisines et comme bon père de famille et les remettre et entretenir en leur droite solle et composture ordinaire, à quoy faire et laisser jouir les bailleurs accordent mise de fait au présent bail tenir paier et accomplir par le preneur qu’il oblige ses biens présents et à venir sy accordant main assize et mise de fait à ses despens domicile esleu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois. Passé en la Cité d’Arras le 30 d’octobre 1713. Etoit signé Philippe DUBOIS Nicolas BOURDREZ Charles CARREGNON André BRODEL, et comme notaires MANNESSIER et CARTON.

Contrat de mariage du 3-2-1714 entre

Jean Toussain HERBET et Guislaine Laurence GENEL

(4E 18/291)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présens :

· Jean Toussain HERBET maréchal ferrant à Acque, fils à marier de deffunt Jean HERBET et Magdeleine BACQUEVILLE, assisté de Guislain HERBET son frère d’une part ;

· Jacqueline DAMBRINE, veuve de Bernard GENEL vivant ménager demeurant audit Acque et Guislaine Laurence GENEL sa fille à marier d’autre part ;

Et reconnurent pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Jean Toussaint HERBET et la dite GENEL qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise et paravant qu’entr’eux y en ait aucune foy ny promesse, ils ont traité et convenu de leurs portements retours devis et conditions de la manière suivante.

Premièrement quant au portement dudit mariant il a déclaré avoir à luy appartenant un manoir amazé de maison et autres édifices, avec sa forge enclume et ustensiles de sa profession, contenant le dit manoir 9 coupes scitué au dit Acque où il réside et d’estre amiablement vestu suivant sa condition, plus qu’il a en argent 450 £ et 1 boitellée de terre à labour provenant le dit manoir et terre de la succession de ses père et mère duquel portement la dite mariante et assistans ont déclaré se tenir content .

Et au regard du portement de la mariée ladite DAMBRINE sa mère promet luy donner et payer sitot le mariage consommé la somme de 75 £ et une vache noire et blanche estimée 36 £ et un lit garny selon son estat, donne à la dite mariante sa fille en advencement d’hoirie et de succession 7 couppes de terres à labeur en trois pièces au terroir d’Acque scavoir 1/2 mesure avec l’advessie à bled y croissant tenant de liste à Martin BACQUEVILLE et Jean Louis HERBET, la deuxième 1/2 mesure au fond Boulet tenant de liste au lieu du Fermont d’autre à la dite DAMBRINE, et 3 boitellées tenant de liste à Jean GENEL et à Marie Jeanne ALLART pour en jouir sitot le mariage consommé à charge de rentes foncières et anciennes redevances jusqu’au décès de la dite DAMBRINE que lors les dits terres reviendront en partage et mont commun entre la mariante et son dit frère ou ses enfans par représentation qu’elle leur accorde pour une teste ; plus donne encore à sa fille un coffre et une marmite à sa discrétion estant au surplus honnestement vestue et habillée suivant son estat duquel portement le dit mariant a aussy déclaré se tenir content .

Ce fait a esté parlé et convenu entre les parties qu’arrivant le predecez du dit mariant, soit qu’il y ait enfans vivants nés apparans à naître ou non la dite mariante aura et remportera tous ses habits linge bagues et joyaux son lit garny en l’estat qu’il sera, son coffre sans or ni argent, son portement immobiliaire et ce que durant ce mariage luy sera succédé et eschu ou la valeur en cas de vente ou alliénation et pardessus ce la somme de 150 £ pour son douaire conventionnel y compris son portement mobiliaire, le tout franchement sans charge de debtes obsecques ny funérailles, à prendre et accoir ( ?) en principut sur les plus clairs et apparans biens que délaissera le mariant sinon elle pourra se tenir à ses droits de douaire coustumiers dont elle aura le choix en remportant davant part ses dits habits linges bagues et joyaux portement successsion et obventions ou la valeur en cas de vente ou aliénation ; et au contraire sy la mariée prédécède le mariant sans délaisser enfans vivans le dit mariant demeurera en tous biens meubles de la communauté en payant les debtes obsecques et funérailles et en rendant comme il promet faire aux héritiers d’icelle un an après son décès la somme de 60 £ avec son portement et successsion immobliliaire ou la valeur en cas de vente ou aliénation ; au regard des acquets que pourront faire les dits mariants durant leur conjonction de telle nature et condition ils soient et scitués et assis, fiefs anciens manoirs main ferme et terres scituées en eschevinage ou autrement soit que la mariante soit dénommée ès contrat saisie ou non le survivant jouira de la totalité sa vie durant de la moitié propriétairement et de l’autre usufruitairement pour à son décès la dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé en payans par eux la moitié de ce qui sera resté deub du prix des dits acquests ou des debtes contractées à raison d’iceux lequels acquêts seront compris toutes retraites lignages qui priveront les lez et costés d’où ils proviendront en restituant par ceux qui en profiteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers employés pour y parvenir après le trépas dudit survivant le tout nonobstant tous us coutumes entravestissement de sang ou par lettre à ce contraires auxquelles les parties ont expressément dérogés et renonce par cette au payement fournisseur et accomplissement leurs biens présens et avenir y accordant ...etc etc

Passé en la cité d’Arras le 3 février 1714. Estoit signé marque de Jacqueline DAMBRINE Jean Toussain HERBET Guislaine Laurence GENEL, et comme notaires MANESSIER et HENRY.

Bail du 5 décembre 1714 de Jean CRETON à Antoine PIOT

(4E 18/291)

Pardevant notaires royaux d’Artois soussignés furent présens :

· Jean CRETON ménager demeurant à Agnez les Duisans d’une part,

· Antoine PIOT ménager demeurant à Hacq d’autre part ;

Reconnurent les dires parties scavoir le premier comparant avoir baillé consenti et accordé à bail et louage au deuxième comparant 2 mesures ou environ de terres labourables en 3 pièces scituées sur le terroir du dit Hacq dont des grandeurs et compréhension le dit preneur s’en tient content pour en estre actuellement occupeur pour en jouir par le dit preneur le temps et espaces de 9 ans continuels pour estre entrer en jouissance dès le jour de Saint Rémy 1713 et en avoir fait la première despouille en 1714 et ainsi continuer d’an en an ce bail durant au rendage annuel de 10 £ par an pour les 2 mesures de chacune année que le dit preneur promet rendre et paier au dit bailleur aujour de Saint André dont la première escheue au dit jour de Saint André dernier de cet an 1714 et ainsi continuer le dit paiement d’an en an le bail durant plus promet rendre le dit preneur descharger et acquitter les dites terres de toutes rentes foncières et anciennes redevances tailles aides subsides centiesmes et toutes autres impositions quelconques mises et à mettre, et d’en faire apparoir quittance chacun an plus sera tenu de les fumer et amender bien et deument comme un bon père de famille et les entretenir en leur droitte solle et composture ordinaire à quoy faire et laisser jouir par le bailleur il accorde mise de fait au présent bail tenir paier et accomplir par le preneur sous l’obligation de tous ses biens présens et avenir y accordant toutes seuretés requises domicile esleu à la maison rouge à Arras acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois. Passé en la cité d’Arras le 5 décembre 1714 pardevant que dessus et ont signé Jean CRETON, marque du dit Antoine PIOT etcomme notaires MANNESSIER et HENRY.

Contrat de mariage du 5-2-1715 entre

François FOURNEZ et Bergitte DE MONCHY

(4E 18/291)

Pardevant les notaires royaux d’Artois furent présens :

· François FOURNEZ ménager demeurant à Frévin Capel, fils de deffunct François et de Marie EMBRIE, veuf de Marie CAUCHY, assisté de François CAUCHY son beau-frère à marier demeurant au dit Frévin d’une part ;

· Bergitte DE MONCHY jeune fille à marier des deffuncts Philippe et Antoinette DENIS demeurant au dit Frévin, assisté de Pierre MONCHY son frère demeurant au dit Frévin et de Marie Catherine LIEVRE sa cousine d’autre part .

Et reconnurent les dites parties que pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé lequel au plaisir de dieu se fera passera et solemnisera en face de Nostre Mère la Sainte Eglise et paravant qu’entre eux y en ait aucune foy ny promesse de mariage leurs portées respectifs avec leur devis retours et conditions cy après déclarés ont esté dit et stipulé convenus et arresté de la manière qui suit scavoir :

Quant au portement du mariant il déclare avoir en meubles meublans et autre effets pour la valeur de 100 £ une fois suivant la prisée et estimation qui en at esté faite par les gens de loix du dit lieu dont la moitié luy appartient ; et l’autre à Marie Joseph FOURNEZ sa fille issue de sa première conjonction, pour fourniture mobiliaire de sa mère à laquelle appartiendra encore deux jupes de sa mère une verde et une brune, duquel portement la dite mariante a déclaré se tenir contente.

Et au regard de celuy de la mariante elle n’en fera aucune déclaration d’autant que le mariant a déclaré s’en tenir content.

Ce fait a esté traité et convenu qu’arrivant le prédécès de l’un ou de l’autre des mariants soit qu’il y ait enfans vivans ou non de leur conjonction, le survivant sera propriétaire et demeurera dans tous les biens meubles et effets de leur communauté acquests et conquests en payant les dettes obsecques et funérailles, sauf les immeubles qui appartiendront et pourront succéder aux dits mariants qui suivront leur coste et ligne et retourneront à leurs h éritiers en payant par eux au dit survivant la valeur des batiments qui pourroient estre ériges sur iceux au dire d’experts le tout nonobstant tous les coutumes entravestissement de sang ou de lettres à ce contraire à quoy les dites parties ont renoncé et renoncent par ces présentes, ce qu’ils promettent respectivement tenir entretenir et le tout entiérement accomplir y accordans toutes seuretés requises, domicil esleu à la maison rouge à Arras, aceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires. Passé à la cité d’Arras le 5 février 1715 par devant que dessus, après que le dit Pierre DE MONCHY comparant a déclaré qu’en cas qu’il meure sans enfans de légitime mariage il institue la mariante sa soeur son héritière universelle et ont signé : marque du dit François FOURNEZ, de la dite Bergitte DE MONCHY, François CAUCHY, Pierre DE MONCHY.

Fin du litige concernant l’héritage des enfants de

Mathias PROUVEUR époux de Françoise DE SAULTY (2-8-1717)

(4E 18/292)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présents :

· Guislaine PROUVEUR veuve de Guislain GENEL,

· Marguerite PROUVEUR veuve d’Antoine CUISINIER,

· Marie Claire PROUVEUR veuve de Nicolas LE FAIT,

· Jacques HENRY père et tuteur légitime des enfans que lui a laissés feue Anne PROUVEUR sa femme,

· Mathias PROUVEUR fils de Jean tant en son nom que stipulant pour Julien et Antoine Luc ses frères,

· Jacques MOLIN fils et héritier de Magdeleine PROUVEUR stipulant tant en son nom qu’en ceux et se portant fort de Philippe, Marie Catherine et Marie Joseph MOLIN ses frère et soeurs demeurant à Wanquetin et les devant nommés à Acq,

· et Charles GRENIER laboureur à Agnez les Duisant curateur des enfans mineurs de feu Jean GRENIER son père et Marie Jeanne PROUVEUR sa femme ses frères consanguins, et sous le bon plaisir de Jean Guislain FREVILLE tisserand et Claire Françoise GRENIER sa femme aussi fille dudit Jean et de ladite PROUVEUR, qui devront ratifier ces présentes pour avoir leur entière exécution ; iceux du surnom PROUVEUR enfans et héritiers des défunts Mathias PROUVEUR et de Françoise DE SAULTY vivants demeurant à Acq d’une part ;

· Guislaine COLIN veuve de Guislain PROUVEUR demeurant audit Acq aussy fils et héritiers des défunts Mathias et Françoise DE SAULTY tant en son nom qu’en ceux et comme mère et tutrice légitime des ses enfans d’autre part.

Lesquelles parties voulant mettre fin et restreindre toutes difficultés pendantes entr’elles au sujet du manoir amazé de maison grange estable et autres édifices séant audit Acq provenant de feu Mathias PROUVEUR et de ladite DESAULTY possédé et occupé par la seconde comparante et que les premiers comparans prétendoient avoir être rapporté en la masse commune de la succession de leurs père et mère communs pourquoy ils ont baillé leur requête aux officiers de la gouvernance d’Arras répondue le 12 décembre 1715, sur laquelle et deffences de la seconde comparante, sentence est intervenus le 22 may 1716 qui a déclaré les premiers comparans non recevables ès fin et conclusion de leur dite requête avec condamnation de dépens, de laquelle les premiers comparans ayant interjeté appel au Conseil d’Artois sentence y est aussi intervenue le 27 avril dernier infirmative de celle de ladite gouvernance et qui ordonne conformément au testament de la dite DE SAULTY y datté le dit manoir et héritage sera remis dans la masse de la succession et partagé entre tous les cohéritiers et condamne la seconde comparante à rapporter les funts depuis le décès de ladite DE SAULTY et aux dépens des deux instances, laquelle dernière sentence la seconde comparante a interjeté appel au Parlement de Paris et y assigné sur anticipation dudit appel de la part des premiers comparans, et comme pour parvenir à un arrest dont l’événement est incertain en égard aux deux premiers jugements et qu’il faudroit de part et d’autre y exposer de grands frais, à quoy voulans éviter et vivre en paix et bonne intelligence comme parens si proches, les parties, de l’avis de leurs conseils et bons amis ont convenu traité et transigé amiablement absolument et irrévocablement en la manière suivante :

Savoir est que moiennant la somme de 210 livres Artois, faisant 30 livres à chacun des premiers comparans au nombre de sept testes, la moitié dans six mois, et l’autre moitié dans un an d’huy, outre la promesse quelle fait de paier les frais dépens et débours ensuivis au dit procès tant au Conseil Gouvernance d’Arras qu’au Parlement de Paris, les premiers comparans laissent et abandonnent à la dite seconde comparante et ses enfans tant ledit manoir amazemens et héritage dont est cy devant parlé.

Passé en la cité d’Arras le 2 aoust 1717. Signé : marque de Guislaine PROUVEUR, Marguerite PROUVEUR, Marie Claire PROUVEUR, Mathias PROUVEUR, Jacques MOLIN, Charles GRENIER, Guislaine COLLIN, Jacques HENRY, et pour notaire MANNESSIER avec paraphe.

Contrat de mariage du 16-4-1718 entre

Jean Jacques GERNÉ et Marie BOURDREZ

(4E 18/292)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présens :

· Barbe DELEPLACE, veuve de Philippe GERNÉ, demeurant à Camblin l’Abbé, et Jean Jacques GERNÉ son fils à marier, assisté de Jacques GERNÉ son frère, et de François DELEPLACE son oncle et Joseph DAMBRINE son bel oncle demeurant à Saint Nazare d’une part ;

· Jeanne BAILLY, veuve de François CARTON, demeurant à Acq, et en premières noces de Guilain BOURDREZ, et Marie BOURDREZ sa fille à marier d’autre part ;

Et reconnurent pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Jean Jacques GERNÉ et la dite Marie BOURDREZ qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise et paravant qu’entr’eux y en ait aucune foy ny promesse, ils ont traité et convenu de leurs portements retours devis et conditions de la manière suivante.

Prime quant au portement du mariant la dite DELPLACE sa mère a promis luy donner et paier sitost ce mariage consommé la somme de 100 £ une fois, plus la dépouille croissante sur une demi mesure de terre avestie de bled, et 2 razières de bled secq, et un habit tel qu’elle voudra avoir honneur, duquel portement la mariante a déclaré se tenir contente.

Et au regard du portement de la mariante, elle déclare qu’il luy appartient de la succession de son père 3 mesures de terre labourable, et un manoir amazé de maison et autres édifices situé au dit Acq contenant 1 mesure, plus la dite BAILLY sa mère promet lui donner sitost ce mariage consommé une vache de son estable de la valeur de 24 £, estant au surplus honestement vestue selon son état , duquel portement le dit mariant a déclaré se tenir content.

Ce fait a été traité et stipulé entre les marians qu’arrivant le prédécès de l’un d’eux, soit qu’il y ait lors enfans vivans apparans à naitre ou non, le survivant sera propriétaire et demeurera dans tous les meubles et effets téputés tels de leur communauté en paiant les dettes obsèques et funérailles, sera aussy le dit survivant viager des biens immeubles que laissera le premier mourant.

Et au regard des acquêts qu’ils pourront faire durant leur conjonction de telle nature et condition ils soient : fiefs, anciens manoirs, mains fermes, maisons en eschevinage ou autrement, soit que la mariante se trrouve nommé ès contracts, saisie ou non, le survivant jouira de la totalité sa vie durante de la moitié propriétairement et de l’autre usufruitiairement, pour après son décès la dernière moitié retourner aux hériters du prédécédé en paiant par eux la moitié de ce quy sera resté deu du prix des dits acquêts ou dettes contractés pour raison d’iceux au trépas du premier mourant ; lesquels acquêts seront compris tous retraits lignages qui priveront les lez et costés dont ils procéderont en restituant par ceux qui en profiteront aux héritiers de l’autre costé la moitié des deniers employés pour y parvenir.

En faveur duquel mariage les dits BAILLY et DELEPLACE ont respectivement accordé rerprésentation en leurs successions aux enfans à naistre de leur conjonction pour une teste au lieu de leur père ou mère décédé en reportant en mont commun les avances à eux faites par leur présent mariage. Le tout nonobstant...etc...etc...

Passé en la cité d’Arras le 16 avril 1718. Marques de Barbe DELEPLACE, Jeanne BAILLY, Jean Jacques GERNÉ, Marie BOURDREZ ; et comme notaires MANESSIER et HENRY.

Contrat de mariage en date du 1-5-1720 entre

Jean Baptiste BOURDREZ et Anne Françoise GENEL

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés furent présents :

· Jean Baptiste BOURDREZ jeune homme à marier, demeurant à Hautavesne, fils des défunts Claude BOURDREZ et Marie Antoinette DENART, assisté de Nicolas BOURDREZ son oncle laboureur demeurant au dit lieu d’une part ;

· Guilaine PROUVEUR, veuve de Guilain GENEL vivant charpentier, demeurant à Acque, et Anne Françoise GENEL sa fille à marier, assistée de Guilain GENEL son frère charpentier demeurant à Acque d’autre part ;

Et reconnurent pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Jean baptiste BOURDREZ et la dite Anne Françoise GENEL qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise et paravant qu’entr’eux y en ait aucune foy ny promesse, avoir et ont traité convenu de leurs portement retours et conditions en la manière suivante.

Premièrement quant au portement du mariant il déclare d’avoir 5 mesures de terre en plusieurs pièces au terroir du dit Hautavesne et allenviron, plus la troisième partie d’un manoir contenant en totalité une demi mesure ou environ, amazé la dite part de maison, chambre estable et autres édifices, une vache dans son estable, quelques pièces de meubles à usage de ménage et qu’il est honestement vestu selon son état, duquel portement la mariante et assistans se sont tenus contents.

Et au regard du portement d’icelle mariante, la dite PROUVEUR sa mère promet luy donner et paier sitost ce mariage consommé la somme de 50 £ une fois, plus deux razières de bled secq et une vache de son estable estimée 45 £ et en outre en advancement d’hoirie et de successsion à sa dite fille 5 boitellées 1/2 ou environ de terres labourables en trois pièces au terroir du dit Acque et Hautavesne, la première pièce remise sus à bled tenant à Guilain WARNIER, la deuxième pièce 2 boitellées 1/2 audit Acque remise sus de mars tenant à Jacques HENRY et la troisième 1/2 mesure sur Hautavesne aussy avestie de mars tenante aux terres de la Commanderie avec les remises sus qui sont sur les dites terres pour en jouir sitost ce mariage consommé à la charge des rentes foncières et anciennes redevances, à charge aussi que la mariante et ses enfans par représentation que la dite PROUVEUR leur accorde en sa succession après son décès seront tenus de rapporter en masse commune la dite boitellée et les 2 boitellées de terre cy dessus et que la pièce de 2 boitellées 1/2 luy demeurera en propre moyenant laisser suivie à ses frères pareil nombre de terre de la même valeur dans celles qu’elle laissera, en rapportant aussy par ses autres enfans à la même masse les terres quelle leur a donné par mariage, déclarant que sa fille est bien et honestement vestue et quelle luy donnera une paire de draps et une couverte de lit à sa discrétion, duquel portement le mariant s’est aussy tenu content.

Ce fait et stipulé entre les marians qu’arivant le prédécès de l’un ou l’autre, le survivant sera propriétaire de tous biens meubles et effets de leur communauté en paiant les dettes obsecques funérailles, et en rendant par le dit survivant au cas de non enfant vivant, aux héritiers du prédécédé sitost son décès les trois meilleures pièces d’habillemens ou bagues qu’il délaissera, et si ledit mariant survivra il rendra encore le coffre de la mariante à ses héritiers lequel réglement cy dessus pour la propriété desdits meubles et effects aura lieu soit qu’il y ait enfant vivant né apparant à naistre ou non de leur conjonction, et au regard des biens immeubles patrimoniaux du premier mourant, ils retourneront après son décès à ses héritiers. Quant aux acquets qu’iceux marians pourront faire durant leur conjonction et de telle nature et condition qu’ils soient

Convenu que les acquêts immeubles qu’ils pourront faire durant leur conjonction, de telle nature ou condition qu’ils soient repris seront communs, le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre en viager, lesquels seront repris sous retraits lignagiers ; renonçans espressément à toutes autres coutumes générales locales et autres rigueurs de droit contraires aux présentes. Promettant à ce que dessus tenir payer et le tout accompli sous l’obligation de leurs biens domicile éleu à la maison rouge à Arras et à juges messieurs du Conseil d’Artois.

Passé en la cité d’Arras le 11 mai 1720 pardevant que dessus. Marques de Guislaine PROUVEUR, de Jean Baptiste BOURDREZ, de Anne Françoise GENEL, et comme notaires MANESSIER et BONART avec paraphe.

Contrat de mariage du 10-2-1721 entre

Alphonse COUSTIAU et Marie Louise CUISINIER

(4E 18/292)

Pardevant notaires royaux soussignés furent présens :

· Alphonse COUSTIAU, jeune homme à marier demeurant à Escoivres, fils des défunts Pierre et Anne DAMBRINE, natif du dit lieu, assisté d’Antoine Luc COUSTIAU son frère aussi demeurant au dit lieu d’une part ;

· Marguerite PROUVEUR, veuve d’Antoine CUISINIER, vivant laboureur demeurant à Hacq, et Marie Louise CUISINIER sa fille à marier, assistée de Guilain CUISINIER son frère demeurant au dit lieu d’autre part ;

Lesquels pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Alphonse COUSTIAU et la dite Marie louise CUISINIER qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Sainte Eglise, mais paravant qu’entr’eux y ait aucune foy ni promesse de mariage ils ont convenu de leurs portemens, retours, denis et conditions de la façon suivante.

Prime quant au portement du futur mariant il a déclaré avoir à luy appartenant la somme de 300 £ d’Artois plus qu’il luy compette et appartient un manoir amazé de maison grange et estable et autres édifices contenant demi mesure situé à Ecouave, et un autre manoir non amazé contenant 1 boitellée au même lieu, plus le nombre de 7 mesures de terre labourable aux terroirs du dit Escouave et Hacq le tout provenant de la succession de ses feüs père et mère et suivant la partage qu’il en a fait avec ses frères et soeurs estant au surplus honestement vestu selon son état appartenant, duquel portement la future mariante a déclaré en être contente, aussy bien que de sa bonne vie et renommée.

Et au regard de celuy de la future mariante, sa dite mère promet luy paier, donner et fournir la somme de 100 £ Artois une fois, scavoir 50 £ sitost la consommation de ce mariage, et les autres 50 £ au jour de Saint Rémy prochain, plus promet luy donner sitost ce mariage consommé une vache de poil noir de la valeur de 50 £, plus luy donne la dépouille croissante sur 3 boitellées de terre avesties de bled, pour la dépouille et remporter au mois d’aoust prochain sans aucune charge, et par dessus ce la jouissance pendant la vie de la dite PROUVEUR de 2 mesures de terre au terroir du dit Hacq en quatre pièces ; la première contenant 3 boitellées tenant de liste au sieur MATHIEU, la deuxième demi mesure tenante à Guilain LEFAY, la troisième aussy demi mesure tenante de liste au chemin Salbert, et la quatrième 1 boitellée tenante de liste aux terres de la cure d’Hacq, pour en jouir sitost la consommation du dit mariage à la réserve de la dépouille croissante sur la dite boitellée à la charge des rentes foncières et anciennes redevances, dechargé de tous arrérages jusque lors estante aussy honestement vestue selon son état qui est tout son portement duquel ensemble de sa bonne vie et renommée le mariant a aussy déclaré en estre content.

Ce fait a été stipulé entre les parties qu’arrivant le prédécès du mariant soit que de leur conjonction il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non, la mariante aura et remportera tous ses habillements linges bagues et joyaux, son lit garni en l’état qu’il sera lors, son coffre sans or ni argent, son portement cy dessus avec ses successions et obventions ou la valeur en cas de vente, charge ou alliénation et pour son droit de douaire prefix et conventionnel la somme de 150 £ une fois, le tout franchement sans charge de dettes obsecques et funérailles, à prendre et avoir en principal sur les plus clairs et apparans biens du mariant sinon et au lieu de ce, elle pourra se tenir à ses droits et douaires coutumiers tels que par les coutumes des lieux luy devront competter et appartenir ; en remportant toujours davant part en l’un et l’autre cas ses dits habilemens linges bagues et joyaux avec ses successions et obventions ou la valeur en cas d’alliénation.

Et au cas contraire arrivant le prédécès de la mariante sans délaisser enfans vivans de leur conjonction, le dit mariant demeurera en tous moeubles et effets de leur communauté en paiant les dettes obsecques et funérailles et en rendant aux héritiers d’icelle comme il promet faire la somme de 100 £ une fois, scavoir la moitié six mois après le décès et l’autre au bout de l’an avec les trois meilleures pièces d’habillements ou bagues quelle délaissera, auxquels héritiers retourneront ses immeubles avec ceux qui pourront luy succéder et escheoir ou la valeur en cas de vente ou alliénation.

Et quant aux acquêts qu’ils pourront faire pendant leur conjonction fiefs anciens manoirs, masons et biens en eschevinage ou autres soit que la mariante se trouve dénommée ès contracts saisies ou non, elle sera acquéresse avec son dit mary et le survivant d’eux deux sera et jouira de la totalité sa vie durante scavoir de la moitié propriétairement et de l’autre usufruituairement pour après son décès la dite moitié retourner aux héritiers du prédécédé en paiiant à cette proportion ce quy sera touvé deu desdits acquets au trépas du premier mourant, lesquels acquets seront compris tous retarits lignages qui suiveront le lez et costé d’où ils seront provenus en paiant par ceux qui en profiteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers emploiez pour parvenir à l’acquisition d’iceux, en faveur duquel mariage la dite PROUVEUR accorde représentation avoir lieu en sa succession en faveur des enfans à nbaître pour une tête au lieu de leur mère à l’encontre de leurs oncle et tante en reportant en mont commun comme devra faire la dite mariante si elle atteint sa succesion, son portement cy dessus à l’exception des jouissances des deux mesures de terre dont elle jouira sans charge de rapport le tout non obstant tous us, stils, coutumes entravestissement de sang ou par lettres à ce contraires auxquels les parties ont spécialement dérogé et renoncé pour la validité des clauses et stipulations avant dites et promettent ce que dessus tenir, entretenir paier et entièrement accomplir sous l’obligation respective de leurs biens présens et avenir y accordant toutes seuretées requises aux dépens de quy il appartiendra, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois.

Fait et passé en la cité d’Arras le 10 février 1721 pardevant que dessus. Signé Margueritte PROUVEUR, marques dudit Alphonse COUSTEAU, d’Antoine Luc COUSTEAU, de Marie Louise CUISINIER ; et comme notaires MANNESSIER et HENRY

Contrat de mariage du 2-10-1728 entre

Guislain COLIN et Marie Catherine CHRESTIEN

(4E 85/41)

Furent présents en personnes :

· Guislain COLIN, veuve de Véronique LEFEZ sa femme, demeurant au village d’Acq, assisté de Pierre PRONIER son beau-frère demeurant au village de Gouy Servin d’une part ;

· Marie Catherine CHRESTIEN, jeune fille à marier demeurante au dit Gouy, assistée de Philippe, Louis, et Pierre Noel CHRESTIEN ses frères demeurants au dit lieu d’autre part.

Et recognurent les dites parties que pour parvenir au traité de mariage moeu et pour parlé entre les dits Guislain COLIN et Marie Catherine CHRESTIEN, lequel au plaisir de Dieu se fera parfera et solemnisera en face de Notre Mère la Sainte Eglise catholicque apposttolicque et romaine, mais auparavant qu’il y ait entre eux aucune foy lien ou promesse de mariage les devis retours charges clauses et conditions d’iceluy sont comme s’ensuit.

Premièrement quant au portement du dit futur mariant il a déclaré luy compéter et appartenir la moitié de tous les moeubles moeublans, or argent, dettes actives, avesties et autres choses réputées moeubles de communautée qui sont présentement existants en sa maison et qui ont esté estimez à la somme de 474 £ dont en revient la moitié à Hubert COLIN son fils mineur qu’il a retenu de sa conjonction avec la dite Véronique LEFEZ sa feue femme, qu’il promet luy payer sitost qu’il aura atteint l’âge compétente prendra estat de mariage ou autre honorable, pendant lequel tems il sera obligé de le nourrir vestir blanchir chauffer et alimenter et l’envoyer à l’escolle suivant son estat appartenants pour l’instruire en la foy catholicque appostolicque et romaine. Déclarant au surplus avoir en propre le nombre de 5 mesures 1/2 de terres à laboeure en plusieurs pièces aux terroirs du dit Acq et allenviron, avec demi mesure de manoir non amazé situé à Camblignoeul. Des grandeurs listes haboutes et situation la dite future mariante assistée que dessus s’en est tenue et tient pour contente aussy bien que du surplus de son portement.

Et quant à celuy de la dite future mariante elle a déclarée porter à ce mariage le nombre de 10 quartiers de terres à laboeur en plusieurs pièces ; la première demi mesure au terroir de Gouy, tenant de liste à Guislaine CHOPIN, d’autre liste à Robert ALEXANDRE ; le deuxième autre demy mesure au terroir de Bouvigny, tenant de liste à Jacques THUILLIEZ, d’un bout au chemin de Gouy à Bouvigny ; la troisième encore demy mesure tenante de liste à Jean Baptiste VICHERY d’un bout au chemin de Carinchy à Béthune ; la quatrième demy mesure tenant de liste à Louis DERVILLERS, d’un bout au Bois Brismail ; et finallement la cinquième conte encore demi mesure tenant de liste au dit VICHERY d’un bout au chemin de Gouy à St Nazare, de plus qu’il luy compette et appartient allencontre de ses frères la cinquième partie de trois manoirs amazés de maison et autres édifices, situez au dit Gouy, avec la troisième partie des moeubles moeublans allant par ménage, présentement existants au dit Gouy, le partage s’en fera au premier jour amiablement entre elle, Philippe et Pierre Noel CHRESTIEN ses frères ; déclarant en outre qu’elle a en sa possession la somme de 150 £ Artois, qui est tout son portement, duquel le dit futur mariant assisté que dessus s’en est tenu et tient pour content.

Traitant lequel mariage at esté dit et conditionné entre les parties qu’arrivant le trespas du futur mariant paravant celuy de la future, icelle aura et remportera tous ses habits taillez et cousus bagues joyaux ceintures affutures, son coffre pour les mettre, son porté cy dessus et tout ce que constant, le dit mariage luy sera donné succédé obvenue et eschue ou estimation de ce que vendu chargé ou allienné seroit ; et pour son droit de douaire conventionnel que l’on dit amendement de mariage la somme de 300 £ Artois une fois, qu’elle pourra prendre et avoir sur les plus clairs et apparans biens que le futur mariant délaissera, et sans par elle payer aucunes dettes passives obsecques et funérailles, sinon et au lieu duquel douaire elle se pourra tenir au droit et douaire coutumier dont des deux elle aura le choix et obtion.

Au cas contraire arrivant le trespas de la dite future mariante, paravant celuy du dit futur, iceluy demeurera en tous biens moeubles de la communautée en payant par luy toutes dettes passives obsecques funérailles et en rendant aux héritiers de la dite future la somme de 150 £, demy a n après son trespas, avec les trois meilleurs bagues ou habits qu’elle délaissera au dit jour.

Et quant aux acquests que pourront faire les dits futurs mariants pendant leur conjonction de quelle nature et condition ils soient, fiefs anciens manoirs terres cottières comme autrement iceux seront communs entre eux, soit que la future mariante soit acqueteresse par les contracts ensaisine ou non, et le survivant en jouira sa vie durante, esquels acquêts seront compris tous retraits lignagers qui suivront la ligne du retrayant en rendant par la partie en profitantes à celle n’en proffitant point la juste moitié des deniers pour le tirez et desboursez ; tout ce que dessus est dit tenir entretenir et le tout entièrement acccomplir nonobstant toutes us coutume général ou particulière entravestissemnt de sang ou par lettres et autres rigueurs de droit à ce contraires sous l’obligation de tous leurs biens et héritages présents et à venir, accordant sur iceux main assize et mise de fait à leurs dépens.

Domicile eslu au château d’Houdain, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois, renonchant à toutes choses contraires ; ainsy fait et passé au village de Gouy le 2 octobre 1728 pardevant les dits notaires royaux d’Artois soussignez avec les dits comparants; signé : marque du dit Guilain COLIN, de Marie Catherine CHRESTIEN, Pierre REGNIEZ, Pierre Noez et Louis Joseph et Philippe CHRESTIEN ; et pour notaires DEREMETZ et BUCHAT.

Contrat de mariage en date du 24-5-1729 entre

Jean LEFETZ et Marie Thérèse BOCQUET

(4E 18/129)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean LEFETZ maître maréchal ferrant demeurant présentement à Caucourt et natif du village d’Acq, fils et héritier des feus Nicolas LEFETZ et Marie Claire PROUVEUR, assisté de Guillaume LEFETZ son oncle et Pasquez LEFETZ aussi son oncle d’une part ;

· Marie Thérèse WILLAIN veuve d’Adrien BOCQUET demeurant à Caucourt et Marie Thérèse BOCQUET sa fille à marier demeurante au même lieu d’autre part.

Et reconnurent les dites parties que pour parvenir au mariage d’entre les dits Jean LEFETZ et Marie Thérèse BOCQUET lequel se solemnisera en face de notre mère la Sainte Eglise et avant auquel parvenir, les portemens clauses et conditions des futurs mariants sont comme s’ensuit :

Premièrement quant au portement du dit futur mariant il n’en a été fait icy aucune déclaration ny spécifications pour par ladite future mariante et la ditte mère avoir connaisssance de ses droits et de ce qu’il luy appartient.

Quant à celuy de la dite future sa ditte mère luy donne et promet leur livrer aussy tost la consommation dudit mariage tous les ustencils de maréchal, tant englume quautre, sans excepter aucunes choses dervant à l’usage de maréchal aussy bien que tous les marchandises tant en fere neuf, acier, charbon comme autrement, pour par les dits futurs mariants en jouir en toute propriété les dits ustensils de maréchal étans actuellement en la possession de la dite Marie Thérèse WILLAIN, plus de livrer à la dite future mariante sa fille une vache de poil noir, un chaudron, une paire de draps de lit, une couverte de laine, une pailliasse et un traversin, plus donne à la dite future mariante sa fille en toute propriété la moitié d’un manoir contenant 1/2 mesure ou environ, située au dit caucourt où elle réside, présentement avec la moitié des bâtimens construits sur iceluy, la moitié du dit manoir et des bâtimens à prendre du costé d’un manoir de Jean LIEBERT, avec aussy la moitié de la grange et de tous autres bâtimens sur l’autre costé pour par les dits futurs marians en jouir en toute propriété du jour de la consommation du dit mariage, desquelles place et bâtimens ils s’en arrengerons par ensemble et en feront faire tels fermetures cloisons ou entrées qu’ils trouveront convenir à frais communs. Plus donne à la dite future mariante sa fille en tout propriété 6 quartiers de terre labourable en trois pièces au terroir du dit Caucourt : la première contenante 1/2 mesure et 6 verges, tenante de liste à 3 quartiers de Jean Philippe BROGNIART, d’autre liste à 1/2 mesure de Thomas DUPARCQUE, d’un bout au chemin d’Arras ; la deuxième contenante 1/2 mesure tenante à 6 quartiers occupés par Antoine LE ROŸ d’une liste, d’autre liste à 1 mesure d’Albert SAINT LEGER, d’un bout au chemin d’Arras ; la troisième contenant 1/2 mesure tenant de liste à Jean François PAVŸ pour une mesure, d’autre liste aux terres du marchez d’Andoise, d’un bout à 5 quartiers de Nicolas CARPENTIER, pour en jouir aussy du jour de la consommation dudit mariage, moyennant lesquels donnatière, la ditte future mariante renonce en faveur de ses frères et soeurs à tous les meubles et effets que sa dite mère pourra délaisser au jour de son décès sans pouvoir prétendre ni demander aucunes choses, laquelle ne pourra pareillement demander aucunes choses ou l’autre moitié du dit manoir non plus qu’en l’autre moitié des bâtiments non donnés.

Ce fait a esté expressément conditionné et convenu soit que dudit futur mariage il y ait enfans vivans, nés apparans à naître on non, le survivant des dits futurs mariants demeurera en tous biens meubles et autres réputés tels de la communauté, acquets, concquets, immeubles aussy bien que dans tous les biens immeubles patrimoniaux de l’un ou de l’autre premier mourant, pour par le dit survivant en jouir en tout propriété, auquel survivant les dits futurs mariants se font réciproquement donation, ce sont les présentes clauses, à condition réciproques, le dit futur mariage ne s’ensuiverait, en payant néanmoins par le dit survivant toutes les debtes obsèques funérailles.

A l’entretenement et accomplissement que dessus les dites parties comparantes ont obligé et obligent leurs biens présents et à venir sur lesquels ils accordent toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, domicile élu à la maison rouge à Arras, acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à tous usage, stille, coutumes, entravestissement de sang et par lettres et autres, rigueur de droit contraires au contenu des présentes.

Fait et passé en la cité d’Arras le 24 may 1732 pardevant que dessus, ayante au surplus la ditte Marie Thérèse WILLAIN accordé représentation en sa succession aux enfans à naître du dit futur mariage pour y venir faire une teste allencontre de leurs oncles et tantes en rapportant seullement la valeur des dits 6 quartiers sur le pied et valeur qu’ils vaudront lors, ainsi que le seroit tenu faire la ditte future si lors elle vouloit en prendre moins en sa succession sous les mêmes renonciations avant dites.

Estoient signé : Marie Thérèse WILLAIN, Jean LEFETZ, Marie Thérèse BOCQUET, et comme notaires BAILLET et CROCHART avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 24-6-1732 entre

Guislain BACQUEVILLE et Marie Joseph BONVARLET

(4E 18/129)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain BACQUEVILLE, jeune homme à marier demeurant à Acq, fils des feus Guislain et Guislaine BARLET d’une part ;

· Marie Joseph BONVARLET, à marier, demeurant à Tilloy les Hermaville, fille de feu Georges et encore vivante Marie Guislaine BACHELET, assistée de sa ditte mère d’autre part .

Et reconnurent les dites parties pour parvenir au mariage d’entre les dits Guislain BACQUEVILLE et Marie Joseph BONVARLET lequel se solemnisera en face de notre mère la Saint Eglise, et avant auquel parvenir les portemens, clauses, et conditions des dits futurs mariants sont comme s’ensuit.

Premièrement quant au portement des dits futurs mariants il n’en a été fait icy aucunes déclarations ny spécification pour par eux avoir connaissance de leurs droits et de ce qu’il luy appartient à chacun, ce fait a esté convenu et expressément conditionné soit que de le présent mariage il n’y ait enfans vivans nés apparans à naître ou non, le survivant des dits futurs mariants demeurera en tous biens meubles de la communauté en payant par luÿ toutes les debtes, obsèques funérailles, et jouira le dit survivant des biens immeubles patrimoniaux du prédécédé sa vie durante en les déchargeant de ce qu’ils sont chargés annuellement et quant aux acquêts que les dits futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de tels nature et conditions ils soient et où ils jouissent esre scituées et assis soit fief, cotterie, anciens manoirs, tente par lettres ou autrement, soit que la dite future mariante soit connue ès contrat saisine ou non, elle sera achepteresse aussy avant que son mary pour par le survivant en jouir propriétairement de la moitié et viagérement de l’autre moitié pour après son décès retourner aux héritiers de part et d’autre.

En quoy seront compris tous extraits lesquels s’ensuivront la cotte et ligne d’où ils procéderont en payant et remboursant par celuÿ ou ceux en profitant à ceux n’en profitant point, la juste moitié des deniers tirés et déboursés, pour y parvenir à l’accomplissement de ce que dessus les dits comparants ont obligé leurs biens à venr sur lesquels ils accordent toutes mesures de biens requises, domicil esleu à la maison rouge à Arras, acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à tous usages stilles, coutumes, entravestissement de sang ou par lettre et autre rigueur de droit contraire au contenu des présentes.

Fait et passé en la cité d’Arras le 20 juin 1732 pardevant que desus. Estoient signés : Guislain BACQUEVILLE, marque de la ditte Marie Joseph BONVARLET, de Guislaine BACHELET, et comme notaires DAILLET et MATHIEU avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 24-7-1732 entre

Jean François GENELLE et Marie Anne Joseph BOURDREL

(4E 18/129)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean François GENELLE, à marier, demeurant au village d’Acq, fils des feus Guislain et Marie COLIN, assisté d’André Simon GENELLE son frère et d’Antoine COLIN son oncle demeurant au dit Acq d’une part ;

· Antoine BOURDREZ demeurant à Villers au Bois, Jacqueline HORIN sa femme de luy bien et deuement authorisée sans contrainte comme elle a déclaré, et Marie Anne Joseph BOURDREL leur fille à marier d’autre part .

Et reconnurent les deux parties pour parvenir au mariage d’entre les dits Jean François GENELLE et Marie Anne Joseph BOURDREL lequel se solemnisera en face de notre mère la Sainte Eglise, et avant lequel parvenir, les portemens clauses et conditions des futurs marians ont été stipulés comme il s’ensuit.

Premièrement quant au portement du dit futur mariant il n’en a été fait icy aucune déclaration ny stipulation pour par la future mariante et ses père et mère en avoir connaissance de ses droits et de ce quy luy appartient.

Quant au portement de la dite future mariante les dits Antoine BOURDREL et sa femme, solidairement l’un pour l’autre sans démission ni dissension renonçans aux bénéfices des dits droits promettent payer au futur mariant la somme de 120 £ d’huÿ en six mois, plus s’obligent de fournir et livrer à la future mariante ausitôt la consommation du futur mariage une couverte de laine, une vache à choisir en trois, estimé la couverte et la vache à 33 £, plus les dits BOURDREL et sa femme donnent à la future mariante leur fille la propriété et jouissance d’une mesure 20 verges de terre labourable au terroir de Camblain, tenant de liste à 60 verges de Marie Barbe CAUCHY, d’autre liste au sieur MATHON d’Acq, d’un bout à 3 boitellées de Pierre CUVELLEIR, d’autre bout au dit MATHON, estant avestie de bled pour en faire la dépouille au mois de aoust prochain sans payer aucunes laboures ny semences ; plus 1 boitellée 1/2 au dit terroir tenante de liste à 1 boitellée de Baptiste COLIN, de bout à 3 boitellées de l’église d’Acq, de liste au bois de l’abbaye Saint Eloy, d’autre liste à 1 boitellée de Valentin BARRE, d’un bout au dit bois, pour les dites terres en jouir en toute propriété pour la future mariante du jour de la consommation d dit futur mariage an payant labours par ses père et mère de la première année.

Ce fait a esté conditionné et expressément convenuy soit que de ce mariage il n’y ait enfans vivants, nés apparans à naître ou non, le survivant des dits futurs mariants demeurera en tout bien immeubles et autres réputez venir de la communauté en payant par luy toutes dettes obsèques et funérailles.

Et quant aux acquêts que les dits futurs mariants pourront faire pendant leur conjonction de telles natures et conditions ils soient et où ils puissent estre situés et assis soit fief cotteries anciens manoirs rentes par lettres maisons et fonds en eschevinage comme autrement, soit que la future mariante soit connue ès contracts saisine ou non elle sera acheteresse aussy avant que son mary pour par le surviavnt d’eux en jouir propriétairement de la moitié et viagérement de l’autre mpoitié pour après son décès retourner aux héritiers de part et d’autre en quoy seront compris tous retraits lignagers lesquels suivront la cotte et ligne d’où ils procéderont payant par ceux en profitans à ceux n’en profitans point la juste moitié des deniers principaux frais et l’ayant contretiré et déboursé pour y parvenir tant en droits seigneuriaux comme autrement, accordans les dits Antoine BOURDREL et Jacqueline HORIN sa femme représentations avoir lieu en leurs successions à un enfant à naître du présent mariage pour y venir faire une teste à l’encontre de leurs oncles et tantes en rapportant de leur mère ainsy que seroit tenu faire la dite future mariante si lors elle vivoit ou bien moins prendre en leurs successions que les dits BOURDREL et sa femme veullent estre partagés égallement entre leurs enfans qu’entre leurs petits enfants, ou représentation au lieu de leur père et mère aussi bien que les fiefs d’acquisition qu’ils veullent pareillement estre partagés également, sauf et à la réserve que Martin BOURDREL leur fils prendre d’avant part sans charge de 25 boitellées de terre en deux pièces de nature fief de patrimoine à la dite Jacqueline HORIN et un manoir amazé de maison à choisir pour luy dans ceux que ses père et mère délaisseront à leur décès sans en avoir disposés, et ce contre et par dessus la part de ses frères et soeurs en observant néantmoins par luy le réglement cy dessus aussi bien que les autres frères et soeurs promettant les comparants ce que dessus entretenir payer et entièrement accmplir sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes oeuvres de loix requises aux dépens de quoy il appartiendra domicile esleu à la maison rouge à Arras acceptant ajuges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à tous usages stils, coutumes, entravestissement de sang ou par lettres et autres rigueurs de droit contraires au contenu des présentes et notamment la dite HORIN au droit du «senastus consult Veillant» et à l’authentique «siquamullier» à elle impliqué et donné à entendre.

Fait et passé en la cité d’Arras le 24 juillet 1732 pardevant que dessus. Estoient signé : Jean GENELLE, M Anne J BOURDREZ, Antoine BOURDREL, marque de ladite Jacqueline HORIN, signé André GENELLE, Antoine COLIN, et comme notaires PRUVOST et DAILLET avec paraphes.

Contrat de mariage en date du 2-2-1733 entre

Philippe LIÉNART et Anne Thérèse TENEL

(4E 18/129)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Philippe LIÉNART, à marier, demeurant au village d’Acq, fils des feus Amant et Marie BLONDEL, assisté de Laurent LIÉNART son frère d’une part ;

· Anne Thérèse TENEL, à marier, demeurante au dit Acq, fille des feus Antoine et Marie Jeanne ALLART, assistée de Guillaume TENEL son frère d’autre part .

Et reconnurent les deux parties pour parvenir au mariage d’entre les dits Philippe LIÉNART et Anne Thérèse TENEL lequel se solemnisera en face de notre mère la Sainte Eglise, et avant lequel parvenir, sont convenus des clauses et conditions des dits futurs marians comme s’ensuit.

Premièrement quant au portement de l’un et l’autre des futurs marians il n’en a esté fait icÿ aucune déclaration nÿ spécification pour par iceux marians avoir connaissance de leurs droits et de ce qu’il leur appartient à chacun.

Ce fait, a été traité conditionné et convenu soit que de ce futur mariage, il y ait enfans vivans, nés apparans à naître ou non, le survivant des dits futurs marians demeurera en tous biens meubles et autres réputés tels de la communauté et payant par luÿ toutes dettes obsecques et funérailles, et jouira le dit survivant, au cas d’enfans jusqu’à la majorité d’iceux ou qu’ils prendront état honorable, de biens immeubles patrimoniaux du prédécédé, aussy bien que des manoirs et amazemens que les dits futurs marians pourront faire construire en payant et remboursant par les enfans au survivant la moitié du coust desdits amazemens ou suivant l’estimation qui sera lors faite à condition néantmoins que sy lesdits amazemens sont construits sur l’un des manoirs en propre du survivant iceluÿ survivant jouira de la totalité des batiments en faisant raison aux dits enfans de la moitié du coust d’iceux ou suivant l’estimation, et au cas de non enfants le survivant jouira des biens immeubles patrimoniaux du premier mourant aussÿ bien que des manoirs et amazements sa vie durante.

Seullement et arrivant que le dit survivant soit au cas d’enfans ou de non enfans viendrait à convoller en secondes noces, le droit de viager cy dessus stipulé n’aura aucuns effets en faisant néantmoins raison au dit survivant de la moitié des cousts des batiments que les dits mariants auront fait construire suivant lesquittances des ouvriers ou suivant estimation en se conformant néantmoins ès cas cy dessus expliqués.

Quant aux acquêts que les dits futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de tels nature et conditions ils soient et ou le tout puisse être situés soient fiefs, cotteries, anciens mannoirs, maisons et fonds en eschevinage, rentes héritières comme autrement, soit que la dite future mariante soit comme ès contrats saisine ou non elle sera achéteresse comme son mary pour par le survivant en jouir propriétairement de la moitié et viagérement de l’autre moitié pour après son décès retourner aux héritiers de part et d’autre en quoy seront compris touts retraits lesquels suiveront la cotte et ligne d’où ils procéderont en payant par ceux en profitant, à ceux n’en profitant point la juste moitié des deniers principaux frais et beaux coust tiré et déboursés pour y parvenir tant en droits seigneuriaux comme autrement et en acquittant par le dit survivant les cours de rentes constituées pour parvenir aux dites acquisitions et retraits promettans des dits futurs mariants ce que dessus entretenir et entièrement accomplir sur l’obligation de leurs biens sur lesquels ils acccordent toutes oeuvres de loix requises aux dépens de qui il appartiendra domicile eleu à la maison rouge à Arras, accepatnt à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à tous usages stils, coutumes, entravestissement de sang ou par lettres et autres rigueurs de droit contraires au contenu des présentes.

Fait et passé en la cité d’Arras le 12 février 1733 pardevant que dessus. Estoient signés : Philippe LIÉNART, marque de la dite Anne Theresse TENEL, Laurent LIÉNART, Guilleaume TENEL, et comme notaires DAILLET et PRUVOST avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 22-6-1735 entre

Jean DERUELLE et Claire Françoise WARNIER

(4E 18/2)

Pardevant notaires royaux soussignés sont comparus :

· Nicolas DERUELLE, ménager demeurant au village de Villers aux Bois, et Marie Anne HEVIN sa femme, de luy duement authorisée et non contrainte comme elle a déclarée, et Jean DERUELLE leur fils à marier demeurant au dit lieu, assisté de Guislain VOISIN, berger au dit Villers, beau-frère au dit futur mariant d’une part ;

· Guislain WARNIER berger demeurant au village d’Acque, et Marie Guislaine GENELLE sa femme, aussy de luy duement authorisée et non contrainte comme elle a déclarée, et Claire Françoise WARNIER leur fille à marier demeurant au dit Acque d’autre part .

Et reconnurent les dites parties que pour parvenir au traité de mariage meûe et pourparlés entre les dits futurs mariants lesquels au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en face de notre mère la Sainte Eglise catholique apostolique et romaine et paravant qu’il y ait aucune foy lien promesse de mariage l’un envers l’autre les portemens devis retours conditions stipulations d’iceux sont telles que s’ensuivent.

Scavoir quant au portement du futur mariant ses père et mère luy ont promis solidairement sans division ny discussion donner sitot la consommation de ce présent mariage toute une maison grange et étable et autres édifices se consistant dans un manoir contenant un quartier de terre ou environ, la ditte maison bien et loyalement meublée pour le jour et solemnitée de leur mariage ce faisant les dits futurs mariants seront tenus et obligés de nourrir et alimenter les père et mère du futur mariant tant et si longtemps que le Seigneur les laissera de ce monde, au moyen de quoy les dits futurs mariants seront libres d’en jouir en toute propriété comme chose à eux eux appartenante, quy est tout le portement du futur mariant ; duquelle la dite future mariante et ses père et mère s’en sont tenus pour content, pour en être bien et duement appaisée.

Et quant à celuy de la ditte future mariante ses père et mère luy ont aussy solidairement sans division ny discussion promis donné une demi mesure de terres avesties de bled scituée au dit Acque, tenante de liste à Nicolas Bernard GENELLE, d’autre liste à Jean MATON, d’un bout aux révérends pères carmes déchaussés d’Arras, d’autre bout au sieur SACLEAUX d’Arras, plus la somme de 80 £ Artois le tout à prendre et avoir sitot la consommation de ce présent mariage, aussy avec un lit garny telles que les père et mère en voudront aussy avoir l’honneur pour le jour et solemnitée du dit mariage, quy est tout le portement de la ditte future mariante duquelle ensemble de sa bonne vie fame renommée le dit futur mariant ses père et mère s’en sont tenus pareillement pour content aussy bien que le dit assistant.

Ce fait, a été dit traité et conditionné que les portemens respectives cy dessus ensemble ce qui pourra estre succédé escheus aux dits mariants pendant leur conjonction suiveront la cotte ligne plus a été convenu qu’au cas du prédécès du futur mariant soit que de ce mariage il y ait enfat vivant née apparans à naitre ou non icelle future mariante aura et remportera ses habits linges bagues joyaux et autres servant à son corps et chefure ensemble son portement cy dessus comme aussy tout ce que constant ce mariage luy sera succédée et escheus la valeur et estimation de ce que vendu et chargée et aliennée seroit et pour son droit de douaire conventionnelle appellé amendement de mariage la somme de 100 £ une fois le tout à prendre et avoir sur les plus clairs et apparans biens moeubles et immeubles que le futur mariant délaissera au jour de son trespas le tout nettement franchement sans aucune charge de dettes obsecques et funérailles sinon elle se pourra tenir à ses droits et douaires coutumiers telle que par la coutume des lieux luy devra competter et appartenir dont des deux elle aura le choix et option ; et sy par fait contraire la dite future mariante vient à prédécéder son mary iceluy soit qu’il y ait enfant vivant née apparent à naitre ou non demeurera en tous biens meubles et autres réputée telles de la communautée en paiant par luy toutes debtes obsecques et funérailles et quant aux acquets que les futurs mariants pourront faire pendant leur conjonction de telle nature et condition et ou ils puissent estre scituées et assises soit fief, anciens manoirs, terres cottières, lettres de rente comme autrement, soit que la dite mariante fut dénommé ès contracts saisie elle sera aussy bien acquetresse que son dit mary desquels acquets le survivant en jouira de la totalité sa vie durante pour après son trépas estre partagée égallement par moitié entre les héritiers de part et d’autre en paiant aussy par moitié également les debtes restant à paier des dits acquets au jour du trespas du premier mourant, ès quels acquets seront compris tous retraits lignage quy suiveront la cotte et ligne d’où ils procéderont en rendant et restituant par ceux en profitant à ceux n’en profitant point la juste moitié du prix exposé frais et leaux cousts tirées et déboursées pour parvenir aux dits acquets en faveur duquelle mariage les père et mère des futurs mariants ont respectivement accordé représentation avoir lieu en leur succession aux enfans à naitre de ce mariage pour faire une teste allencontre de leurs oncles et tantes comme seront tenus eux mêmes faire venant aux dites successions ; à tout quoy les parties ont expressément dérogées et renoncées à tous us coutumes entravestissement de sang ou par lettres et autres rigueurs de loix à ce contraires au payment et à l’entière accomplissement de tous ce que dessus les père et mère des mariants ont respectivement l’un et l’autre obligés leurs biens présens et avenir sur lesquels ils accordent toute seuretée de droit requis aux despens de quy il apartiendra domicile esleu à la maison rouge à Arras acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois renonçantes à toutes choses contraires et nottament les dites femmes au droit du senatus consult velleiant et à l’autentique si qua mullies à elles données à entendre ; fait et passé au village de Villers aux Bois pardevant que dessus et des dits comparans le 22 de juin 1735 ; estoient signés : marques du dit Nicolas DERUELLE de la dite Marie Anne HEVIN, Jean DERUELLE, Guislain VOISIN, Guislain VARNIER, de la dite Marie Guislaine GENELLE, de Claire Françoise WARNIER, et comme notaires PALLETTE et TAFFIN avec paraphe.

Contrat de mariage du 31-10-1736 entre

Jean Baptiste HAVERLAN et Marie Rose BRETON

(4E 18/38)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés furent présens en personnes :

· Philippe HAVRELAN manouvrier demeurant au village de Maroeul, Marie Jeanne CLEMENT sa femme de lui bien et deuement autorisée et non contrainte, sy quils ont déclarés et Jean Baptiste HAVRELAN leur fils à marier assisté de Philippe Albert et Louis HAVRELAN aussi manouvriers demeurans ledit Philippe Albert au fauxbourg de Saint Sauveur et ledit Louis au village de Maroeul d’une part ;

· Jean Baptiste BRETON maître maçon demeurant au village d’Hacq et Marie Roze BRETON sa fille à marier qu’il a eue de sa conjonction avec Margueritte DELEVOYE sa déffuncte femme, assistée de Marie Marguerite BRETON sa soeure demeurant au dit Hacq .

Et reconnurent les dittes parties que pour parvenir au traité de mariage pourparlé entre le dit Jean Baptiste HAVRELAN et la ditte Marie Roze BRETON quy au plaisir de Dieu se fera parfaira et solemnisera en face de notre mère la sainte église sy elle y consente mais paravant qu’entr’eux il y ait aucune foy promesse ou engagemens de mariage les portemens donnations retours denis charges clauses et conditions du dit mariage ont etées stipulés comme s’ensuit.

Scavoir quant aux portements dudit Jean Baptiste HAVRELAN ses dits père et mère ont solidairement l’un pour l’autre et chacun d’eux seul pour le tout sans division ny discution promis livré au dit mariant sitot le dit mariage parfait et consommé une armoire de bois de chesne quy est en la maison des dits père et mère, un cuvier quy est tout son portement lequel au surplus est bien et honnestement habilié ainsy qu’à son état apartient, duquel portement aussy bien que de la bonne vie fame et renommée du dit mariant la ditte future mariante et assistans s’en sont tenus contens ;

Et quant aux portemens de la dite Marie Roze BRETON future mariante le dit BRETON père luy a donné et donne en avanchement d’hoirie et de ses successions la cincquiesme partie de deux manoirs scitués à Hacq, le premier contenant 3 boistellées ou environ tenant d’une liste à Guislain BACQUEVILLE d’autre liste à la rue grand mère d’un bout à Guislain HERBET et d’autre bout au flégard, et le second contenant 6 verges ou environ tenant d’une liste à Guislain HERBET d’autre à Izabelle BRETON d’un bout à Pierre Guislain DELABRE et d’autre bout au flégard, tenu en cotteries scavoir le premier du sieur MATHON et le second de la seigneurie de l’abbaye de Saint Eloy, pour de la ditte cincquiesme partie en jouir par la dite future mariante scavoir du premier manoir et des amazemens y construits sitost le trépas arrivé du dit BRETON père, en attendant lequel temps elle jouira du second manoir contenant 6 verges ou environ pour entrer en jouissance sitost le dit mariage parfait et consommé à la charge des rentes fonsières et anciennes redevances déchargés par le dit BRETON père de tous arrérages aussy bien que de touttes autre charges et hipotecques quelconques jusqu’à ce jour quy est tout son portement laquelle au surplus est bien et honnestement habiliée ainsy qu’à son estat appartient de tout quoy le dit mariant et assistans s’en sont tenus et tiennent contens.

Ce fait a été dit traité et convenu entre les marians que le survivant d’eux deux soit qu’il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non demeurera en tous biens meubles immeubles patrimoniaux ou d’acquets du dit premier mourant pour par le dit survivant en jouir en toutes propriétés en payant seulement seulement touttes dettes obsecques et funérailles du premier mourant en faveur duquel mariage les dits Philippe HAVRELAN et Marie Jeanne CLEMENT et le dit Jean Baptiste BRETON pères et mère des marians ont accordés représentation avoir lieu en leurs successions ab intestat aux enfans à naitre de ce mariage pour y faire toutes ensembles une teste allencontre de leurs oncles et tantes en raportans par eux en mont commun les portemens de leur père ou mère ainsy quils seroient tenus faire sy lors ils étoient vivans, le tout nonobstant tous us stiles coutumes généralles localles ou particulières et autres rigueures de droit à ce contraires à quoy les dites parties ont expressément dérogées et renoncées par ces présentes à l’entretennement de tout ce que dessus les dittes parties ont obligés et obligent l’une envers l’autre tous leurs biens présens et avenir sur lesquels ils accordent touttes oeuvres de loy au dépens de quy il appartiendra domicile élu à la maison rouge à Arras acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à touttes choses à ce contraires et spéciallement la ditte femme au droit du senatus consult Velleyan et à lautentique sy qua mulier à elle expliqué, au surplus le dit Jean Baptiste BRETON père de la mariante a promis luy donner en faveur de ce mariage une vache à prendre en celles du dit BRETON sitot le mariage consommé.

Fait et passé en la cité d’Arras le 31 octobre 1736. Etoient signé : marques du dit Philippe HAVRELAN du dit Jean BRETON de la ditte Marie Jeanne CLEMENT du dit Jean Baptiste HAVRELAN de la dite Marie Roze BRETON de la dite Marie Marguerite BRETON du dit Louis HAVRELAN , et du dit Philippe Albert HAVRELAN ; et comme notaires BOUTTEMY et PRUVOST avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 9-10-1737 entre

Jean François DELANNOY et Marie Guislaine BACQUEVILLE

(4E 18/38 )

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés furent présens :

· Jean François DELANNOY manouvrier demeurant au village de Neuville Saint Vaast, veuf de Marie Jeanne GOURDIN sa première femme d’une part ;

· Marie Guislaine BACQUEVILLE, fille à marier demeurant au village d’Acq, assistée de Charles LEDRU manouvrier demeurant au hameau de Louez paroisse de Duisant, mary et bail de Marie Suzanne BACQUEVILLE, et de Mathias BERLAIRE peigneur de sayette demeurant au dit Acq son parrain d’autre part .

Et reconnurent les parties qu’avant parvenir au mariage proposé entre les dits Jean François DELANNOY et Marie Guislaine BACQUEVILLE quy au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en notre mère la Saint Eglise catholique apostolique et romaine d’être convenu des portemens retours et conditions du dit mariage comme il s’ensuit.

Scavoir quant aux portements du dit futur mariant il a déclaré quil luy appartient la moitiez d’un manoir amazé de maison grange etables et autres édifices situés au dit Neuville Saint Vaast, à prendre allencontre de Pierre François DELANNOY son fils légitime de la dite feue GOURDIN, le dit manoir contenant coupe et demie tenant la totalité du dit manoir d’une liste au manoir de la veuve Jean MULLET, d’autre liste au manoir de la veuve Jean LEROUX, d’un bout au manoir des messieurs de Saint Vaast, d’autre bout au flégard la ruelle, que le dit mariant a acquis avec la dite Jeanne GOURDIN, lequel est viager de la moitié concernant son dit fils suivant son contrat de mariage avec la dite feue GOURDIN, qui est tout le portement du futur mariant.

Quant à celui de la future mariante, elle a déclaré qu’il luy appartient la moitié d’un manoir amazé de maison granges étables et autres édifices situé au village d’Acq à prendre la dite moitiez allencontre de la dite Marie Suzanne BACQUEVILLE sa soeur, le dit manoir contenant une coupe tenant d’une liste à Guillaume TENEL d’autre liste à Hubert COLIN d’un bout à Guislain ALLART d’autre bout au flégard ; comme aussy qu’il luy appartient 3 coupes de terres labourables situées en deux pièces au terroir d’Acq : la première contenante 1/2 mesure tenante d’une liste au sieur MATHON d’Acq comme occupans, d’autre liste à l’occupation d’Albert CUISINIER, d’un bout à la cure d’Acq, d’autre bout aux enfans Nicolas BACQUEVILLE, la seconde contenant 1 coupe trenant d’une liste à Guislain WARNIER d’autre liste à la veuve Jean GENEL d’un bout à la piedsente venant d’Hermaville à Arras d’autre bout au dit sieur MATHON d’Acq comme occupans, le tout provenant de son patrimoine qui est tout son portement, desquels portements les mariants se sont tenus contents aussy bien que des bonnes vies et moeurs l’un de l’autre.

Ce fait a té convenu entre les mariants qu’arrivant le décès du futur mariant avant celuy de la mariante, soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non la dite future mariante demeurera propriétresse de tous les meubles qui auront composé leur communauté en paiant par elle toutes dettes obsecques et funérailles tant seulement, le viager des immeubles de son futur époux auquel cas elle aura et remportera son porté cy dessus le tout ce que constant le présent mariage luy sera donné succédé échu ou autre obvenu de ce que vendu chargé ou alloué seront à prendre sur les biens immeubles à son douaire coutumier tel que par les coutumes des lieux lui pourront compéter et appartenir dont des deux cas elle aura le choix en remportant toujours dans un cas tout son porté cy desus le tout ce que constant ce mariage luy seront donné eschu ou obvenu la valeur de ce que vendu chargé ou alliéné soit à prendre sur les dits biens meubles d’iceluy le tout comme elle trouvera le plus à propos.

Et par fait contraire la mariante venante à décéder avant le mariant, soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non le dit mariant demeurera propriétaire des biens meubles de leur communauté en payant seulement par luy toutes dettes obsecques et funérailles, et viager des immeubles de la dite future mariante.

Et quant aux acquets que les mariants pourront faire pendant leur conjonction de telle nature là où ils seront scitués ou assis soit fiefs cotteries anciens manoirs maisons ou biens en eschevinage rentes par lettres ou autrement la future mariante en sera acquetresse aussi bien que son futur maryen tous biens quittances comme ès contrats saisine ou non et le survivant d’eux en jouira de la totalité sa vie durante scavoir d’une moitiez propriétairement et l’autre usufruituairement pour après son décès être partagé entre les héritiers de part et d’autre en payant par eux également tout ce qui seroit resté en payant et les dits acquets au jour du trépas du premier mourant lesquels acquets seront compris tous retraits lignages qui suivront la cotte et ligne dont ils procéderont en rendant et payant par ceux en profitant à ceux n’en profitant pour la juste moitié des principaux deniers frais et loyaux cousts pour être tirés et déboursés le tout nonobstant tous les stils coutumes usages entravestissement de sang et autres rigueurs de droit à ce contraires, à quoy les parties ont expressément par les présentes dérogés renoncés à l’entreténement payant l’accomplissement de tout ce que dessus, les parties ont obilgées leurs biens sur lesquels elles accordent toutes seuretées de droit aux dépens de quy il appartiendra domicile élu à la maison rouge à Arras, acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois.

A Arras le 9 octobre 1737 et ont fait leur marque : Jean François DELANNOY Charles LEDRU Marie Guislaine BACQUEVILLE, a signé Mathias BERLAIRE, et pour notaires BOUTTEMY et RIDON avec paraphe.

Bail du 9 octobre 1737 concernant

Mathias BERLAIRE et Marie Guislaine BACQUEVILLE

(4E 18/38)

Pardevant notaires royaux soussignés fut présent :

· Mathias BERLAIRE peigneur de sayette, demeurant au village d’Acq, lequel reconnait d’avoir pris et promis tenir à titre de bail et loyer à :

· Marie Guislaine BACQUEVILLE fille à marier demeurant au dit Acq, qui a bien voulu lui accorder au dit titre :

Trois coupes de terres labourables situées en deux pièces au terroir d’Acq la première contenant 2 coupes et la deuxième 1 coupe le tout ou environ, que le preneur a déclaré de bien connaître et en être content pour par lui en jouir l’espace de 9 ans continuels ensuivants l’un l’autre à entrer en jouissance tout présentement savoir de la pièce contenante 1 coupe par gachère pour la dépouille à bled au mois d’aoust prochain, et des 2 autres coupes pour en faire la première dépouille à bled au mois d’aoust 1739 au rendage annuel de la somme de 6 livres 10 sols que le preneur a promis de payer chacun an à la ditte BACQUEVILLE ses hoirs ou ayans causes au jour de Saint André dont la première année de payement dudit rendage échera au dit jour de saint André de l’année prochaine 1738 et ainsi continuer d’an en an ce bail durant par dessus, lequel rendage et sans diminution d’icelui le preneur promet de décharger les deux dites pièces de terres de toutes rentes foncières et anciennes redevances taille centiesmes et autres impositions quelconques et d’en remettre les quittances chacun an à la dite BAXQUEVILLE aux dépens du dit preneur, plus de fumer et amender les 2 pièces de terres en bon père de famille sous les pouvoir dessoler ny déroger le preneur ayans promis de payer 2 boisseaux de bled par forme de vin et sans diminution du rendage que la ditte BACQUEVILLE est redevable à l’hôpitalSaint Mathieu pour arrérage du canon ou arrentement que les dites 2 coupes faisant la première pièce reprise au présent bail doivent au dit couvent et ce à l’advenant d’un boisseau chacun an ayant été reconnu que le preneur payera les labours ou labouriers qui a labouré la seconde pièce contenante une coupe pour l’assemensce incessamment et que lorsqu’il remettra la dite pièce de terre à la dite BACQUEVILLE en fin de ce bail labourée comme elle l’est actuellement il aura droit de répéter les labours qu’il y aura fait faire pour sa sortie, à l’entretenement payement et accomplissement de tout ce que dessus les parties ont obligé leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seureté de droit aux dépens de qui il appartiendra domicile élu. Signé Mathias BERLAIRE, marque de Marie Guislaine BACQUEVILLE, et comme notaires BOUTTEMY et RIDON avec paraphe.

Obligation en date du 29 juillet 1739

(4E 18/37)

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés fut présent Albert CUISINIER laboureur demeurant à Acq, lequel promet payer à Maître Charles Guislain COURCOL procureur au Conseil d’Artois demeurant à Arras, la somme de 450 livres Artois pour argent à lui prêté et délivré à son contentement et valeur, rendre la ditte somme payable cy dedans le jour de Saint Rémy prochain sous l’obligation de ses biens acceptans à juges Messieurs du Conseil d’Artois.

Passé au dit Acq, le 29 juillet 1939.

Etoit signé : Albert CUISINIER, comme notaires BOUTTEMY et MAES avec paraphe.

Vente d’avesties en date du 29 juillet 1739

(4E 18/37)

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés fut présens Charle Joseph MATHON demeurant au village d’Acq lequel moyennant la somme de 450 £ qu’il a reconnu d’avoir reçu comptant d’Albert CUISINIER laboureur au dit Acq il a cédé et cède par ces présentes au dit CUISINIER ce acceptans tous les avesties tant de grain de saison que de mars à dépouiller la présente année sur plusieurs pièces de terres labourables situées au dit Acq et allenviron et générallement sur toutes celles appartenantes au dit MATHON comparant moyennant laquelle somme le dit CUISINIER jouira encore de la grange de la maison où demeure le dit MATHON jusqu’au jour de Saint Jean Baptiste prochain promettant le dit MATHON tous ce que dessus entretenir sous l’obligation de ses biens acceptans ajuges Messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires. Passé au dit Acq le 29 juillet 1739 le présent acte délivré au dit CUISINIER. Etoient signés : Charles Joseph MATHON Albert CUISINIER et comme nottaires BOUTTEMY et MAES avec paraphes.

Contrat de mariage en date du 4 avril 1741 entre

Guislain GENELLE et Marie Anne DELESCOLLE

(4E 18/2)

Pardevant notaires royaux d’Artois soussignés furent présents :

· Guislain GENELLE jeune homme à marier demeurant au village d’Acq, assisté d’André GENELLE son frère d’une part ;

· Marie Anne Joseph DELESCOLLE aussy fille à marier suffisamment âgée ainsy quel a déclarée demeurante au village de Villers au Bois, assistée de Nicolas GUILBERT son beau-frère et de Jacques DERIVIERE son oncle du côté maternelle .

Et reconnurent les dits comparants que pour parvenir au mariage meu et projettée entre eux qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en face de notre mère la Sainte Eglise sont convenus de ce qui suit.

Scavoir quant au portement du mariant, il a déclaré avoir à luy appartenant procédant de la succcesion de ses père et mère, 1 boitellet de terres labourables séante au village d’Acq tenant de liste à Guislain Géry GENELLE et d’un bout au chemin Salberte, plus 1 boitellet 1/2 aussy de terre tenante au mesme chemin, de liste à Jean GENELLE son oncle et de bout au dit GENELLE, 1/2 mesure et 1/2 boitellet aussi de terres séantes au terroir d’Hautavesne, tenante d’une liste à Jean François COLIN et d’un bout à Marie Thérèse GENELLE sa soeure, item 1 boitellet 1/2 séante au dit lieu tenante et haboutissante au chemin de Saint Pol, le chemin passant à travers, finalement 1/2 boitellet de terres labourables au même lieu tenante d’une liste aux héritiers du sieur DESAUTEUR, à présent occupée par Guislain BOURDRET du dit lieu, et au surplus d’être bien et honnestement habillé selon que son estat appartient pour le jour et solemnité de ses noces, qui est tout leportement du dit mariant, duquel la mariante et asistants s’en sont tenus pour contents.

Et quant à celuy d’icelle mariante elle a déclaré avoir à elle appartenante, du gréés et consentement de Marie Jeanne SANELLE sa mère, dont elle promet faire agréer et ratifier le contenu en ce qui sera cy après à la première volontée ce qui suit savoir : 1/2 mesure séante au terroir de Villers au Bois, tenante aux pères jésuites d’Arras, d’autre d’une liste à Michel CORRÉE, d’un bout à la Crette à Buchon, item 2 coupes 1/2 de terres labourables séantes au mesme lieu, tenante de liste à Charles Louis DELPLACE et de bout à Jacques PLAUIEZ, finallement 1 coupe 1/2 aussy de terres à labour tenante de liste à la terre de l’église Saint Nazarre, et de bout au dit Jacques DERIVIERE, les dites 2 coupes 1/2 s’estant réservée du consentement de la mariante par sa dite mère comme estant actuellement avestie à bled pour faire par elle cette année la despouille et non plus avant, déclarante icelle mariante en outre avoir la despouille d’une demi mesure à prendre en une aprefait avesties de bled de saison, pour en faire son profit ainsy qu’elle trouvera bon, à charge en payer rentes et centiesmes si aucuns sont dubs, et de dépouiller au surplus après l’avoir semencée et advestie à mars aussy 2 coupes 1/2 aussi de terres labourables à prendre dans le mesme champ des dites 3 coupes ce qui sera fait par la dite Marie Jeanne SANELLE sa mère à la future mariante cette année seulement sans aucunes charges, déclarante icelle mariante que sa dite mère lui sera libre de laisser et donner place au moment de son mariage consommé avec le mariant pour demeurer avec elle tant et si longtemps qu’elle trouvera bon, dans la moitié du manoir où sa dite mère réside actuellement, et au cas de difficultés les uns et les autres séparées dans le dit manoir pour en faire chacun leur demeure, plus luy a donné un veau estimé à 6 £, 4 boisseaux de bled en nature, et estre au surplus bien et honnetement habillée pour le jour de ses noces, qui est tout le portement d’icelle mariante, duquel le mariant et assistants s’en sont tenus pareillement pour contents, aussi bien que de sa bonne fame et renommée.

Déclarant au surplus qu’en cas que la ditte Marie Jeanne SANELLE mère à la mariante tenant à se retirer séparément après le mariage d’iceux, quelque temps après a été stipulé quelle aura droit de reprendre ses meubles et effets à elle appartenent suivant estimation qui en a été faite, et si elle vient à rester et demeurer communément pendant sa vie avec iceux mariants, ils seront tenus eux mesmes d’en faire raison aux autres, de l’importance à concurrence, et en cas d’éviction ou autrement rapporter à la masse commune les portements de ses frères et soeurs mariés pour venir à la succession de ladite SANELLE mère aussy bien que d’Antoine LESCOLLE leur père, accordante la dite SANELLE du consentement de sa dite fille future mariante représentation pour avoir lieu en sa succession aux enfants à naitre du mariage, pour faire une teste à l’encontre de leurs oncles et tantes aux conditions y exprimées ; ce fait a été dit quarrivant le décès de lun ou l’autre des dits mariants soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non, le survivant d’eux deux demeurera en tous biens meubles et effets de la communauté en payant toutes dettes obseques et funérailles, et au surplus sera viager des immeubles tant venues que d’advenir, et queu lors de décès de l’un d’eux, ayant enfans que le survivant venant à se remarier, sera seulement propriétaire bridée de ce que dessus par accroitre aux profit des dits enfans, sans pour luy en pouvoir disposer vers tous autres, pour à quoy parvenir au besoing les parties ont expressément dérogées, et renoncées à tous us stils coutumes et autre rigueur de droit à ce contraire, à l’entretien et accomplissement de ce que dessus, les comparans ont accordée leurs biens présens et advenir, accordans iceux toutes seuretées requises, au dépens de qui il appartiendra, domicil eslu à la maison rouge à Arras, aceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires, passé à Arras le 4 avril 1741. Etoit signé : André GENELLE, Guislain GENELLE, Marie Anne Joseph DE LECOLLE, marque de Nicolas GUILBERT et de Jacques DERIVIERE, et comme notaires PALLETTE et GRENIERS avec paraphe.

Estimation du 24-5-1741 de l’héritage des défunts

Antoine MATHON, lieutenant d’Acq, et Marie Claire WACHEUX sa femme

(4E 18/38 )

· L’an mil sept cent quarante et un le vingt quatre de maÿ sur les sept heures du matin, nous Guilleaume MATHIEU lieutenant de Camblin l’Abbé y demeurant, Jean François PAYEN lieutenant d’Estrun y demeurant, Michel DUBOIS demeurant au village d’Acq, tous fermiers et laboureurs experts desnommés à effet de procéder à la prisée et estimation des biens immeubles délaissés par le trépas d’Antoine MATHON lieutenant dudit Acq et Marie Claire WACHEUX sa femme, repris à la déclaration qui nous a été mise ès mains et autres à nous indicquez provenir desdits feus MATHON et sa femme et ce en exécution du jugement rendu au Conseil d’Artois entre Antoine SALMON bourgeois marchand d’Arras y demeurant d’une part,

· Marie Claire MATHON séparée quant aux biens d’Antoine LEFEBVRE fermier demeurant audit Acq et authorisée à la poursuite de ses droits de seconde part,

· Charles MATHON de tiers part,

· Robert Joseph HUSTIN marchand manufacturier demeurant en la ville de Douay et Philippe EVRARD aussi marchand tanneur demeurant en celle de Givet, iceux créanciers hipotecquaires dudit Charles MATHON de quatrième part,

Le 2 aoûst 1740 dont copie nous a été délivrée et ensuite du serment par nous presté de 4 février dernier en conséquence de l’ordonnance de monsieur THIEULAINE au Conseil d’Artois du 17 et assignation du 18 le tout de janvier aussi dernier à nous a été donné à ce sujet auquel effect nous nous sommes transportés sur chaque corps de manoir et terres labourables accompagnés de quelques personnes de probité pour prendre les connaisssances et lumières nécessaires à tout quoy nous avons procédé comme s’ensuit :

1) 3 boitellées 8 verges de terres labourables situées audit Acq prisées en 5 mesures allencontre de la demoiselle LENAIN tenant de liste à Simon DELEFORTRY, d’autre aux hoirs Antoine CUISINIER, d’un bout à 1/2 mesure à la dame de Torcy, et d’autre bout à la Luthumière, au relief de 7 sols 6 deniers parisis tiers combellage, laquelle 3 boitellées nous estimons valoir 80 livres (£).

2) une mesure de terres fief faisante moitié de 2 mesures allencontre de la ditte LENAIN tenante en totalité de liste à 15 boitellées de la pauvreté d’Agnez, d’autre à 11 boitellées du sieur de la Charité, d’un bout audit Charité, et d’autre bout à 1 mesure des pères carmes déchaussés aussy au relief de 7 sols 6 deniers parisis laquelle mesure estimons valoir 300 £.

3) 1/2 mesure de terres fief au même relief que le précédent, tenans de liste aux hoirs Joseph DUVAL, d’autre liste à 1 mesure de terres reprise à l’article suivant, d’un bout au jardin du moulin et d’autre bout au manoir de Michel HERBET, laquelle 1/2 mesure estimons valoir 50 £.

4) 1 mesure de terres tenantes de liste à la 1/2 mesure précédente, d’autre liste à 1 mesure des hoirs Louis François LEJOSNE, d’un bout au manoir des hoirs Guislain DEHOND, et d’autre bout à 6 boitellées de CUISINIER laquelle mesure nous estimons valoir 100 £.

5) un manoir non amazé situé audit Acq contenant 1 boitellée 7 verges, tenant de liste aux hoirs Joseph CUISINIER, d’autre liste à Guislain COLIN, d’un bout au flégard, chargé annuellement pour rente seigneurialle de 2 sols 6 deniers, lequel manoir estimons valoir 100 £.

6) un manoir amazé contenant 2 mesures tenant d’une liste à Antoine FOURNET, d’autre liste au chemin Salbert, d’un bout au flégard et chemin menant du Mont Saint Eloy à Aubigny, d’autre bout à 1 mesure de terre desdits hoirs MATHON, joint et enclos audit manoir, chargé par an de rente foncière et seigneurialle de 10 sols et sujet au four et au moulin, lesquelles 2 mesures estimons à 400 £.

7) 1 mesure de terres faisant l’habour et enclos avec ledit manoir repris en l’article précédent tenant d’une liste à 3 boitellées desdits hoirs MATHON, d’un bout au chemin Salbert, et d’autre bout à la rue menant du Mt St Eloy à Aubigny, laquelle avons estimé à 200 £.

8) item 3 boitellées parfait de noeuf venante d’achapt qu’Antoine MATHON et Marie claire WACHEUX ont fait de Jean MAUPETIT venante de liste à 9 boitellées imparties entre eux et la Dlle LENAIN, d’atre liste à 2 mesures 93 verges de madame de Torcy, et d’un bout à 5 boitellées des hoirs Guislain COLIN lesquelles avons estimé 150 £.

9) 9 boitellées de terres imparties entre lesdits hoirs MATHON et la dame LENAIN cy devant prises en 9 mesures allencontre de la dame de Torcy lesdits MATHON et Dlle COUPET nommé « le champ de la Marlière » tenant d’une liste à 2 mesures de Mathias PROUVEUR, d’autre liste au parfait desdits noeuf d’un bout 5 boitellées desdits hoirs MATHON et d’autre bout à 3 boitellées de Guislain GENEL à cause de sa femme, lesquelles avons estimé sur le pied de 200 £ la mesure cy pour la moitié des dits 9 boitellées 225 £.

10) 3 mesures prises en la pièce impartie à la Dlle LENAIN tenante des deux listes à Mr d’YVERNIER et des deux bouts aux hoirs et ayans cause Mr de CROMBECQ et à 1/2 mesure du nommé COUTEAU de Frévin Cappel aulieu d’Antoine MATHON laquelle pièce de terredudit Antoine sur pied de 200 £ la mesure cy pour la moitié 300 £.

11) 6 boitellées 6 verges de terres labourables tenantes d’une liste à 1/2 mesure des hoirs Jacques ALLART d’autre liste à 11 mesures su sieur d’Acq , d’un bout àc3 mesures des Dlles de SAUTEUX et d’autre bout à 4 mesures desdits hoirs MATHON, lesquelles estimées 135 £.

12) 4 mesures 1 boitellée avec Dlle LENAIN pris en 6 allencontre des hoirs du sieur DELALAQUE y tenant d’une liste d’autre liste à Guislain PROUVEUR et à 9 boitellées du chapitre d’Arras, d’un bout à 10 boitellées de la Dame de Frévin, et d’un autre bout àau chemin d’Acq à Camblain, annuellement chargé de 2 sols de rente seigneurialle laquelle pièce nous estimons valoir à l’avenant de 150 £ la mesure faite pour la moitié : 318 £ 15 s.

13) 5 boitellées de terres parfait de 10 tenans d’une liste à 3 boitellées de Léonor CUISINIER, d’autre lisre à 9 boitellées imparties ave la Dlle LENAIN d’un bout à 17 mesures du sieur d’Acq, et d’autre bout à 1 boitellée de Joseph COUTEAU, lesquelles 5 boitellées ont été estimées 400 £.

14) 1/2 mesure 16 verges de terres tenantes de liste à 1/2 mesure de la Dlle LENAIN, d’autre liste vers orient à 60 verges des héritiers Jean Baptiste ALLART, de bout vers occident à 1/2 mesure d’André GENEL, et d’autre bout au chemin de Lille, estimée 300 £ la mesure, faisant 197 £.

15) 6 boitellées 1/2 de terres faisant moitié et parfait de 13 à lencontre des hoirs Joseph CUISINIER y tenante d’une liste, d’autre à une mesure des ayans causes de la Dlle de SAINT FLORIS, d’un bout au sausoy, et d’autre bout à 1 boitellée 1/2 de Pierre Guislain DELABRE lesquelles sont estimées 487 £.

16) 1 mesure tenante de liste à 9 boitellées de la dame de TORCY, fd’autre liste à 1/2 mesure des hoirs Antoine MATHON, d’un bout à 6 boitellées du sieur d’ACQ et au sieur BOUCQUEL et d’autre bout à 2 boitellées 1/2 prises en 3 quartiers des hoirs André GENEL, estimée 150 £.

17) 1 mesure de terres impartie allencontre de la Dlle LENAIN tenante la stabilité de liste et d’un bout à 5 mesures du seigneur d’Acq, d’autre liste à 1/2 boitellée des hoirs Martin BACQUEVILLE et d’autre bout à 3 boitellées des pères carmes déchaussés laquelle mesure a esté estimée 200 £, cy la moitié desdits MATHON : 100 £.

18) 1 mesure impartie avec la Dlle LENAIN tenante de liste à 1 mesure de l’hôpital Saint Jean, et d’autre sens aux terres vendues par la Dlle de saint Floris chargéepar chacun an de 2 boisseaux de bled mesure d’Aubigny, vers le sieur de la charité pour arrentement et surcens laquelle mesure a esté estimée 200 £, pour la moitié desdits MATHON : 100 £.

19) 2 mesures et 1 boitellée de terres de liste aux enfants de Guislain BOURDREL et Jeanne BAILLY d’autre liste à 4 mesures du sieur d’Acq et de bout à boitellées 1/2 de Joseph COUTEAU chargée par chacun an d’une razière de bled mesure d’Aubigny vers le sieur de charité pour arrentement et surcens laquelle pièce vaut 135 £.

20) 3 boitellées de terres par moitié et imparties allencontre de ladite demoiselle LENAIN tenant de liste et de bout à 6 mesures du sieur d’Acq d’autre liste à 1/2 mesure et 1/2 boitellée de Michel DUBOIS et d’autre bout à 1/2 mesure de la veuve DUBOIS et d’autre bout à 1/2 mesure de la veuve et hoirs Jean Louis HERBET, lesquelles 3 boitellées estimons valoir sur le pied de 300 £ le mesure sans avoir égard à aucune charge pour n’en avoir connaissance, cy pour la moitié desdits hoirs MATHON : 112 £ 10 sols.

21) 3 boitellées de terres par moitié en indivis comme dessus tenante de liste à l’enclos du sieur d’Acq, d’autre liste à 1 mesure des hoirs Bernard GENEL, d’un bout à 3 boitellées de Jean Baptiste ALLART et d’autre bout à un manoir des hoirs Jean Louis HERBET, chargées annuelleement pour rente seigneuriale d’une poule, lesquelles 3 boitellées estimées 225 £, pour la moitié : 112 £ 10 sols.

22) 3 boitellées de terres tenant d’une liste aux hoirs MATHON, d’autre liste à 1 boitellée des hoirs Liévin COUTEAU, d’un bout à 3 boitellées de Joseph GENEL à cause de sa femme, et d’autre bout au chemin Salbert, chargées pour rente annuelle de 12 sols, lesquelles 3 boitellées sont estimées 150 £.

23) 1 mesure de terres tenant de liste à 2 boitellées des hoirs MATHON, d’autre liste à 3 boitellées de la Dlle LENAIN d’un bout à 1 mesure de Pierre Guislain DELABRE et d’autre bout à 6 boitellées des pères carmes déchaussés tenue en coterie et chargée de 5 quartrons et 1/2 de bled et 1/3 de chapon, laquelle mesure est estimée 100 £.

24) 9 boitellées de terres tenant de liste à 3 boitellées de Guislain HENRY, d’autre liste à 3 boitellées de Jean GENEL, d’un bout au chemin d’Acq à l’argillière et d’autre bout à 9 mesures du sieur BOUCQUEL, tenu en cotterie et chargé de 15 sols parisis, lesquelles 9 boitellées ont été estimées valoir 387 £ et 10 sols.

25) 3 boitellées de terres de liste à 3 boitellées des enfants Benoist DUBOIS, d’autre liste à 6 boitellées 1/2 de Guislain ALLART à cause de sa femme, et d’autre bout à 6 boitellées des hoirs MATHON dont la moitié est à Antoine COLIN et l’autre moitié aux enfants Guislain PROUVEUR, tenue en cotterie et chargée d’un boisseau 1/2de bled, lesquelles 3 boitellées ont été estimées 225 £.

26) 5 boitellées de terres tenant de liste à 5 boitellées des hoirs Jean et Antoine TENEL et à 1/2 mesure des héritiers Jean Baptiste ALLART, d’autre liste à 3 boitellées d’Antoine COLIN, d’un bout à 3 boitellées des enfants Jean BACQUEVILLE, et d’autre bout à 1/2 mesure de Mahias PROUVEUR, tenue en cotterie et chargée de 2 boisseaux 3 quartrons 1/2 et 1/6 de quartron de bled et 1/4 et 1/2 chapon, lesquelles 5 boitellées ont été estimées 375 £.

27) 66 verges de terres tenantes de liste à 5 mesures 16 verges de Nicolas CUISINIER, d’autre liste à 5 boitellées des héritiers Jean Baptiste ALLART, de bout à la chaussée Brunaut et d’autre bout à 1 mesure 5 verges de Mathias PROUVEUR et autres dont les 3/4 sont tenues en fief et l’autre quart en cotterie et chargées de 5 sols, lsquelles 66 verges ont été cottées 130 £.

28) 3 mesures 1/2 et 16 verges, trouvé par mesurage contenir 4 mesures 1/2, tenant de liste à 7 boitellées 8 verges de Guislain HENRY, d’autre liste à 1/2 mesure de GuislainWARNIER, d’un bout à 3 boitellées desdits hoirs MATHON, et d’autre bout à 1 boitellée 1/2 des hoirs Nicolas WARNIER dont les 3/4 sont tenues en fief et l’autre 1/4 en cotterie , chargées de 2 sols 4 deniers, laquelle pièce estimée sur le pied de 300 £ la mesure, faisant les dites 4 mesures 1/2 : 1350 £.

29) 4 boitellées 1/2 de terres que l’on croit contenir 6 quartiers, situé au terroir de Camblin l’Abbé, tenant de liste à 16 verges des veuve et hoirs Pierre CUVELIER, d’autre liste à 20 mesures de l’abbaye du Mont Saint Eloy, d’un bout à 4 mesures du seigneur d’Acq, et d’autre bout à la basse chaussée, tenues en cotterie chargée de 3 boisseaux, un quarreau 1/2 de bled, et 1/2 chapon et le 1/7 d’un, laquelle pièce estimée 400 £ la mesure, cy pour 6 quartiers : 600 £.

30) 3 mesures 3 boitellées 8 verges 1/3 faisant 1/3 de 11 mesures 1/2 allencontre de la Dlle LENAIN pour 1/3 et de Nicolas BAYART pour 1/3, tenant les 2/3 desdits MATHON et LENAIN , de liste au 1/3 dudit BAYART, d’autre liste à 5 mesures du sieur d’Acq, de bout au chemin d’Acq à la chapelette du Bois Poret, et d’autre bout aux terres de plusieurs particuliers, nommé le Vol Poule ; tenu en cotterie et chargé pour le dit sieur de 6 boisseaux 1/3 de bled ; lesquelles estimées à 250 £ la mesure font 958 £.

31) 2 mesures de terres à labour, de liste à 4 mesures de la cure d’Acq, d’autre liste à 4 mesures des héritiers SACLAU, d’un bout à 4 mesures du sieur d’Acq, et d’autre bout au sieur du CARIOEUL, chargé chacun an aux jours de Saint Rémy et Noël d’une razière et trois quartrons de bled et d’un tiers d’un chapon ; lesquelles ont été estimées 180 £.

32) 6 boitellées de terres de labour, tenant de liste à 1 mesure des pères carmes déchaussés et à 1 boitellée de Jérôme ANSELIN, d’autre liste à 6 boitellées des hoirs Jacques HENRY, d’un bout à l’argillière et d’autre bout à 3 boitellées desdits hoirs MATHON lesquelles 6 boitellées ont été estimées 450 £, en regard qu’elles sont chargées annuellement pour rente de 6 boisseaux de bled mesure d’Arras et 1/2 chapon.

33) 1/2 mesure de terres tenant d’une liste à 1/2 mesure des hoirs Guislain CRETON d’autre liste à 1/2 mesure des hoirs Benoist DUBOIS à 1 boitellée 1/2 des hoirs Guislain COLIN, à 1/2 mesure de Charles WARNIER, d’un bout à 5 boitellées du sieur de la charité, et d’autre bout à 5 boitellées des hoirs MATHON, chargée de rente annuelle d’un boisseau et 3/4 de quartron de bled mesure d’Arras, et 1/12 de chapon, estimée valoir : 150 £.

34) 1 mesurede terres au dessus du marais, tenant de liste à 1 mesure de Thérèse CRETON d’autre liste à 1 mesure du sieur d’IVERNIER, d’un bout à 5 quartiers de la cure d’Acq, et d’autre bout aux pères carmes déchaussés, tenue de la seigneurie d’Acq sans rente mais doit par chacun an 2 boisseaux de bled aux filles de Saint Mathieu, laquelle mesure a été estimée : 300 £.

35) 1 mesure de terres au terroir de Frévin Capel vers la croix Dumetz, tenue de liste vers midy à 4 mesures 1/2 de Béatrice CAUDRON, d’autre liste vers septentrion à 1 mesure des hoirs Charles DESPRES, d’un bout au chemin qui mène de Cappel à Arras, et d’autre bout à 3 mesures du sieur WATTIER chargé vers la seigneurie dudit Frévin de 6 deniers et de plein terrage, estimée 50 £.

36) 1/2 mesure de terres faisant moitié d’une mesure alencontre de la Dlle LENAIN qui en a l’autre moitié, tenant de liste à 1 mesure du sieur CAMPAGNE au lieu du sieur Thomas FRANÇOIS d’autre liste aux terres de Michel DUBOIS, de bout à 25 mesures du sieur BOUCQUEL, et d’autre bout aux hoirs Martin ALLART, estimée 150 £.

37) 2 mesures de terres au terroir d’Acq, de liste à 2 mesures du sieur d’HIVERNIEZ d’autre liste à 4 mesures de la cure de Frévin, de bout à 9 mesures de la dame marquise de SALM et d’autre bout à 2 mesures de Guilleaume THENEL, estimées valoir 300 £.

38) 2 mesures de teres au dit terroir, tenant de liste vers orient à 1 boitellée de François HENRY, d’autre liste à 1/2 mesure de Guilleaume THENEL, de bout au chemin du Mont Saint Eloy à Aubigny, et d’autre bout à 1/2 mesure d’Alphonse COUTEAU et au sieur d’HIVERNIER, estimées valoir 75 £.

39) 1/2 mesure de terres située au terroir de Camblain l’Abbé, tenant de liste à 1/2 mesure de Guislain GODART à cause de Marie Joseph HELUIN sa femme, d’autre liste à Antoine BAR, de bout à la basse Chaussée, chargé d’un boisseau de bled vers les filles de Saint Mathieu ; 200 £

40) 1 mesure de terres au dit terroir sous les Petits Perrois y tenante de liste, d’autre liste à 5 mesures du sieur de Nailly à cause de N... BOUCQUEL sa femme ; 24 £

41) 1 quartier de terres au dit terroir de Camblain l’Abbé, tenant de liste à la Basse Chaussée, d’autre liste à Estienne D’HOUDAIN, de bout à 6 boitellées des pères carmes déchaussés et d’autre bot à 1 quartier d’Ambroise BARLET ; 75 £

42) 1 mesure de terres au terroir du dit Acq tenant de liste à 7 boitellées de la cure dudit lieu, d’autre à messieurs du chapitre d’Arras, d’un bout à 12 mesures du sieur d’Acq, et d’autre bout au fossé Nerchin ; 300 £

43) 29 verges de terres pris en une pièce nommée les sept grand-mères, tenant de liste à 3 mesures de la Dlle LENAIN, d’autre liste à 1/2 mesure d’Antoine COLIN et à 1/2 mesure de Guislain WARNIER, d’un bout à 5 boitellées 11 verges de guislain ALLART, et d’autre bout à 1/2 mesure de Jean GENEL ; sur le pied de 150 £ la mesure vaut 43 £ 10 sols

44) 1 quartier 1/2 de terres terroir d’Acq entre le Marais dudit lieu et le chemin du Mont Saint Eloy, tenant de bout vers le septentrion dudit chemin et d’autre bout au Rindeau de maresquel, de liste à 1/2 mesure de François HENRY, et d’autre liste au sieur CAMPAGNE ; 40 £

45) 4 mesures de terres vers Hautavesne, tenant de liste à 6 mesures des héritiers de SAUTEUX, nommé le Champ Nostre Dame, d’autre liste à 1/2 mesure des hoirs Benoist DUBOIS, de bout à 6 boitellées des hoirs MATHON, et d’autre bout au seigneur d’Acq ; 600 £

46) 10 boitellées de terres au terroir de Frévin Capel, faisant moitié de 5 mesures allencontre de la Dlle LENAIN qui en a l’autre moitié, tenante en totalité d’un bout vers septentrion à 1/2 mesure de Mathias PROUVEUR, d’autre bout vers midy à 6 boitellées de la dame DELADIENNÉ, de liste vers occident à 1/2 mesure 1/2 boitellées de l’église d’Acq, et à 7 mesures du chapitre d’Arras, et d’autre liste vers midy à 3 mesures de la Dame dudit Frévin et à 9 mesures du seigneur d’Acq ; 500 £

47) fief de 3 mesures de terres au dit terroir faisante moitié alencontre de la dite Dlle LENAIN pour la moitié, tenante en totalité de liste vers septentrion du chemin du Mt St Eloy à Aubigny, d’autre liste vers midy et de bout vers l’orient à 9 mesures de la dame marquise de SALM, et d’autre bout vers occident à 5 boitellées de la cure d’Acq ; 600 £

48) 6 boitellées de terres situées au terroir d’Acq, tenue en cotterie du chapitre d’Arras, tenue de liste à 1/2 mesure du sieur BOUCQUEL, d’autre liste à 3 quartiers du sieur DIVERNIER, d’un bout à 3 boitellées d’Antoine DIOT, d’autre bout à 1/2 mesure de Michel DUBOIS ; 375 £

49) 5 boitellées faisante moitié des 10 allencontre de la Dlle LENAIN, pour l’autre moitié tenant en totalité de liste vers midy à 5 mesures du sieur d’Acq, d’autre liste aux hoirs Philippe HAPIOT, de bout vers l’occident au chemin Salbert, et d’autre bout aux terres de l’abbaye St Eloy nommée la Franche Pièce du marché de Chinchy ; sur le pied de 150 £ la mesure : 187 £ 10 s

50) 1/2 mesure de terres située au dit terroir d’Acq, tenante d’une liste à 1/2 mesure de Mathias PROUVEUR d’autre liste à 1 mesure du sieur DIVERNIER, de bout à 6 boitellées du sieur d’Acq, et d’autre bout à 3 boitellées des hoirs Nicolas WARNIER chargée de terrage vers le sieur de la Charité ; 75 £

51) la moitié de 10 boitellées allencontre de la Dlle LENAIN, pour l’autre moitié tenant en totalité de liste vers 7 aux héritiers Nicolas CUISINIER, d’autre liste aux veuve et hoirs Joseph CUISINIER, de bout vers occcident à Michel DUBOIS, et d’autre bout à 5 mesures des pères carmes déchaussés laquelle sur le pied de 100 £ la mesure : 125 £

52) 7 mesures de terres situées au terroir d’Acq vers Hautavesne, tenante de bout vers orient au champ Nostre dame comme il nous a été indiqué sans connaître les autres tenans et haboutissans de la dite pièce de 7 mesures ; 1400 £ sur le pied de 200 £ la mesure

53) 10 boitellées de terres au dit lieu que l’on nous a indiqué être au dessus de 7 mesures de l’article 52 et tenant aux terrres des pauvres de Frévin Capel sans avoir bien reconnu les autres tenans et habouts ; 500 £ sur le pied de 200 £ la mesure

54) il est au surplus d’observer qu’il doit encore avoir 1 mesure de terres assez prez des 10 quartiers de l’article précédent tirant vers Hautavesne suivant que l’on prétend que nous n’avons point estimé pour ne l’avoir pu recouvrer pourquoy s’en fait icy le présent ; mémoire

Laquelle prisée et estimation faitte de tous les manoirs et terres labourables cy devant repris nous déclarons estre sincère et véritable de tout quoy nous avons dressé le présent procès verbal que nous avons signé audit Acq le 7 juin 1741. Signé : Guilleaume François MATHIEU, Michel DUBOIS, Jean François PAYEN

Partage du 23 décembre 1741

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés ont comparu :

· Demoiselle Marie Claire MATHON femme séparée quant aux biens d’Antoine LEFEBURE laboureur au village d’Acq autorisée par justice à la poursuite de ses droits et au besoin d’iceluy LEFEBURE pour cet effet aussi comparant et non contractante le tout ainsy qu’ils ont déclaré d’une part ;

· Le sieur Antoine SALMON, bourgeois marchand, fils de Jean Louis et de feue demoiselle Marie Anne MATHON demeurant à Arras, de deuxième part ;

· Monsieur Josse Hipolite MAUPORT procureur au Conseil d’Artois demeurant audit Arras et spécial su sieur Philippe EVRARD marchand demeurant à Givet, fondé de sa procuration passée devant notaire audit Arras le 8 août dernier exhibée en minutte et à luy rendre par lequel il promet faire agréer approuver et ratifier ces présentes en dedans deux mois d’huy et iceluy EVRARD agissant pour et au nom du sieur Charles Joseph MATHON demeurant à Douay et comme étant aux droits de Robert Joseph HUSTIN marchand audit Douay par acte de cession du ... et tous deux créanciers dudit Charles MATHON, de troisième part.

Lesdits Charles Joseph et Marie Claire MATHON enfans et ledit SALMON petit fils de feu Antoine MATHON et Marie Claire WACHEUX et reconnurent les parties qu’ayant en éxécution du jugement rendu entre elles à l’audience du Conseil d’Artois le 2 août 1740 fait procéder par experts à ce nommés aux prisées et estimation des biens immeubles délaissés par le trépas desdits Antoine MATHON et Marie Claire WACHEUX suivant leur procès verbal des 24 mai et 7 juin 1741 qui demeurera cy joint lequel contient la déclaration desdits immeubles, et que désirant partager entre elles à proportion de leurs droits la plus grande partie des dits immeubles estant de natrure cottière et qui seront cy après spécifiés elles en auroient fait dresser cincq lots les plus égaux qu’il a été possible et à leur apaisement et que pour mettre fin audit partage et division, il n’est plus question que de tirer les dits lots au sort, pour aquoy elles ont fait rédiger le contenu de chacun des dits cincq lots ainsy qu’il suit.

Premier lot : articles 10, 24, 25, 31, 32, 39, 44, 49, 50 au total estimé 2445 £

Deuxième lot : articles 5, 8, 12, 13, 23, 30, 43, 48 au total estimé 2445 £.

Troisième lot : articles 9, 27, 28, 36, 37, 53 au total estimé 2445 £.

Quatrième lot : articles 14, 19, 20, 26, 29, 33, 34, 46 au total estimé 2444 £

Cinquième et dernier lot : articles 4, 11, 15, 17, 18, 21, 35, 41, 51, 52 au total estimé à 2441 £.

L’estimation des cinq lots cy dessus porte en total 12221 £, laquelle somme divisée en cinq fait à chacun 2444 £. Par conséquent les quatre premiers lots excèdent l’égalité cy dessus scavoir : le premier lot 16 sols, le second 21 sols, le troisième lot 16 sols, la quatrième lot 6 sols. Tellement que ceux à qui les dits quatre premers lots escheront seront tenus de payer ce qui est dû cy dessus excéder leur juste part à celuy à qui eschera le cinquième lot qui se trouve l’avoir de courtesse.

Desquels lots les parties se contentent estant justes et égaux et consentent qu’ils soient tirés au sort pourquoy elles ont appelé un jeune garçon à elles inconnu et ont mis dans le chapeau d’iceluy cincq billets d’égalle grandeur et roullés l’un comme l’autre, dans l’un desquels avoir été écrit premier lot, dans l’autre deuxième lot, ... et dans le dernier cinquième lot. Le dit garçon après avoir quelque temps brouillé et remué les dits cincq billets dans le dit chapeau du consentement des parties et en leur présence les a pris et donnés l’un après l’autre scavoir un à la dite Marie Claire MATHON, un audit Me. NAUPORT, un autre à Antoine SALMON, un autre à la dite Marie Claire MATHON, et l’autre audit sieur NAUPORT et à l’ouverture d’iceux billets s’est trouvé que lesdits lots estoinet escheus scavoir : le premier et deuxième à la ditte demoiselle MATHON, le quatrième et le cinquième au dit Me NAUPORT, et le troisième au dit sieur SALMON, lesquels lots ont ainsy été acceptés par,lesdites parties ès dits noms pour et par elles lurs hoirs ou ayans cause jouir respectivement des biens assignés par iceux dez aujourd’huy et à toujours aux charges de rentes foncières et anciennes redevances qu’iceux biens peuvent être changés et sous condition que lesdits biens demeureront garantis les uns des autres ainsy qu’il est usitté en fait de partage.

Et comme il résulte du présent partage une division en cincq des immeubles qui ont appartenu auxdits Antoine MATHON et Marie Claire WACHEUX dans lesquels se trouvent compris 22 mesures de terres par eux acquis par contrats du premier février 1708, 14 novembre 1709, 19 février et14 aoust 1695, 26 may et 29 décembre 1699, dont 12 mesures des deniers de leur communauté et les 10 autres mesures des deniers qui sont provenus de la vente des biens patrimoniaux de la ditte Marie Claire WACHEUX à aussy payé et acquitté les dettes qui avaient été contractées par son feu mary et que dans les biens provenant de la ditte WACHEUX le dit Antoine SALMON a droit d’en prétendre un tiers par représentation de la ditte feue Marie Anne MATHON sa mère contre les dits Charles Joseph et Marie Claire MATHON ses oncle et tante pour les deux autres tiers, il a été convenu entre les parties pour éviter la division desdits immeubles provenans de la ditte Marie Claire WACHEUX par tiers que ledit sieur Antoine SALMON prélévera en préférence des deniers qui proviendront de la vente d’un manoir amazé d’une ferme situé audit Acq repris en laditte estimtion article 6 la somme de 450 £ du payement de laquelle somme en préférence comme dit et lesdits Marie Claire MATHON et Me NAUPORT se font solidairement font sans division ny dissention renonçans auxdits bénéfices et que les restant du prix de la vente dudit manoir amazé sera employé à l’acquit des dettes des mêmes successions hipotecquées sur les biens d’icelles, après quoy le restant s’il y en a sera partagé entre les parties scavoir les deux parts de cincq à la ditte Marie Claire MATHON, deux semblables parts au dit sieur NAUPORT, et la dernière au dit sieur SALMON.

Bien entendu touttes fois que dans le présent partage ny sont entrés les immeubles fiefs des mêmes succesions repris audit procès verbal d’estimation les articles :

?) 3 boitellées 8 verges de terres estimées 80 £

?) 1 mesure estimée 300 £

3) 1/2 mesure : 50 £

27) 3/4 de 66 verges de terres à prendre contre le troisième lot et pour l’autre 1/4 en cotterie estimés les 3/4 à 97 £ 10 sols

28) 3/4 d’une pièce de 3 mesures et 1/2 de 16 verges trouvé contenir par mesurage 4 mesures 1/2 contre le dit troisième lot pour l’autre 1/4 de cotterie estimés les dits 3/4 à 1012 £ 10 sols

40) 1 mesure : 24 £

47) 3 mesures : 600 £. Au total 2164 £

Non plus que les immeubles cy après scavoir une mesure de terre ou enclos de nature cottière repris aux articles :

7) 1 mesure : 200 £

16) 1 mesure : 150 £

22) 3 boitellées : 150 £

54) 1 mesure non estimée

Et une mesure dont que l’on n’a pu recouvrer et qui n’a point été estimée et enfin 1 mesure 5 verges de terres dont n’est fait mention audit procès verbal et qui a été depuis recouvrée dont les 3/4 sont fief et l’autre en cotterie située au terroir d’Acq tenant de liste à Guislain WARNIER, d’autre à Mathias PROUVEUR, d’un bout à Guislain et Nicolas WARNIER et Jean GENELLE, d’autre bout à 1 boitellée de Nicolas CUISINIER.

Tous lesquels immeubles ayans été laissés en arrière au consentement de touttes les parties pour être vendues et les deniers en provenans servir aux dittes parties à concurrence de ce qu’elles ont droits desdits immeubles à payer les créanciers hipotecquaires des dittes successions de ce qui leur est dû et préalablement à payer les dépens exposés pour parvenir au présent partage et autres accessoires.

Bien entendu encore que le troisième des susdits lots n’aura en nature le 1/4 de 66 verges assigné et énoncé en iceluy, attendu qu’il a été compris dans la vente faite à Michel HERBET de la totalité de la ditte pièce mais recevra en préférence sur le prix total de la ditte pièce de terre 47 £ 10 sols faisant de 1/4 du dit prix.

Promettant les parties ès dits noms ce que dessus entretenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordantes toutes seuretés de droit, domicile élu à la Maison Rouge à Arras acceptantes à juger Messieurs du Conseil d’Artois renonçantes à touttes choses contrires sans cependant que les présents puissent en aucune façon déroger aux contracts qui ont été cy devant faits et passés entre Charles Joseph, Marie Claire MATHON, et le sieur Antoine SALMON qui demeureront en leur pleine force et vigueurs et au moyen des présentes le partage qui avoit été fait entre les parties par acte su premier septembre dernier des immeubles cu dessus repris, demeurera du consentement des dittes parties nul et comme s’il n’avoit point été fait approuvant les renvoyes de mots qu’ils soient en marge de la septième face et celuy des mots employés à l’acquit des dettes des mêmes successions hipotecques sur les biens d’icelle après le restant s’il y en a sera, en marge de la neuvième face des présentes paraphées des dits notaires passé à Arras le 23 décembre 1741 estoit signé : Antoine LEFEBURE, NEAUPORT avec paraphe, Marie Claire MATHON, Antoine SALMON, et comme notaires BOUTTEMY et RIDON avec paraphe. Au pied est écrit ce qui suit.

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu le sieur Philippe EVRARD dénommé au présent partage lequel après en avoir eu lecture à son apaisement l’a agréé approuvé et ratifié en tout son contenu et promis l’entretenir sous l’obligation de ses biens et sous les mêmes élections de domicile acceptations à juger et autres clauses et conditions y exprimées passé à Arras le 23 décembre 1741 étoit signé Philippe EVRARD et comme notaires BOUTTEMY et RIDON avec paraphe.

Deuxième partage en date du 25 décembre 1741

Il en auroit été fait 5 lots les plus égaux qu’il a été possible lesquels ayans été tirés au sort seroient escheux scavoir les deux premiers à la dite MATHON, le troisième à audit SALMON, , et les deux autres audit Me NAUPORT, tellement que d’iceluy partage il résultoit que des dits biens la dite MATHON y avoit les deux parts de cincq, le dit NAUPORT pareilles deux parts, et ledit SALMON une seulement, mais comme par acte du 2 mars précédent passé entre les dits MATHON et SALMON il a été convenu que les dits immeubles et autres seroient partagés par tiers entre eux pour les causes y reprises et que voulant par lesdits Marie Claire MATHON et Antoine SALMON entièrement l’exécution entre eux pour les causes et raisons à eux connues et pour cet effet faire partage égal des biens qui leur sont escheux par les dits trois premiers lots, ils en auroient fait faire deux lots les plus égaux possibles, et à leur apaisement de manière que n’estant plus question que de les tirer au sort ils ont fait rédiger le contenu de chacun d’iceux deux lots ainsy qu’il suit :

Premier lot

Le premier aura et luy compettera et appartiendra en toute propriété dez aujourd’huy et à toujours les immeubles cy après repris et faisant partie des trois premiers lots dont il est cy dessus parlé et audit procès verbal les articles :

5) 1 mesure non située à Acq contenant 1 boitellée 7 verges tenant de liste aux hoirs Joseph CUISINIER d’autre à Guislain COLIN, d’un bout à la rivière et d’autre au flégard ; estimé 100 £

12) moitié de 4 mesures ; 318 £ 15 s

13) 5 boitellées ; 400 £

23) 1 mesure ; 100 £

28) le 1/4 d’une pièce de 3 mesures 1/2 et 16 verges ; 337 £ 10 s

36) 1/2 mesure moitié d’une mesure ; 150 £

37) 2 mesures ; 300 £

42) 1 mesure ; 300 £

45) 4 mesures ; 600 £

48) 6 boitellées ; 315 £

49) 5 boitellées moitié de 10 ; 187 £ 10 s

53) 10 boitellées ; 500 £

Total de l’estimation des immeubles assignés au premier lot : 3668 livres 15 sols

Deuxième lot

Le deuxième lot aura luy compettera et appartiendra en toute propriété dez aujourd’huy et pour toujours les immeubles faisans partie des susdits trois premiers lots en partage dont :

8) 3 boitellées ; 150 £

9) moitié de 9 boitellées ; 300 £

24) 9 boitellées ; 787 £ 10 s

25) 3 boitellées : 225 £

27) 1/4 cottier de 66 verges ; 32 £ 10 s

30) 3 mesures 3 boitellées 8 verges ; 958 £

31) 2 mesures ; 180 £

32) 6 boitellées ; 450 £

39) 1/2 mesure ; 200 £

43) 29 verges ; 43 £ 10 s

44) 19 verges 1/2 ; 40 £

50) 1/2 mesure ; 75 £

Total de l’estimation des immeubles asignés au dit deuxième lot : 3666 £ 10 sols

Le total de l’estimation des immeubles assignés auxdits deux lots porte à 7335 £ 5 sols. Laquelle divisée par deux fait à chacun 3667 £ 12 s. Par conséquent le premier lot excède cette égaloté de 22 sols 6 deniers. Tellemet que celuy ou celle à qui echera ce premier lot sera tenu de payer ce qui est dit icy dessus excéder la dite égalité à celuy ou celle à qui eschera le deuxième lot qui se trouve l’avoir de courtresse.

Duivant quoy les dits lots ayans été tirés au ort entre les parties pardvant les dits notaires en la manière accoutumée le premier lot est échu à la dite Marie Claire MATHON et le deuxième au dit sieur Antoine SALMON lesquels lots les parties en étantes contentes les ont acceptés pour par elles jouir des biens assignés par iceux respectivement leirs hoirs ou ayans cause dez aujourd’huy et à toujours aux charges des rentes foncières et anciennes redevances.

Contrat de mariage du 2-9-1741 entre

Jean François COLIN et Marie Anne WARNIER

Pardevant les notaires royaux furent présens :

· Jean François COLIN veuf de Marie Claire BACQUEVILLE berger du village d’Acq y demeurant, assisté d’Antoine COLIN son oncle laboureur au même lieu d’une part ;

· Guislain WARNIER ménager demeurant au dit Acq, Marie Guislaine GENEL sa femme qu’il authorise à l’effet des présentes non contrainte comme elle a déclarée, et Marie Anne WARNIER leur fille à marier d’autre part .

Lesquels pour parvenir au traité de mariage meu et pourparlé entre le dit Jean François COLIN et la dite Marie Anne WARNIER qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en face et sous la license de notre mère la Sainte Eglise mais paravant qu’entre eux il y ait aucune foy promesse ou lien de mariage ont traité et convenu de leurs portemens retours dénis et conditions en la manière suivante.

Premièrement quant au portement du futur mariant il n’en sera fait icy aucune déclaration ny spécification d’autant que la mariante et ses dits père et mère ont dits d’en être contens.

Et quant à celuy de la dite mariante ses père et mère promettent solidairement luy paier la somme de 80 £, moitié au jour de Noël prochain et l’autre moitié du dit jour de Noël en un an, plus promettent de lui fournir une dum (duvet) une paire de draps et une vache sous poil noir de la valeur de 30 £ sitost la célébration de ce mariage, plus lui donnent en avancement d’hoirie et de succession le nombre de 3 quartiers de terres labourables situés au terroir du dit Acq en deux pièces, la première contenante 1/2 mesure tenant de liste à Antoine LEFEVBRE et d’autre au sieur CAFART curé du dit Acq, et la seconde 1 boistellée à prendre en 5 boistellées tenant de bout au chemin du normand et d’autre bout à 2 mesures de Mathias PROUVEUR, la dite boistellée à prendre du côté du champ appartenant à Béatrice CAUDRON pour en jouir par la mariante leur fille propriétairement du jour de la célébration de ce mariage de lor en avant et à toujours à la charge des rentes foncières et anciennes redevances déchargés par ses dits père et mère de tous arrérages jusqu’au dit jour charges dettes et hipoteques, étant en outre honestement vêtue suivant son état qui est tout son porté duquel ainsy que de sa bonne vie et renommée le mariant a aussy dit d’en etre content.

Ce fait a été traité et convenu que le survivant des futurs marians soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non sera et demeurera propriétaire incommutable de tous les meubles effets acquets et conquets de leur communauté en paiant toutes detes obsecques et funérailles et outre ce le dit survivant sera viager des biens immeubles qu’aura délaissés le prédécédé tant et si longtemps qu’il restera en viduité et non plus avant en faveur duquel mariage les dits Guislain WARNIER et sa femme ont respectivement accordé représentation avoir lieu en leur succession aux enfans à en naitre pour y faire une teste allencontre de leurs oncle et tantes en rapportant au mont commune le portement cy dessus de la mariante leur mèreen la valeur ainsy qu’elle deuvra faire sy elle est lors vivante et veuille y venir sans que la présente représentation cy dessus puisse toutefois empêcher les dits WARNIER et sa femme de disposer de leurs biens par vente ou autrement. De quoy faire ils se réservent la liberté le tout nonobstant tous us stils coutumes entravestissement de sang ou par lettres et autres choses à ce contraires, auxquels les dites parties ont expressément dérogés et renoncés et promettent ce que dessus tenir entretenir paier fournir et entièrement accomplir sans y contre venir sous l’obligation respective de leurs biens y accordant toutes seuretés requises au dépens de quy il appartiendra domicile eleu à la maison rouge à Arras acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à choses contraires.

Fait et passé en la cité d’Arras le 2 septembre 1741 pardevant que dessus et ont signés : Jean François COLIN, Guislain WARNIER, marque de Marie Guislaine GENEL, marque de Marie Ane WARNIER et Antoine COLIN, et comme notaire PRUVOST.

Contrat de mariage du 12-1-1742 entre

Pierre FENET et Anne Marguerite DESGARDIN

(4E 18/38)

Pardevant notaires royaux soussignés sont comparus :

· Pierre FENET, ménager demeurant au village d’Acq, veuf de Marie Catherine LIENART d’une part ;

· Anne Marguerite DESGARDIN, fille à marier des feus Nicolas Philippe et d’Antoinette COURCHELLE sa femme, vivans demeurant à Hersin Coupigny, la dite DESGARDIN demeurant présentement au village de Camblin l’Abbé assistée de Pierre Antoine MERVILLE berger demeurant au dit lieu de Camblin son bon ami d’autre part .

Reconnurent les parties qu’avant parvenir au mariage en notre mère la Sainte Eglise d’entre le dit FENET et la dite DÉGARDIN d’estre convenu de ce qui suit.

Scavoir qu’à l’égard de leur portement respectifs ils ont déclaré en estre appaisés ce fait a été traité et convenu entre les futurs mariants que le survivant d’eux soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naistre ou non, demeurera propriétaire de tous les biens meubles et effects réputés tels de leur communauté et viager des immeubles que le premier mourant aura délaissé en payant par le dit survivant toutes dettes obsecques et funérailles et en payant aux deux enfans du premier mariage du dit FENET avec la dite feue LIENART la somme de 21 £ un sol 3 deniers faisant la moitié de l’importance des meubles et effects trouvés en la communauté du dit FENET et sa feue femme après le décès d’icelle suivant la prisée qui en a été faite par les officiers du dit Acq, la dite somme de 21 £ 1 s 3 d paiable par la mariante si elle survit à son futur mary, sitot après le décès d’iceluy, si lors cette somme n’a pas été payée aux dits enfans mineurs avant et au cas que le futur mariant survive il s’oblige de payer la dite somme aux dits mineurs sitot qu’ils auront atteint 25 ans, iceux enfans héritiers l’un de l’autre.

Et quant aux acquets que les futurs mariants pourront faire pendant leur conjonction de telle nature et condition où ils soient situés et assis soit fief cotterie anciens manoirs maisons ou biens situés en eschevinage rente par lettres comme autrement la future mariante en sera acquitresse aussy avant que son futur mary encore qu’elle ne seroit connue ès contracts saisine ou non et le survivant en jouira totallement sa vie durante d’une moitié en toute propriété et de l’autre en usufruit pour après son décès estre partagé égallement entre les héritiers de part et d’autre, en payant à cette proportion ce qui en seroit resté dû au jour du décès du premier mourant lesquels acquets seront compris tous retraits lignagiers lesquels suivront la cotte et ligne d’où ils procéderont en rendant par ceux en profitans à ceux n’en profitans point la juste moitié des principaux deniers frais et loyaux cousts tirés et déboursés pour y parvenir, ayans les marians promis tout ce que dessus accomplir à toujours sous l’obligation de leurs biens acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois et pour domicile la maison rouge à Arras renonçans à toutes choses contraires au contenu des présentes et nottament à toutes loix coutumes generalles localles ou particulières entravestissement de sang ou par lettres et à toutes autres rigueurs de droit à tout quoy les dits marians ont expressément dérogé par ces présentes approuvant la rature de trois mots à la sixième ligne de cettte face.

Passé à Arras le 12 janvier 1742. Estoit signé : marques du dit FENET, de la dite Anne Marguerite DESGARDIN, de Pierre Antoine MERVILLE, et comme notaires BOUTTEMY ET RIDON avec paraphe.

Accord du 27-3-1742 entre Marie Catherine WARNIER,

sa belle-mère et ses frères et soeurs

Pardevant les notaires royaux soussignés fut présente :

Marie Catherine WARNIER à marier suffisamment âgée suivant sa déclaration demeurante au village d’Acq fille de feu Nicolas WARNIER vivant manouvrier et de Marie Marguerite HANCHIN laquelle pour faveur d’un logement de ses nourritures aliments entretien comme autrement durant sa vie comme sera dit cy après et ne point être à la charge à lavenir de quy que ce soit, auroit et a cédée et abandonnée comme elle cède et abandonne par ces présentes au profit de Julien, Félix, Jeanne Joseph, et Guislaine WARNIER ses frères et soeurs aussy à marier demeurants au dit Acq ce acceptans pour eux à cause de leur absence par Marie Jeanne GENELLE leur mère veuve dudit Nicolas WARNIER demeurante au même lieu tous et quelconques les meubles et effets quelle délaissera comme aussy tous et quelconques les biens immeubles qui luy competent et appartiennent du chef de ses dits père et mère scitué tant aux terroirs du dit Acq Camblin l’Abé quautres endroits pour de tout et sans aucune exception en jouir en toute propriété par ses dits frères et soeurs également et sans aucun droit ny préciput d’ainé ny de nunneté dez ce jour d’huy et à toujours à la charge des rentes foncières et anciennes redevances dont les immeubles peuvent être chargé moienant quoy la dite Marie Jeanne GENEL promet tant en son nom propre et privé quen ceux et se portant fort de ses dits enfans par lesquels elle promet de faire agréer ces présentes et soblige solidairement sans dissension ny discussion de loyer conjointement avec eux et à leurs dépens la dite comparante belle fille à la dite GENEL durant sa vie de la nourir et l’alimenter à leur même pot et feu de l’entretenir d’habillements et linges de la soigner et garder durant les maladies qui lui pouront survenir de lui fournir les médicaments dont elle aura besoin pour son rétablissement et enfin d’en avoir soin dans tel état quil plaira à Dieu la mettre durant sa vie même de paier ses dettes si aucunes elle délaisse ses obsèques et funérailles et arrivant que la dite GENEL et ses dits enfans ne pouveroient plus bon par la suite de se charger en la manière dite de la comparante ou quicelle trouveroit bon de ny plus rester chez eux ou y avoir ses logements nourritures aliments entretien et autres choses dont a été cy devant parlé auquel cas la dite GENELLE et ses dits enfans seront solidairement comme dit est tenu et obligé de luy fournir à leurs dits dépens les logements nouriture et entretien quelle désirera ailleurs dans le dit village d’Acq et en outre de satisfaire aux autre charges et conditions dont a été cy devant fait mention promettant les dites parties la présente cession et abandon tenir entretenir faire valoir et avoir agréable à toujours et la dite GENEL ès dit nom se faisant fort que dessus satisfaire à ce que dit est sous l’obligation respective et solidaire de leurs biens de la dite GENELLE et de ses dits enfans y accordant toutes sureutés requises à leurs dépens. Domicile eleu à la maison rouge à Arras acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires et notemment la dite GENEL au droit du senatus consult villeian et à lautentique si quamulier à elle expliqué ainsy fait et passé en la cité d’Arras le 27 mars 1742 pardevant que dessus. Signés Marie Jeanne GENEL marque de Marie Catherine WARNIER et comme notaires PRUVOST et ...

Ce jour d’huy 15 avril 1742 comparaissans pardevant les notaires royaux soussignés les dits Julien, Félix, et Jeanne Joseph WARNIER stipulans tant en leurs noms quen celuy et se portant fort de la dite Guislaine WARNIER leur soeur et du dit Jean WARNIER leur frère encore mineurs lesquels après eu lecture de l’acte et accord cy devant transcrit lont agréés et approuvés en tout son contenu et promettent solidairement sans division ny discussion lentretenir à toujours en la manière quy se trouve transcrit avec la dite Marie Jeanne GENEL leur mère tous les mêmes obligations solidaires accord de sureté election de domicile acceptation à juges et renonciation y reprises renonçant dabondant la dite Jeanne Joseph WARNIER au droit du senatus consult velleian et à l’autentique si qua mulier à elle expliqué et ont signés en la dite cité d’Arras les jour mois an sus dits et pardevant que dessus. Signés : Jullien WARNIER, Félix WARNIER, Jeanne Joseph WARNIER, et comme notaires PRUVOST et ...

Transaction du 21-4-1742 entre

Pierre Guislain DELABRE, Marie Thérèse CRETON et Jean Louis HERBET

(4E 18/38)

Pardevant notaires royaux sont comparus :

· Pierre Guislain DELABRE ménager demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Marie Thérèse CRETON, veuve de Jean Louis HERBET mère et tutrice légitime de Joseph et Scholastique HERBET ses enfans mineurs desquels elle se fait et porte fort et par lesquels elle promet de faire agréer et ratifier ces présentes sitot qu’ils auront atteint l’age de majorité, et Jean Louis HERBET jeune homme à marier suffisamment âgé ainsy qu’il a déclaré demeurant au dit Acq d’autre part .

Et reconnurent les parties qu’elles avoient procès entre elles au Conseil d’Artois y appointé au Conseil par jugement du 28 may 1740 sur l’appel interjetté par le premier comparant d’une sentence rendue à la gouvernance d’Arras le 18 décembre 1738 par laquelle il a été déclaré non recevable dans la demande faitte par requeste répondue et signifiée le 30 juin et premier juillet de la ditte année 1738 tendante à ce que partage et division des biens immeubles et manoir délaissés par Guislain HERBET et Marie GENELLE sa femme père et mère grande du premier comparant et des enfans de la dite CRETON seroit fait, auquel effect les parties représenteroint par expurgation de serment les titres et papiers concernant la propriété des dits biens pour en estre dressé lots par devant commissaires après experts, au surplus que les deuxièmes comparants seront tenus de rapporter au premier les fruits et levées de sa part des dits biens depuis leur indue jouissance à liquider conformément à l’ordonnance en l’intérest et aux dépens lequel procès étoit en estat d’estre jugé sur les pièces produites de la part du premier comparant et voulant les parties éviter à frais ultérieurs et mettre fin au dit procès elles ont de l’avis de leurs conseils et amis transigés à ce sujet irrévocablement comme s’ensuit.

Scavoir que parmy et moïennant ce que les dits seconds comparans ès dits noms et qualité ont cédés abandonné et au besoin transporté au pur et singulier profit du dit premier comparant 3 boitellées ou environ de manoir non amazé tenues en cotterie du sieur DANVIN seigneur d’Acq, prises en 7 boitellées dont 1 mesure amazée est tenue en fief du dit seigneur tenant les dites 3 boitellées d’une liste à la ditte mesure de manoir amazé, d’autre liste et d’un bout à 18 mesures du sieur BOUCQUEL et pardevant u flégard pour des dites 3 boitellées de manoir en jouir par le dit premier comparant en tel état qu’elles se trouvent à la charge des rentes foncières et anciennes redevances pour l’avenir seullement ; et la somme de 100 £ qu’ils promettent en outre de payer solidairement au dit premier comparant scavoir la moitié au jour de saint Jean Baptiste prochain et l’autre moitié en dedans le jour de tous les saints suivant iceluy premier comparant a quitté et déchargé quitte et déchargé par ces présentes les dits deuxièmes comparants ès noms et qualité de toutes les prétentions generallement quelconques qu’il pouvoit avoir à leur charge à l’occasion des successions mobiliaires et immobiliaires de Guislain HERBET Marie GENELLE sa femme et Guislain HERBET leur fils tous en principal qu’interest fruits et levée jusqu’à ce jour, en sorte que les dits seconds comparans jouiront en toute propriété des dits manoirs et terres des dittes successions dont ils ont joui jusqu’à présent sans répétition de la aprt du premier comparant et réciproquement que le premier comparant continuera de jouir en toute propriété de tous les manoirs et terres des dittes successions dont il a jouy jusqu’à présent aussi bien que de la portion de manoir à luy cy dessus cédée sans aucune répétition de la part des deuxièmes comparans au moyen de quoy le dit procès prend fin et demeure éteint et assoupi avec compensation des despens entre les parties en sorte que qui plus y a exposé, plus il a perdu à l’entretenement et accomplissement de tout ce que dessus las parties obligent leurs biens y accordant toutes seuretés de droit, domicile élu à la maison rouge .acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires.approuvant la rature de deux mots à la vingtième ligne de la deuxième face des présentes.

Passé à Arras le 21 avril 1742. Estoit signé : Pierre Guislain DELABRE ; marques de la dite CRETON et Jean Louis HERBET, et comme notaires BOUTTEMY et RIDON avec paraphe.

Contrat de mariage du 22-2-1743 entre

Jean BONNART et Marie Michelle DUVAL

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés furent présens :

· Marie Jeanne FOURNES (FOURNEZ) veuve de Jean Antoine BONNART vivant manouvrier demeurant au village d’Acq et Jean BONNART son fils à marier assisté de Alexandre et Mathias BONNART ses frères aussy à marier demeurant au dit lieu d’une part ;

· Marie Michelle DUVAL pareillement à marier fille de feu Jean à son décès meunier et de Marie Catherine DAMART demeurant au dit Acq, assistée de Jean LETOMBE son beau-frère à cause de Christine DUVAL sa femme aussy meunier, et de Barthélémy DAMART son oncle maternel demeurant à Arras d’autre part .

Lesquels pour parvenir au traité de mariage mu et pourparlé entre le dit Jean BONNART et la dite Marie Michelle DUVAL qui au plaisir de Dieu se fera et solemnisera en face et sous la licence de notre mère la Sainte Eglise mais paravant quentre eux il y ait aucune foy promesse ou lien de mariage ont traités et convenus de leurs portemens retours devis et conditions en la manière suivante :

Premièrement, quant au portement du futur mariant sa dite mère luy a donnée et done tout un mannoir planté d’arbres situé au dit Acq contenant une demi mesure ou environ tenant de liste aux terres des pères carmes déchaussés d’Arras d’autre à Antoine BACQUEVILLE d’un bout aux dits carmes et d’autre bout au flégard pour en jouir par luy en toute propriété du jour de la célébration de ce mariage dorénavant et à toujours à la charge des rentes foncières anciennes redevances moiennant quoy il laissera à ses dits frères la propriété de l’autre manoir amazé appartenant à la dite FOURNEZ leur mère, plus promet luy fournir un plat et quatre assiettes d’étain un pot à feu qui est tout son portement duquel la mariante assistée que dessus ont dits d’en être contens.

Et quant à celui de la mariante il n’en sera faite aucune déclaration ny spécification d’autant que le mariant sa dite mère et assistans ont pareillement dits d’en être contens.

Ce fait a été traité et convenu que le survivant des futurs marians sera et demeurera propriétaire soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non de tous les meubles effets acquets et conquets de leur communauté en paiant toutes dettes obsecques et funérailles, et en cas d’enfans le survivant sera viager des biens immeubles qu’aura délaissé le prédécédé, desquels immeubles arrivant qu’il n’y ait point d’enfans vivans au trépas du prédécédé le dit survivant en sera pareillement propriétaire avec la liberté d’en user ainsy et comme il trouvera convenir. Et moiennant la donnation faite cy dessus au dit mariant du susdit mannoir et des effets cy devant situés, iceluy ne pourra plus rien prétendre dans la succession mobilliaire de la dite mère et devra rendre à ses dits frères la somme de 24 £ par dedans deux ans à compter du jour de la consommation de ce mariage le tout non obstant tous us stils coutumes entravestissement de sang ou par lettres et autres choses à ce contraires auxquels les aprties ont expressément dérogés et renoncés et promettent ce que dessus tenir fournir et entièrement accomplir sans y contrevenir sous l’obligation respective de leurs biens y accordans toutes seuretées requises au dépens de quy il appartiendra domicile eleu à la maison rouge à Arras acceptans ajuges mesieurs du Conseil d’Artois renonçans à choses contraires. Fait et passé en la cité d’Arras ce 22 février 1743 pardevant que dessus. Signés : Jean BONNART, marque de Marie Michelle DUVAL de Marie Jeanne FOURNEZ d’Alexandre BONNART de Mathias BONNART Barthélémy DAMART Jean LETOMBE et comme nottaires PRUVOST et ...

Contrat de mariage du 14-6-1743 entre

Philippe Joseph DE SAINT LEGER et Marie Angélique HERBET

(4E 18/38)

Pardevant notaires royaux soussignés sont comparus :

· Adrien DE SAINT LEGER, cabaretier demeurant au village de Mont Saint Eloy, Marie Guislaine FRESSIN sa femme, qqu’il autorise à l’effet qui suit et non contrainte ainsi qu’ils ont déclaré, et Philippe Joseph DE SAINT LEGER leur fils à marier demeurant au dit Mont Saint Eloy d’une part ;

· Michel HERBET, ménager et maçon demeurant au village d’Acq, Marie Rose VILLAIN sa femme qu’il autorise à l’effet qui suit et non contrainte ainsy qu’ils ont déclaré, et Marie Angélique HERBET leur fille à marier demeurant au dit Acq d’autre part .

Et reconnurent les parties qu’avant de parvenir au mariage en notre mère la Sainte Eglise d’entre le dit Philippe J DE SAINT LEGER et la dite Marie Angélique HERBET d’être convenu des portements vetours charge clause et condition d’yceluy comme il s’ensuit.

Scavoir quant au portement du futur mariant ses père et mère ont solidairement promis de luy donner et livrer sitot la célébration du mariage en faveur d’iceluy et en avancement d’hoirie et de leur succession savoir la somme de 100 £ Artois une fois et la dépouille à faire par le mariant à son profit au mois d’aoust prochain d’une boitellée de terre avelÿable à lever dans telle pièce que les dits père et mère en voudront avoir honneur sans charge de rendage labours rente centieme vente ny autre, si mieux naiment les dits père et mère payer au dit mariant une somme de 18 £ une fois sitot la fin du mois d’aoust prochain, qui est tout son portement duquel la mariante et ses père et mère ont déclaré être content.

Et quant à celuy de la mariante ses dits père et mère ont solidairement promis luy donner et payer sitot la célébration de ce mariage en considération d’iceluy et en avancement d’hoirie la somme de 100 £ une fois, plus une vache sous poil blanc et noir estimée 36 £ et étant chez eux, plus un lit tel qu’ils voudront en avoir honneur estimé cependant sur le pied de 18 £, plus la dépouille à faire au mois d’aoust prochain d’une demi mesure de terre à bled sans aucune charge de labours semence rendage centieme rente ny autre à prendre en tel pièce que les dits père et mère indiqueront plus 3 razières de bled qui est son portement, étant au surplus habillée selon son état de quoy le mariant et ses père et mère ont déclaré être content.

Ce fait a été convenu entre les marians soit que de ce mariage il y ait enfans vivant né aparent à naitre ou non le survivant demeurera propriétaire de tous les biens meubles effet de leur communauté en payant toutes dettes obscques et funérailles et jouira le dit survivant des immeubles que le premier mourant aura délaissé tant et sy longtans qu’il restera en viduité et quant aux acquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de tel nature et condition qu’ils puissent être soit fief cotterie ancien manoir maison ou bien situé en eschevinage rente par lettres comme autrement soit que la future mariante soit dénommée ès contrats saisie ou non le survivant jouira de la totalité sa vie durante scavoir de la moitié en propriété et l’autre moitié en usufruit pour après son décès la dite dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé en paiant par an la moitié de ce qui sera resté deu à raison des dits acquests lesquels seront compris tous retraits lignagers qui suiveront le lez et costé d’où ils procéderont en restituant par ceux qui en profitteront aux héritiers de l’autre costé la juste moitié des deniers employés pour y parvenir le tout nonobstant tous us coutumes generalles et localles ou parties ou les contraires auxquelles les parties ont dérogé par ceste obligeans l’un envers l’autre leurs biens présens et futurs y accordans main assise et mise de fait aux dépens de qui il appartiendra domicile eslu ...etc ...etc

En faveur duquel mariage les père et mère des marians ont accordé représentation avoir lieu en leur squccession ab intestat aux enfans à naître de ce mariage pour y faire tous ensemble une tête contre leurs oncles et tantes en rapportant en masse commune les portements de leur père et mère décédez qainsi qu’ils seront tenus .. etc...etc ...

Passé à Arras le 14 juin 1743. Ont signé : Adrien DE SAINT LEGER ; marques de Philippe DE SAINT LEGER, Marie Angélique HERBET, Michel HERBET, Marie Rose VILLAIN, et comme notaires BOUTTEMY et GAUBET

Contrat de mariage en date du18-11-1746 entre

Jean Baptiste HENRY et Marie Antoinette CRETON

(4E 18/40)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Guislain HENRY, boucher, demeurant au village d’Acq, veuf de Marie Jeanne GARBÉ, et Jean Baptiste HENRY leur fils à marier, tonnelier demeurant à Acq d’une part ;

· Et Marie Antoinette CRETON veuve de Mathias PROUVEUR, cabaretière au dit Acq, assistée de Maître Antoine Luc PROUVEUR, prêtre curé doyen de Boiry Becquerelle son beau-frère d’autre part .

Et reconnurent les parties quavant parvenir au mariage dudit Jean Baptiste HENRY avec ladite CRETON être convenu de ce qui suit.

Savoir quant au portement du futur mariant le dit Guislain son père luy a donné et donne en faveur de ce mariage et en avance d’hoirie et de sa succession le nombre de 4 mesures ou environ de terres à labour situées en 6 pièces au terroir d’Acq Hautavesne et à l’environ :

1) la première 4 boitellées à prendre en 10 quartiers tenant la totalité de bout à Jean Baptiste GARBÉ, de liste à 11 mesures du sieur DAMIEN, d’autre bout à Messieurs de Saint Eloy, d’autre liste auxdits de Saint Eloy à prendre pour tenir de bout aux 11 mesures dudit sieur DAMIEN, d’autre bout au restant dudit champ ainsy que de liste, d’autre liste à Messieurs dudit St Eloy ;

2) a deuxième 3 quartiers à prendre en 9 quartiers tenans la totalité de liste à 5 mesures du sieur BOQUET, d’autre liste à 1 mesure de Félix BREUVART, d’un bout au chemin vieux d’Arras à Saint Pol, d’autre bout aux pères carmes déchaussés d’Arras à prendre le long de la liste dudit BREVART ;

3) la troisième 3 boitellées tenant de liste à Jean GENELLE, d’autre liste au rend’eau d’Agnez, d’un bout au chemin de Saint Pol à Arras, d’autre bout à 5 boitellées de quelques particuliers de Duisans ;

4) la quatrième 1/2 mesure en la vallée du limaçon, tenant de liste à Nicolas MARTIN, d’autre liste à Alexis GARBÉ, d’un bout à 5 boitellées occupées par ledit GARBÉ ;

5) la cinquième 1 boitellée tenant de bout à Antoine PIEL d’autre bout à André GENELLE, d’une liste au chemin d’Hermaville à Acq, d’autre liste à 5 boitellées desdits pères carmes déchaussés d’Arras ;

6)la sixième 3 boitellées tenant de liste au chemin des Normands d’autre liste au sieur BEAUCOURT, d’un bout au vieux chemin d’Arras à Saint Pol, pour par le futur mariant en jouir du jour de la célébration du mariage en tel que les dites terres se trouveront à la charge des rentes foncières et anciennes redevances déchargé de toutes dettes et hipotèques par le dit Guislain HENRY jusquau dit jour, plus luy donne tous les outils et bois de tonnelier qui sont chez luy, plus toutes les dettes actives qui sont dues audit HENRY par reprises dans son livre journal pour des travaux et livraisons faites dudit mettier de tonnelier du passé jusquaudit jour de la célébration de ce mariage, plus tout l’or et l’argent que ledit futur mariant a en ses mains, plus ledit HENRY donne à son fils futur mariant un manoir amazé de maison grange étable et autres édifices situés au dit Acq contenant 3 boitellées ou environ tenant de liste à Pasquez LEFETZ, d’autre liste à 5 boitellées du sieur de la charité, d’un bout audit sieur de la charité, d’autre à la rue allant de l’église à Saint Eloy, pour par ledit futur mariant jouir dudit manoir des amazemens et bois montans qui y existeront à compter du jour de décès dudit HENRY père, pour à charge des rentes foncières et anciennes redevances décharges jusqu’alors de tous arrérages aussy bien que de toutes dettes par ledit HENRY pour sa succession et à condition que ledit mariant ou ses enfans de ce mariage seront tenus de rendre et payer la somme de 600 £ et aux deux autres enfans dudit HENRY père ou à leurs enfans par représentation qui est tous le portement du mariant.

Et quant à celuy de la futute mariante elle,a déclarer porter à ce mariage tous les meubles et effets qu’elle a en sa possession or et argent le tout estimé amiablement entre les parties à la somme de 2800 £ plus tous les biens immeubles qui luy appartiennent plus le droit de viager usufruit de tous les biens immeubles de son feu mary qui est tous son portement.

Ce fait la future mariante a déclaré être délivrée vers le dit maître Antoine Luc PROUVEUR après décompte fait entreux tant pour raison de sa part que le dit PROUVEUR avoir dans les meubles effets or et argent de sa succession de Marie Françoise TRUFFIER sa mère contre le dit feu PROUVEUR son frère rendage des immeubles qui luy apartenoient tant pour son titre comme autrement depuis 1731 jusques compris la dépouille de cette année 1746 ; de la somme de 1900 £ Artois que le futur mariant et la dite future promettent solidairement de payer au dit Maître PROUVEUR savoir 1000 £ sitôt la célébration de ce mariage et le restant portant 900 £ à proportion de 150 £ par chacun an dont le premier payement échera au jour de Saint Rémy prochain et ainsy continuer d’an en an jusqu’au parfait paiement desdits 900 £, ayant été convenus entre les mariants soit que de ce mariage il y ait enfans vivants nés apparans à naître soit qu’il y en ait ou non le survivant des futurs marians demeurera en tous biens meubles et effets de leur communauté et viager et biens immeubles cy dessus par eux portés au mariage y compris la manoir aussy cy dessus repris, en payant par le survivant toute dettes obsèques et funérailles et en payant aussy aux 5 enfans que la future mariante a eu de son dit feu mary la somme de 900 £, une fois payable à chacun d’eux par égale portion sitôt qu’ils auront atteint l’âge de 25 ans ou pris état honorable, iceux enfans héritiers de l’un de l’autre et jusquaudit temps ledit survivant sera tenu de les nourrir loger et alimenter les instruire dans la religion catholique apostolique et romaine, les habiller et faire apprendre profession convenable à leur état, et au cas que la mariante survive y ayant enfans de ce mariage les meubles et effets or argent qu’elle délaissera appartiendront scavoir la moitié aux enfans de son premier mariage et l’atre moitié à ceux du présent mariage en payant à cette concurrence les dettes obsèques et funérailles, et quant aux aquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de telle nature et condition ils soient soient fiefs cotterie ancien manoir ferme maison ou biens situés en échevinage rente par lettres comme autrement, soitque la future mariée soit comme ès contract saisine ou non, elle en sera acquitresse aussy avant que son futur époux et le survivant en jouira totalement sa vie durante d’une moitié en propriété et de l’autre en usufruit pour aprè son décès être partagé également entre les héritiers de part et d’autre en payant à cette proportion ce qui en seroit resté dû au jour du décès du premier mourant, lesquels acquêts seront compris tous retraits lesquels suivront néanmoins la cotte et ligne d’où ils procédront en payant par ceux en profitans point la juste moitié des principaux deniers frais loyaux coûts tirés et déboursés pour y parvenir en faveur duquel mariage le père du mariant a accordé représentation avoir lieu en sa succesion ab intestat aux enfans à naître de ce mariage pour y faire tous ensemble une tête contre leurs oncles et tantes en rapportant en mont commun les citées 4 mesures de terres cy dessus données par ledit HENRY père seulement et en payant par le dit mariant ou ses enfans la susdite somme de 600 £ à ses frères et soeurs ou leurs enfans, le surplus luy ayant été donné par son père pour le récompenser des bons et agréables services qu’il luy a rendus jusqua ce jour promettant les parties ce que dessus entretenir payer accomplir à toujours dans l’obligation de leurs biens y accordant toutes seurerés de droit domicile élu en la Maison Rouge d’Arras acceptans ajuges nos seigneurs du Conseil d’Artois, renonçons à tous us stils coutumes générales localles ou particulières en travestissement de sang ou par lettres et à toute autre rigueur de droit convenu au contenu ès présentes cessant laquelle renonciation ces présentes ne se seroient faites ainsy fait et passé en la ville d’Arras le 18 janvier 1746.

Signé Guislain HENRY, Jean Baptiste HENRY, Marie Antoinette CRETON, PROUVEUR curé de Boiry Bacquerelle et doyen de chrétienté ; pour notaires : BOUTTEMY et GAMBIER avec paraphe.

Transaction du 20-3-1748 entre

Jean Baptiste COLIN, tuteur, et Michel DHOUDAIN, procureur

(4E 18/41)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste COLIN marchand demeurant à Acq tuteur de Pierre Joseph et Isbergue COUTIAU enfans mineurs de Liévin et Marie Marguerite COLIN sa femme d’une part ;

· Michel DHOUDAIN marchand de chevaux demeurant à Hersin Coupigny procureur spécial de Michel Quentin DHOUDAIN aussy marchand de chevaux demeurant à Frevin Capel suivant sa procuration passé devant notaire ce jour d’huy qui demeurera jointe aux présentes d’autre part.

Et ont reconnu que le premier comparant et Michel Quentin DHOUDAIN étoient à la veille d’entrer en justice, le premier comparant prétendant que le dit Michel Quentin DHOUDAIN second mary de Marguerite COLIN profitant de toute la communautée qu’il y a eue entreux attendu la renonciation faite par les dits mineurs à la même communautée par acte du 12 de ce mois devoit payer aux dits mineurs la somme de 200 £ qu’il leur revenoit pour deux parts de quatre dans la moitié de la communautée qu’il y a eue entre Marie Margueritte COLLIN et Liévin COUTIAU comme aussy la somme de 117 £ pour remplacement du propre de Marie Marguerite COLLIN allienné pendant son second mariage avec le dit Michel Quentin DHOUDAIN le tout avec intérêts scavoir pour les 200 £ à compter du jour du décès de Liévin COUTIAU et pour les 117 £ à compter du jour du décès de Marie Marguerite COLIN à quoy le dit second comparant au dit nom répondoit que la part des mineurs dans la communauté de Liévin COUTEAU et Marie Margueritte COLIN ne pouvoit porter à la somme de 200 £, et que la fixation de cette part dépendoit d’une preuve par commune renommé quy incomboit au premier comparant si mieux n’aimoit iceluy se régler sur le pied de l’estimation contenu en inventaire fait après le décès de la dite COLIN, suivant laquelle ils ne pouvoient pas prétendre plus de 80 £ ou environ qu’à l’égard du remplacement du propre allienné il n’y avoit aucune difficulté mais qu’il ne pouvoit convenir que le prix de l’alliénation montant à 117 £ que pour le scavoir il falloit avoir recours au contrat de vente ; qu’en tous cas le dit Michel Quentin DHOUDAIN étant usufruitier en vertu de son contrat de mariage des propres de sa femme il devoit jouir pendant sa vie du prix de l’alliennation, qu’à l’égard des intérêts des 200 £ ou de la part quy pouvoit revenir aux enfans mineurs dans la communautée de Liévin COUTEAU ces intérêts n’étoient point exigibles mais se compensoient avec les nourritures et entretiens fournis jusqu’à présent par le dit Michel Quentin DHOUDAIN aux dits mineurs ; qu’il y avoit pareille compensation pour les fruits produits et revenus des biens appartenans aux mineurs du chef de Liévin COUTEAU leur père, lesquels fruits et revenus ne suffisoient pas même pour ces nourritures et entretiens Michel Quentin DHOUDAIN demendant le payement de 20 £ par mois depuis le décès de sa femme pour nourritures et entretiens fournis aux dits mineurs ; et par le premier comparant étoit répliqué que la fixation du montant de la communautée entre Liévin COUTEAU et Marie Marguerite COLIN se trouvoit dans le contrat de mariage d’icelle COLIN avec Michel Quentin DHOUDAIN puisque ce dernier s’étoit obligé de rendre 400 £ aux quatre enfans du premier mariage pour formation mobilliaire du chef de leur père et que cette fixation rejetoit en tous cas la preuve contraire sur le dit Michel Quentin DHOUDAIN que par raport au prix du propre allienné si Michel Quentin DHOUDAIN prétendoit en jouir pendant sa vie et ne pouvoit Êêtre quen donnant caution de restituer ; et ayans les comparans considéré qu ‘ils alloient s’engager dans des contestations frayeuses ils ont par transaction convenu de ce qui suit , à l’intervention dee Maîtres Jean Antoine MATHIEU et Antoine Joseph DEVELLE avocats conseil choisis par eux, le second comparant au dit nom s’engage de payer au premier la somme de 200 £ au jour de la Saint Rémy prochain pour ce qui pouvoit revenir aus dits mineurs comme héritiers de Liévin COUTEAU leur père dans la communautée qu’il y a eu entre luy et Marie Margueritte COLIN, au surplus le second comparant reconnoit qu’il revient aus dits mineurs le prix de l’alliennation du propre de leur mère vendu pendant son mariage avec Michel Quentin DHOUDAIN lequel prix demeurera arrêté du consentement des parties à la somme de 117 £ à moins que par la représentation du contrat de vente le second comparant ne justifie que le prix de la vente et au dessous de la dite somme de 117 £ auquel cas le prix de l’allienation du dit propre se réglera sur le pied exprimé au dit contrat au surplus Michel Quentin DHOUDAIN jouira pendant sa vie de la dite somme de 117 £ ou de celle qui sera fixé par le dit contrat de vente en donnant par luy caution que la dite somme sera restitué aus dits mineurs après son décès et à défaut de donner par luy caution en dedans quinzaine il sera obligé ainsy que le second comparant s’oblige en son nom par ces présentes de payer et restituer aus dits mineurs en dedans le même jour de Saint Rémy prochain la dite somme de 117 £ ou celle qu’il justifiera par le dit contrat de vente avoir été reçu pour prix de l’alliennation du dit propre laquelle somme sera employé par le premier comparant en acquisition d’héritage ou constitution de rente dont les fermages et intérêts seront payé au dit Michel Quentin DHOUDAIN jusqu’au jour de son décès ; en conséquence de la clause d’usufruit contenu en son contrat de mariage, en outre les second comparant tient quitte et décharge les dits mineurs des nourritures et entretiens qu’ils leur ont été fournis et subministrés jusqu’à ce jour par le dit Michel Quentin DHOUDAIN et en cette considération le premier comparant tient pareillement quitte et décharge Michel Quentin DHOUDAIN des fruits profits et revenus par luy prient jusqu’à ce jour sur les biens immeubles provenant aux dits mineurs du chef de leur père et mère ensemble des intérêts de la dite somme de 200 £ provenante aux dits mineurs pour leur part dans la communautée de Liévin COUTEAU et sa femme ; de plus Michel Quentin DHOUDAIN sera tenu de désister présentement et laisser suivre aux dits mineurs tous les biens immeubles qui leur appartiennent du chef de Liévin COUTEAU leur père ; ensemble tous les conquets qui ont été faits par les dits Liévin COUTEAU et Marie Margueritte COLIN en payant et restituant par le premier comparant les labours semences et les grains si aucun y a sur les dits immeubles et conquets suivant estimation qui sera faite par experts dont le montant sera compensé à deue concurrence avec la dite somme de 200 £ aux dits mineurs et à l’égard des biens patrimoniaux de Marie Marguerite COLIN, Michel Quentin DHOUDAIN en jouira pendant sa vie conformément à son contrat de mariage ; promettant les parties aus dits noms ce que dessus accomplir à toujours sous l’obligation de leurs biens acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires . Passé en la ville d’Arras le 20 mars 1748 ; signés : Michel DHOUDAIN, Jean Baptiste COLIn et pour notaires BOUTTEMY et LETOMBE avec paraphe.

Vente du 7-10-1749 de

Anne Joseph DAILLET à Marie Anne WARNIER

(4E 18/41)

Pardevant les notaires roiaux d’Artois soussignés est comparu:

· Anne Joseph DAILLET veuve de Jean François Constant DEMOULIN demeurant au village d’Hautavene, laquelle par la voie de nécessitée quelle a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que témoingné en suivie a été par Pierre Philippe MANNESSIER et Joseph GOURMETZ praticiens demeurants en la ville d’Arras, témoins gens dignes de foy et de crédence disant en avoir bonne connoissance, a reconnu d’avoir par ces présentes vendu cédé et loyallement transporté au proffit de :

· Marie Anne WARNIER veuve de Jean François COLLIN demeurante au village d’Acq, présente et acceptante :

Une mesure de terre labourable scituée au terroir d’Hautavene, tenante d’une liste au sieur PEIGNE d’autre au dit sieur PEIGNE, d’un bout au champ nommé « le Cretta » appartenant aux abbé religieux du Mont Eloy à cause de leur marchez de Chinchy, d’autre bout aux hoirs de Jean GENEL, tenue en cotterie du seigneur du dit lieu, pour de la dite mesure de terre ainsy quelle se comprend et étend soit quelle contienne plus ou moins et sans la livrer par mesurage jouir en toute propriétée par la dite WARNIER ses hoirs ou ayans causes de ce jour d’huy et à toujours à la charges des rentes foncières et anciennes redevances déchargée de touttes arrérages aussy bien que touttes hipotecques quelconques par la vendresse jusqua ce jour ; cette vente faite aux charges susdites et outre ce moiennant 20 sols pour être emploiée en décharge de messes pour les fidels trespassés, et pour deniers principaux la somme de 240 £ monnaie d’Artois, francs deniers que la vendresse a reconnu d’avoir reçu comptant à son appaisement de la dite VARNIER dont quittance, promettant la vendresse cette vente garentir à toujours sous l’obligation de ses biens y accordans touttes seuretées de droit, donnant la vendresse pouvoir au porteur de la grosse des présentes de pour elle et en son nom se dessaisir dévestir et déhériter de la propriété de la dite mesure vendue, consentir que la saisine en soit délivré à la dite WARNIER et quelle y soit tenue et décrettée de droit, aux charges susdites à ses dépens, et à tous décrets de mains assize ou mise de fait qui seroient pour ce intenter ce qu’elle promet agréer à toujours. domicile élu domicile élu à la maison rouge à Arras et à juge messieurs du Conseil d’Artois renonçant à touttes choses contraires ; les dites DAILLET et WARNIER aiant fait chacun leurs marque pour ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires, passé à Arras ce 7 octobre 1749. Etoient signés : marque de la dite Marie Anne WARNIER, marque de la dite Anne joseph DAILLET, MANNESSIER et GOURMETZ, et pour notaires BOUTTEMY et GROSSEMY avec paraphe.

Transaction du 31-3-1750 entre Marie Anne WARNIER veuve de Jean François COLIN

et les héritiers de ce dernier

(4E 18/31)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Marie Anne WARNIER veuve de Jean François COLIN demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Jean Baptiste COLLIN marchand demeurant au village d’Acq tant en son nom qu’en qualité d’oncle et tuteur de Pierre Joseph et Marie Izebergue COUTEAU enfans mineurs de Liévin et Marguerite COLIN sa femme ;

· Guilain COLIN berger demeurant à Gouy Servin ;

· Pierre Noël CHRETIEN marchand demeurant à Gouy Servin, et Marie Anne COLIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes ;

Les dits Jean Baptiste, Guilain, et Marie Anne COLIN frères et soeur de les dits Pierre Joseph et Marie Izebergue COUTEAU neveu et nièce et tous héritiers du dit Jean François COLLIN d’autre part.

Et reconnurent les parties que suivant le contrat de mariage passé entre la première comparante et le dit Jean François COLLIN pardevant notaire à Aras le 2 septembre 1741, la dite première comparante a droit de jouir pendant sa viduité de tous les biens imeubles qu’a délaissé le dit Jean François COLLIN, et comme l’idée pourrait lui venir de convoler en secondes noces et qu’en ce faisant l’usufruit des dits immeubles luy seroit interdit, elle s’est rencontré avec les deuxièmes comparants et les parties sont convenues entre elles par forme de transaction absolue et irrévocable de ce qui suit.

Scavoir que la première comparante au cas qu’elle convole en secondes noces n’aura plus la jouissance pendant sa vie d’un manoir amazé de maison et autres edifices situés à Acq contenant une mesure ou environ tenant de liste à André GENELLE, d’autre aux pères carmes déchaussés d’Arras, des deux bouts au flégard, en l’acquittant et déchargeant de toutes rentes fonsières et anciennes redevances et en entretenant les batiments existants sur le manoir de couvertures à ses dépens et des menues réparations, et à l’égard des autres grosses réparations non comprises celles des couvertures, elles seront à la charge des deuxièmes comparant seulement pour la livraison et fournitures du bois qu’il conviendra pour faire les dites grosses réparations lesquels bois seront pris dans le dit manoir et la première comparante sera tenue de surplus au cas qu’elle juge à propos de faire des dites grosses réparations dans lequel cas que la première comparante convole en secondes noces comme dit est avant la moisson prochaine les deuxièmes comparants profiteront à compter du jour qu’elle sera remariée c’est à dire sitot la moisson faite des autres biens immeubles que le dit Jean François COLLIN a délaissé, et au cas que la dite premièree comparante ne convole point en secondes noces, elle restera en ses droits résutans de son contrat de mariage comme sy ces présentes n’auroient été faites.

Et sitot qu’elle aura convolé en secondes noces les deuxièmes comparants auront droit de faire abattre tels des arbres qui sont sur le dit manoir qu’ils trouveront convenir en rebouchant et raplatissant les fosses et en replantant des plantes dans les hayures et les endroits où les dits arbres auront été abattus, et comme la dite première comparante et son feu mary ont acquis pendant leur conjonction 2 mesures de terres situées au terroir d’Acq moiennant la somme de 450 £, et que cette somme il en provient celle de 300 £ de la vente que le dit Jean François COLLIN avait faite d’un bien qui luy appartenoit située à Cambligneul et que conséquamment il n’y avait que 150 £ qui avait été déboursé de leur communauté et que la dite première comparante en vertu de son contrat de mariage n’avoit droit de propriété dans la dite pièce de terre qu’à proportion des dits 150 £, les parties sont encore convenues que moyennant la somme de 86 £ qu’elle promet de payer aux deuxièmes comparants en dedans 5 ans d’huy, icelle première comparante ne sera propriétaire que d’un quart des dites 2 mesures de terre dont les parties seront partage et division à la première réquisition de l’avis d’elles.

Promettant les parties ce que dessus entretenir à toujours sous l’obligation de leurs biens, accepatans à juges messieurs du Conseil d’Artois. Passé à Arras le 31 mars 1750.

Les dits WARNIER Guilain COLIN et la dite Marie Anne COLIN ayans fait leur marque pour ne scavoir écrire et y signer de ce interpellé par les dits notaires ; étoient signé : marque de la dite Marie Anne WARNIER, Jean Baptiste COLLIN, marque du dit Guilain COLIN, Pierre Noël CHRETIEN, marque de la dite Marie Anne COLLIN, et comme notaires BOUTTEMY et LOCQUET avec paraphe.

Quittance du 13-7-1750 de Jean Baptiste COLIN envers Marie Anne WARNIER

(4E 18/31)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu Jean Baptiste COLIN marchand au village d’Acq lequel a reconnu d’avoir reçu à son apaisement de Marie Anne WARNIER veuve de Jean François COLIN demeurante au dit Acq la somme de 21 £ 10 sols qu’elle s’étoit obligée luy payer pour son quart de celle de 86 £ par la transaction passée entre elle le dit Jean Baptiste COLIN et autres héritiers du dit Jean François COLIN devant notaires à Arras le 31 mars dernier dont quittance passé à Arras le 13 juillet 1750. Etoit signé Jean Baptiste COLIN et comme notaires BOUTTEMY et COCQUEL.

Contrat de mariage en date du 13-7-1750 entre

Pierre Dominique COLIN et Marie Anne WARNIER

(4E 18/31)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste COLIN marchand demeurant au village d’Acq et Marie Guislaine HOYEZ sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes et Pierre Dominique COLIN leur fils à marier manouvrier au dit Acq d’une part ;

· Marie Anne WARNIER, veuvede Jean François COLIN demeurant au dit Acq, icelle fille de Guislain et Marie Guislaine GENELLE sa femme assistée de sa ditte mère et de Guislain WARNIER son frère berger demeurant à Hautavesne d’autre part ;

Et reconnurent les parties qu’avant parvenir au mariage dudit Pierre Dominique COLIN et la ditte Marie Anne WARNIERd’être convenu de ce qui suit.

Savoir quant au portement du futur mariant ses dits père et mère luy ont donné et donnent en faveur de ce mariage et en avancement d’hoirie et de leur succession la somme de 72 £ Artois une fois paiable sitost la célébration de ce mariage, plus le nombre de 3 boitellées ou environ de terre labourable situées en 2 pièces au terroir d’Acq, la première contenant 1 boitellée 1/2 au crétal de Chinchy tenante de liste à Guilain BACQUEVILLE d’autre aux héritiers Nicolas BOURDREL d’un bout à Joseph Louis HEVIN d’autre bout au sieur BOCQUET, et la deuxiesme aussy 1 boitellée 1/2 à prendre en 2 mesures tenantes de liste au sieur curé d’Acq d’autre à Guilain ALLART d’un bout au champ Notre Dame d’autre bout à la couture d’Acq, tenue la première pièce en cotterie et la deuxiesme en fief des seigneurs du dit Acq, pour par le futur mariant en jouir du jour de la célébration de ce mariage à l’exception de l’avestie d’avoine seulement existante sur les premières des dites deux pièces de terre dont les père et mère du mariant se sont réservé la propriété à la charge des rentes fonsières et anciennes redevances déchargé de tous arriérages aussy bien que de toutes hipotecques quelconques par les dits père et mère jusqu’au jour de la célébration de ce mariage qui est tout son portement.

Et quant à celui de la future mariante le futur mariant a déclaré d’en être content et appaisé sanqs qu’il soit besoin d’en faire ny aucune déclaration ny aucune spécification.

Ce fait a été traité et convenu entre les futurs marians qu’au cas que de ce mariage il y ait enfans vivant lors du décès de l’un des dits futurs marians que le survivant d’iceux futurs mrians demeurera propriétaire de la moitié des meubles et effets de leur communauté de laquelle dernière moitié le dit survivant jouira tant que les dits enfans ayant atteints l’age de majorité legalle ou pris etat honorable jusqu’auquel tems le dit survivant jouira des biens immeubles que le premier mourant aura délaissé en les acquittant des charges dont ils pourront être tenus et en entretenant les dits enfans et les faisans instruire selon leur etat ; et au cas que de ce mariage il n’y ait point d’enfans vivans ny apparans à naitre lors de la dissolution d’iceluy il a été convenu que le survivant des dits marians demeurera propriétaire de la totalité des meubles et effets de leur communauté et viager des biens immeubles qu’iceluy premier mourant aura délaissé lequel viager cependant finira sitot que le dit survivant convelera en secondes noces et quant aux conquets que les futurs marians pouront faire pendant leur conjonction soit que le future mariante soit connue ès contrats saisie ou non soit que les dits conquets soient fiefs cotterie anciens manoirs main ferme maison ou biens situés en eschevinage rentes par lettres ou autrement la dite future mariante en sera acquetresse aussy avant que son futur époux et le survivant en jouira totalement sa vie durante d’une moitié en toute propriété et de l’autre en usufruit pour après son décès être partagé également entre les héritiers de part et d’autre en payant à cette proportion ce qui en seroit resté deubs au jour du décès du premier mourant

lesquels conquets seront compris tous retraits lesquels suivront néantmoins la cotte et ligne d’où ils procéderont en restituant par ceux en profitans à ceux n’en profitans point la juste moitié des principaux deniers frais et loyaux couts pour ce tirés et déboursés tant en droits seigneuriaux frais de lettres comme autrement pour y parvenir en faveur duquel mariage les père et mère du futur mariant ont accordé représentation avoir lieu en leur succession ab intestat aux enfans à naitre de ce mariage pour y faire tous ensemble une tete contre leurs oncles et tantes en rapportant au mont commun le portement du dit mariant ou n’y prenant moins ainsy que sera tenu faire le futur mariant s’y est lors vivant pour venir partager la ditte succession seulement après le décès du survivant des dits père et mère aiant encore été expressément conditionné qu’au cas que de ce mariage il n’y ait point d’enfant vivant lors du décès de la future mariante qu’iceluy futur mariant survivant aura droit de jouir pendant sa vie d’une 1/2 mesure de terre labourable appartenante à la dite future mariante située au terroir du dit Acq à prendre dans le sus dit champ de 2 mesures repris au portement du dit futur mariant au cas que la dite future décède en étant encore propriétaire et non autrement ; promettant les parties ce que dessus entretenir et accomplir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes seuretés de droit aux dépens de qui il appartiendra domicile elu à la maison rouge à Arras et à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à tous us stils coutumes généralles locales ou particulières entravestissement de sang ou par lettres et à touttes rigueurs de droit contraires au contenu des présentes ; de tout quoy les dites parties ont formellement expressément et spéciallement dérogé pour l’accomplissement du contenu en icelle la future mariante et sa ditte mère ayants faites chacune leur marque pour ne savoir écrire ny signer de ce interpellé part les dits notaires.

Passé en la ville d’Arras le 13 juillet 1750. Etoient signé : Jean Baptiste COLLIN, Marie Guilaine HOYEZ, Pierre Dominsque COLLIN, Guislaine WARNIER, marque de la dite Marie Anne WARNIER marque de la dite Marie Guislaine GENELLE et comme notaires BOUTTEMY et COCQUEL avec paraphe.

Ajout au dit contrat

Pardevant notaires royaux d’Artois soussigné est comparu Pierre Dominique COLLIN et la ditte Marie Anne WARNIER lesquels ont reconnu d’avoir reçu à leur apaisement du dit Jean Baptiste COLLIN et sa femme les 72 £ qu’ils avoient promis aux dit comparans par le contrat de mariage cy dessus. Passé à Arras le dit jour 13 juillet 1750 la ditte Marie Anne WARNIER ayant fait sa marque pour ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Etoient signé marque de la ditte Marie Anne WARNIER Pierre Dominique COLLIN et comme notaires BOUTEMY et COCQUEL avec paraphe.

Partage le 4-9-1750 entre les héritiers de Jean François COLIN

(4E 18/31)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste COLIN marchand demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Guislain COLIN berger demeurant à Gouy Servin en deuxième part ;

· Pierre Noël CHRETIEN marchand demeurant au dit Gouy et Marie Anne COLIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes de troisième part ;

· Marie Isbergue COUTEAU fille à marier couturière demeurant à Frévin Capelle tant en son nom qu’en celuy et se portant fort de PierreJoseph COUTEAU son frère iceux COUTEAU enfans de Liévin et Marguerite COLIN de quatrième part, les dits COUTEAU neveu nièce et héritiers rappellés de Jean François COLIN ;

· Pierre Dominique COLIN marchand demeurant à Acq mary et bail de Marie Anne WARNIER icelle paravant veuve du dit Jean François COLIN de cinquiesme part.

Et reconnurent les dites parties que par le décès du dit Jean François COLIN et en vertu de la transaction passée entre les quatre premiers comparans et la dite Marie Anne WARNIER le 31 mars dernier, il est echu aux dits quatre premiers comparants 6 boitellées de terre labourable prises en 2 mesures et la dite Marie Anne WARNIER l’autre demi mesure, la totalité tenante de liste à Guilain ALLART d’autre à monsieur Jean Baptiste CAFFART curé d’Acq de bout au champ Notre Dame d’autre bout à la grande Couture d’Acq située au terroir d’Acq tenu en fief fu prince d’HORNES à cause de sa seigneurie de Vimy, et voulant en faire partage et division les parties après avoir fait trois billets les ont tirés au sort en la manière accoutumée et les 2 boitellées appartenantes à la dite Marie Anne WARNIER luy sont echus pour tenir d’une liste

aux 6 boitellées des dits quatre premiers comparans pour par les parties jouir de la dite pièce de terre ainsy qu’elle est cy dessus partage dez ce jour d’huy et à toujours à la charge de rentes fonsières et anciennes redevances.

Après quoy les quatre premiers comparans ont fait quatre lots entr’eux les plus égaux qui leur a été possible de tous les biens à eux echus par le décès du dit Jean François COLINet les ont ensuite tirés au sort en la forme et manière acoutumée.

Et le premier d’iceux lots est echu au dit Jean Baptiste COLIN et est composé scavoir :

1) 1/2 mesure 1/2 boitellée de terre labourable située au terroir d’Hautavesne tenue en cotterie de la seigneurie de Frévin Capelle tenant de liste à André GENELLE d’autre à Baptiste GARBÉ d’un bout aux hoirs Joseph CUISINIER d’autre bout au sieur PEIGNE ;

2) 1 boitellée de teres labourable au terroir d’Acq tenu en cotterie de la seigneurie d’Acq de liste à François HENRY d’autre liste au dit CRETHIEN et sa femme de bout au crétal de Chinchy d’autre bout aux hoirs Jean GENELLE

3) Et enfin 1 boitellée 1/2 de terre labourable à prendre ès dits 6 boitellées cy devant énoncées pour tenir de liste à Pierre Dominique COLIN et Marie Ane WARNIER sa femme d’autre liste à Guilain COLIN et aux dits COUTEAU.

Le deuxième lot est echu à Pierre Noël CHRETIEN et Marie Anne COLIN sa femme et est comopsé de :

1) 1 boitellée de terre labourable au terroir d’Hautavesne tenu en cotterie de la seigneurie de Frévin Capelle tenant de liste aux hoirs Nicolas WARNIER d’autre aux hoirs Pierre VIGNY d’un bout au champ de la pauvreté de Frévin Capelle d’autre bout à Hadulphe DELEURY ;

2) 30 verges de terre labourable au terroir de Frévin Capelle tenu en cotterie de la seigneurie du Fouy appartenant au sieur DANVIN seigneur d’Acq tenant de liste à Guilain HERBET d’autre à Guilain DAMBRINE d’un bout aux terres de l’hopital Saint Jean d’autre aux terres du sieur MATHON ;

3) 1 boitellée 1/2 de terres labourables au terroir d’Acq tenu en cotterie de la seigneurie d’Acq tenante de liste à Jean Baptiste COLIN d’autre au sieur PEIGNE d’un bout au cretal de Chuinchy d’autre bout aux hoirs Jean GENELLE ;

4) Et enfin 1 boitellée 1/2 de terre labourable à prendre ès susdites 6 boitellées pour tenir de liste au dit Guilain COLIN d’autre liste à Guislain ALLART de bout aux dits COUTEAU d’autre bout à la grande couture d’Acq.

Le troisième lot est echu au dit Guilain COLIN et est composé de :

1) 1/2 mesure de terres labourables situé au terroir d’Acq tenue en cotterie de l’abbaie de Saint Eloy à cause sa seigneurie à Acq tenante de liste aux pères carmes déchaussés d’Arras d’autre liste à Jean Baptiste COLIN d’un bout au seigneur d’Acq d’autre bout à... ;

2) 40 verges de terres labourables au dit terroir d’Acq tenu en cotterie de la seigneurie du sieur DANVIN à Acq tenantes de liste à André GENELLE d’autre à Antoine COLIN d’un bout à Pierre GENELLE d’autre bout au sieur de Warlus ;

3) Et enfin 1 boitellée 1/2 de terres labourablesà prendre ès dites 6 boitellées cy devant reprises pour tenir de liste au dit Jean Baptiste COLIN d’autre liste au dit CHRETIEN et sa femme d’un bout aux dits COUTEAU d’autre bout à la couture d’Acq.

Et le quatrième et dernier lot est echu à la dite Isbergue COUTEAU tant pour elle que pour le dit Pierre Joseph COUTEAU son frère et est composé de :

1) 1/2 mesure de terres labourables située au terroir d’Acq tenu en cotterie de la seigneurie de l’abbaie Saint Eloy au dit Acq tenante de liste à Jean Baptiste COLIN d’autre liste au dit Jean Baptiste COLIN d’un bout aux terres du sieur DANVIN d’autre bout à ... ;

2) 1/2 mesure 1/2 boitellée de terres labourables nommée le champ majeur au terroir d’Acq tenu en cotterie de la seigneurie du sieur DANVIN tenante de liste à Antoine COLIN d’autre liste à Pierre Noël CHRETIEN d’un bout au chemin d’Hautavesne à Acq d’autre bout aux hoirs Joseph CUISINIER ;

3) Tertio enfin 1 boitellée 1/2 de terres labourables à prendre ès dites 6 boitellées cy devant énoncées pour tenir d’une liste au dit Jean Baptiste COLIN d’autre liste à Guislain ALLART d’un bout au champ Notre Dame d’autre bout au dit Guilain COLIN et au dit CHRETIEN et sa femme.

Pour les dits immeubles cy desus partagés jouir par les parties des corps d’iceux assignés chacun à leur lot en toute propriété dez cejourdhuy et à toujours à la charge des rentes fonsières et anciennes redevances déchargé en commun jusqu’à ce jour, et à charge de par le dit Pierre Joseph et Isbergue COUTEAU payer annuellement à l’église d’Acq 10 sols par an pour le fait que les comparans etoient tenus pour la décharge de deux obits fondés en icelle pour l’âme de Guislaine LAMIOT lesquels 10 sols demeureront affectés légallement sur le champ cy desus nommé le Champ Majeur attendu que le lot des dits COUTEAU s’est trouvé excéder en bouts les autres trois lots au moins de cette proportion.

Ayant été déclaré par les dits quatre premiers comparans que le manoir repris dans la susdite

transaction du 31 mars dernier dont la ditte Marie Anne WARNIER a l’usufruit suivant la ditte transaction n’a point été compris au présent partage et qu’ils le partageront également entr’eux après le décès de la dite WARNIER.

Promettantes les parties ce que desus entretenir à toujours sous l’obligation de leurs biens acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois ; passé à Arras le 4 septembre 1750 le dit Guilain et Marie Anne COLIN et la dite COUTEAU ayans fait chacun leur marque pour ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les –dits notaires étoient signé Jean Baptiste COLIN Pierre Noël CHRETIEN marque du dit Guillain COLIN Marie AnneCOLIN Isbergue COUTEAU Pierre Dominique COLIN et comme notaires BOUTTEMY et BELLIERE avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 18-9-1750 entre

Jean Baptiste BACQUEVILLE et Anne Marie LEFETZ

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soubsignés sont comparus :

· Jean Baptiste BACQUEVILLE manouvrier demeurant au village d’Acq, veuf de Jacqueline ALLART, et Jean Baptiste BACQUEVILLE son fis à marier assisté de Guislain, Nicolas, et Michelle BACQUEVILLE ses oncles et tante demeurant au dit Acq d’une part ;

· Paquets LEFAITS, maréchal ferrant demeurant à Acq, et Marie Guislaine HENRY sa femme, de luy aurorisé à l’effet présents, et Anne Marie LEFFETS leur fille à marier d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au mariage d’entre Jean Baptiste BACQUEVILLE et la dite Anne Marie LEFETZ avant la célébration du mariage sont convenus de ce qui suit .

Quant à la part du futur mariant le dit BACQUEVILLE son père lui donne en faveur de ce mariage et promet payer à son fils la somme de 300 livres au jour de la célébration de ce mariage plus luy laisse suivre 4 mesures ou environ de terres labourables au terroir d’Acq en plusieurs pièces provenant de la succession de la dite ALLART sa mère et deux manoirs l’un amazé et l’autre non amazé situés au dit acq provenant de la dite ALLART sa mère, de tout quoy le dit BACQUEVILLE son père abandonne son viager aussi, plus le dit Jean Baptiste BACQUEVILLE et les dits Guislain, Nicolas, et Michelle BACQUEVILLE icy présents et comparans solidairement en considération de ce marige et pour la moitié qu’il porte au dit futur ils ont par ces présents donné et donnent au dit futur acceptant 2 mesures de terres labourables situées au terroir d’Acq en deux pièces, la première contenant 1 mesure tenante de liste aux 7 quartiers des pères carmes déchaussés d’arras, d’autre à 1 mesure du sieur BEAUCOURT lieutenant d’Aultavesnes et d’un bout à 5 coupes des veuve et héritiers Constant DEMOULINS, terres en coterie du seigneur de Frévent, et la deuxième contenante aussy une mesure tenante de liste à 17 mesures du sieur DANVIN , d’autre à Alfonse COUTIAU d’un bout à 22 mesures à l’abbaye de Mont Saint Eloy tenus en coterie du seigneur d’Acq, plus un manoir amazé de maison grange et autres édifices situés au dit Acq contenant 3 coupes ou environ tenant de liste à celui su sieur DANVIN, et d’autre à celui de Thérèse CARTON, veuve de Louis HERBET, et d’un bout au sieur DANVIN, d’autre au flégard tenus en cotterie du seigneur d’Acq, plus donnent au dit futur tous les meubles effets habillement linge et autres qu’ils délaisseront à leur décès nul exepté de tous lesdites terres manoirs et meubles cy dessus en jouir et proffiter en toutes propriétés de cejourd’huy en toutes propriétés et à toujours et de la jouissance après le décès seulement du dernier vivant desdits Jean, Guislain, Nicolas et Michelle BACQUEVILLE ses père et oncles et tante qui se réservent l’usufruit de tout leur vie durant et les survivant d’eux au surplus l’ayant institué pour leur héritier ou les enfans à naître de ce mariage pour faire une teste au lieu de leur père dans leur succession et prendre part comme pourroit faire le dit futur mariant leur père et le dit futur mariant dans la succession des dits Guislain, Nicolas, Michelle BACQUEVILLE comme feront le dit Jean BACQUEVILLE qui est tout le portement du dit futur.

A l’égard de celuy de la future mariante ses dits père et mère lui donnent en avancement d’hoirie et promettent payer à la dite future leur fille la somme de 200 livres aussitôt la célébration du mariage plus 1 mesure de terres labourables au terroir de Frévin Capel tenante de liste aux pères carmes déchaussés d’autre à 1 mesure du sieur DELEBARRE, et d’un bout du sieur .. d’autre à la commanderie et 1/2 mesure au terroir d’Acq prise en 3 mesures à l’encontre de Jean Jacques GERNAY pour demie mesure et desdits Pasquets LEFETS et sa femme pour l’autre demie mesure y tenante de liste à la demie mesure desdits Pasquets LEFETS et sa femme, d’autre à celle dudit GERNAY et sa femme, plus une vache sous poil rousse, un coffre de bois de chesne en teste garnie d’une paillasse draps, couverte, une poille et un chaudron de cuivre, une crémaillère qui est tout son portement.

Ce fait, a été convenus qu’arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfans vivans nés auparavans à naître ou non le survivant demeurera propriétaire de tous meubles effets et tels reputez de leur communauté en payant toutes dettes obsèques et funérailles et en rendant au cas de non enfans seulement tous les habillements qui auront servi au corps et chef du premier décédé et pour gain de survie le survivant sera viager de tous les immeubles terres manoirs et autres que délaissera le premier décédé en le déchargeant des rentes foncières et réparation viagère.

Convenus qu’arrivant que le survivant convolerait en seconde noce ayant enfans vivans du premier mariage il sera tenu laisser suivre les immeubles du premier décédé auxditsenfans lorsqu’ils atteindront l’âge de vingt ans jusque auquel temps le dit survivant sera tenu nourrir entretenir apprendre métier et enseigner les dits enfans.

Convenus qu’à l’égard d’acquêts que les dits futurs mariants pourront faire durant leurs conjonctions de tel nature qu’ils soient ou ils puissent estre scitués et assis et par quelques coutumes ils soient régis dans le cas d’enfans tous vivans le survivant sera viagère sa vie durant et au cas de non enfans lors vivans dsera propriétaire de la moitié et jouira de l’autre en viager desquels acquets seront compris tous retraits le viager qui suivront la ligne dont ils procéderaient le ...dernier.

Les père et mère de la future ont accordé présentation en leurs successions aux enfans de ce mariage en rapportant le portement de leur mère comme elle sera tenu de faire y avenant . Renonçans les dites parties à toutes coutumes usages et autres contraires aux présentes à l’entier accomplissement de tous ce que dessus les dites parties solidairement par les dits père et mère oncles et tante sans division renonçans aux dits bénéfices ont obligé tous leurs biens y accordant toutes oeuvres de loix requises aux despens dès qu’il appartiendra domicile élu en la maison rouge d’Arras acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contrares donnant pouvoir au porteur de cette de ses dessaisir et déshériter de la propriété de ce que dessus donne et ont accordé le décret de mise de fait passé à Arras le 28 septembre 1750.

Signé : Pasquets LEFAIT, Jean Baptiste et Guislain et Nicolas et Michelle BACQUEVILLE, Anne Marie LEFETZ, Jacqueline ALLART, et pour notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Bail de Marie Isbergue COUTEAU à Pierre Dominique COLIN

en date du 16 novembre 1750

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

Pierre Dominique COLIN marchand demeurant à Acq lequel a reconnu d’avoir pris et promis tenir à titre de bail et loyer de Marie Isbergue COUTEAU fille majeure de la majorité coutumière demeurant à Frévon Cappelle et de Jean Baptiste COLIN marchand demeurant au dit Acq oncle et tuteur de Pierre Joseph COUTEAU fils mineur de Liévin et Margueritte COLIN à ce présens et luy accordans au dit titre 5 boistellées 1/2 de terre labourable scituées en 3 pièces au terroir d’Acq desquelles le preneur a dit avoir parfaite connaissance et d’en être content pour par luy et non autres s’il en plait aux bailleurs soit qu’il en ait plus ou moins et sans les limer par mesurage en jouir au dit titre pendant 9 ans suivans l’un l’autre étant entré en jouissance pour en faire la première dépouille au mois d’aoust prochain au loyer annuel de la somme de 13 £ 10 sols que le preneur promet rendre et paier aux bailleurs au jour de Saint André dont la première année escheura à pareil jour de l’an 1751 et ainsy continuer d’an en an au dit jour ce bail durant, pour vin duquel le preneur a paié comptant aux bailleurs la somme de 5 £ par dessus lesquels rendage et vin et sans diminution d’iceux le preneur s’oblige d’acquitter les dites terres de toutes rentes fonsières et anciennes redevances tailles centiesmes demy trinquart aides subsides vingtiesme denier et générallement de toutes impositions quelconques imposées et à imposer sur icelles pendant le cours de ce bail et de tout en rapporter les quittances chacun an à ses dépens aux bailleurs, nonobstant tous édits déclarations ou envoies contraires auxquels le preneur a expressément dérogé et renoncé par ces présentes, plus de fumer et amender les dites terres en bon père de famille sans les pouvoir dessoler ny deroyer à peine de tous dépens dommages ny interests promettans les bailleurs faire jouir et le preneur bien paier et le tout accomplir à toujours. Domicile elu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires ladite COUTEAU ayant déclarée ne scavoir écrire ny signer de ce interpellée par les dits notaires. Passé en la cité d’Arras ce 16 novembre 1750. etoient signés Pierre Dominique COLIN, Jean Baptiste COLIN, et comme notaires BOUTTEMY et BELLIER avec paraphe.

Partage en date du 23-11-1750 entre

Julien, Félix, Jean, Guislaine, Vindicien WARGNIER

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Julien WARGNIER, berger demeurant au Faubourg de Ste Catherine en Méaulens de première part ;

· Félix WARGNIER cordonnier demeurant au village d’Acque de seconde part ;

· Jean WARGNIER aussy berger à la censse de Braye paroisse d’Escoivre de troisième part ;

· Guislaine WARGNIER à marier demeurant au dit Acque de quatrième part ;

· Vindicien WARGNIER valet de charrue à la dite censse de Bray, stipulant tant en son nom qu’en celuy de Jeanne Joseph WARGNIER sa femme de laquelle il se fait et porte fort et s’oblige de luy faire agréer approuver et ratifier ces présentes en dedans le mois aux peines de droit de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence de cinquième part.

Tous les comparans estans ce jour en la cité d’Arras, lesquels reconnaissent qu’il leur est escheus par les trépas de Nicolas vivant ménager au dit Acque leur père, et par Marie Jeanne GENELLE leur mère, un manoir amazé et plusieurs terres labourables scituées sur le terroir d’Acque et aux environs, plus une demy mesure procédante de Marie Catherine WARGNIER à marier, demeurant au dit Hacque, suivant l’accord fait entre les comparans et elle, laquelle de son consentement à ces fins icy présente et comparante, a consentie et consente qu’elle entre au présent partage pour hériter une subdivision d’icelle par la suitte desquels immeubles en ayants jouy en commun jusqu’à ce jour et désirants en jouir séparément, en ont fait le partage et division en cinq lots égaux le plus juste qu’il leurs a été possible, et sont convenus de ce qui s’ensuit.

1°) Le premier lot est tombé à Julien WARGNIER, premier comparant à qui appartiendra en propriété les manoir et terres cy après :

Un manoir amazé de maison grange étables et autres édifices scituée au dit Hacque, contenant une demy boistellée ou environ tenant de liste au chemin d’Acque à St Esloy , d’autre liste à la part de manoir de Jean WARGNIER, d’un bout à Jean GENEL, d’autre bout à Jean Toussain HERBET, en rendant aux autres comparans une somme de 120 £ ;

Item la cinquième partie d’un autre manoir situé que dessus qui reprendra de liste à la part de Guislaine WARGNIER ,d’autre à celle de Vindicien WARGNIER et sa femme, de bout à Jean GENEL, et d’autre bout au dit HERBET, contenant demy mesure ou environ.

Item une demy mesure et demy boistellée de terre à labeur; scituée en une pièce sur le terroir d’Acque, tenant de liste à pareille demy mesure demy boistellée de Jean GENELLE, d’utre liste à pareille demy mesure demy boistellée de Guislaine WARGNIER, d’un bout au Reindeau dit « Sept Grammaire », et d’autre bout à 7 mesures du sieur de charité.

Item une demy mesures aux Rouillets, terroir d’Hacque, tenante de liste au Rindeau , d’autre à demy mesure de Marie Anne COLIN, de bout à demy mesure de Guislain ALLART, et d’autre bout à 5 boistellées du dit sieur charité.

Item, une demy mesure sur le terroir de Villers au Bois, tenante de liste à 3 couppes de Guislain MONVOISIN, d’un bout à une mesure d’Antoine SANEL.

Item, boistellée et demie à Louvierre terroir du dit Villers, tenante de liste à 3 coupes de Jean Guislain CRESSON, d’autre liste à une demy mesure du lot de Guislaine WARGNIER, d’un bout au Reindeau de la Louvierre, faisant la totalité du dit premier lot ; le dit manoir amazé luy appartenant comme aîné étant de nature féodale, et la somme à retourner est pour la part du quint des autres cadets et pour les catenbs verd et sec que.

2°) Le second lot est tombé à Guislaine WARGNIER, à quy appartiendra en propriété les manoirs et terres cy après :

La cinquième partie d’un manoir contenant une demy mesure ou environ qui se prendra de liste à la part de Julien WARGNIER, d’autre liste à celle de Foelix WARGNIER.

Item une boistellée et demie de terre à laboeur, derrière «mongramaire», tenante de liste à boistellée et demy de Jean GENEL, d’autre à boistelée et demy d’André GENEL, d ‘un bout à 5 mesures des Carmes déchaussés d’Arras.

Item, une boistellée sur le terroir de Haute Avesne, tenante de liste à Jean François COLIN, d’autre liste à Alexis BARBET, et d’autre bout à Alduphe LEFEBVRE.

Item, une autre boistellée sur le terroirde Camblin, tenante de liste à une boistellée de Baptiste AUPIGET, d’autre à 10 quartiers de la veuve GOURLAN, et de bout au chemin du dit Camblin à Arras.

Item une autre boistellée sur le dit terroir, tenante de liste à 6 boistellées de la cure du dit Camblin, d’autre à une boistellée de Jacque BAUDRY, de bout au chemin d’Arras à Camblin.

Item, une demy mesure sur le terroir de Villers au Bois, au canton « delvoye des Baudets », tenante de liste à une boistellée de Foelix WARGNIER, d’autre à 5 mesures des Abbé et Religieux de St Esloy, de bout à 8 mesures de la dame du dit Villers.

Item et finalement une demy mesure sur le terroir du dit Villers, tenante de liste à boistellée et demy de Julien WARGNIER, d’autre liste à 3 boistellées de Venant GALLAND, d’un bout au Reindeau de Lalouvierre.

3°) Le troisième lot est tombé au dit Jean WARGNIER à quy appartiendra aussy en propriété les parts de manoir et terres cy après :

Pareille cinquième partie du dit manoir non amazé contenant une demy mesure en totalité laquelle se prendra de liste à la part de Julien WARGNIER, d’autre à celle de Foelix WARGNIER, avec les arbres évaissants sur icelle en donnant un arbre à Guislaine WARGNIER, et le puid qui est existant sur icelle part sera commun entre les cinq copartageants , avec droit de passage pour y aller tirer de l’eau sans pouvoir le boucher, ny l’anéantir, mais au contraire sera tenu en estat à frais communs d’iceux comparans.

Item une boistellée et demy de terre à laboeur sur le terroir de Haute Avesne, tenante de liste à boistellée et demy de Marie Anne VIGNIEZ, d’autre à 6 boistellées d’Alexis BAUDRY, d’un bout au chemin du dit Hauttavesne à Hermaville.

Item une demy mesure et demy boistellée sc ituée que dessus, tenante de liste à demy mesure demy boistellée de Jean GENEL , d’autre à boistelée et demy de Nicolas BAUDRY, de bout à une demy mesure et demy boistellée de Jean Louis HERENT.

Item, une autre demy mesure sur le terroir de Camblin, tenante de liste à 3 boistellées du berger du dit Camblin, d’autre à 6 boistellées de la veuve GUYOT de bout à Estienne DOUDAIN.

Item et finalement, une autre demy mesure sur le terroir du dit Villers, tenante de liste à une boistellée d’Ignace LIEBERT, d’autre à 4 boistellées de Michel CRESSON, de bout au bois des Jésuites.

4°) Le quatrième lot est tombé à Vindicien WARGNIER, à cause de Jeanne Joseph WARGNIER sa femme, à qui pareillement appartiendra en propriété les parties de manoir et terres cy après.

Pareille cinquième partie du dit manoir non amazé contenant une demy mesure laquelle se prendra de liste à celle de Julien WARGNIER, d’autre à Jean GENEL, en rendant un arbre à Marie Guislaine WARGNIER.

Item une demy mesure sur le terroir de Hautte Avesne, tenante de liste à demi mesure de Pasquier LEFAYE, d’autre à 5 boistellées d’Alexis GARBÉ du dit lieu, d’un bout aux terres de la Commanderie.

Item, demy mesure demy boistellée sur le terroir du dit Hacque, tenante de liste à Guislaine WARGNIER, d’autre à 8 mesures du sieur DANVIN, de bout à 9 boistellées du sieur charité.

Item, boistellée 1/2 tenante de liste à 3 boistellées des carmes d’Arras et aux héritiers Nicolas WARGNIER, d’autre liste à 20 mesures du sieur DANVAIN, de bout aux terres de la cure.

Item, une autre demy mesure sur le dit terroir, tenante de liste à 5 boistellées de François OBRON, d’autre liste à une boistelée de la veuve Jean Louis HERBET, d’un bout à 5 boistellées du sieur charité.

Finallement, une boistellée sur le terroir de Chinchye, tenante de liste à une boistellée de Jean Louis HERENT, d’autre à boistellée 1/2 d’Alexis GARBÉ, d’un bout au chemin d’Arras à Saint Pol.

5°) Le cinquième lot est tombé au dit Foelix WARGNIER à qui aussy apartiendra en propriété la part du dit manoir et terres cy après déclarés.

Pareille cinquième partie du dit manoir non amazé contenant une demy mesure laquelle se prendra de liste à celle de Jean WARGNIER, d’autre à celle de Guislaine WARGNIER, avec les arbres qui sont sur la dite part en rendant aussy un arbre à la dite Marie Guislaine WARGNIER.

Item, demy boistellée sur le terroir de Hautte Avesne, tenante de liste à demy boistellée de Jean GENEL, d’autre à boistellée 1/2 d’Hubert HERBET, d’un bout au chemin d’Arras à Saint Pol.

Item, boistellée 1/2 sur le terroir d’Acque, tennte de liste à demy mesure d’Hubert HERBET, d’autre à 3 boistellées de Baptiste BODRY de Hautte Avesne, des bouts à 4 mesures du dit sieur DANVAIN.

Item, 3 boistellées scituées que dessus, tenantes de liste à 3 boistellées de Michel DUBOIS, d’autre à demy mesure de Guislain BACQUEVILLE, de bout à 3 boistellées de François HENRY.

Item, demy mesure sur le terroir de Camblin, tenante de liste au chemin d’Acque à Villers, d’autre au Reindeau, de bout à demy mesure d’Antoine BARRE.

Et finallement une boistellée sur le terroir du dit Villers tenant de liste à demy mesure de la dite Guislaine WARNIER, d’autre au Reindeau, de bout à 8 mesures de la dame du dit Villers.

Et pour faciliter le dit Foelix WARGNIER à avoir un établissement et bastir une maison au dit Hacque, le dit Julien WARGNIER son frère luy a ceddé et abandonné la moitié ou environ du manoir faisant l’article premier de son lot, au cas qu’il se trouve la moitié d’une demy couppe qui se prendra de liste le long de la grange du dit ceddant, d’autre liste au dit Jean GENEL, luy cedde aussy les bastimens d’une petite grange à desmonter moyennant, la ditte cession faitte la somme de 60 £ que le dit Foelix WARGNIER a promis payer au dit Julien son frère en dedans un mois.

A été encore convenu entre les comparans qu’il appartiendra en outre au dit Julien WARGNIER 5 verges de terres à laboeur scituées au dit terroir d’Hacque, tenante de liste à 5 verges de Jean GENEL, d’autre liste à 5 verges de Guislaine WARGNIER, de bout à la dite Guislaine WARGNIER, en payant toutefois aux autres comparans ainsy qu’ils s’obligent par ces présentes pour soulte du dit partage outre de celle de 120 £ celle de 21 £ 12 sols en dedant un mois ; les quatre comparans s’engagent d’acheter en considération que dessus à Jean WARGNIER leur frère un habit valant 12 £ ; tout ce que dessus les comparants et se faisant fort promettent tenir entretenir payer fournir et le présent partage faire valoir l’un envers l’autre charge des rentes foncières et anciennes redevances, dont les manoir et terres sont chargées, et à concurrence de leurs cottes parts ; deschargées par les comparans de tous arrérages jusqu’à ce jour, communément et pour des dits lots en jouir par eux dez ce jour d’huy en toutte propriété et à toujours sous l’obligation de leurs biens présens et futurs sur lesquels ils accordent main assise et mise de fait, aux dépens de quy il appartiendra, domicil esleu à la Maison Rouge à Arras, acceptants pour juges MM du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires ; passé en la cité d’Arras pardevant que dessus, le 23 novembre 1750, ayans les comparans signé et faits leurs marques pour avoir déclarés ne savoir écrire ny signer de ce interpellés ; ont signés Julien, Foelix et Jean WARGNIER ; marques de Vindicien, Marie Guislaine WARGNIER , et de Marie Catherine WARGNIER et pour notaires DENIS et son confrère.

Contrat de mariage en date du 18-1-1751 entre

Jacques CUISINIER et Marie Barbe Louise DÉGARDIN

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Nicolas CUISINIER, femier demeurant au village d’Acq, Marie Catherine DUPUICH sa femme de lui duement autorisée à l’effet des présentes, et Jacques CUISINIER leur fils à marier d’une part ;

· Marie Barbe Louise DÉGARDIN fille à marier de feu Toussaint et d’encore vivante Marie Isabel Philippine DESPRETZ demeurant à Arras, assistée de la dite DESPRETZ sa mère et Mr Charles François DÉGARDIN prêtre et de Mr Jean François Félix DÉGARDIN procureur au Conseil d’Artois ses frères d’autre part.

Et reconnurent les dites parties pour parvenir au mariage d’entre le dit CUISINIER et la dite DÉGARDIN avant la célébration d’iceluy sont convenus de ce qui suit.

Quant au portement du futur mariant, le dit Nicolas CUISINIER et sa femme solidairement sans division ny discussion reconnaissance de bénéfices, donnent à leur dit fils, en faveur de ce mariage, une rente héritière portant en principal 200 £ au cours de 10 £ créée à leur profit par Nicolas LIEVRE et Marie Marguerite PIGNY demeurant à Frévin Capelle, et la somme de 200 £ Artois payable au jour de la célébration du mariage, plus s’obligent lui fournir et livrer 3 razières de bled chacun an l’espace de 3 ans seulement qui est tout son portement.

A l’égard de celui de la future mariante la dite DESPRETS sa mère lui donne en faveur de ce mariage la somme de 500 £ Artois, en ce compris les marchandises de son métier, dont elle travaille estimés à la somme de 100 £ payables les 400 £ restant sitôt la célébration de ce mariage qui est tout son portement.

Ce fait a été convenu qu’arrivant la dissolutionde ce mariage ayant enfans lors vivans, le survivant restera propriétaire de tous biens immeubles effets et tels réputez de la communauté, en payant toutes dettes obsèques funérailles ; et arrivant que le survivant convolerait en secondes noces ayant enfans, le dit survivant sera tenu faire inventaire prisée et estimation de la dite communauté pour la moitié lui appartenir et l’autre aux dits enfans, sera néanmoins le dit survivant viager de la dernière moitié jusqu’à ce que les dits enfans ayant atteint l’âge de 20 ans en les nourissant, entretenant, faire apprendre métier, et les enseigner en la foy catholique.

En cas de non enfans lors vivants de ce mariage, le survivant demeurera propriétaire de tous biens immeubles effets et autres choses de la communauté en payant toutes dettes obsèques et funérailles.

Convenu qu’arrivant le prédécès de la dite future sans enfans lors vivants le dit futur survivant sera tenu rendre aux hoirs de la dite future la somme de 200 £ et les trois meilleures pièces d’habillement de la dite future deux mois après le dit décès.

Dans tous les cas le survivant aura pour gain de survie la jouissance viagère de tous les immeubles que délaissera le prédécédé, en les déchargeant de toutes rentes foncières et anciennes redevances, liberté à la dite future mariante d’accepter la communauté ou y renoncer, au cas de renonciation elle remportera ses habits linges bagues joyaux ; son portement ci-dessus ses successions, obventions en la valeur en cas d’aliénation et pour douaire conventionnel la somme de 300 £ à prendre sur les plus clairs et apparans biens du futur à ses droits et douaire coutumier.

Convenu que les acquêts immeubles qu’ils pourront faire durant leur conjonction, de telle nature ou condition qu’ils soient repris seront communs, le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre en viager, lesquels seront repris sous retraits lignagiers.

En faveur de ce mariage les père et mère des futurs mariants ont respectivement accordé représentation avoir lieu en leurs successions immobilières et mobilières aux enfans à naître d’icelui, pour faire une teste en chacunedes susccessions à l’encontre de leurs oncles et tantes ainsi que feroit leur père et mère décédés, sans aucun rapport de part et d’autre ; renonçans espressément à la loi introduite par la coutume de cette ville, même à toutes autres coutumes générales locales et autres rigueurs de droit contraires aux présentes.

Promettant à ce que dessus tenir payer et le tout accompli sous l’obligation de leurs biens domicile éleu à la maison rouge à Arras et à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires.

Passé à Arras le 8 janvier 1751 ; estoient signés : Nicolas CUISINIER, marque de Marie Marguerite DUPUICH, Albert CUISINIER, Isabel DESPRETZ, DÉGARDIN prêtre, DÉGARDIN avec paraphe, Marie Barbe Louise DÉGARDIN, et pour notaires HENRY et JOUENNE avec paraphe.

Partage en date du 19-1-1751 entre leurs quatre enfants

des biens de

Pierre Guislain BERNARD et Marguerite ALLART

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Joseph BERNARD d’une part,

· Guislain BERNARD de deuxième part,

· Jean Martin BERNARD de troisième part,

· Jean François BERNARD de quatrième part ;

Demeurant à Acq, frères, enfans et héritiers des feus Pierre Guislain BERNARD et Marguerite ALLART ; par le décès d’iceux il leur est échu plusieurs immeubles tant manoirs que terres labourables qui sont restés indivis, désirant jouir divisement et séparément, ils ont fait visiter les dits manoirs et terres et estimer par gens à ce connaissant, et fait quatre lots les plus égaux qu’il leur en a été possible, et ensuite fait quatre billets et tirés au sort sont tombés comme il s’ensuit savoir :

Qu’il appartiendra en toute propriété au dit Pierre Joseph BERNARD les immeubles suivants :

1°) 2 boitellées 17 verges tenant de liste et de bout aux terres de Saint Eloy à cause de leur ferme de Chinchy, d’autre liste à Charles Louis DELEPLACE, item 1 boitellée 1/2 à prendre en trois boitellées à l’encontre du troisième lot ci-après à prendre de liste à 3 boitellées des pères carmes déchaussés d’Arras, d’autre au surplus d’un bout au rindeau jalon, d’autre aux terres de la Dlle MATHON ;

2°) item 1 boitellée 1/2 tenant de liste à Jean Baptiste COLLIN , d’autre liste à Joseph CUISINIER, d’un bout au chemin d’Acq à Saint Eloy, d’autre aux terres du seigneur d’Acq ;

3°) et finalement un manoir non amazé contenant 8 verges tenant de liste au manoir d’Antoine BARRE à cause de sa femme, d’autre à Antoine COLLIN, d’un bout au flégard, d’autre à Jean Baptiste BACQUEVILLE.

Quant au lot et part du dit Guillain BERNARD il lui appartiendra en toute propriété les manoirs et terres suivantes :

1°) scavoir un manoir amazé de maison grange étable et autres édifices contenant 17 verges ou environ, tenant de liste à celui des veuve et hoirs Guislain CRETON, d’autre à celui de Jean Baptiste BACQUEVILLE, de bout au flégard, d’autre à Joseph COUTEAU ;

2°) item 1 boitellées de terres babourables tenante de liste aux terres de la pauvreté de Frévin, d’autre aux hoirs Guillaume THENEL, d’un bout à 9 mesures de la Commanderie d’Hautavesne ;

3°) item 1 boitellée tenante de liste à Guilleaume THENEL, d’un bout à 9 mesures de la Commanderie, d’autre liste à Guislain WARNIER ;

4°) item 1 boitellée tenante de liste aux pères carmes déchaussés, d’autre aux hoirs Guillaume THENEL, d’un bout au chemin Salbert ;

5°) item 1 boitellée à prendre en 4 allencontre des lots ci-après à prendre de liste aux terres de l’hospice Saint-Jean, d’autre à 1 boitellée du lot ci-après, d’un bout à Philippe LIENART, d’autre aux terres du sieur de St-Floris.

Quant au lot et part de Jean Martin BERNARD il lui appartiendra en toute propriété les immeubles suivants :

1°) scavoir un manoir contenant 8 verges, non amazé, tenant de liste à celui de Jean Baptiste BACQUEVILLE, d’autre à Jean Baptiste ALLART, d’un bout à Antoine COLLIN, d’autre au flégard ;

2°) item 3 boitellées de terres au grand rindeau y tenante de liste, d’autre à François HENRY, d’un bout aux soeurs de charité, d’autre à Charles Louis DELEPLACE ;

3°) item 1 boitellée à prendre en 4 à l’encontre du lot ci-dessus, et celui ci-aprés, tenant de liste à la boitellée du lot ci-devant, d’autre à 2 boitellées du lot ci-après ;

4°) item 1 boitellée de terres à prendre en 3 à l’encontre du précédent lot pour le surplus, y tenant de liste d’autre aux hoirs Martin BACQUEVILLE et d’un bout au rindeau jalon.

Et quant au lot et part du dit Jean François BERNARD il lui appartiendra en toute propriété les immeubles suivants :

1°) scavoir une 1/2 mesure de terre labourable tenant de liste à Joseph COUTEAU, d’autre à Me Guillain AUBERT, à Guillain CAMPAGNE à cause de Dlle HATTÉ sa femme, d’un bout au chemin Salbert ; d’autre à la cure d’Acq ;

2°) item 1 boitellée tenant de liste aux hoirs Martin BACQUEVILLE, d’autre aux hoirs Guillaume THENEL, d’un bout au champ d’enfer ;

3°) item 1 boitellée de terre tenante de liste à Pasques LEFETZ, d’autre à Joseph CUISINIER, d’un bout au crêt, d’autre au chemin des normands ;

4°) et finalement 1/2 mesure à prendre en 4 boitellées à l’encontre des 2ee tr 3e lots ci-dessus tenante de liste à 1 boitellée du dit Jean Martin BERNARD, d’autre aux terres du seigneur d’Ecoivres, de laquelle 1/2 mesure ily en a 1 boitellée qui lui a été accordée par Guillain BERNARD pour tenir bien des droits et parts du dit Jean François BERNARD dans les manoirs tombés aux autres comparans.

A été convenu que le surplus qui restera dans la pièce de 3 boitellées séante à 3 boitellées des pères carmes déchaussés après que Jean Martin BERNARD aura pris sa boitellée, et le dit Pierre Joseph BERNARD sa boitellée 1/2 , le dit surplus s’il y en a, restera au dit Pierre Joseph BERNARD et sur le pied de l’acquisition qui en a été faite, le prix et valeur du dit surplus être partagé en eux quatre.

Pour mieux vaille du lot du dit Guillain BERNARD à l’égard de tous les bâtiments construits sur le manoir à lui tombé, se trouver monter à la somme de 325 £, laquelle somme divisée en quatre parts égales à l’avenant de 81 £ 5 sols, le dit Guillain BERNARD retiendra pa ses mains sa part portant 81 £ 5 s, et ayant payé comptant savoir 81 £ 5 s à Pierre Joseph BERNARD pour sa part, et aucndits Jean Martin et Pierre François BERNARD aussi pareille somme pour chacun leur part, dont quittance, pour de tous les manoirs et terres ci-dessus divisés en jouir divisement et séparément de chacun leur lot à la charge des rentes foncières et anciennes redevances décharges réciproquement de toutes dettes hipotecques jusqu’à ce jour.

En considération des présentes, le dit Guillain BERNARD livrera au dit Pierre Joseph BERNARD place dans sa maison,pour d’y retirer et loger lui seul tant et si longtemps qu’il restera à marier seulement ; à l’égard des meubles et effets délaissés par leur père et mère communs, ils en ont fait partage et division entre eux suivant le mémoire dressé le jour d’hier remis et les sommes y reprises furent payées par ceux qui sont redevables conformément au dit acte : à l’égard des dettes passives et reliefs se paieront en commun et les dettes actives aussi en commun. Promettant les parties le partage et dessus tenir entretenir et accomplir leurs obligations leurs biens et futurs, et promis de se prêter les évictions qui composent.

Domicile élu...( voir les actes précédents)

Passé à Arras le 19 janvier 1751. Etait signé : Pierre Joseph BERNARD, Guillain BERNARD, Jean Martin BERNARD, Jean François BERNARD, et pour notaires HENRY et RIDON avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 15-4-1751 entre

Guislain BERNARD et Guislaine WARNIER

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain BERNARD, clercq du village d’Acq, y demeurant, fils majeur des feus Pierre Guislain et Marie Marguerite ALLART d’une part ;

· Guislaine WARNIER, fille majeure de feu Nicolas et encore vivante Marie Jeanne GENEL, demeurante à Acq, assistée de Félix WARNIER son frère d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au mariage proposé entre les parties avant la célébration d’iceluy, sont convenus de ce qui suit.

Quant au portement des parties ils ont déclaré avoir leurs droits successives eschus par le décès de leur père et mère desquels ne sera fait icy aucune déclaration ny spécification pour s’en être remis respectivement contract.

A été stipulé que s’il était alliéné des propres advis l’un ou lautre des futurs le remploy en sera fait et s’il ne se trouve fait au jour de la dissolution de ce mariage l’action sera mobilière.

Ce fait a esté convenu qu’arrivant la dissolution de ce mariage, soit que d’iceluy il n’y ait soit enfans vivant nés apparans à naistre ou non, au survivant appartiendra tout les meubles effects ou tels réputés de la communauté en payant toutes dettes obsecques et funérailles, et aussi le dit survivant pour gain de survie la jouissance viagère de tous les immeubles leur manoir que terres labourables que délaissera le prédécédé en les dégageant de toutes rentes et anciennes redevances pendant le viager.

Quant aux acquêts qu’ils pourront faire de telle nature ils soient ou ils puisssent être scitués et assis et par quelque coutume ils soient régis, ils seront communs soit que la future y soit connue ou non, le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre en viager, pour cette dernière moitié retourner aux héritiers du premier décédé en payant la moitié des dettes contractées à raison d’iceux, lequels acquests seront compris tous retraits lignages qui suivront la ligne dont ils procéderont et restituant par eux en profitant par ceux qui en profitant par la

juste moitié des premiers tirer et débourser, renonçans les dites parties expressément et spécialement à toutes loix usages stilles et coutumes et toutes autres rigueurs de droit contraires à la teneur des présentes, promettant les dites parties tout ce que dessus de plus tenir et faire valoir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordant toute oeuvre de loix domicil élu à la maison rouge à Arras...

Passé à Arras le 15 avril 1751. Etoient signé : Guislain BERNARD, marque de Guislaine WARNIER, Félix WARNIER, comme notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Partage du 15-4-1751 fait entre Jean Baptiste COLLIN

et autres d’un manoir amazé contenant une mesure

(4E 18/32)

Pardevant les notaires royaux d’Artois sousignés sont comparus :

· Jean Baptiste COLLIN marchand demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Guislain COLLIN berger à Gouy Servins de deuxième part ;

· Pierre Noël CRESTIEN marchand demeurant au dit Gouy et Marie Anne COLIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes de troisième part ;

· Jacques WACHEUX balotteur demeurant à Frévin Cappelle et Marie Isbergue COUTEAU sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes ; et le dit Jean Baptiste COLIN premier comparant en qualité d’oncle et tuteur de Pierre Joseph COUTEAU, les dits COUTEAU enfans de Liévin et Margueritte COLLIN de quatrième part.

Et reconnurent les parties que par le décès de Jean François COLLIN frère des dits COLLIN il leur est échu chacun par quart un manoir amazé de maison et autres édifices situé au dit Acq contenant une mesure ou environ tenant d’une liste à André GENELLE d’autre aux pères carmes déchaussés d’Arras, et des deux bouts au flégard duquel le dit Jean François COLLIN a par son testament ordonné le partage par quarts entre les parties et voulant les dites parties effectuer le dit partage elles ont fait quatre lots d’iceluy lesquels ayant été tirés au sort en la manière accoutumée ils sont échus savoir :

Le premier au dit Guislain COLLIN lequel est composé d’un quart manoir sur lequel sont bâtis la maison et autres édifices tenant d’une liste à François HENRY d’autre liste au quatrième lot échu au dit COUTEAU, d’un bout au deuxième lot échu au dit Jean Baptiste COLLIN ; d’autre bout à la Grande rue dite Fond de rue ;

Le deuxième lot est échu au dit Jean Baptiste COLLIN en son nom et est aussy composé d’un quart du dit manoir lequel tiendra d’une liste à André GENELLE d’autre liste au troisième lot celui au dit CHRETIEN et sa femme d’un bout au premier lot échu au dit Guislain COLLIN d’autre bout à la Verte rue ;

Le troisième lot est échu au dit CHRETIEN et sa femme et est composé aussy d’un quart du dit manoir lequel tient d’une liste à Alexis BÉCOURT d’une liste au deuxième lot cy dessus échu au dit Jean Baptiste COLLIN d’un bout au quatrième lot échu aux dits COUTEAU et d’autre bout à la verte rue ;

Et le quatrième lot est échu aux dits COUTEAU égallement et est composé du dernier quart du dit manoir lequel tient d’une liste aux pères carmes, d’autre liste au premier lot échu au dit Guislain COLLIN, d’un bout au troisième lot échu aux dits CHRETIEN et sa femme, d’autre bout à la Grande rue ditte Fond de rue.

Pour par les parties jouir respectivement des lots tombés à chacune d’elles sitôt après que le viager que Marie Anne WARNIER veuve du dit Jean François COLLIN en a sera fini et à toujours à la charge des f et hommages et des rentes foncières et anciennes redevances dont chaque lot peut être tenu déchargé en commune tant pour reliefs que dénombrements échus jusqu’à ce jour. Ce partage fait à condition que sitot le dit usufruit fini il sera fait prisée par expert à convenir par les parties des amazemens et tous les arbres et hayeures qui existeront sur chacun des dits quatre lots et sera libre à ceux à qui sont respectivement échus les dits lots de retenir les amazemens et arbres qui existeront sur leurs lots sur le pied de la dite estimation en en faisant raison aux autres laquelle estimation sera faite à frais communs.

Promettant les parties ce que dessous entretenir et accomplir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordant toutes seuretées de droit acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires, les dits Guislain COLLIN, Marie Anne COLLIN, et Isbergue COUTEAU ayant déclarées ne scavoir écrire ny signer de ce interpellés par les dits notaires et les autres comparans ont signés avec iceux notaires. Passé à Arras le 15 avril 1751 estoient signés Jean Baptiste COLLIN, Pierre Noël CHRETIEN, Jacques WACHEUX, et comme notaires BOUTTEMY et BELLIER avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 21-5-1751 entre

Joseph MONCHY et Marie Claire FOURNET

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Joseph MONCHY, fils à marier d’encore vivants Pierre et Marie Brigitte BEAUCOUR demeurant à Frévin-Cappel, assisté du dit Pierre MONCHY son père, et Jean François PLANCQUETTE son beau-frère à cause de Anne Jeanne MONCHY sa femme d’une part ;

· Alexandre FOURNET ménager demeurant à Acq et Noëlle BERLAIRE sa femme de luy autorisée à l’effet des présentes et Marie Claire FOURNET leur fille à marier d’autre part ;

Et reconnurent pour parvenir au mariage proposé entre les dits Pierre Joseph MONCHY et Marie Claire FOURNET d’être convenu de ce qui suit.

Quant à l’apport du dit Pierre MONCHY tant en son nom que celui de Marie Brigitte BEAUCOURT sa femme de laquelle il se porte fort et promet lui faire ratifier ces présentes donner céder et abandonner, tout généralement une exceptée, les meubles effets outils de cordonnier marchandises vaches et autres effects qui se trouvent en leur possession, ensemble la moitié du manoir où ils demeurrent au dit Frévin Cappel allencontre de la dame Jeanne MONCHY pour l’autre moitié pour de tous les dits meubles en jouir par le dit futur mariant en toute propriété du jour de la célébration de ce mariage, aussi bien que de la moitié du dit manoir amazé sauf l’usufruit du dit manoirque le dit Pierre MONCHY se réserve pour luy et sa ditte femme en considération de quoy le dit futur mariant sera tenu et obligé par cette dernière de nourrir entretenir et allimenter les dits père et mère leur vie durante comme autrement sans pouvoir les mettre dehors du dit manoir et à leur décès payer toutes les dettes obsecques et funérailles qui seront faites selon leur état et lors le dit futur profitera des habillements linges et autres effets que les dits père et mère délaisseront.

Quant à l’apport de la dite future ses père et mère solidairement donnent à la dite future leur fille en advencement d’hoirie la somme de 100 £ payable sitôt la célébration de ce mariage, plus lui fournir un cochon maigre de valeur 12 £, avec son lit où elle couche, qui est tout son portement.

Ce fait a esté convenu qu’arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfans vivants nés apparants à naître ou non, le survivant restera propriétaire de tous meubles effets et tels réputés de la communauté et aura la jouissance viagère des immeubles que délaissera la prédécédé et payant toutes dettes obsecques et funérailles et acquittant les charges d’icelle comunauté tant de nourriture entretien comme autrement.

Quant aux acquêts qu’ils pourront faire de tels nature qu’ils soient où ils puissent situés et assis et pour quelque coutume ils soient régies, ils seront communs le survivant en jouira d’une moitié en propre et l’autre en viager pour après le décès du survivant cette dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé avec ses charges lesquels seront compris de tous retraits lignages en faveur de ce mariage les père et mère de ladite future ont respectivement accordé représentation avoir lieu en leur succession aux enfans à naître de ce mariage pour fire une teste allencontre de leurs oncleqs et tantes en raportant par eux le portement de leur mère ou moins y venant ainsy que la dite future sera tenus faire y venant renonçans expressément à tous usages ...maison rouge à Arras... contraire.

Passé à Arras le 21 mai 1751. Estoient signé : Pierre Joseph MONCHY, marque de Pierre MONCHY, Jean François PLANCQUETTE, Alexandre FOURNET, Noëlle BERLAIRE, Marie Claire FOURNET, et comme notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Inventaire en date du 7-6-1751 des meubles et effets

en possession de François HENRY

(4E 18/294)

L’an 1751 le 7 juin après midy nous notaires royaux royaux d’Artois soussignés étant au village d’Acq, à la réquisition de François HENRY ménager demeurant au dit Acq avons procédé à l’inventaire et description des meubles et effets existans en sa possession en présence de Marie Claire HENRY sa fille à marier, et Pierre Joseph BERNARD à marier demeurant au dit Acq son prétendu, le tout comme s’ensuit :

1) Premièrement une crémaillère, des pincettes, une pelle à feu, un gril, et des anses le tout de fer ;

3) item, 6 mauvaises chaises de paille ;

4) item un banc et une pottière de bois blanc, sur lesquels se sont trouvés quelques teilles de terres quelques plats de faïence et quelques assiettes, dont la numération n’a point été faite, attendu leur fragilité ;

5) 6 assiettes d’étaing ;

6) un petit chaudron et un poêlon de cuivre ;

7) un couet et un pot de terre ;

8) une bouteille et une pinte de terre avec une pinte de faïence ;

9) 6 fourchettes de fer et 2 mauvais crochets ;

10) une mauvaise lanterne ;

11) une boette au sel de bois ;

12) un fer à repasser, un mauvais tamis ;

13) un petit miroir ;

14) une serpe, un marteau, des balances de bois, deux sceaux cerclés de fer ;

15) une selle cerclée de fer, une petite et une grande cuvelle cerclée de bois ;

16) une cheringue et un saloir et un mouchoir ;

17) une table de bois blanc ;

18) deux blocques, un louchet, une houe, une mauvaise drèche, une hotte au beurre ( ?), une échelle ;

19 )un jantier, une pièce existante en sa maison et une autre chez son fils Luc ;

20) 5 à 6 razières de bled ou environ ;

21) une razière d’avoisne ou environ ;

22) un van, un rouet, et un flaiot ;

23) un mauvais louchet ; quelques vieux morceaux de ferrailles qui sont tous les effets trouvés en la possesion du dit François HENRY.

Ainsy fait inventoriés au village d’Acq les jour mois et an que dessus. Et ont les comparants signé avec les dits notaires sauf la dite Marie Claire qui a fait sa marque pour ne scavoir écrire de ce interpellé. Signé : François HENRY marque de Marie Claire HENRY Pierre Joseph BERNARD, et comme notaires CORDIER et...avec paraphe.

Et le dit jour 7 juin 1751 pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés, sont comparus le dit François HENRY d’une part, et Marie Claire HENRY sa fille, et Pierre Joseph BERNARD à marier demeurant au dit Acq prétendu de la dite HENRY d’autre part, et reconnurent les parties d’être convenu de ce qui suit :

Premièrement, le premier comparant laisse aux seconds aussitôt le mariage célébré la jouissance des meubles et effets cy dessus repris ainsy que la jouissance des manoirs et terres à luy appartenant, et desquelles il a la jouissance ainsy qu’ils sont amazés et avesties pour en jouir du jour de ce mariage célébré et pendant la vie du premier comparant à charge des rentes foncières et anciennes redevances ; de nourrir et entretenir le dit François HENRY sa vie durante tant en santé qu’en maladie à leur table ; les seconds comparants ont accepté cette cession aux charges susdittes et ont promis de les remplir ; les comparants réciproquement au cas qu’ils ne puissent s’accomoder ensemble pourront se quitter auquel cas les seconds comparants seront tenus remettre aux premier les meubles ci-dessus et lui laisser suivre la jouissance des manoirs et terres à eux accordés et luy remettre une vache de la valeur de 30 £ qui a até donnée à la dite HENRY fille par contrat de mariage de ce jour d’huy.

Le premier comparant ne pourra au cas que les parties viennent à se quitter prétendre contre les seconds aucune communautée ny société mais se tenir aux meubles et effets repris en l’inventaire cy dessus ainsy que seront tenus faire les coopartageans de sa fille, au cas de son décès en demeurant avec les seconds comparants.

A l’accomplissement de tout ce que dessus les comparants ont obligés leurs biens, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçant à toutes choses contraires ainsy fait et passé au village d’Acq le dit jour 7 juin 1751 et ont les comparants signé avec les dits notaires, sauf la dite Marie Claire HENRY qui a fait sa marque ; signés : François HENRY, Pierre Joseph BERNARD, marque de Marie Claire HENRY, et comme notaires CORDIER et BLONDEL avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 7 juin 1751 entre

Pierre Joseph BERNARD et Marie Claire HENRY

(4E 18/294)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés, furent présents :

· Pierre Joseph BERNARD à marier, demeurant à Acq, fils de feu Pierre Guislain et Margueritte ALLART ses père et mère, assistée de Guislain BERNARD son frère d’une part ;

· François HENRY ménager, demeurant au dit Acq, Marie Claire HENRY sa fille à marier, et de feue Marie Thérèse GENEL, assistée de Pierre Dominique COLIN son cousin germain à cause de Marie Anne WARNIER sa femme d’autre part.

Et reconnurent les comparants avant de parvenir à la célébration de mariage proposé entre le dit Pierre Jo BERNARD et la dite M Claire HENRY d’être convenus des portemens clauses et conditions suivantes :

La mariante et ses assistans se sont tenus contens du portement du mariant.

Quant à celuy de la mariante, son père a déclaré et promis lui donner aussitôt le mariage célébré son lit garni en tel état qu’il se trouvera lors les effets servants à ses corps et chefs, un coffre de bois de chêne où elle a coutume de renfermer ses effets, un grand chaudron de cuivre le plus beau et le meilleur de la maison, une vache rousse estimée 40 £, une autre vache estimée 30 £, un veau estimé 5 £, des poules estimées 3 £, quatre ruches à mouches à miel en mauvais état estimées ensembles 6 £.

Ledit François HENRY promet comme dessus donner à sa fille mariante aussitôt le mariage célébré une mesure de terre en deux pièces scituée au terroir d’Acq, la première contenante 3 boittelées à prendre en cinq allencontre de Joseph HENRY son frère y tenante d’une liste d’autre à Alphonse COUTEAU , la deuxième contenante une boittelée à prendre dans une demi mesure appartenante au dit HENRY y tenante d’une liste, d’autre à Philippe LIENART, pour la dite mesure de terres être raporté à la masse de la succession immobiliaire du dit HENRY père, plus un manoir amazé où il demeure contenant une boitteléee ou environ scituée sur la grande rue d’Acq et un autre manoir non amazée contenant aussy une boittelée ou environ scituée au dit Acq tenant d’une liste à Guislain HERBET d’autre aux hoirs Martin BACQUEVILLE pour de la dite mesure de terres ainsy qu’elle se comprend et extend et qu’elle est labouré jouir des ce jour d’huy et des deux manoirs du jour du décès du dit HENRY père sans que les dits manoirs soient sujets à aucuns rapport par la mariante en venant à la succession mobiliaire et immobiliaire de son dit père.

Plus le dit François HENRY a institué la mariante son héritière ou ses enfants par représentation dans ses successions mobiliaires et immobiliaires, scavoir dans sa succession mobiliaire à raison de moitié et dans celle immobiliaire à raison du tiers, et la mariante venante aux dites successions sera tenue faire valoir et laisser suivre à son frère Antoine Luc HENRY la moitié des catheux verds existants sur les deux manoirs cy dessus suivant l’estimation à faire à l’amiable ; de même que le dit Luc Antoine HENRY fait à raison à la mariante de la moitié des catheux verds existants sur le manoir à luy donné en mariage dont il luy fait au besoin donnation.

La communautée et les acquêts seront communs entre les mariants pour appartenir en toute propriété au dernier survivant d’eux au cas de non enfants lors du décez du prémourant ; en cas d’enfants cette propriété sera réduite à la moitié avec jouissance de l’autre jusqu’à ce que les dits enfants aient atteint lage de 25 ans ou pris état honorable sans être obligé à rendre aucun compte de cette jouissance ; le survivant aura aussy au cas de non enfants la jouissance sa vie durante des immeubles du prédécédé et au cas d’enfants cette jouissance sera seulement jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’âge de 25 ans ou pris état honorable.

La femme survivante aura la faculté de renoncer auquel cas elle remportera les effets servants à ses corps et chef, son lit garni, son coffre, son portement cy dessus ce qu’il luy sera succédé et échu et pour douaire conventionnel la somme de 100 £ une fois.

Les comparants ont renoncé à touts us stils coutumes contraires au contenu des présentes au paiement fournissement et accomplissement de ce que dessus les comparants ont obligés leurs biens acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à choses contraires.

Ainsi fait et passé à Acq le 7 juin 1751 ayant les comparants signés sauf la mariante qui a fait sa marque pour ne scavoir écrire de ce interpellé ; etoient signés : Pierre Joseph BERNARD, Guislain BERNARD, François HENRY, marque de Marie Claire HENRY, Pierre Dominique COLIN, et comme notaires CORDIER et BLONDEL avec paraphe ;

Contrat de mariage en date du 9-7-1751 entre

Pierre Guislain BERLAIRE et Marie Agnès DUPUIS

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Guislain BERLAIRE fils à marier de feu Mathias et encore vivante Marie Anne FOSSART demeurant à Acq, assisté de la dite FOSSART sa mère, et assisté de Pierre Guislain DELABRE parrain du dit BERLAIRE d’une part ;

· Marie Agnès DUPUIS, fille à marier des feus Dominique et Marie Ursule DESJARDINS demeurante à Hautavesne, suffisamment âgée à l’effet des présentes, assistée de Nicolas, Marie Anne, Marie Antoinette DUPUIS ses frère et soeurs, de Charles DESJARDINS son oncle d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au mariage proposé entre les dits Guislain BERLAIRE et Marie Agnès DUPUIS sont convenus de ce qui suit.

Quant au portement du futur mariant la dite FOSSART sa mère lui donne en faveur de ce mariage la juste moitié d’un manoir amazé situé au dit Acq, contenant 1 boitellée 1/2, tenante de liste à celui des enfans Jean Toussaint HERBET, d’autre liste à celui des enfans Jean François RINGART et Marie Joseph BERLAIRE, d’un bout au flégard, pour la dite moitié des bâtiments se consistera dans la place et moitié du manoir du côté des enfans Jean François RENGARD et Marie Joseph BERLAIRE, le surplus du dit bâtiment et du manoir reste à la dite FOSSART laquelle donne pareillement la moitié de tous les meubles et effets qui lui appartiennent et qu’ella a dans sa possession pour en jouir en toute propriété du jour de la célébration de ce mariage, à la charge des rentes anciennes dont peut être chargé la dite moitié de manoir, plus s’oblige de payer à son fils la somme de 100 £ sitôt la célébration de ce mariage au surplus la justice son héritier.

Quant à celui de la future mariante elle a déclaré avoir ses droits et actions à elle, celui par le décès de ses parents, et qu’elle a épargnés qu’elle a fait en servant, en considération de l’amitié qu’elle porte à ses frère et soeurs, elle a déclaré abandonner au profit de ses frère et soeurs tous les droits et parts qui peuvent lui appartenir dans les meubles délaissés par ses dits parents ainsi que dans le manoir amazé du dit Hautavesne provenant de ses père et mère pour les droits et parts en dessus jouir par les dits frère et soeurs de la célébration du dit mariage à la charge des rentes foncières seigneurialles centièmes anciennes redevances et arrérages dettes et autres quelconques au moyen de quoy la dite future demeurera quitte et de charge. A l’égard des terres labourables et avesties la dite future mande sa part et se partagera cy-après entretien.

Ce fait a été convenu qu’ariavant le décès du futur mariant soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naître ou non, à la future mariante survivante appartiendra en toute propriété tous les meubles effets et tels reputez de la communauté, dans lesquels seront compris ceux que délaissera la dite FOSSART mère du dit futur de son consentement et sera la dite future viagère de la totalité du manoir cy dessus sauf usufruit de la moitié à ladite FOSSART sa vie durante et tous les immeubles que délaissera le dit futur ou sa dite mère en payant toutes les dettes obsecques et funérailles.

Au cas contraire arrivant le décès de la future mariante soit que aussy qu’il y ait enfans vivant ou non le dit futur mariant sera et restera propriétaire de tous meubles effets et tels reputez de la communauté, en viager de tous les immeubles que délaissera la dite future en payant toutes dettes obsecques funérailles.

Quant aux acquêts qu’ils pourront faire en tout leurs conjonction de tels nature qu’ils soient ou puissent estre situés ou assis et pa quelques contenus ils soient repris ils seront communs, le survivant en jouira d’une moitié en propre, pour après le décès du survivant et la dernière moitié retourner avec les charges aux héritiers du premier décédé lesquels acquêts seront compris tous retraits et lignages. En faveur de ce mariage, le dit Charles DESJARDINS oncle de la dite future accorde représentation avoir lui en sa succession ab intestat aux enfans à naître du mariage pour parvenir faire une teste comme pourra faire la dite future leur mère fille et vivante de la dite succession à lencontre des frères et soeurs de la future accordant représentation aux enfans à naître des frère et soeurs de la future.

Renonçans expressément ...droits contraires... maison rouge à Arras... ajuges... contraires. (voir contrats précédents)

Passé à Arras le 9 juillet 1751. Signés : Pierre BERLAIRE, Charles DESJARDINS, Pierre Guislain DELABRE ; marque de Marie Anne FOSSART, Marie Agnès DUPUIS, Marie Louise Anoinette DUPUIS, et pour notaires HENRY et TAFFIN avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 14-7-1751 entre

Félix WARNIER et Jeanne Françoise GENEL

(4E 18/67)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soubsignés sont comparus :

· Félix WARNIER fils des feus Nicolas et Marie Jeanne GENEL demeurant à Acq, assisté de Julien WARNIER son frère d’une part ;

· Léonore CUISINIER veuve de Nicolas GENEL demeurant Acq et Jeanne Françoise GENEL sa fille à marier assistée de Pierre Guislain GENEL son frère d’autre part .

Et reconnurent pour parvenir au mariage d’entre Félix WARNIER et la dite Jeanne Françoise GENEL avant la célébration du mariage sont convenus de ce qui suit :

Quant au portement du futur mariant il a déclaré avoir ses droits successifs de ses feus père et mère.

Quant à ceui de la future mariante la dite Léonore CUISINIER sa mère lui donne en faveur de ce mariage et en avancement d’hoirie et de succession à la dite future sa fille le nombre de 6 boistellées de terres labourables en lusieurs pièces ; la première contenant 1/2 mesure avestie de bled tenant de liste aux héritiers de Jean toussaint HERBET, d’autre à Hubert HERBET et de bout au bosquet d’Acq ; item 1/2 mesure tenante de liste à Jean Baptiste ALLART, de bout au chemin d’Acq conduisant à Hautavene ; item 1 boistellée tenant de liste à Jean Baptiste ALART et de bout au chemin d’Acq conduisant à Villers ; et finallement une boistellée tenant de liste aux pères carmes déchaussés d’Arras et de bout au dit chemin d’Acq à Villers pour en jouir par la dite future au jour de la célébration de ce mariage ainsy quelle se trouve avestie sauf l’avestie de mars sur la boistellée que la dite CUISINIER se réserve, plus lui donne une vache sous poil noir plus un lit garni d’une paillasse traversin une paire de draps et une couverte qu’elle estime valoir la somme de 30 livres Artois qui est tout son portement lequel ladite future ou ses enfans par représentation seront tenus rapporter après le décès de sa mère dans la masse commune ainsy que les autres frères et soeurs seront tenus faire pour estre le tout partage égallement à la réserve que les habillements de la dite CUISINIER qui appartiendront à la dite future sa fille à laquelle elle fait donation.

Ce fait etc, etc...

Contrat de mariage en date du 5-4-1752 entre

Guislain Michel LAMBERT et Jeanne Françoise FOURNEZ

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Marie Agnès BEAUVOIS veuve de Jean LAMBERT, ménagère au village de Camblignioeul, et Guislain Michel LAMBERT son fils à marier et suffisamment âgé, ainsyqu’ils ont déclarés d’une part ;

· Jean François FOURNEZ manouvrier au village d’Acq, y demeurant, relict en premières noces de Jeanne Claire BERLETTE, et en seconde de Margueritte BERTON, et Jeanne Françoise FOURNEZ sa fille à marier de sa conjonction avec la dite BERLETTE d’autre part.

Reconnurent les comparans qu’avant parvenir au traité de mariage pour parlé entre le dit Guislain Michel LAMBERT et la dite Jeanne Françoise FOURNEZ quoi se solemnisera en face de Notre Mère la Sainte Eglise le plus tôt que faire de pourra, mais avant tout son convenus des portemens clauses et conditions ainsy qu’il s’ensuit.

Quant à l’apport du futur mariant il ne s’en fera icy aucune déclaration attendu que la mariante et son dit père s’en tient content, sauf qu’en faveur du dit mariage la dite BEAUVOIS sa mère l’a institué ainsy qu’elle l’institue par ces présentes, pour son héritier tant dans sa succession mobilière qu’immobilière pour y prendre sa part égale allencontre de ses frères et sœurs, et au cas de mort d’iceluy ses enfant à naître de ce mariage en son nom et place.

Quant à l’apport de la future mariante le dit FOURNÉ son père luy donne pour rapport une somme de15 (?) £ Artois plus luy donne une crémailler, une cuvelle, une table de bois blanc, un seau en mechoir, plus qu’il luy revient une somme de 15 £ pour formoture mobilière de sa feue mère qu’il promet luy paier avec celle cy dedans donné au jour de St Rémy prochain, déclarant le père de la dite mariante qu’il luy a devans donné les habillements et autres provenant de sa feue femme et qu’il entend ne point estre sujet à rapporter ensemble, ce qu’il luy a ci devant donné, et qu ‘en faveur du dit mariage qu’il l’institue aussy pour son héritière tant dans sa succession mobilière qu’immobilère et aussy en cas de mort d’icelle les enfans à naître de ce mariage en son dit lieu et place, faisant aussy le portement de la dite mariante duquel le mariant et sa ditte mère s’en tiennent contents.

Ce fait a été conditionné et expressément convenus entre les comparans que le survivant des deux conjoints soit en cas d’enfans vivans nés apparans à naistre ou non, restera propriétaire de tous meubles acquêts conquêts et autres généralement quelconques que délaissera le prémourant pour estre icelui survivans le tout tenant et aura outre le viage des biens patrimoniaux du prémourant en payans touttes dettes obsèques et funérailles, le tout nonobstant tous us stils coutumes entravestissement par sang ou par lettres et autres rigueurs de droit à ce contraires, auxquels les comparans ont expressément dérogés et renoncés par ces présentes au paiement des entiers exécution de tous ce que dessus, les dits comparans ont obligé leurs biens présens et futurs y accordant tous œuvres de loys requises, domicil esleu à la Maison Rouge à Arras, acceptant pour juges MM du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses à ce contraires ; passé en la ville d’Arras le 5 avril 1752, et ont les comparans déclaré tous ne savoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires ; et comme notaires P. A. DENIS et son confrère.

Contrat de mariage en date du 17-11-1752 entre

Jean Charles CAFFART et Marie Joseph COLIN

(4E 18/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Charles CAFFART laboureur demeurant au village d’Acq fils de feu Pierre et Antoinette LABOURÉ natif de Courcelles le Comte, assisté de Maître Jean Baptiste CAFFART son frère prêtre curé d’Acq, de Claude CAFFART peigneur de laine, et de Pierre GAILLARD laboureur demeurant au dit Courcelles ce dernier mary et bail de marie Anne CAFFART lesdits CAFFART frères et soeur au dit Jean Charles d’une part ;

· Antoine COLIN laboureur demeurant au dit Acq, veuf de Marie Jeanne DAMOUR, et Marie Joseph COLIN cadette sa fille à marier et de la dite feue DAMOUR, assistée de Angélique et Marie Anne COLIN ses soeurs, et de Nicolas HENNIQUE charron à Agnez lez Duisant et Marie Joseph COLIN l’aînée sa femme, aussi sa soeur.

Et reconnurent les parties qu’avant parvenir au mariage du dit Jean Charles CAFFART avec la dite Marie Joseph cadette d’être convenus de ce qui suit :

Savoir l’apport du futur mariant consiste ainsy qu’il a déclaré dans 3 mesures ou environ de terre labourable situées en plusieurs pièces au terroir de Courcelles le Comte dans un manoir non amazé au même lieu contenant un quartier et demi ou environ tenant de bout à la Rue de le Haut, d’autre bout au jardin de Pierre GAILLARD , de liste aux terres à champs d’autre à Jean Philippe LEFEBURE à luy échu par le décès de ses père et mère ; plus dans deux mesures ou environ de terre situées au dit Acq luy provenant de l’acquisition qu’il en a fait ; et enfin en la somme de 600 £ une fois et deux chevaux estimés 200 £ que le dit Maitre CAFFART son frère promet luy paier et fournir sitôt la célébration de ce mariage, moiennant quoy il décharge par ces présentes le dit Maître CAFFART son frère du service qu’il luy a rendu jusqu’à présent et des jouissances qu’il a fait aussy jusqu’à présent des dites 2 mesures de terre situées au dit Acq qui est tout son apport.

Et celuy de la dite Marie Joseph COLIN cadette consiste en ce qui suit savoir : son dit père luy donne en avancement d’hoirie et de succession 3 mesures de terre labourable à prendre en 15 mesures au terroir d’Acq et ce en faveur de ce mariage pour en jouir sitôt la célébration d’iceluy, ensemble une vache estimée 30 £, déclarant en outre le dit COLIN père que sous le bon plaisir de la demoiselle DALLENNE et du sieur HOUDOUART il luy cède le droit des baux qu’il a de 33 mesures de terres à la dite demoiselle DALLENNE et de 8 mesures au dit sieur HOUDOUART situées à Acq, à charge de satisfaire au rendage charges clauses et conditions d’iceux baux pour le tems qui reste à en expirer , les mêmes charges et rendages qui seront échus jusqu’à et compris le jour de Saint André prochain restant à la charge du dit COLIN père ; plus il luy cède et abandonne ses quatre chevaux , une vache, une génisse, une bourique, estimés en tout à 850 £, tous les fourrages ...jarles qui luy appartiennent estimés 300 £, tous les meubles meublants aussy à luy appartenant à l’exception de son lit ses habillemens linges argent comptant et dettes actions estimés 200 £ ; plus tous les ustensiles de chariot et de la cour luy appartenant estimés la somme de 100 £ ; plus tous les labours et semences existant sur les terres de la demoiselle DALENNE et du dit sieur HOUDOUART et sur les 15 mesures luy appartenant estimées 300 £, moiennant luy faire paiement ainsy que s’oblige sa dite fille et son futur époux de toutes les susdites sommes montant ensemble à celle de 1250 £ en dedans 6 ans d’huy à proportion d’un sixième chacun an ; plus tant et sy longtems que les futurs mariants et le dit COLIN père trouveront à propos de demeurer ensemble les futurs mariants en nourrissant alimentant chauffant éclairant le dit COLIN père tant en santé qu’en maladie et luy paiant la somme de 50 £ par an au jour de Saint André dont la première année echeura à pareil jour de l’an 1753, auront droit de jouir des 12 mesures de terre qui luy restent au dit Acq en les déchargeant des rentes fonsières centièmes vingtièmes et autres impositions pendant la dite jouissance et au cas qu’ils ne trouvent pas à propos de continuer la présente convention le dit COLIN père rentrera en la puissance des dits 12 mesures de terre en paiant lors aux futurs mariants les labours et semences qui se trouveront exposés sur icelles lors du résillement d’icelle convention et enfin le dit COLIN père du consentement des dites Angélique Marie Anne COLIN et du dit HENIQUE et sa femme icelle de luy à cet effet autorisée, et à ce comparans tant en leurs noms qu’en celuy et se portant de Marie Claire COLIN leur soeur, cède et abandonne par ces présentes à la ditte Marie Joseph COLIN cadette un manoir amazé de maison et autres édifices situé au dit Acq contenant 3 boistellées ou environ tenant de liste au seigneur d’Acq, d’autre aux héritiers Baptiste ALLART, de bout à la Grande Rue, d’autre bout à la Verte Rue, pour par elle en jouir sitôt la célébration de ce mariage à l’exception d’une chambre de la ditte maison que le dit COLIN père se réserve l’usufruit tant pour luy que pour la ditte Marie Claire COLIN pendant la vie du dit COLIN que celle de la ditte Marie Claire COLIN à la charge des rentes fonsières et anciennes redevances et aussy à charge de paier par la ditte future mariante et son futur époux aux quatre soeurs d’icelle ainsy qu’ils s’y obligent la somme de 300 £ à chacune aprez le décès du dit COLIN père qui est aussy tout son apport.

Ce fait a été traité et convenu entre les futurs marians que le survivant d’eux au cas d’enfans vivans ou apparans à naître de ce mariage demeurera propriétaire de la moitié des meubles et effets de leur communauté contre les dits enfans pour l’autre moitié, et que le dit survivant jouira des immeubles du prédécédé tant que les dits enfans ayent atteints l’âge de majorité en les nourrissant entretenant et faisant aprendre profession convenable à leur état à ses dépens, et en paiant à la proportion chacun de la moitié les dettes obsecques et funérailles du prédécédé.

Et au cas de non enfans vivans de ce mariage le dit survivant demeurera propriétaire de tous les meubles et effets de leur communauté et usufruitier des biens immeubles du dit prédécédé en paiant toutes dettes obsecques et funérailles et que l’usufruit finira au cas que le dit survivant convole à des secondes noces

Et à l’égard des conquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de telle nature et condition ils soient et où ils soient situés et assis soit fief cotterie anciens manoirs mains fermes maisons ou biens situés en échevinage rentes par lettres comme autrement soit que la future épouse soit connue ès contrats saisine ou non elle en sera acquêtresse aussy avant que son futur époux, et le survivant d’eux deux en jouira totalement pendant sa vie d’une moitié en toute propriété et de l’autre en usufruit pour après son décès être partagé égallement entre les héritiers de part et d’autre en paiant à cette proportion ce qui en seroit resté dû au jour du décès du premier mourant, esquels conquêts seront compris tous retraits lesquels lesquels suivront la cotte et ligne d’où ils procéderont en restituant par ceux en profitant à ceux n’en profitant point la juste moitiez des principaux deniers frais loyaux et coûts tirés et déboursés pour y parvenir ; en faveur duquel mariage le dit Maître Jean Baptiste CAFFART et le dit Antoine COLIN père de la future mariante ont accordé représentation aux enfans à naître de ce mariage en leurs successions ab intestat pour y faire tous ensemble une tête contre leurs oncles et tantes en rapportant dans la succession du père de la ditte mariante les dits 3 mesures de terres à elle cy dessus données et la dite vache ou en y prenant moins ainsy que sera tenu faire la dite future mariante sy elle est lors vivante pour venir à la ditte succession.

Promettant les parties ce que dessus entretenir et accomplir à toujours et les dits marians

solidairement sans division ny dissenssion, renonçant aux dits bénéfices les susdites sommes cy dessus promises paier aux termes y exprimées sous l’obligation de leurs biens y accordant toutes seuretés de droit, domicile élu à la maison rouge à Arras et à juges messieurs du Coneil d’Artois, renonçant à tous us stils coutumes généralles locales ou particulières entravestissement de sang ou par lettres et à toutes rigueurs de droit contraires au contenu de ces présentes, le tout quoy les parties ont formellement expressément et spéciallement dérogé et renoncé pour l’accomplissement du contenu des présentes ; ainsy fait et passé en la ville d’Arras le 17 novembre 1752 ; étoient signés Jean Charles CAFFART, Marie Joseph COLIN, Jean Baptiste CAFFART curé d’Acq, Pierre GAILLARD, Antoine COLIN, Angélique COLIN, Marie Joseph COLIN, Marie Anne COLIN, Nicolas HENIQUE, et comme notaires BOUTTEMY et BELLIER avec paraphes.

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussigné est comparue Marie Claire COLIN fille majeure demeurante au village d’Acq, dénommée au contrat de mariage dont la minutte est cy dessus, laquelle après en avoir eu lecture à son appaisement par livre des dits notaires a déclaré qu’elle l’approuve et qu’elle consent qu’il soit exécuté selon sa forme et teneur, la comparante ayant déclaré ne savoir écrire ny signer de ce interpellée par les dits notaires. Passé à Arras le 20 novembre 1752. Et ont signés comme notaires BOUTTEMY et BELLIER avec paraphe.

Partage après décès en date du 21-2-1753

des enfants de Jacques ALLART et Marie Agnès BACQUEVILLE

(4E 18/69)

Pardevant les notaires royaux d’Artois sont comparus :

· Jean Baptiste ALLART demeurant au dit Acq d’une part,

· Guislain ALLART demeurant au dit Acq d’une deuxième part,

· Jacqueline ALLART demeurant au dit Acq d’une troisième part,

· Estienne BERTHE et Jeanne Claire ALLART sa femme de luy autorisé de quatrième part,

· Auguste BAUDUIN et Marie Philippe ALLART sa femme de luy autorisé de cinquième part demeurans au dit lieu, les dits dessus nommés ALLART frères et seurs enfants et héritiers de feues Jacque et de Marie Agnès BACQUEVILLE.

Par le décès d’iceux, ils leurs est échus plusieurs immeubles ; désirant en jouir divisement et séparément ils ont fait d’un commun accord cinq lots après avoir tiré le sort sont tombé comme s’ensuit savoir :

1°) Quant au lot et part du dit Jean Baptiste ALLART il luy appartiendra une demi mesure en deux pièces la première une boistellées scéante au Marquois de liste à Jean BACQUEVILLE, d’autre à Philippe LIENART, d’un bout au seigneur d’Acq, d’autre aux pères carmes chaussées d’Arras ; et la deuxième auusy une boistellées scéante au Grimpé de liste à Jean BACQUEVILLE, d’autre à ...CAMPAIGNE, de bout au sieur de WARLUS, d’autre à Pierre Guislain DELABRE.

2°) Quant au lot et part du dit Guislain ALLARTil luy appartiendra une demi mesure tenant de liste aux terrres du seigneur d’Acq, d’autre aux héritiers de Toussaint HERBET, de bout au chemin conduisant à Saint Eloy, d’autre à Antoine PIOT.

3°) Quant au lot de la dite Jacqueline ALLART, il luy appartiendra savoir : 19 verges scéantes au dessus de la Vallé tenante de liste à Philippe LIENART, d’autre à Foelix WARNIER, de bout à François HENRY, d’autre à Jean BACQUEVILLE ; item 10 boistellées scéante dans l’Enclos Boullé de liste à Guislain ALLART, d’autre au seigneur d’Acq, d’un bout au chemin allant à Saint Eloy, d’autre au sieur de WARLUS, et une petit manoir non amazé tenant à Joseph COUTIAU d’autre à François HENRY de bout à Jean BACQUEVILLE, d’autre au flégard.

4°) Quant au lot de Jeanne Claire ALLART femme d’Estienne BERTHE, il luy appartiendra savoir : une boistellées scéante sur la Marquais, de liste à Jean BACQUEVILLE, d’autre à Joseph RICQUART, de bout au bois d’Edas (Héda), d’autre à Foelix BREUVART, et quartier et demie de terre dans la Vallé tenant de liste à Jean BACQUEVILLE, d’autre à Antoine BARRE, de bout au seigneur d’Acq, d’autre aux pères carmes.

5°) Quant au lot de Marie Philippe ALLART, femme d’Augustin BAUDUIN, il luy appartiendra une demi mesure de terres au terroir d’Acq, de liste au seigneur d’Acq, d’autre à Jean François CUISINIER, d’un bout à Jean Baptiste …, et d’autre au seigneur d’Acq.

Plus il se trouve quelques meubles effets meublans de peu de valeur ; ils sont convenus qu’ils resteront en toutes propriété au dit Guislain ALLARTpour en jouir par luy, nul excepté, dez cejourd’huy en payant les dettes obsèques et funérailles des dits père et mère communs.

Pour de tous ce que dessus, ainsy qu’ils sont assignés cy dessus, en jouir divisement et séparément dez ce jour d’huy en toutes propriétés et à toujours, à la charge des rentes foncières et anciennes redevances dont ils se trouvent chargés vers le seigneur dont ils sont mouvans ; promettant ce partage et tous ce que dessus tenir entretenir, garantir, et faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens. Domicile élu à la maison rouge à Arras, et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires. Passé au dit Acq le 21 février 1753. Sur l’interpellation faite aux déclarans de déclarer s ‘ils scavent écrire et signer, ils ont répondu ne le scavoir sauf les dits Jean Baptiste et Guislain ALLART qui ont signés avec les dits notaires.Signé : Jean Baptiste ALLART, Guislain ALLART ; marques de Jeanne Claire ALLART, Marie Philippe ALLART, Jacqueline ALLART, Estienne BERTHE, Augustin BAUDUIN, et pour notaires HENRY et LETOMBE avec paraphe.

Donation en date du 21-2-1753

de Jacqueline ALLART à Guislain ALLART

(4E 18/69)

Pardevant les notaires royaux d’Artois est comparu :

· Jacqueline ALLART ancienne fille, demeurant à Acq, laquelle voulant s’assurer du pain le reste de ses jours pour survenir à ses besoins et nécessités quelle a juré et affirmé ès mains des dits notaires témoignés en suivi a été par Jean BACQUEVILLE et Pierre Dominique COLIN ménagers au dit Acq gens dignes de foy et de crédence disans en avoir connaissance par ces présentes cédé et léallement transporté au proffit de :

· Guislain ALLART son frère acceptant :

Dix neuf coupes de terre scéantes au dessus de la Vallé de liste à Philippe LIENART d’autre à Foelix WARNIER item une boistellée scéante dans l’enclos Boulé de liste à Guislain ALART d’autre au seigneur d’Acq, et un petit manoir non amazé tenant de liste à Joseph COUTIAU de bout à Jean BACQUEVILLE le tout provenant à la dite comparante de son patrimoine et plus amplement repris au partage fait ce jour d’huy avec ses frères et sœurs tenus en cotterie du seigneur du lieu pour de tous ce que dessus en jouir user et profiter par le dit Guislain ALLART avec toutes les sommes des deniers qui peut estre dus à la dite comparante, sans y rien réserver dez ce jour d’huy en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneurials anciennes redevances droits seigneuriaux si aucuns est dus de tous arrérages et dettes. Cette cession faite aux charges cy dessus et moyennant par le dit Guislain ALLART nourrir entretenir et alimenter la dite Jacqueline ALLART sa vie durante même la solliciter tant en maladie qu’en santé et à son décès payer ses dettes obsecques et funérailles, promettant la comparante cette cession et ce que dessus tenir garantir et faire valoir à toujours le dit Guislain ALLARTnourir etle tout accomplir sous l’obligations de tous leurs biens présens et futurs accordans sur iceux toutes œuvres des loix requises aux dépens de quy il appartiendra à la sureté de ce que dessus les immeubles cy dessus demeureront légalement affecté et hipothecqué ; domicile élu à la maison rouge à Arras et à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires nommant le porteur des présentes leur procureur spécial pour l’accord des suretés cy dessus pour et au nom de la comparante se dessaisir et déshériter de la propriété de ce que dessus vendus et d’en accorder la saisine et adhéritance ou consentir à tous décret aux charges cy dessus . Passé au dit Acq le 21 février 1753, ayant déclaré la dite Jacqueline ALLART déclaré ne savoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Signé : Guislain ALLART, Pierree Dominique COLIN, Jean BACQUEVILLE, et pour notaires HENRY et LETOMBE avec paraphe.

Contrat de mariage du 21-2-1753 entre

Guislain ALLART et Marie Thérèse WARNIER

(4E 18/69)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain ALLART fils à marier de feues Jacque et Marie Agnès BACQUEVILLE, assisté de Jean Baptiste ALLART son frère, de Jean BACQUEVILLE son oncle, et de Jacqueline ALLART sa soeure d’une part ;

· Guislain WARNIER ménager et Marie Guislaine GENEL sa femme de luy autorisé et Marie Theresse WARNIER leur fille à marier, assisté de Guislaine, Anne Marie et Julienne WARNIER ses sœurs et de Pierre Dominique COLIN son beau frère d’autre part, demeurans à Acq.

Et reconnurent les parties pour parvenir au mariage proposé entre les dits Guislain ALLART et Marie Theresse WARNIER avant la célébration d’iceluy sont convenus de ce quy suit :

Quant au portement du futur mariant, il a déclaré avoir et porter au présent mariage plusieurs meubles effets meublans et ses droits successives immobilière à luy echus par le décès de ses père et mère allencontre de ses frères soeures dont ne sera fait icy aucunes déclaration.

Quant à celuy de la future ses dits père et mère solidairement sans divisions ny disensions renonçans au bénéfice d’iceux donnent à leur dite fille en avancement d’hoirie une demi mesure de terre labourable, scéante aux Roulliez, tenante de liste au seigneur d’Acq, d’autre à Augustin HENRY, d’autre à Guislain ALLART, d’autre à Hubert HERBET pour en jouir en toutes propriétés du jour de la célébration de ce mariage ; plus luy donnent et promettent payer la somme de 50 £ Artois sitost la célébration d’iceluy ; plus une vache et son lit garni.

Ce fait a été convenus quarrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfant vivans nés apparans à naître ou non, le survivant demeurera propriétaire de tous meubles effets et tels réputez de la communauté en payant toutes dettes obsèques et funérailles, et jouira viagèrement pour gain de survie de tous les immeubles que délaissera le prédécédé en les déchargeant de toutes rentes foncières et anciennes redevances pendant le dit viage et après suivre leur cottes et lignes.

Quant aux acquêts qu’ils pourront faire durant leurs conjonctions de tels natures qu’ils soient ou qu’ils puissent estre scituées et assis et par quelque coutumes qu’ils soient régies ils seront communs le survivant en jouira d’une moitiée en propre et de l’autre en viage pour après le décès du survivant cette dernière moitié retournera aux héritiers du prédécédé avec ses charges esquels acquêts seront compris tout retrait lignager qui suivront la ligne d’où ils procéderont en restituant les denier. En faveur de ce mariage les père et mère de la dite future mariante accordent représentation avoir lieu en leurs successions aux enfans à naître d’iceluy pour faire une teste en leurs successions allencontre de leurs oncles et tantes en rapportant le portement de leur mère comme elle sera tenu faire elle mesme. Renonçans expressément et spécialement à toutes coutumes générals locales entravestissement de sang ou par lettres et autre rigueurs des droits contraires aux présentes promettant les parties ce que dessus tenir entretenir et le tout accomplir sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes œuvres de loix. Domicile elu à la maison rouge à Arras, et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires. Passé à Acq le 21 février 1753. Etoient signés : Guislain ALLART, Guislain WARNIER, Pierre Dominique COLIN, Jean BACQUEVILLE, Jean Baptiste ALLART, marque de Marie Guislaine GENEL, marque de Marie Théresse WARNIER, et pour notaires HENRY et LETOMBE avec paraphe.

Vente du 27-12-1753 de

Jean LEFETZ à Pasquetz LEFETZ

(4E 18/69)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés fut présent :

· Jean LEFETS mareschal ferrant demeurant au village de Caucourt étant ce jour à Arras, lequel pour survenir à ses affaires et nécessité par luy juré et affirmé ès mains des dits notaires, certifié à l’instant par Adrien Hémerie CUVELLIER et Robert François DESHORTIES praticiens demeurant à Arras, gens dignes de foy et de crédence, disans en avoir connoissance et spéciallement pour tenir lieu de remploye d’un manoir scitué au dit Caucourt contenant 3 quartiers ou environ, que le dit comparant a acquis d’Honoré LEBLONS grand bailly d’Auchy au Bacq par contrat du 16 février dernier, plus amplement y delaissé, a par ces présentes vendu cédé et promis garantir à :

· Pasquetz LEFETZ son oncle paternelle mareschal ferand demeurant à Acq, acceptant :

Un manoir non amazé scitué au village d’Acq contenant 4 boistellées ou environ, tenante de liste au chemin de Frévent Capel au dit Acq, d’autre liste au manoir de Florent SEVIN du Mont Saint Eloy occupé par Guislain DAMBRINES, d’un bout à Nicolas HERBET et d’autre au flégard, tenus en cotterie du seigneur d’Acq provenant au vendeur de son patrimoine pour au dit manoir ainsy quil se comprend et entend sans y rien réserver ny retenir ny livrer par mesurage en jouir user et proffiter par le dit Pasquetz LEFETZ et suivre la cotte et ligne dez ce jour d’huy en toutes propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances des droits seigneurials dus ; cette vente déchargés par les vendeurs de tous arrérages dettes hipotecques et autres générallement quelconques jusqu’à ce jour ; cette vente faite moyennant huit messes pour les trépassés, 10 £ au vin de table, et pour deniers principaux la somme de 600 £ Artois, que le dit comparant vendeur reconnoit avoir reçu comptant du dit Pasquetz LEFETZ dont quittance absolue et irrévocable ; promettant les comparans cette vente tenir garantir fournir et faire valoir à toujours sous l’obligation de ses biens y accordans toutes oeuvres des loix requises aux dépens de quy

il appartiendra, domicile élu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, promettant le dit comparant d’employer la dite somme au prix du manoir par luy acquis et de déclarer que les deniers proviennent de cette vente laquelle ne fera qu’une avec celle du 30 mai 1750 pour les raisons et causes reprises en la transaction dez ce jour d’huy donnant pouvoir au porteur de cette ..., et en son nom se dessaisir de la propriété du dit manoir et d’en accorder la saisine à l’acquéreur ou consentir à tous décrets, renonçans à toutes choses contraires. Passé à Arras le 22 décembre 1753. Etoient signés : Jean LEFETZ, Jacque LEFAIT, et comme notaires HENRY et DOLLET.

Transaction en date du 19-7-1754

entre Michel Quintin DHOUDAIN et Jean Baptiste COLLIN

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés, sont comparus :

· Michel Quintin DHOUDAIN marchand de cheveaux demeurant à Frévent Cappel d’une part ;

· Jean Baptiste COLLIN demeurant à Acq tuteur establie par justice aux personnes et biens de Pierre Joseph COUTIAU enfans mineurs de feu Liévin et de Marie Marguerite COLLIN, et Jacque WACHEUX voiturier mary et bail de Marie Isbergue COUTIAU de laquelle il se fait fort promettant au besoin luy faire agréer et ratifier ces présentes, demeurant au dit Frévent Cappel d’autre part .

Et reconnurent les dites parties savoir le premier comparant pendant sa conjonction avec feue Marie Marguerite COLLIN auroient vendu une demi mesure de terres labourables provenant du patrimoine de la dite feue COLLIN moyennant la somme de 117 £ sur la demande faite de la part de Jean Baptiste COLLIN tuteur en action de remploy ; le dit premier comparant se seroit obligé de restituer la dite somme de 117 £ par acte en forme de transaction du 20 mars 1748 et par autre acte du 17 may 1749 iceluy DHOUDAIN auroit accordé au dit tuteur la jouissance de 3 quartiers de terres scitué au terroir du dit Frévent, pris en 2 mesures du Champ Rose que le dit DHOUDAIN a droit de viage ; iceux comparans voulant terminer toutes difficultés et le dit DHOUDAIN se libérer sont convenus par transaction absolue et irrévocable de ce qui suit savoir :

Moyennant la somme de 117 £ Artois, que le dit DHOUDAIN a payé comptant aus dits Jean Baptiste COLLIN en sa qualité et le dit WACHEUX pour restitution du prix d’une demi mesure vendue par acte ou de remploy dont les dits COLLIN et WACHEUX en passent solidairement quelle a décharge valable en considération de quoi les dits COLLIN tuteur et le dit WACHEUX ont relâché au dit DHOUDAIN les dits 3 quartiers de terres pour par luy en jouir ainsi qu’ils déclarent actuellement sans aucunes réserve dez le jour d’huy pour en jouir à titre d’usufruit conformément à son contrat de mariage déchargés de tous arrérages des rentes centièmes et redevances jusqu’à ce jour au moyen de tous quoy les dits comparans se tiennent respectivement quitte et déchargés tant des retours actions mobiliaires et tous autres prétentions qu’ils avoient l’un contre l’autre au sujet du contrat de mariage du dit DHOUDAIN avec la dite Marie Marguerite COLLIN, lequel cependant aura son exécution pour le viage des terres stipulé en la faveur du dit DHOUDAIN promettant les comparans ce que dessus faire valoir à toujours sous lobligations de leurs biens y accordans toutes suretés domicile élu à la maison rouge à Arras et à juges Mrs du Conseil d’Artois ayans en outre le dit DHOUDAIN payé au dit WACHEUX 17 £ 10 sols pour restitution des labours et semences exposé et qui se trouvent sur les dits 3 quartiers cy dessus relâché au dit DHOUDAIN dont quittance.

A Arras le 19 juillet 1754 ; étoient signé : Jean Baptiste COLLIN, Jacques WACHEUX, DHOUDAIN, et pour notaires HENRY et THOMAS avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 23-7-1754 entre

Jean Guislain ALLART et Anne Marie DELABRE

(4E 18/36)

Pardevant les notaires roiaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain ALLART ménager demeurant au village d’Acq, veuf de Véronique HENRY, et Jean Guislain ALLART son fils à marier que lui a laissé la ditte HENRY, tonnelier demeurant au dit lieu d’une part ;

· Pierre Guislain DELABRE manouvrier demeurant au dit Acq, Anne Joseph HENRY sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, et Anne Marie DELABRE leur fille à marier, demeurant au dit Acq d’autre part.

Et reconnurent les parties qu’avant parvenir au mariage du dit Jean Guislain ALLART avec la ditte Anne Marie DELABRE d’être convenu de ce qui suit.

Scavoir quant à l’apport du futur mariant son dit père lui a donné la jouissance pendant sa vie de 3 mesures de terre labourable en plusieurs pièces au terroir d’Acq et allenviron et enfin lui donne les outils servans à son métier de tonnelier à charge seulement de paier les rentes fonsières anciennes redevances tailles centièmes vingtièmes et autres impositions pendant sa ditte jouissance qui est tout son apport.

Et quant à celuy de la future mariante ses dits père et mère luy ont donné et donnent aussy la jouissance jusqu’à leur décès de 2 mesures de terre au dit terroir d’Acq et allenviron, à la charge de les acquiter de touttes charges pendant le ditte jouissance plus luy donne un lit et une vache tels qu’ils voudront en avoir honneur estimé le dit lit et la ditte vache 60 £ qui est tout son apport.

Ce fait a été traité et convenu entre les futurs marians soit que de ce mariage il y ait enfans vivans nés apparans à naître soit qu’il y en ait eu ou non, que le survivant des futurs marians demeurera propriétaire des meubles et effets de leur communautée et viager des biens immeubles que le premier mourant aura délaissé ; et au cas que le premier mourant décède avant les dits père et mère le dit survivant des marians jouira pendant sa vie des terres dont la jouissance est cy dessus donné au dit premier mourant en paiant en tous cas touttes dettes obsecques et funérailles par icelui survivant.

Et quant aux conquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de telle natrure et conditions ils soient et où ils soient situés et assis soient fiefs cotteries anciens manoirs mains fermes maisons ou biens en echevinage rentes par lettres comme autrement soit que la future mariante soit connue ès contrats saisine ou non elle en sera acquetresse aussy avant que son futur époux et le survivant en jouira totalement pendant sa vie d’une moitiez en propriété et de l’autre en usufruit pour après son décès être partagée égallement entre les héritiers de part et d’autre en paiant à cette proportion ce qui en seroit resté dû au jour du décès du premier mourant esquels conquêts seront compris tous retraits lesquels suivront néanmoins la cotte et ligne d’où ils procédront en restituant par ceux en profitans à ceux n’en profitans point la juste moitiez des principaux deniers frais loyaux et cousts tirer et débourser pour y parvenir ; en faveur duquel mariage le père du mariant et les père et mère de la future mariante ont accordé représentation avoir lieu en leur succession ab intestat aux enfans à naître de ce mariage pour y faire tous ensemble une tête contre leurs oncles et tantes en raportant dans la succession du père du mariant les 3 mesures de terre dont la jouissance et cy dessus donné aux dits futurs mariants et en celle des père et mère de la future mariante les dites 2 mesures de terres à elles cy dessus données à jouir la ditte vache et le dit lit sur le pied cy dessus estimé et aiant été expressément dit et convenu que les biens que le père et la feue mère du futur mariant ont acquis ou que le dit père du futur mariant pourra acquérir soit fief cotterie ou de tel autre nature que ce soit seront partagé égallement et sans préciput ny droit d’aînesse entre le futur mariant et ses frère et soeur ou leurs enfans par représentation sans cependant que cette clause puisse empêcher le père du futur mariant de disposer de ses biens ainsy qu’il trouvera convenir.

Promettans les parties ce que dessus entretenir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordans touttes seuretés de droit acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à tous us stils coutumes générales locales ou particulières entravestissement de sang ou par lettre et à touttes rigueurs de droit contraires au contenu des présentes. La ditte Anne Joseph HENRY ayant déclaré ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 23 juillet 1754 ; Estoit signé : Guislain ALLART, Jean Guisalin ALLART, Pierre Guislain DELARBRE, Anne Marie DELARBRE, et comme notaires BOUTTEMY et son confrère avec paraphe.

Vente le 21-9-1754 d’une pièce de terre

de Alphonse COUTIAU à Jean Guislain ALLART

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Alphonse COUTIAU marchand cabaretier demeurant à Escoivres, veuve en première noces de Marie Louise CUSINIER et Jean Guislain COUTIAU menuisier demeurant à Roubay son fils en leurs noms et en celuy de Jean Baptiste COUTIAU soldat au régiment de Rouen Rochefort duquel ils se font fort promettant leur faire agréer et ratifier ces présentes lesquels pour leur plus grand profit et par la voies de nécessités qu’ils ont jurés et affirmé ès mains des dits notaires en suivis a été par Pierre Joseph Guislain DUMOULIN et Jean François LAINÉ praticiens demeurans à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir parfaite connaissance ont solidairement sans division ny disension renonçans aux bénéfices d’iceux vendus et promis garantir à :

· Jean Guislain ALLART tonnelier demeurant à Acq acceptant pour luy et Augustin et Anne Marie ALLART ses frères et sœurs :

Deux mesures ou environ de terres labourables situé en une pièce au terroir du dit Acq, tenante de liste à 2 mesures de maître CAFFART curé d’Acq, d’autres aux terres du sieur WARLUS, d’un bout au chemin d’Acq à Frévent, d’autre à Jean Jacques GERNAY et autres, tenus en cotterie de l’abbaye de Saint Eloy ; plus une demi mesure de terre au dit terroir, tenante de liste à Joseph RICART à cause de sa femme, d’autre à Nicolas CUISINIER, de bout au chemin Salberte, d’autres aux terres de l’abbaye de Saint Eloy, tenus en cotterie du seigneur comte d’Egmont provenant les dites terres d’acquisition que le dit Alphonse COUTIAU a fait avec la dite feue CUISINIER pour les 2 mesures et la demie mesures de la succession de la dite CUISINIER.

Les dits ALLART faisant la dite acquisition pour suivre leurs côtés et lignes comme parens aux vendeurs pour des dites deux pièces de terres ainsi qu’ils se comprendent et entendent sans y rien réserver ny retenir ny livrer par mesurage soit qu’il y ait plus ou moins en jouir et profiter par les dits Jean Guislain, Augustin, et Anne Marie ALLART également leurs hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy en toutes propriétés et à toujours à la charge des rentes foncières et seigneuriales et anciennes redevances deschargés par les vendeurs de tous arrérages debtes hipotecques douaires et autres généralement quelconques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant quatre messes pour les trépassés, 2 livres au vin, 3 livres pour épingles, et pour deniers principaux la somme de 470 £ Artois pour les deux mesures article premier , et celles de 180 £ Artois pour la demie mesure article deuxiesme faisant les dites deux sommes ensemble celles de 650 £ Artois francs deniers que les comparans vendeurs reconnaissent avoir receu comptant des dits ALLART par les mains du dit Jean Guislain ALLART dont quittances déclarant les dits ALLART faire la ditte acquisition pour estre partagé comme dessus et sous conditions que Guislain ALLART leur père aura la jouissance sa vie durante de la pièce de 2 mesures de terres pour être ainsi convenus promettant les comparans vendeurs solidairement comme dit est cette vente tenir entretenir et faire valoir à toujours mesme d’employer les deniers et autres héritages sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes œuvres de loix, domicile eleu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur des présentes leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour ses dessaisie et de hériter de la propriété de ce que dessus vendu ou consentir que la saisinne d’icelle et propriétaire soit accordé aux acquéreurs ou consentir à tous décrets de mise de fait a été dit que les acquéreurs acquitteront les rentes foncières de cette année et paieront les labours à qui sera dus renonçans à toutes choses contraires. Passé à Arras le 21 septembre 1754 ; ayans le dit Alphonse COUTIAU déclaré ne savoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Signé : Jean Guislain COUTIAU, Jean Guislain ALLART, marque du dit Alphonse COUTIAU, LAISNÉ, DUMOULIN, et pour notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Echange en date du 21-9-1754 de terres

entre Jean Guislain COUTIAU et son frère, et

Jean Guislain ALLART et ses frères et sœurs

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Guislain COUTIAU menuisier demeurant à Roubay tant en son nom et se faisant fort de Jean Baptiste COUTIAU son frère d’une part ;

· Jean Guislain ALLART tonnelier demeurant à Acq en son nom, d’Augustin et Anne Marie ALLART ses frères et soeures d’autre part .

Lesquels ont fait leschange qui suit :

Scavoir : le premier comparant a cédé en pure échange au second comparant acceptans 33 verges ou environ de terres labourables situé au terroir d’Acq tenante de liste à la veuve Antoine PIOT, d’autre à Pasquet LEFETZ, de bout à 18 mesures de l’abbaye de Saint Eloy, d’autres aux terres du seigneur d’Acq, tenus en cotterie du seigneur du lieu ; et en contre échange le dit second comparant cède au premier acceptant pareillement 33 verges ou environ de terres au dit terroir, tenante de liste au dit Pasquet LEFETZ, d’autre à 3 boistellées des dits COUTIAU, de bout aux dites terres de Saint Eloy, d’autres aux terres du seigneur, tenus aussi en cotterie du mesme seigneur.

Cette échange faite bute à bute sans aucune soulte ny retour pour en jouir par chacun deux aux charges des rentes foncières et anciennes redevances décharge l’un et l’autre de tous arrérages dettes et hipotecques quelconques jusqu’à ce jour, pour en jouir de ce jour d’huy a été dit que s’il arrivoit qu’il seroit dus quelques droits au seigneur ou autres ils demeureront à la charge seule des premiers comparans tant que les seconds en puissent estre chargé. Promettant les comparans cette échange tenir et faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens, domicile eleu à la maison rouge à Arras, et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans …Passé à Arras le 21 septembre 1754. Signé : Jean Guislain COUTIAU, Jean Guislain ALLART, et comme notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Vente en date du 21-9-1754 de terres

de Alphonse COUTIAU à Guislain BERNARD

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Alphonse COUTIAU marchand cabaretier demeurant à Escoivres en son nom et se faisant fort de Sabine …sa femme, promettant luy faire ratifier ces présentes lequel pour son plus grand profit et par la voyes de nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires tesmoignes en suivis à effet par Pierre Guislain Joseph DESMOULIN et par François LAISNÉ praticiens demeurans à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir parfaite connaissance , a vendu cédé et promis garantir à :

· Guislain BERNARD clerq clériquant du village d’Acq y demeurant acceptans :

Une boitellée et demie ou environ de terres labourables situé au terroir d’Acq, tenante d’une liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre à Jean Louis HOREIN, d’un bout à Joseph RICQUART à cause de sa femme, d’autres aux terres du seigneur tenus en cotterie du seigneur du dit lieu, provenant au vendeur de son patrimoine, pour de la dite boistellée et demie de terres sans y rien réserver ny retenir ny livrer par messurage soit qu’il y ait plus ou moins en jouir et profiter par le dit BERNARD et Guislaine WARNIER sa femme leurs hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières et seigneuriales et anciennes redevances deschargés par les vendeurs de tous arrérages dettes hipotecques douaires et autres généralement quelconques jusqu’à ce jour.

Cette vente ainsy faite moyennant une messes pour les trépassé, et pour deniers principaux la somme de 150 £ Artois francs deniers, que le vendeur reconnoit avoir reçu comptans du dit BERNARD, dont quittance ; déclarant le dit BERNARD que la dite somme provient du prix de la moitié d’un demie messure de terres vendus à Antoine PAILLE du village de Villers-au-Bois provenant du chef de la dite WARNIER sa femme faisant la dite déclaration afin que la boistellée et demie cy dessus tiennent bien de remploiye à la dite WARNIER promettant le vendeur cette vente tenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligation de ses biens y accordans toutes œuvres de loix requises, domicile eleu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur des présentes son procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour ses dessaisir et deshériter de la propriété de ce que dessus vendus et d’accorder que la saisine réelle et propriétaire à l’ acquéreur ou consentir à tous décrets de mise de fait renonçans à toutes choses contraires, ayant l’acquéreur payé autre le prix de 6 £ pour vin et promis d’acquitter les rentes foncières de cette présente année. Passé à Arras le 21 septembre 1754 ; ayans le dit Alphonse COUTIAU déclaré ne savoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Signé : Jean Guislain BERNARD, Jean Guislain COUTIAU, marque du dit Alphonse COUTIAU, LAISNÉ, DUMOULIN, et pour notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Vente le 21-9-1754 d’une pièce de terre

de Alphonse COUTIAU à Félix WARNIER

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Alphonse COUTIAU marchand cabaretier demeurant à Escoivres, et Jean Guislain COUTIAU menuisier demeurant à Roubay chatellenie de Lille dez présent à Arras, en leurs noms et en celuy de Jean Baptiste COUTIAU soldat au régiment Rochefort duquel ils se portent fort promettant luy faire agréer et ratifier ces présentes lesquels pour leur plus grand profit et par la voye de nécessité qu’ils ont jurés et affirmé ès mains des dits notaires tesmoignés en suivis a été par Pierre Joseph Guislain DUMOULIN et Jean François LAISNÉ praticiens demeurans à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir parfaite connaissance ont solidairement sans division ny dissension renonçans aux bénéfices d’iceux vendus cédé et promis garantir à :

· Foelix WARNIER cordonnier demeurant à Acq acceptant pour luy et Jeanne Françoise GENEL sa femme :

Trois boistellées ou environ des terres labourables situé au terroir d’Acq tenante de liste à Joseph RICQUART à cause de sa femme, d’autres aux terres du sieur de WARLUS, de bout à Guislain ALLART, d’autre à Michel DUBOIS, tenus en cotterie du seigneur du lieu, provenant aux dits Jean Guislain et Jean Baptiste COUTIAU de la succession de Marie Louise CUISINIER leur mère, pour des trois dites boistellées sans y rien réserver ny retenir ny livrer par messurage en jouir user et profiter par le dit WARNIER et la dite GENEL sa femme pour suivre la coste et ligne de la dite GENEL cousine germaine au vendeur leurs hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy en toutes propriété et à toujours à la charge de rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances deschargés de tous arrérages dettes hippotecques douaires et autres généralement quelconques jusqu’à ce jour.

Cette vente ainsy faite moyennant une messe pour les trépassés, pour denier principaux la somme de 250 £ Artois francs deniers que les vendeurs reconnaissent d’avoir reçu comptant du dit WARNIER dont quittance déclarant le dit WARNIER que la dite somme provient du prix de terres qu’il a vendus verbalement de son chef dont il passera contrat incessamment promettant les comparans en leurs noms se faisant fort et solidairement comme dessus cette vente tenir et faire valoir à toujours mesme d’employer les deniers en autre héritages sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes œuvres de loix requises, domicile eleu à la maison rouge à Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur des présentes leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour ses dessaisir et deshériter de la propriété de ce que dessus vendus et d’accorder que la saisine réelle et propriétaire soit accordé aux acquéreurs pour suivre la coste ou consentir à tous décrets de mise de fait, a été dit que l’acquéreur payeront labours faite à qui sera dus et d’acquitter les rentes foncières de cette année. Passé à Arras le 21 septembre 1754. Ayans le dit Alphonse COUTIAU déclaré ne savoir écrire ny signer de ce interpellé par les notaires. Marques du dit COUTIAU, signe Jean Guislain COUTIAU, Foelix WARNIER , LAISNÉ, DUMOULIN, et pour notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 4-10-1754 entre

Julien WARNIER et Philippine LEFEBURE

(4E 18/70)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Julien WARNIER fils à marier de feues Nicolas et Marie Jeanne GENEL, demeurant à Acq suffisament âgée d’une part ;

· Philippine LEFEBURE fille à marier de feu Jacques et d’encore vivante Marie Jeanne BLAZARE demeurant au dit Acq, assisté de la dite BLAZARE sa mère, de Jean Baptiste CRETON son frère, et Pierrre Guislain CRETON son frère utérin .

Et reconnurent les parties pour parvenir au mariage d’entre le dit WARNIER et la dite LEFEBURE avant la célébration d’iceluy sont convenus de ce qui suit :

Le futur mariant a déclaré aporter au présent mariage 2 messures des terres labourables en plusieurs pièces au terroir d’Acq Hautavesne et allenviron provenant de la successions de ses père et mère et quelques meubles et effets et argent contant provenant comme dessus et de ses épargnes, le manoir amazé où il demeure et ses droit dans deux autres.

Quand à l’apport de la future, elle a déclaré avoir ses droits successives du dit feu Jacques LEFEBURE son père, et la dite BLAZARE sa mère icy présente luy donne la jouissance et usufruit quel a droit pendant sa vie d’une boistellée des terres situé au dit Acq tenant de liste à la veuve Nicolas GENEL et de bout à Antoine COLLIN, plus luy donne une vache poil noire à blanc née, un lit garnie de la valeur de 30 £, la moitié d’un porcq gras, un tonneau à la bierre, plus luy donne la juste moitié des grains secq qui se trouve actuellement dans les granges de la dite BLAZARE sauf les warats de vesches qui resteront à la dite BLAZARE, laquelle cède et abbandonne à la dite future sa fille tous ses droits de viages ou usufruit mesme les droit et parts mobiliaires qui appartient à la dite future du chef de feu Jacques LEFEBURE son père et à icelui des succession de ses père et mère, nul excepté pour de tout en jouir du jour de la célébration de ce mariage, au surplus luy donne et promet luy livrer 100 £ de tabacq en feuilles. En considération de ce que dessus le dite future au besoin autorisé du dit futur renonce en faveur du dit Pierre Guislain CRETON son frère utérin aux droit et parts quelle pourrait prétendre dans la succession mobilliaire consistant en meubles effets or argent et dettes actives que délaissera la dite BLAZARE mère commune et la dite future sera tenue de payer à Jean Baptiste CRETON la moitié de la somme de 58 £ en déduisant et retenant icelles les reliefs et autres droit que la dite BLAZARE peut avoir payé pour et à l’acquis du dit Jean Baptiste CRETON, comme aussi à raison de la moitié des grains cédé à la dite future icelle paiera la moitié des labours et rentes sur lesquels ils ont crus pour cette année seulement.

A été convenus qu’ils seront communs en tous biens et arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfant vivans ou non le survivant restera propriétaire de tous meubles effets et tels réputez de la communautée payant toutes dettes obsecques funérailles, aura en outre la jouissance ou usufruit des biens que délaissera le prédécédé en les déchargeant des rentes et réparations viagère.

Quant aux acquêts quils pourront faire durant leur conjonction, de tels natures quils soient où ils puissent être scitués et assis et par quelque coutume ils soient régis ils seront communs le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre par usufruit pour après le décès du survivant cette dernière moitié retourner aux héritiers du prédécédé avec ses charges esquels seront compris tous retrait lignager ; en faveur de ce mariage la dite BLAZARE a accordé représentation avoir lieu en sa succession immobiliaire aux enfant à naître d’iceluy pour y faire une teste sans aucuns raport renonçans les parties expressément et formellement à tous coutumes générales locales et autres rigueurs de droit contraires aux présents promettant tous ce que dessus faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens ; domicile eleu à la maison rouge Arras et ajuges messieurs du Conseil d’Artois. Passé à Arras le 4 octobre 1754. Ayant la dite BLAZARE déclaré ne savoir écrire de ce interpellé. Signé : Juilen WARNIER, Philippine LEFEBURE, Pierre Guislain CRETON, et comme notaires HENRY et CITERNE avec paraphe.

Contrat de mariage du 30-6-1756 entre

Guislain WARNIEZ et Marguerite Joseph GARBET

(4E 18/72)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Marie Guislaine GENEL veuve de Guislain WARNIEZ ménagère demeurante au village d’Acq, et Guislain WARNIEZ son fils à marier berger demeurant au village d’Hautavesne, assistée de la dite GENEL sa mère et de Pierre Dominique COLLIN son beau frère à cause de Marie Anne WARNIEZ sa femme demeurant aussi au dit Acq d’une part ;

· Margueritte Joseph GARBET fille de feu Alexis et de Marie Caterine HAPIOT assistée de Rosalie GARBET sa soeur germaine la dite GARBET sufisamment âgée et demeurantes au dit Hautavesne d’autre part .

Lesquels pour parvenir au mariage proposé entre le dit WARNIEZ et la dite Marguerite Joseph GARBET avant la célébration d’iceluy reconoissent être convenu de ce qui suit :

Quant au portement du futur mariant la dite mère se faisant et portant de ses enfans luy donne et cède au besoin 1/2 mesure de terre scituée au terroir d’Hautavesne tenante d’une liste aux hoirs Guillaume TENEL d’autre liste à Charles DESGARDIN d’un bout à Jean Baptiste GARBET d’autre bout au chemin de Béthune que le dit futur a retrait en son nom sur Jean Baptiste BAYART en payant et rendant par le dit futur à sa dite mère la somme de 100 £ une fois que le dite mère luy a avancé pour parvenir au dit retrait, pour par le dit futur en jouir en toute propriété du jour de la célébration de ce mariage à charge des rentes foncières et anciennes redevances, plus luy cède la jouissance d’une mesure de terre en deux pièces à prendre la première 1/2 mesure allencontre de Dominique COLLIN à cause de sa femme, deuxième demi mesure sur le terroir d’Hautavesne de liste à Julien WARNIEZ pour en jouir du jour de la célébration de ce mariage, de plus convenu que sa dite mère profitera de la dépouille cette année, en outre luy cède sa monture de berger composée de dix sept bestes à laine et deux chiens ensemble tous les gages qui peuvent lui estre dus en payant et rendant aussy à sa dite mère la somme de 200 £ Artois, faisante avec 100 £ cy dessus que le dit futur est pareillement tenu rendre à sa dite mère la somme de 300 £ une fois sur laquelle somme de 300 £ la dite GENEL mère du dit futur luy donne celle de 100 £ une fois, laquelle somme de 100 £ le dit futur sera tenu à rapporter à la masse de la succession de sa mère y venant.

Quant à l’apport du futur mariant ( la future mariante ?) il ne s’en fera icy aucune déclaration ny spécification dont le dit futur mariant et assistants sont tenus contents.

Les futurs seront uns et communs en tous biens et il y aura communauté.

Et arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il yait enfans vivants nés apparant à naitre ou non, le survivant des futurs restera propriétaire de tous meubles effets et tels réputés de la communauté en payant toutes dettes obsecques et funérailles et viager des immeubles que délaissera le prédécédé en les déchargeant des charges viagères et le viager des immeubles n’aura lieu qu’à condition que le survivant restera en viduité. Quant aux acquêts que les futurs pourront faire durant ce mariage de tels natures qu’ils soient et par quelque coutume ils soient régis et assis, soit fiefs cotteries mains fermes et communs le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre en viage, esquels seront compris tous retraits lignagers qui suivront la ligne d’où ils procéderont en restituant le mi denier.

En faveur de ce mariage la mère du futur accorde représentation avoir lieu en sa succession aux enfans à naitre d’iceluy en rapportant du portement cy dessus la somme de 100 £ une fois seulement ou moins prendre en y venant.

Renonçans les dites parties expressément et spécialement à toutes coutumes locale générale stils usages et autres rigueurs de droit contraires aux présentes.

A l’accomplisseùent de ce que dessus les paerties obligent leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seuretées requises, domicile élu à la maison rouge à Arras, acceptant ajuges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à choses contraires. Ayant les dits GENEL et GARBET déclarés ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé. Passé à Arras le 30 juin 1756. Etoient signés : Guislain WARNIEZ, Pierre Dominique COLIN et pour notaires HENRY et son confrère.

Procuration à Douay en date du 19-2-1757

de Jean Baptiste LAZARE à Albert CUISINIER

(4E 18/73)

Pardevant les notaires royaux d’Artois à Douay soussignés fut présent:

Maître Jean Baptiste LAZARE avocat au Conseil d’Artois demeurant à Bersées lequel a fait et constitué son procureur général et spécial Albert CUISINIER meunier demeurant au village d’Acq auquel il donne pouvoir de pour luy et en son nom traiter et transiger avec la veuve Jean François MAYEUR meunière du dit Acq du parfait de bail du moulin banal du dit lieu maison et terres et dépendantes appartenant au constituant de même que pour les reprises des méliorations au cas qu’il s’en trouve en conséquence des prisées et estimation faites et celles à faire cy après par experts et dénommer entre la dite veuve et le dit procureur constitué, recevoir le départ de l’occupresse et casser et annuller le bail quy luy en a été accordé en l’indemnisant de la non jouissance du parfait de son dit bail, et luy payant les améliorations justes et raisonnées de ses propres deniers desquels le sieur comparant luy tiendra compte sur les fermages du dit moulin maison et terres et dépendances dont il promet luy payer bail aux charges et conditions reprises au mémoire de luy signé en datte dez ce jour d’huy, promettant avoir pour agréable ce que le procureur constitué aura fait et géré en vertu des présentes, obligeant etc...Passé au dit Douay le 19 février 1757. Etoient signés : LAZARE, avec les notaires DEFAULX et COPPIN avec paraphe.

Transaction du 2-4-1757

entre Albert CUISINIER et Marie Guislaine DE CAUCHY

(4E 18/73)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Albert CUISINIER meunier demeurant au village d’Acq, procureur général et spécial de maître Jean Baptiste LAZARE avocat demeurant à Bersées, fondé de sa procuration passée devant notaires à Douay le 19 février dernier, resté jointe aux présentes d’une part ;

· Marie Guislaine DECAUCHY veuve de Jean François MAYEURE, meunière du moulin d’Acq demeurante à Cuinchy paroisse d’Ecoivre d’autre part.

Lesquels pour mettre fin à l’instance intentée de la part du dit sieur LAZARE par requête du 26 octobre dernier afin de dommages et intérêts et désistement du moulin et maison et manoir y mentionnés et autres demandes et prétentions respectives sur quoy est intervenu jugement du Conseil d’Artois le 9 novembre en suivant sont convenus par transaction absolue et irrévocable pour éviter à ultérieurs frais et procédures même à la visite ordonné par le dit jugement de ce quy suit scavoir :

Moyennant l’abandon et résilement que fait la dite seconde comparante fait du bail qu’elle a du manoir et moulin dont est question ainsy qu’il se trouve et dont elle fait dez ce jour d’huy au profit du premier comparant pour en faire et disposer à sa volonté.

Iceluy premier comparant tant en son propre et privé nom qu’en sa qualité quitte et décharge la dite seconde comparante de tous frais de visite et autres accessoires et en considération de tout quoi et pour tous dédommagements améliorations par elle faites aux dits moulin et maison ainsy que des frais dont le dit sieur LAZARE est condamné par la dite sentence il paiera la somme de 266 £ Artois à compte de laquelle somme a été payé comptant celle de 120 £ à la seconde comparante dont elle passe quittance et pour le surplus portant 146 £ le dit CUISINIER en son nom et qualité susdit s’oblige de la payer en trois termes scavoir :

1°) 36 £ au jour de Saint Jean Baptiste ;

2°) 45 £ au jour de Saint Rémy suivant ;

3°) et le surplus portant 65 £ au jour de Noël.

En ... le tout de cette année 1757 sans aucunes sommation ny formalité de justice et faute de satisfaire aux termes susdits il sera libre à la dite seconde comparante de rentrer en ses droits et actions de baulx et autres, et pour quoy ces présentes ne se seroient passés après que la dite seconde comparante aura retiré la vieille meule quy se trouve au dit moulin et les effets non servants au dit moulin, elle laisse tous les ustencils servants au dit moulin y resteront au moien de tout quoy les parties seront et demeureront respectivement quittes de toutes prétentions et contre prétentions frais et autres accessoires même de ceux esquels le dit sieur LAZARE a été condamné entré en considération de la somme cy dessus et toute instance prendra fin sans aucune répétition promettans les comparants ce que dessus faire valoir à toujours même le premier comparant au besoin faire ratifier ces présentes sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes seuretées requises le premier comparant a ses dépens, domicile élu à la maison rouge à Arras, et à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans etc...

Passé à Arras le 2 avril 1757 ; étoient signés : Albert CUISINIER, Marie Guislaine DE CAUCHY, et pour notaires HENRY et THOMAS avec paraphe.

Vente et rente du 15-4-1757 de François Joseph COUTIAU, à

Guislain ALLART et Marie Theresse WARNIER sa femme

(4E 18/73)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu:

· François Joseph COUTIAU jeune homme à marier suffisamment âgé demeurant à Arras lequel pour son plus grand profit et au besoin par la voye de necessité qu’ils ont jurés et afirmés ès mains des dits notaires et témoignés en suivi a été par Pierre Bernard LIBERSALLE et Augustin LENGRENEZ praticiens demeurants à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir connoissance, a vendu cédé et transporté au profit de :

· Guislain ALLART ménager demeurant à Acq et Marie Theresse WARNIER sa femme acceptant :

Un manoir amazé scitué au dit Acq contenant 17 verges ou environ tenante d’une liste au dit ALLART d’autre aux enfans de Guillaume PRUVOST d’un bout au flégard d’autre aux enfans Guislain CRETON, tenues en cotterie de l’abbaye de Saint Eloy, provenant au dit COUTIAU de son patrimoine pour du dit manoir ainsy qu’il se comprend et extend sans y rien réserver ny retenir ny livrer par mesurage en jouir par le dit ALLART et sa femme leurs hoirs ou ayans causes dez cejourdhuy en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances déchargés de toutes dettes et hipotecques quelconques jusqu’à ce jour .

Cette vente faite à la charge du bail qu’en ont les acquéreurs : deux messes pour les trépassés, 15 £ de vin, et 12 £ en vin de table, et pour prix principal la somme de 216 £ Artois franc deniers, que le vendeur reconnoit avoir reçu compant scavoir 143 £ des deniers du dit ALLART et sa femme, et 100 £ des deniers de Jean Baptiste WAGON bourgeois charbonnier de terres et Marie Madelaine HODOYER sa femme demeurants à Arras dont quittance à ces causes les dits ALLART et sa femme icelle de luy authorisée icy présent et solidairement sans division ny disention, renonçans aux bénéfices d’iceux créé et constitué sur eux et leurs biens et spécialement sur le dit manoir vendu au profit du dit WAGON et sa femme acceptant 5 £ Artois de bonne rente héritière annuelle et perpétuelle dont la première année echera au 15 avril 1758 et ainsy continuer à toujours du moins jusqu’au rembours effectif qu’en pourront faire les constituans en remboursant pareille somme de 100 £ avec tous cours arrérages et frais en résultans le tout en argent sonnant et non autrement à la seuretée de quoy le manoir cy dessus demeurera légalement affecté et hipotecqué sans pouvoir être vendu qu’à cette charge promettant le vendeur cette vente garantir à toujours les acquéreurs cette rente faire valoir sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises les acquéreurs à leurs dépens. Elisant domicile à la maison rouge à Arras, et à juges Messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur de cette leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretées cy dessus pour et au nom du vendeur se dessaisir de la propriété de ce que dessus vendu et d’accorder la saisine aux acquéreurs et de la part d’iceux affecter et hipotecquer leurs dits biens à la plus grande assurance de la dite rente ou consentir à tous décrets, renonçans à toutes choses contraires. Ayant le dit WARNIER et HODOYER déclarés ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 15 avril 1757 ; étoient signés : François Joseph COUTIAU, Guislain ALLART, Jean Baptiste WAGON, LIBERSALLE, LENGRENEZ, et pour notaires HENRY et JOUENNE avec paraphe.

Contrat de mariage du 25-6-1757 entre

Pierre Guislain GENEL et Marie Joseph BAYART

(4E 18/73)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Guislain GENEL fils à marier de feu Nicolas et d’encore vivante Léonore CUISINIER, assisté de la dite CUISINIER sa mère, et de Jean François CUISINIER son oncle maternel demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Marie Joseph BAYART fille à marier de feu Adrien et d’encore vivante Marie Angélique CREPIN, assisté de la dite CREPIN sa mère, et de Adrien BAYART son frère, de Marie Hélaine BAYART sa soeur, et de Thomas MAYEUR son beau frère à cause de Marie Theresse BAYART sa femme, demeurants à Carency d’autre part.

Et reconnurent pour parvenir au mariage d’entre le dit GENEL et la dite BAYART avant la célébration d’iceluy sont convenus de ce quy suit.

Quant au portement du futur mariant la dite CUISINIER sa mère, en faveur de ce mariage donne et laisse suivre au dit futur son fils les immeubles suivans :

1¡) Primes une demi mesure de terre avestie au terroir d’Acq tenant de liste au sieur CAMPAIGNE, d’autre à Florent SEVIN, d’un bout au bosquet du seigneur d’Acq ;

2¡) Item boistellée 1/2 de terre au terroir de Frévent Capel tenante de liste à Joseph HERBET, d’autre à Jean Baptiste et Pierrre Guislain CRETON, de bout aux terres du sieur LECLERCQ de Saint Eloy, d’autre au dit Florent SEVIN ;

3°) Item une demi mesure au dit terroir, tenant de liste au chemin d’Acq à Frévin, d’autre à la rue Tu...ère de Fervin, de bout à Jean François CUISINIER, d’autre à Jean DAMBRINES ;

4°) Item une boistellée prise en cinq allencontre de la dite CUISINIER sa mère, à prendre de liste à André GENEL, d’autre au surplus, de bout, à 17 mesures du seigneur d’Acq ;

Pour de tout en jouir du jour de la célébration de ce mariage à la charge des rentes foncières, plus la dite CUISINIER donne au dit futur son fils une vache et un lit garni, le dit lit évalué à 30 £ qui est tout son portement Au surplus, la dite CUISINIER s’obligent de loger les dits futurs pour demeurer ensemble la vie durante de la dite CUISINIER s’ils peuvent s’accomoder ensemble et les dits futurs travailleront à leur profit seuls.

Quant à l’aport de la future, la dite CREPIN sa mère lui donne en faveur de ce mariage une demi mesure et demi quartier de terre séant autour et terroir de Carency, tenante de liste à Jean CAPET, d’autre aux ...,occupés par André LEROY, pour en jouir du jour de la célébration de ce mariage ; plus luy donne la somme de 200 £ une fois, et luy fournira une vache et 6 boisteaux de bled après l’aoust prochain. A été dit que l’avestie croissant sur la dite demi mesure et demi quartier se partagera par moitié entre la future et sa mère cette fois seulement.

Les futurs seront communs en tous biens et il y aura communauté. Convenu qu’arrivant la dissolution de ce mariage, soit que d’iceluy il y ait enfans vivans nés apparans à naitre ou non, le survivant restera propriétaire de tous meubles effets et tels réputés de la communauté, en payant toutes dettes obsecques et funérailles ; aura en outre le dit survivant pour gain de survie la jouissance viagère des biens immeubles echus et à echoir et que délaissera le premier décédé en les acquittant des charges foncières.

Liberté à la dite future de renoncer à la communauté se faisant elle remportera son portement ci dessus, ses habits linges bagues joyaux, son lit ses successions donnations et obventions et pour douaire la jouissance des biens du dit futur le tout franchement dont elle aura le choix.

Quant aux acquets qu’ils pourront faire de tels natures qu’ils soient et par quelques coutumes ils soient régis soient fiefs cotteries mains fermes comme autrement soient que la future y soit connue ou non, ils seront communs le survivant en jouira d’une moitié en propre et de l’autre en viage, esquels seront compris tous retraits lignagers.

En faveur de ce mariage les mères des dits futurs accordent représentation avoir lieu en leurs successions mobiliaires et immobiliaires aux enfans à naitre d’iceluy allencontre de leur oncle et tante et y prendre la part de leur père ou mère en rapportant les portements cy dessus ou moins prendre ; renonçans les dites parties expressément et spécialement à toutes coutumes locales particulières entravestissements coutumes générale usages et rigueur de droit contaires, à l’accomplissement de ce que dessus ils obligent leurs biens y accordant tous oeuvres de loix, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires, ayant les dits CUISINIER BAYART et CRESPIN déclarés ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Carency le 25 juin 1757 ; estoient signés : Pierre Guislain GENEL ; Thomas MAYEUR, Jean François CUISINIER, et pour notaires HENRY et JOUENNE avec paraphe.

Vente du 16-1-1758 de

Marie Jacqueline MOREL à Jean Baptiste HENRY

Pardevant les notaires roiaux d’Artois soussignés est comparue :

Marie Jacqueline MOREL veuve d’Antoine PIO demeurante au village d’Acq, laquelle pour survenir à ses affaires même au besoin par la voie de nécessité qu ‘elle a jurée et affirmée ès mains des dits notaires et que certifié a été par Pierre Henri VALOIS et François DE WAILLY bourgeois demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées et moiennant trois messes pour le repos des âmes des fidels trépassés et pour deniers principaux de la vente cy après 850 £ Artois que la comparante reconnoit d’avoir reçu comptant de Jean Baptiste HENRY maître tonnelier et brasseur demeurant au dit Acq et de Marie Antoinette CRETON sa femme dont elle leur passe par ces présentes à ces causes la dite comparante a vendu et ceddée vend et cedde léallement et sans fraude aux dits HENRY et sa femme ce acceptans en personnes présens et comparans le nombre de 3 mesures de terreslabourables situées au terroir de Frévin Cappel, tenant d’une liste au sieur de WARLUS, d’autre liste au chemin de St Eloy à Aubigny, d’un bout à 9 mesures du seigneur de Frévin, d’autre bout à 6 boitelées de la cure d’Acq, tenues en cotterie du seigneur de Frévin et procédantes à la dite veuve d’antoine PIO d’acquisitions qu’elle en a faite de Charles Joseph MATHON demeurant à Douay et d’Antoine SALMON bourgeois à marier demeurant à Arras et de Marie Claire MATHON femme séparée quant aux biens d’Antoine LEFEBVRE demeurante au dit Acq par contrat passé devant notaire le 19 mars 1742 pour des dites 3 mesures de terres soit qu’il y en ait plus ou moins et sans les livrer par mesurage jouir et profiter par le dit HENRY et sa femme de ce jour d’huy de là en avant héritablement et à toujours en toute propriété à charge des rentes foncières et anciennes redevances des droits seigneuriaux dûs à raison des présentes et à charge du bail qu’en a l’occupeur actuel lequel finira par la récolte de 1760, aiant la vendresse promis paier aux acquéreurs chacun an au jour de St André pendant le restant du dit bail le nombre de 3 razières de bled dont la première année escheura à la St André prochain, la deuxième année escheura à pareil jour de St André du dit an 1760, lequel bled sera bon et léal, et que de cense déchargé les dites 3 mesures de terres de tous arrérages des dites rentes dettes hipotèques fidéi commis et substitutions à toujours par la dite vendresse laquelle promet cette présente vente tenir entretenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligation des biens présens et à venir de la dite vendresse sur lesquels elle accorde être prises toutes suretées de droit, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites suretées comme aussy de se dessaisir dévestir et déshériter de la propriété des dites 3 mesures en accorder la saisine et adhéritance icelle foncière et propriétaire aux acquéreurs à leurs dépens ou bien consentir à tous décret de main assise ou mise de fait à intenter pour raison des présentes acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, aiant la dite MOREL veuve PIO déclarée ne scavoir signer de ce interpellée par les dits notaires. Passé à Acq le 16 janvier 1758 ; signés : Jean Baptiste HENRY, Marie Antoinette CRETON, VALLOIS, François DEWAILLY, et comme notaires BOSSU et DESHORTIES.

Contrat de mariage du 29-3-1758 entre

Pierre Guislain CRETON et Julienne WARNIER

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Marie Jeanne BLAZART veuve en première nopce de Guislain CRETON, et en seconde noce de Jacques LEFEBURE, demeurante au village d’Acq, et Pierre Guislain CRETON son fils à marier qu’elle a retenue de sa première conjonction, assisté de Jean Baptiste CRETON son frère et de Pierre LEFETZ son parrain demeurant au dit Acq d’une part ;

· Marie Guislaine GENELLE, veuve de Guislain WARNIER demeurante au dit Acq et Julienne WARNIER sa fille aussy à marier assistée de Guisalin WARNIER son frère et de Pierre Dominique COLIN son beau-frère à cause de Marie Anne WARNIER sa femme soeur de la mariante d’autre part.

Lesquels pour parvenir au traité de mariage projetté d’entre le dit Pierrre GuislainCRETON et la dite Julienne WARNIER sont avant tout convenus de leurs portemens retours devis et conditions ainsy qu’il s’ensuit.

L’apport du mariant consiste dans tous les meubles et effets qui sont dans la possession de la dite Marie Jeanne BLAZART sa mère, laquelle luy en fait donnation en faveur de ce présent mariage pour en jouir sitôt ce mariage célébré, plus dans un manoir amazé situé au dit Acq contenant une boitellée et demie ou environ la donnation cy dessus faite par la dite BLAZART de ses meubles et effets à charge par le futur mariant et sa future épouse de nourrir alimenter et entretenir tant en santé qu’en maladie la susdite BLAZART jusqu’à son décès ainsy qu’ils promettent solidairement faire par ces présentes. Convenus qu’au cas arrivant que les marians ne pourroient vivre en bonne intelligence avec la dite BLAZART celui des marians ou de la dite BLAZART qui voudra vivre en particulier ne pourra demander aucune part ni portion des susdits meubles et effets pour en être ainsi convenus.

Quant au portement de la mariante sa dite mère promet lui paier sitôt ce mariage célébré la somme de 50 £ une fois, plus elle promet lui fournir aussi sitot ce mariage célébré une vache estimée 30 £, un lit garni tel qu’elle voudra en avoir honneur, plus elle lui cède la jouissance à commencer sitôt ce mariage célébré d’une demi mesure ou environ de terres labourables située au terroir d’Acq, tenante d’une liste à Julien WARNIER, d’autre à la dite GENEL, d’un bout aux terres du sieur DANVIN, d’autre bout à la veuve Joseph CUISINIER.

Convenu qu’il y aura communautée de biens entre les marians et que le survivant avec ou sans enfans demeurera en tous biens meubles et effets et autres réputés tels de la dite communauté en paiant toutes dettes obsèques et funérailles et sera viager des immeubles que le premier mourant aura délaissés. Au cas arrivant que le survivant dans le cas d’enfans vivans trouverait bon de convoler à des secondes nopces il sera tenu pour lors de faire procéder à un inventaire, prisée, et estimation de tous les meubles et effets ayans composés la communautée partie présente ou deuement appellée pour assurer la moitié d’icelle communautée aux dits enfans de laquelle moitié de communautée cependant le survivant en jouira jusqu’à ce que les dits enfans aient atteint l’âge de 25 ans ou pris état honorable. Et si le survivant dans le cas de non enfans vivans viendroit à convoler à des secondes nopces il n’aura pour viage que ce qui se trouve porté au présent mariage.

Quant aux conquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de tel nature ils soient et par quels coutumes ils soient régis soit fiefs cotteries anciens manoirs mains fermes ou biens situés en échevinage le tout demeurera commun entre eux soit que la mariante fut nommée ès contrats saisines ou non et le survivant avec ou sans enfans en jouira de la totalité sa vie durante savoir de la moitié en propriété et de l’autre moitié en usufruit.

Aians les mères des marians en faveur de ce présent mariage accordées et accordent respectivement représentation avoir lieu en leurs successions aux enfans à en naitre pour y faire têtes allencontre de leurs oncles et tantes en rapportant aux masses communes les apports respectives ci dessus ainsi que les marians eux mêmes seront tenus faire si lors ils sont vivans et veuillent venir aux mêmes succesions.

Les clauses et conventions ci desus seront exécutées nonobstans tous us stils coutumes rigueurs de droit entravestissements de sang ou par lettres à ce contraires, à quoy a été expressément dérogé et renoncé et promettent les comparans le tout tenir entretenir paier et entièrement accomplir sous l’obligation des biens présens et à venir des marians sur lersquels ils accordent être prises toutes suretées de droit au dépens de qui il appartiendra , acceptans respectivement pour juges MM du Conseil d’Artois, aians les dites Marie Jeanne BLAZART et Marie Guislaine GENELLE et Julienne WARNIER déclarées ne scavoir écrire ni signer de ce interpellées par les dits notaires ; passsé à Arras ce 29 mars 1758 signés : Pierre Guislain CRETON, Jean Baptiste CRETON, Pierre Dominique COLIN, Pierre LEFETZ, Guislain WARNIER, et comme notaires BOSSU et COCQUET.

Partage en date du 29-3-1758 entre

Jean Baptiste CRETON et Pierre Guislain CRETON

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste CRETON jeune homme à marier demeurant en cette ville d’Arras d’une part ;

· Pierre Guislain CRETON aussi jeune homme à marier demeurant au village d’Acq d’autre part.

Et reconnurent les comparans d’être propriétaires par indivis d’un manoir amazé de maison et autres édifices scitués au dit Acq contenant 3 boitellées ou environ tenant d’une liste à une boitellée et demie de Félix MATHON, d’autre liste à 3 quarreaux de Pierre Guislain BERNARD, et aux manoirs de Guislain ALLART et Guillaume PREVOST à cause de sa femme, d’un bout au flégard, d’autre bout au manoir non amazé des héritiers Martin BACQUEVILLE, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédant à iceux comparans de la succession de Guislain CRETON leur père. Et voulant les dits comparans jouir divisement de chacun leur part du susdit manoir, ils ont en ont fait faire deux lots les plus égaux qu’il a été possible par experts et gens à ce connoissans, lesquels aiants été tirés au sort le premier lot appartiendra au dit Jean Baptiste CRETON et se consiste dans la moitié du susdit manoir faisant pour icelle moitié une boitellée et demie ou environ à prendre d’une liste au dit Félix MATHON, d’autre au surplus du dit manoir. Et le second lot qui est tombé au dit Pierre Guislain CRETON se consiste dans l’autre moitié du dit manoir avec tous les amazemens qui y sont construits pour tenir d’une liste au premier lot d’autre liste au dit BERNARD et autres, et comme le second lot se trouve excèder en valeur le premier lot le dit Pierre Guislain CRETON promet et d’oblige de paier au dit Jean Baptiste CRETON son frère pour soulte de partage la somme de 79 £ 10 sols paiable savoir la moitié d’huy en trois ans et l’autre moitié d’huy en six ans.

Promettans les comparans ce présent partage tenir entretenir et entièrement accomplir à toujours pour jouir par iceux comparans de chacun leurs lots ainsi qu’il se trouve plantés et amazés et repris ci dessus, à charge par eux des rentes foncières et anciennes redevances déchargés l’un envers l’autre de tous arrérages dettes et hipoteques quelconques, le tout sosu l’obligation de leurs biens présens et à venir, sur lesquels ils accordent être prises toutes suretées de droit, au dépens de qui il appartiendra, acceptans respectivement pour juges MM du Conseil d’Artois ; passé à Arras ce 29 mars 1758 ; signés : Jean Baptiste et Pierre Guislain CRETON, et comme notaires BOSSU et COCQUET.

Contrat de mariage du 20-5-1758 entre

Antoine GENEL et Anne Theresse BEUDART

(4E 18/74)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Antoine GENEL fils à marier de feu Nicolas et d’encore vivante Léonore CUISINIER, assistée de la dite CUISINIER sa mère, de Pierre Guislain GENEL son frère, et de Foelix WARNIER son beau frère à cause de Jeanne Françoise GENEL sa femme soeur du dit Antoine GENEL ;

· Anne Theresse BEUDART fille à marier de feu Jean et d’encore vivante Marie Theresse HOIEZ, assisté de la dite HOIEZ sa mère, et de Nicolas Joseph BEUDART son frère, d’autre part, demeurans tous à Acq sauf les seconds comparants qui demeurent à Saint Eloy .

Et reconnurent pour parvenir au mariage d’entre le dit Antoine GENEL et la dite Anne Theresse BEUDART avant la célébration d’iceluy sont convenus de ce quy suit :

Quant à la part du futur mariant il a déclaré avoir et porté au présent mariage ses droits successives mobiliaires et immobiliaires de son feu père ; la dite CUISINIER sa mère en faveur de ce mariage et en avancement d’hoirie luy donne 6 coupes de terres labourables scituées en 3 pièces au terroir du dit Acq ; la première contenante 1/2 mesure avestie de de bled tenante de liste à Joseph RICQUART, d’autre aux héritiers Guislain CRETON, d’un bout à Guislain ALLART ; la deuxième une autre demi mesure avestie de mars tenante de liste à André GENEL d’autre aux héritiers Jean Toussaint HERBET de bout au chemin du Sauchoy ; la troisième d’une autre demi mesure à gachères, tenante de liste aux terres de la veuve Guislain WARNIER d’autre liste aux terres du seigneur d’Acq et d’un bout aux terres des pères carmes déchaussés d’Arras pour des dites terres en jouir du jour de la célébration de ce mariage à la réserve seulement de la dépouille de cette année de la deuxième demi mesure à mars qui demeurera au profit de la dite CUISINIER sa mère pour cette fois seulement, à charge des rentes foncières et anciennes redevances, la dite CUISINIER donne et s’oblige fournir une vache qui est tout son apport. Convenu entre le dit futur et les dits Pierre Guislain GENEL et Foelix WARNIER se faisant fort de Jeanne Françoise GENEL sa femme promettant luy faire ratifier ces présentes que pour éviter le démembrement du manoir amazé délaissé par le dit feu Nicolas GENEL leur père scitué au dit Acq contenant 1/2 mesure ou environ tenante de liste à Pierre Guislain DELABRE, d’autre au chemin de Saint Eloy conduisant à Aubigny, de bout au Jardin Brulé, iceluy manoir amazé ainsy qu’il se comprend et extend sans y rien réserver appartiendra en toute propriété au dit Pierre Guislain GENEL auquel les autres comparants lui cèdent tous les droits et parts qu’ils ont en iceluy et la dite CUISINIER tout droit de douaire et viage pour par luy en jouir dez ce jour d’huy en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières et anciennes redevances en considération de ce que dessus le dit Pierre Guislain GENEL tant en son nom que se faisant fort de Marie Joseph BAYART sa femme cède et abandonne un manoir non amazé scitué au dit Acq contenant coupe 1/2 ou environ provenant d’acquisitions que le dit Pierre Guislain GENEL et sa femme en ont fait de Marie Joseph LEROUX et de Jean Baptiste TAHON tenante de liste aux veuves et héritiers du dit TAHON d’autre à Joseph HERBET de bout à Guislain WARNIER d’autre au chemin de Saint Eloy allant à Aubigny, aux dits Antoine GENEL et Foelix WARNIER et sa femme chacun par moitié pour par eux en jouir en toute propriété dez ce jour d’huy et à toujours à la charge des rentes foncières et anciennes redevances et pour faire la division et scavoir chacun leur moitié a été convenu que la part et moitié du dit Antoine GENEL se prendra lez long du dit chemin de Saint Eloy ; et le dit WARNIER et sa femme la moitié le long du dit Guislain WARNIER ; a été dit que les manoirs cédés à l’un et l’autre tiendront mesme ...et suivre cote et ligne des dits GENEL et attendu la cession faite par le dit Pierre Guislain GENEL du manoir qu’il a acquis avec sa femme le manoir à luy cédé tiendra lieu de remploy à la concurrence de celui acquis suivant le prix porté au contrat d’acquisition.

Au surplus la dite CUISINIER du consentement du dit futur et du dit Foelix WARNIER se faisant fort que dessus donne cède et abandonne au profit du dit Pierre Guislain GENEL acceptant tous generalement quelconques nul excepté les meubles effets meublans grains bestiaux et autres tels qu’ils se trouvent en sa possession en la maison où elle demeure dont la tradition a été faite à l’instant tant pour en jouir dez ce jour d’huy en propriété à tous quoy les dits futurs et WARNIER renoncent à tous les droits et parts et actions ainsy que dans les effets et tels réputés que la dite CUISINIER délaissera à son décès même des avesties engrangés chez le dit Pierre Guislain GENEL, et tous ceux qui se trouveront abatus et coupés sur les terres que la dite CUISINIER délaissera à son décès demeurant chez luy , et les dites terres avesties croissants lors du dit décès et non abatu se partageront avec les autres terres sujettes à raport entre les enfans de la dite CUISINIER suivant les coutumes et dispositions.

En considération des avantages cy dessus faits au dit Pierre Guislain GENEL iceluy s’oblige de payer savoir : 150 £ au dit Antoine GENEL et 150 £ au dit Foelix WARNIER et sa femme, le tout en deux termes scavoir : à chacun la moitié en dedans deux ans dhuy; et les autres moitiés deux ans en suivant le payement cy dessus, plus le dit Pierre Guislain GENEL s’oblige de loger chez luy la dite CUISINIER sa mère et luy donner place pour renfermer ses grains et fourages et luy laisser l’usage des meubles effets cy dessus aussy longtems qu’elle voudra rester avec luy de quoy elle sera libre. S’oblige en outre de payer et acquitter seul toutes les dettes générallement quelconques hipotecqués ou non du dit feu Nicolas GENEL et de la dite CUISINIER ses père et mère jusqu’à ce jour même de celle que la dite CUISINIER pourra contracter jusqu’au jour qu’elle restera avec luy et non plus avant, en profitant comme est dit cy dessus des grains qui se trouveront lors coupés et abbatus de sorte que le dit futur WARNIER et sa femme ne pourront estre inquiétés à raison des dites dettes ; ayant les ites parties convenu qu’ils ne seront tenus de raporter après les décès de la dite CUISINIER que les terres labourables quy leurs a été donné traitant leur mariage pour le surplus ils seront déchargés se trouvant avantagés l’un comme l’autre.

Quant à l’apport de la future la dite Marie Teresse HOIEZ sa mère en faveur de ce mariage donne et abandonne une mesure de terre scituée au terroir de Saint Eloy en trois pièces : scavoir : 1/2 mesure tenante de liste à la veuve Pierre Joseph BRISMAILLE d’autre à la dite HOIEZ et de bout à la forest de Berthonval ; une boistellée 1/2 ou environ tenante de liste à Nicolas Philippe FRESSIN d’autre à Jean Baptiste CARON et de bout au chemin de Villers à Arras ; et 1 boistellée environ tenante de liste à la veuve Jacque MATHON d’autre aux héritiers Marie Guislaine HOREIN de bout aux Plats, pour en jouir du jour de ce m ariage ainsy qu’elles se trouvent actuellement ; plus donne la jouissance jusqu’au décès de la dite HOYEZ d’un jardin amazé de granges et étables scitué au dit Saint Eloy tenante de liste à Charles LECLERCQ d’autre au pretz Dhabart du sieur GOSSE ensemble de la maison qui se trouve vis à vis du dit jardin composé de trois places tenantes à la maison qu’occupe la dite HOIEZ sa mère pour jouir du jour de la dite célébration à la charge des rentes foncières et anciennes redevances plus donne à la dite future la somme de 100 £ une fois sitost la célébration d’iceluy et luy fournir un lit garni suivant son état de la valeur de 30 £.

Les futurs seront communs en tous biens et il y aura communauté. Convenu qu’arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfans vivants nés apparants à naître ou non, le survivant restera propriétaire de tous meubles effects et tels réputés de la communauté en payant toutes dettes obsecques et funérailles ; aura en outre pour gain de survie la jouissance viagère de tous les immeubles que délaissera le prédécédé en les décharger des charges viagères et après suivre leurs cotes et lignes ; quant aux acquêts qu’ils pourront faire duranrt leur conjonction de tels natures qu’ils soient ou ils puissent être scitués et assis et par quelques coutumes ils soient régis soit que la future y soit connue ou non ils seront communs, le survivant en jouira d’une moitié en propriété et de l’autre en viage esquels seront compris tous retraits lignagers qui suivront néantmoins la ligne d’où ils procédront en restituant le mi denier. En faveur de ce mariage les mères des futurs mariants accordent représentation avoir lieu en leurs successions aux enfans à naître d’iceluy pour y faire une teste allencontre de leurs oncles et tantes en rapportant le portement de leurs père et mère ainsy qu’ils feront y venants. Renonçans les dites parties expressément et spécialement à toutes coutumes municipales entravestissement de sang ou par lettres à toutes coutumes générales usages et rigueurs de droits contraires aux présentes à l’accomplissement de ce que dessus les parties obligent leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois donnant pouvoir au porteur de cette d’accorder les dites seuretées et les saisines et dessaisines renonçans à toutes choses contraires ayant les dites CUISINIER, HOIEZ, et BEUDART, déclaré ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 20 mai 1758. Etoient signés : Antoine GENEL, Pierre Guislain GENEL, Joseph BEUDART, Foelix WARNIER et pour notaires HENRY et DENIS avec paraphes.

Echange en date du 20-8-1758 entre

Mathias POUCHIN et Marie Anne DON

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus:

· Mathias POUCHIN gorlier demeurant au village d’Acq, Anne Marie GENELLE sa femme de luy deument autorisée d’une part ;

· Marie Anne DON veuve d’Antoine Luc HENRY, demeurant au dit Acq d’autre part.

Et reconnurent les comparans d’avoir fait les échanges et conventions suivantes :

Scavoir les premiers comparans cèdent au profit de la seconde ce acceptante la jouissance d’un manoir amazé de maison et autres édifices scitués au dit Acq contenant 20 verges tenant d’une liste au manoir de Jean François DON, d’autre liste à la rue menant au moulin d’Acq, d’un bout au flégard, d’autre bout à un manoir non amazé de la seconde comparante.

En contre échange lea seconde comparante cède et transporte au profit des premiers comparans ce acceptant la jouissance d’un manoir amazé de maisons et autres édifices scitués au dit Acq contenant 20 verges, tenant d’une liste au manoir amazé de Michel HERBET, d’autre liste au manoir amazé de Guislain DAMBRINNE, d’un bout au flégard, d’autre bout à un manoir non amazé des héritiers Valentin DON.

Pour des manoirs amazés repris cy dessus échangés et cédés en jouir par les comparans à commencer de ce jour d’huy de là en avant et jusqu’au décès de la dite Anne Marie GENELLE auquel temps du décès d’icelle GENELLE cette présente convention et échange demeurera anéantie ( ?) sans aucune formalité de justice. Convenu entre les les parties que le plus gros noyer croissans sur le manoir amazé cédé cy dessus par la seconde comparante demeurera au pur et singulier profit de cette dernière pour enfaire tout ce qu’elle trouvera convenir.

Convenu en outre que si la maison que les premiers comparans ont cédée cy dessus à la seconde viendrait à estre bruslée ou tomberait par quelque accidens que ce pourroit estre du même jour, iceux premiers comparans seront tenus d’abandonner la maison qu’icelle seconde comparante leur a cédée la jouissance cy dessus.

Promettans les comparans tout ce que dessus tenir entretenir et entièrement accomplir sous l’obligation de leurs biens acceptans pour juges MM du Conseil d’Artois, aiant la dite Marie Anne DON et la dite Anne Marie GENELLE déclarées ne savoir signer de ce interpellées par les dits notaires ; passé à Arras le 20 août 1758. Signés : Mathias POUCHIN et comme notaires BOSSU et LE TOMBE.

Vente du 4-9-1758 de

Jean Guislain BACQUEVILLE à Antoine BACQUEVILLE

(4E 18/74)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus:

· Jean Guislain BACQUEVILLE manouvrier demeurant au village du fauxbourg de Sainte Caterine lez Arras et Caterine Louise GAFFET sa femme de luy authorisée lesquels pour leur plus grand profit et au besoin par la voye de necessité qu’ils ont jurés et afirmés ès mains des dits notaires et témoignés en suivi a été par Augustin LENGRENEZ et Benoit Lambert FOURMAULT praticiens demeurants à Arras gens dignes de foy et de crédence disans avoir connoissance des dites necessités ont solidairement sans division ny discussion renonçans aux bénéfices, vendu et transporté au profit de :

· Antoine BACQUEVILLE demeurant au village d’Acq et de Marie Jeanne FIERET sa femme, acceptant par le dit BACQUEVILLE :

Une boistellée ou environ de terre amazé d’une maison chambre et estables scituée au dit Acq, tenante d’une liste au seigneur du dit lieu, d’un bout au chemin de la Carrière, d’autre bout à Pierre Guislain DELABRE, d’autre liste aux acquéreurs, tenue en cotterie du seigneur du lieu, procédant au dit BACQUEVILLE de son patrimoine pour d’icelle boistellée de terre ainsy quelle se trouve amazée à l’exception des arbres montans générallement quelconques qui se trouvent sur icelle que les dits vendeurs réservent à leur profit pour par eux les faire abatre et les enlever hors du dit manoir de huy en deux ans en jouir par les dits acquéreurs leurs hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy et à toujours en toute propriété à charge des rentes foncières anciennes redevances mesme des droits que peut engendrer ces présentes, déchargés de tous arrérages et dettes générallement quelconques jusqu’à ce jour .

Cette vente faite moyennant une messe pour les trépassés, et de prix principal la somme de 100 £ de France franc deniers à compte de laquelle le dit BACQUEVILLE acquéreur a payé celle de 42 £ dont quittance et pour le surplus portant 58 £ le dit acquéreur promet et s’oblige les payer au dit vendeur au jour de Noël de l’an 1761 jusqu’auquel paiement la dite boistellée de terre sera et demeurera légalement hipotecquée à la seuretée de la susdite somme, promettans les dits vendeurs de la solidité avant d’icelle, la présente vente tenir et faire valoir à toujours, et le dit acquéreur payer sous l’obligation de leurs biens y accordans les seuretées requises au depens de quy il appartiendra , élisant domicile au greffe de la gouvernance d’Arras, acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois, nommants les dits comparants le porteur de la grosse leur procureur spécial pour de la part des dits vendeurs se dessaisir et déséhériter de ce que dessus vendu, et en accorder la saisine d’icelle aux dits acquéreurs pour suivre la cote et ligne du dit Antoine BACQUEVILLE ou consentir à tous décrets et de la part de l’acquéreur affecter et rapporter ses dits biens au besoin pour la seuretée de la dite somme de 58 £ sans que les hipotecques se dérogent, renonçans etc...

Ayant les dits vendeurs déclarés ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 4 septembre 1758 ; etoient signés : Antoine BACQUEVILLE, FOURMAULT, LANGRENEZ, et pour notaires HENRY et DENIS avec paraphes.

Accord et partage du 11-11-1758 entre

deux frères héritiers de Guislain GENEL et Marie COLIN,

en raison de l’absence de leur frère expatrié

(4E 18/74)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus:

· André GENEL ménager demeurant à Acq d’une part ;

· Guislain GENEL demeurant à Villers au Bois d’autre part .

Les dits comparants frères et héritiers de feus Guislain et de Marie COLLIN disans que depuis le décès des dits Guislain GENEL et COLLIN et partage fait par justice des biens par eux délaissés Guislain Géry GENEL leur frère s’est expatrié dont a eu aucune nouvelle depuis six à sept ans.

Le premier comparant ayant profité et jouis de la part revenant au dit Guislain Géry GENEL depuis même avant son départ quy fait environ trente ans dont il doit les revenus et autres droits et actions sur quoy le dit premier comparant a payé à son dit frère expatrié 44 £ 15 sols 6 deniers pour blanc potage ( ?) par quittance du 16 avril 1732, et autre somme qu’il dit avoir payé sauf à décompter s’il revient

Le dit second comparant dit n’avoir rien jouis mais qu’il a retiré des mains du sieur DURIEUX d’Arras la somme de 132 £ 3 sols 6 deniers que le dit Guislain Géry GENEL expatrié avoit mis en dépost chez Antoine COLLIN et sa femme ainsy qu’il paroit du certificat du 16 avril 1742, plus a reçu pour la part du dit expatrié 10 £ pour restitution d’une portion de terrain pris par les Etats d’Artois pour le chemin de Saint Pol.

De sorte que suivant l’arresté fait entre les comparants de ce qu’ils doivent à leur frère expatrié sous l’espérance de son décès, voulant faire partage préliminaire sont convenus que compensation des 142 £ 3 sols 6 deniers que le dit second comparant doit, le dit premier comparant devra à la succession 216 £ ce qui fera 108 £ pour le second comparant qui sera payé sitot que l’on pourra reconnaitre le décès ou le tems suffisant suivant les loys.

Au surplus désirant jouir chacun des parties de biens du dit Guislain Géry GENEL expatrié sont convenus de ce quy suit scavoir :

Le second comparant jouira de 2 boistellées 1/2 de terres en deux pièces ; la première une boistellée de liste aux terres du sieur CAMPAGNE de bout au chemin Salberte, et la deuxième boistellée 1/2 de liste à Charles Louis DELEPLACE de Hautavesne terres de Mr DANVIN d’autre à BACQUEVILLE.

Le premier comparant jouira de 3 boistellées en deux pièces scavoir : boistellée 1/2 de bout à 5 boistellées du sieur DANVIN de liste à Guislain ALLART et boistellée 1/2 de liste à Pierre Guislain BERNARD de bout à Marie Claire MATHON et aux pères carmes déchaussés, plus jouira des autres biens fiefs du dit expatrié.

Pour de ce que dessus assigné jouir par les comparants divisement dez ce jour d’huy (mesme ayant fait la dépouille dernière) et à toujours du moins jusqu’au retour de leur frère au cas qu’il revienne ils d’obligent luy payer le rendage de leur jouissance aussy avant l’un que l’autre ; en ce quy regarde les terres assignés cy dessus c’est à dire que le second comparant paiera autant pour ses 2 coupes 1/2 que le premier paiera pour ses 3 coupes pour en estre convenu acquitteront en outre à leur particulier les rentes centiemes et anciennes redevances que les dites terres peuvent devoir chacun à concurrence de leur jouissance promettant ce que dessus faire valoir sous l’obligation de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises acceptans ajuges mesieurs du Conseil d’Arrois, renonçans etc...

Passé à Arras le 11 novembre 1758. Etoient signés : André GENEL, Guislain GENEL et pour notaires HENRY et DENIS avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 12-1-1759

entre Pierre PETIT et Marie Jeanne DAMART

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre PETIT, maçon, demeurant au village d’Acq, veuf de Marie Joseph WARNIER, assisté de Pierre Dominique COLIN son beau-frère d’une part ;

· Marie Joseph DAMART, fille âgée du village d’Agnières, asistée de Jean Baptiste DAMART son frère d’autre part.

Lesquels pour parvenir au mariage projetté d’entre le dit Pierre PETIT et la dite Marie J DAMART sont avant tout convenus de leurs portemens, retours, devis et conditions ainsy qu’il s’ensuit :

L’apport du mariant consiste dans la moitié des meubles et effets qui ont composé sa communautée avec la dite WARNIER sa feue femme, qui montent suivant l’estimation en faite par les officiers de la seigneurie du dit Acq le 10 du présent mois, à la somme de 334 £ 19 sols 6 deniers pour la totalité ; l’autre moitié appartenant aux enfans qu’il a retenu de sa conjonction avec la dite WARNIER sa feue femme, les droits et parts qui peuvent lui competer et appartenir dans un manoir amazé de maison granges étables et autres édifices scitués au dit Acq provenant au dit futur mariant de la succession de ses père et mère ; de plus dans 3 coupes de terres scituées aux terroirs d’Acq et Hauteavesne en deux pièces : la première contenant 2 coupes scituées au terroir d’Acq tenant d’une liste à 5 coupes de Marie Claire MATHON, d’autre liste à une coupe de Jean Baptiste ALLARD, d’un bout au Chemin Salbert, d’autre bout aux terres des Abbé et Religieux de St Eloy. La deuxième pièce sur le terroir d’Hautavesne contenant une coupe, tenant au dit futur mariant et ses enfans, d’autre aux terres occupées par le nommé DÉGARDIN, d’un bout au Vieux Chemin d’Arras à St Pol, qui est tout le portement du dit futur mariant.

Celui de la mariante consiste dans une somme de 90 £ qui lui proviennent de la succession de ses père et mère, qui est tout le portement de la dite future.

Convenus entre les futurs marians qu’au cas d’enfans la future mariante restera viagère sa vie durante des 3 coupes de terres des droits et parts du manoir amazé ainsy que des meubles et effets composant leur communauté en paiant toutes dettes obsecques et funérailles en paiant au préalable à l’un ou l’autre des enfans du futur mariant de son sus dit premier mariage la somme qui leur revient par l’estimation cy devant susdatée montant à la somme de 167 £ 9 sols 9 deniers ; et au cas de non enfans elle n’aura viage que des droits et parts que le dit futur mariant a dans un manoir amazé cy devant mentionné, et elle aura pour son douaire préfix une fois la somme de 150 £ qu’elle prendra sur les plus clairs et apparans biens et elle emportera en sus les meubles appartenans à son corps et chef et un coffre sans or ni argent. Le mariant au cas de survie soit que de ce mariage il ya it enfans ou non, demeurera en tous biens meubles et effets de la communauté en paiant toutes dettes obsecques et funérailles et sera viager des immeubles que la mariante aura délaissés.

Les conquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction seront communs entre eux et le survivant avec enfans ou non enfans en jouira de la totalité sa vie durante : scavoir de la moitié en propriété et de l’autre en usufruit. Les clauses et conditions cy dessus seront exécutées nonobstant tous us et coutumes stils rigueurs de droit entravestissement de sang ou par lettres à ce contraires, à quoy a été expressément dérogé et promettent le tout entretenir et accomplir sous l’obligation de leurs biens ; acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, ayans tous les comparans sauf la future mariante et le dit DAMAR son frère qui ont déclarés ne scavoir écrire ny signer de ce interpellés ; passé à Arras pardevant que dessus ce 12 janvier 1759. Signés Pierre PETIT, Pierre Dominique COLIN, et comme notaires BOSSU et PRUVOST.

Vente du 19-2-1759 de

Félix WARNIER, Guislain BERNARD et sa femme Guislaine WARNIER,

à Guislain GENEL de Villers-au-Bois

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés furent présens :

· Foelix WARNIER cordonnier Guislain BERNARD et Guislaine WARNIER sa femme, de lui duement autorisée demeurants au village d’Acq, lesquels pour leur plus grand profit et par la voye de necessité qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires et témoignés en suivi a été par Louis Guislain HIDOU et Benoit Lambert FOURMAULT praticiens demeurants à Arras gens dignes de foy et de crédence disans avoir connaissance des dites nécessités ont vendus et transportés au proffit de :

· Guislain GENEL demeurant à Villers au Bois acceptant pour luy et sa femme :

Trois coupes ou environ de terres labourables situés au terroir du dit Villers, tenantes de liste aux terres de la demoiselle AUGER d’Arras, d’autre liste et d’un bout aux terres du seigneur du lieu, d’autre bout à Jean ALEXANDRE, tenues en cotterie du seigneur du lieu et provenantes aux dits WARNIER de leur patrimoine pour des dits 3 coupes de terres ainsy qu’elles se comprendent et entendent soit qu’il y ait plus ou moins sans les livrer par mesure en jouir par les acquéreurs leurs hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy et à toujours en toute propriété à charge des rentes foncières anciennes redevances droits seigneuriaux si aucuns sont dus déchargés de tous arrérages et dettes quelconques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant deux messes pour les trépassés et 3 £ d’épingles, et de prix principal la somme de 450 £ franc deniers et pour vin 10 £, que les dits vendeurs reconnoissent avoir reçu comptant des dits acquéreurs à raison de leurs droits dont quittance.Promettants les dits vendeurs la présente vente tenir et faire valoir à toujours sous l’obligation de leurs biens accordans sur iceux en seuretées requises au dépens de quy il appartiendra acceptans ajuges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur de cette leur procureur spécial, tant pour accorder les dites seuretées que pour se dessaisir de ce que dessus vendu, et en accorder la saisine d’icelle aux dits acquéreurs à leurs dépens ou consentir à tous décrets élisant domicile à la maison rouge à Arras renonçans à choses contraires. Ayant la dite Guislaine WARNIER déclaré ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 19 février 1759. Estoient signés : Foelix WARNIER, Guislain BERNARD, Guislain GENEL, HIDOU, FOURMAULT, et pour notaires HENRY et JONOT avec paraphe.

Vente du 26-4-1759 de

Alphonse COUTIAU à Pasquier LEFETZ

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Alphonse COUTIAU demeurant au village d’Ecoivres, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a jurés et affirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Louis Joseph DELECOURT praticien et Guislain LAUTAR tailleur demeurans à Arras, témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites necessitées, reconnoit d’avoir vendu et ceddé vend et cèdde léallement et sans fraude au profit de :

· Pasquier LEFETZ maréchal ferrant demeurant à Acq et Marie Guislaine HENRY sa femme, ce acceptans en personne :

Deux boitelées et demie de terre labourable scituée au terroir du dit Acq , tenant d’une liste à Guislain HERBET, d’autre liste à Félix MATHON, d’un bout à Guislain HENRY, tenues en cotterie du Chapitre d’Arras , et procédante au vendeur de son patrimoine, pour des dites 2 boitelées et demie soit qu’il y en ait plus ou moins sans les livrer par mesurage jouir et profiter par les acquéreurs de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées par le dit vendeur de tous arrérages des dites rentes dettes et hipotecques quelconques jusqu’à ce dit jour, promettant le dit vendeur cete présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation de ses biens présens et à venir, sur lesquels il accorde être prises toutes les oeuvres de loix requises, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder toutes les seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires, cette présente vente faite moyennant quatre messes aux fidels trépassés, 50 sols pour vin, et pour deniers principaux la somme de 330 £ francs deniers que les acquéreurs ont paier comptant dont quittance ; aiant le dit Alphonse COUTIAU déclaré ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 26 avril 1759 ; signés : Pasquier LEFAIT, Guislaine HENRY, DELECOURT, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et PRUVOST.

Vente du 2-5-1759 de

Jean Baptiste CRETON aux enfans THENEL

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Jean Baptiste CRETON jeune homme à marier demeurant en cette ville d‘Arras, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a jurés et affirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Pierre Henry VALLOIS huissier et Philippe Joseph Alexandre PLAISANT brasseur demeurans à Arras, témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites necessitées, reconnoit d’avoir vendu et ceddé vend et cèdde léallement et sans fraude au profit de :

· Antoine Guillaume, Jean Vincent, Jeanne Claire, Séraphine Joseph, Marie Anne et Rosalie THENEL demeurans au village d’Acq ce acceptant poure eux en personne par Philippe LIENART leur tuteur demeurant au dit Acq, et suivre la cotte et ligne d’iceux THENELLE :

Une verge ou environ de manoir non amazé scitué au dit lieu à prendre en 4 verges allencontre des dits THENELLE, le tout tenant d’une liste à Jean Baptiste CUISINIER, d’autre liste au flégard, d’un bout à Jean François CUISINIER, d’autre bout aux dits THENELLE, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédante au vendeur de son patrimoine, pour de la dite verge de manoir soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage jouir et profiter par les acquéreurs de ce jour d’huy de là en avant perpétuellement ....

Accord du 16-3-1760 entre

les enfants de feu Guislain WARNIER et leur mère Marie Guislaine GENEL

(4E 18/42)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain WARNIER berger à Hautavesne,

· Jean DERUELLE mary et bail de Marie Claire WARNIER,

· Pierre PETIT veuf en première noce de Marie Joseph WARNIER père et tuteur de ses enfans mineurs,

· Dominique COLLIN mary et bail de Marie Anne WARNIER,

· Guislain ALLART mary et bail de Marie Théresse WARNIER,

· Jean Baptiste PETIT mary et bail de Jeanne Guislaine WARNIER,

· Guislain CRETON mary et bail de Julienne WARNIER,

· Anne Marie WARNIER fille à marier demeurans au village d’Acq, les dits WARNIER frères et soeures enfans et héritiers de feu Guislain WARNIER et apparans d’encore vivante Marie Guislaine GENEL.

Lesquels ont dit qu’en attendant le partage à faire des biens échus et à échoir de leurs dits père et mère pour favoriser l’avancement de Jeanne Guislaine WARNIER femme de Jean Baptiste PETIT et leur procurer une demeure assuré sur un fond de la famille et le fixer et arrêter a été convenus et assigné au dit PETIT et sa femme le huitième partie d’une mesure ou environ de manoir non amazé située au dit Acq provenant de la succession du père commun, à prendre le dit huitième le long et de liste à la rue Grande Mère allant à Saint Eloy de bout à la rue du chemin Saint Albert d’autre au courtil ROBILLARD d’autre liste au surplus, pour être mesuré et borné lors du partage à faire cy après, pour en jouir par le dit PETIT et sa femme dez ce jour d’huy et y faire construire une demeure pour y rester et tenir lieu et part à toujours à la charge des rentes centimes et anciennes redevances au surplus pour parvenir à construire la dite demeure les comparans accordent au dit PETIT et sa femme et consentent qu’ils abattent et profitent de tous les arbres qui se trouveront propres à bâtir croissants sur 5 verges de manoir non amazé au dit lieu pour les abattre présentement en considération de quoy le dit PETIT se faisant fort de sa femme cède et abandonne aux autres comparans même renonce au surplus de tous les arbres qui sont et se trouvent sur tous les manoirs et terres des père et mère communs sans aucune répétition pour être expressément convenu.

Promettant les comparans tous ce ce que dessus faire valoir sous l’obligation de leurs biens acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçans à toutes choses contraires, etc

Ayant le dit Jean Baptiste PETIT et la dite WARNIER déclaré ne savoir signer de ce interpellé, par les dits notaires. Passé à Arrras le 16 mars 1760. Signé : Guislain WARNIER, Pierre Dominique COLLIN, Pierre PETIT, Pierre Guislain CRETON, Guislain ALLART, et pour notaires HENRY et DERETZ avec paraphe.

Transaction du 31-3-1760 entre

les héritiers de Marie Jacqueline MOREL et Félix BRETON

(4E 18/42)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre François GAMANT charpentier demeurant au village de Frévent Cappel, Marie Françoise CUVELLIER sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, et Marie BÉCOURT veuve de Jean MASSAUX dit « Saint Amand » demeurant en la cité d’Arras, héritiers de Marie Jacqueline MOREL veuve d’Antoine PIO décédé au village d’Acq d’une part ;

· Félix BRETON dit « MATHON » ménager et Marie Rose WAGON sa femme, qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurans au village d’Acq d’autre part .

Lesquels pour éviter aux difficultés qui auroient pu naître entre les parties au sujet de la succession de la dite Marie Jacqueline MOREL, et autres prétentions respectives sont convenus par transaction de ce qui suit.

Le contrat de mariage des seconds comparans du 21 avril 1755 sera exécutée selon la forme et teneur : les seconds comparans profiteront de la dépouille des avesties qui se trouvent sur les terres délaissées par la dite MOREL, par la récolte de la présente année, après laquelle les premiers comparans jouiront des immeubles à eux appartenans en païant aux seconds comparans d’huy en deux mois la somme de 60 £ une fois pour les indemniser de 3 années de jouissance qu’ils avoient droit de faire des dits immeubles conformément à leur contrat de mariage susdatté, et les frais de l’une et l’autre des parties seront supportées par celles qui les ont fait et les frais de dépôt inventaire et descriptions des tittres et papiers de la succession de la dite MOREL seront paiés moitié par moitié par les dites parties ; au surplus les premiers comparans ont déclaré consentir que Pierre Joseph LAJUS et Marie Joseph HERBET sa femme demeurans au dit Acq jouissent de la 1/2 mesure de terre à eux donné par le dit contrat de mariage et les titres et papiers seront remis aux parties pour ce qui les concerne, et ceux en commun resteront ès mains de la dite Marie BÉCOURT avec la déclaration de la totalité des biens de la dite MOREL à charge par la dite BÉCOURT d’en aider les autres parties toutes fois et quand elle en sera requises ; promettans les parties tout ce que dessus entretenir sous l’obligation de leurs biens acceptans à juges messieurs du Conseil d’Artois, aïant les dites Marie Françoise CUVELLIER et les autres comparans signé avec nous notaires susdits sauf Marie BÉCOURT et Marie rose WAGON qui ont déclaré ne scavoir écrire ni sy signer de ce interpellées par les dits notaires. Ainsi fait et passé à Arras le 31 mars 1760 ; signées : Pierre François GAMAND, Félix MATHON, Marie Anne CUVILIER, et pour notaires BOTTE et LENGLET avec paraphe.

Quittance : le 11 avril 1760 Félix MATHON reconnaît avoir obtenu les 60 £ indiquées ci dessus.

Vente du 11-4-1760 de

Félix MATHON à Jean François DHON

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Félix MATHON demeurant au village d’Acq, et Marie Rose WAGON sa femme de luy deument autorisée, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Jean François BEAUCOURT demeurant à Arras, témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites necessitées, reconnoitre solidairement d’avoir vendus et céddés, vendent et ceddent léallement et sans fraude au profit de :

· Jean François DHON demeurant au village d’Acq acceptant en personne tant pour luy que pour Marie Anne DHON sa soeur veuve d’Antoine Luc HENRY :

Une mesure de terre labourable située au terroir d’Acq tenante d’une liste aux héritiers Joqeph COUTIAU, d’autre liste à Jean Toussaint HERBET et autres, d’un bout à Marie Thérèse CRETON et à Jean Jacques GERNÉ, d’autre bout aux héritiers Béatrix CAUDRON, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédente au vendeur de donnation à eux faite par Antoine PIO et Marie Jacqueline MOREL sa femme, pour de la dite mesure de terre à livrer par mesurage aux dépens des acquéreurs, jouir et profiter par les dits Jean François DHON et Marie Françoise HERBET sa femme et Marie Anne DHON chacun par moitié de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières anciennes redevances et de paier par les acquéreurs les labours faites jusqu’à ce jour sur la dite mesure de terre, déchargée par les vendeurs de toutes dettes et hipotèques quelconques jusqu’à ce jour, ainsi que des rentes foncières et deniers royaux pour cette année seulement, promettans les vendeurs de la même solidité cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation solidaire de leurs biens présens et à venir, sur lesquels ils accordent toutes suretées de droit donnans pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites suretées, ainsi que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens , acceptans à juges MM du Conseil d’Artois , renonçans à toutes choses contraires cette présente vente faite moyennant une messe aux fidels trépassés, 10 sols au crieur, et pour deniers principaux la somme de 150 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant des dits DHON, dont quittance, aiant la dite WAGON déclarée ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 11 avril 1760, signé : Félix MATHON, Jean François DHON, LAUTAR, BEAUCOURT et comme notaires BOSSU et LETOMBE .

Partage en date du 12-4-1760 entre

les héritiers Guillaume THENELLE, époux en secondes noces de Marie Madeleine CANDA

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Marie Madeleine CANDA veuve de Guillaume THENELLE demeurant au village d’Acq , mère et tutrice légitime Marie Anne Joseph et de Marie Joseph Rosalie THENELLE ses deux enfans qu’elle en a retenue d’une part ;

· Antoine Guillaume THENELLE jeune homme à marier demeurant à Bray de seconde part ;

· Jean Vincent THENELLE aussi jeune homme à marier demeurant présentement en cette ville d’Arras de troisième part ;

· Antoine FOURNÉ demeurant au dit Acq et Jeanne Claire THENELLE sa femme de lui deument autorisée de quatrième part ;

· Séraphine Joseph THENELLE fille à marier demeurante au dit Acq de cinquième et dernière part.

Et reconnurent les comparans en leurs qualités de frères et soeurs enfans et héritiers des deux mariages du dit Guillaume THENELLE qu’ils sont propriétaires par indivis de plusieurs immeubles situés aux villages et terroirs d’Acq, Hauttavene, Frévin et allenviron, desquels voulant en jouir divisement ils en ont fais faire les lots suivans, estimation préalablement faite par expert et gens à ce connoissans.

Scavoir :

1) Il appartiendra aux dits deux enfans mineurs de la première comparante pour leur lot un manoir amazé de maison et autres édifices situé au dit Acq contenant une boitellée ou environ et 4 verges, tenant d’une liste à Augustin BAUDUIN, d’autre liste aux enfant Joseph CUISINIER, d’un bout à la Verde Rue, d’autre bout aux dits enfant Joseph CUISINIER, tenu en cotterie du seigneur d’Acq ; conditionné que les autres comparans seront tenus de paier pour soulte de partage à la première comparante en sa qualité, et moins vaille du susdit lot, la somme de 52 £ 17 sols aussitôt qu’elle fera renouveller à neuf les amasemens du susdit manoir d’une boitellée 4 verges ou environ cy dessus, à quoy ils se sont soumis et obligés.

2) Il appartiendra pareillement au dit Antoine Guillaume THENELLE second comparant pour son lot les immeubles suivans, savoir une boitellée 1/2 de terres labourables dessus Largillière terroir d’Acq tenant de liste à Charles Louis DELEPLACE, d’autre à Jean Jacques GERNÉ, d’un bout aux terres de la cure d’Acq, d’autre bout au chemin de Largillière , tenu en cotterie du chapitre d’Arras.

Item une demi mesure au champ Mayeur, tenant d’une liste aux enfans Joseph CUISINIER, d’autre liste à Jean BONAR, d’un bout à Jean Charles CAFFART, d’autre bout à Pasquier LEFETZ.

Item 30 verges sur le terroir d’Hauttavene, tenant de liste à Félix WARNIER, d’autre liste aux terres des Pères Carmes d’Arras, d’un bout au Vieu chemin d’Arras à Saint Pol, d’autre en pointe, tenu en cotterie du seigneur de Grévin.

Finallement une demi boitellée moins 4 verges, à prendre en une boitellée allencontre du dernier lot à la Bouchère, pour y tenir d’un bout, d’autre bout au sieur LEBLANT, d’une liste aux terres de la cure de Frévin, d’autre liste à Pierre BERNARD, située sur le terroir de Frévin, et tenue en cotterie du seigneur du dit lieu.

3) Il appartiendra aussi en toute propriété au dit Jean Vincent THENELLE troisième comparant les immeubles suivans, savoir :

Une boitellée et demie sur Acq à Largillière, à prendre en trois boitellées allencontre du lot suivant pour y tenir d’une liste, d’autre liste aux terres occupées par Jean Michel DUBOIS, d’un bout à Félix MATHON, d’autre bout au dit DUBOIS, tenue en cotterie de St Eloy.

Item une boitellée à la Couture Mouchons au dit terroir, tenant de liste à Ghislain BERNARD, d’autre liste à Jean Baptiste BACQUEVILLE, d’un bout aux religieuses de Saint Eloy, d’autre au chemin Salbert, tenue en cotterie de Saint Eloy.

Item une demi boitellée dessus le Marquais, à prendre en une boitellée allencontre du lot suivant pour y tenir de bout, d’autre bout à Jean Baptiste COLIN, d’une liste à Charles Louis DELEPLACE, d’autre à Jean Guislain ALLART, tenue en cotterie du seigneur du dit lieu.

Finallement une demi mesure au chemin de Béthune terroir d’Hauttavene, tenant de liste aux enfans Mathias PROUVEUR, d’autre à Guislain WARNIER, d’un bout au chemin de Béthune, d’autre bout au Commandeur d’Hauttavene, tenue en cotterie du seigneur de Frévin.

4) Il appartiendra pareillement à la dite Séraphine Joseph THENELLE cinquième comparante, les immeubles suivans, scavoir :

Une boitellée et demie de terres sur Acq à prendre en trois boitellées à Largillière, contre le lot précédent pour y tenir d’une liste, d’autre liste à Jean Charles CAFFART, d’un bout à Félix MATHON, d’autre bout à Jean Michel DUBOIS.

Item une demi mesure 14 verges au Champ Hernoux, tenant d’une liste aux terres de la cure de Frévin, d’autre liste à Jean Charles CAFFART, d’un bout aux terres des Pères Carmes, d’autre au chemin d’Acq à Frévin, tenue en cotterie du seigneur d’Acq.

Item demi boitellée au chemin Salbert, tenant de liste aux terres des Carmes comme aussi d’autre liste, d’un bout au dit chemin, d’autre à Guislain DAMBRINNE, tenu en cotterie de St Eloy.

Item, une demi boitellée au dessus du Marquais, à prendre en une boitellée allencontre de la précédente pour tenir d’un bout, d’autre bout, au chemin des Normands, d’une liste à Charles Louis DELEPLACE, d’autre liste à Guislain ALLART.

Finallement une boitellée sur Hautavene, tenant de liste à Ghislain BERNARD, d’autre au dit BERNARD, de bout au Commandeur d’Hauttavene, d’autre bout au sieur de MARCONNE, tenue en cotterie du seigneur de Grévin.

5) Il appartiendra aussi en toute propriété aux dits FOURNÉE et sa femme, quatrièmes comparans, les immeubles suivans, savoir :

57 verges au terroir d’Acq, au chemin d’Aubigny y tenant de bout, d’autre bout aux dits Carmes, d’une liste à Michel HERBET, d’autre liste à Nicolas CUISINIER, tenues en cotterie du Chapitre d’Arras.

Item une boitellée et demie au terroir de Chinchy au Bourideaux, tenant de liste à Louis BÉCOURT, d’autre liste au nommé PIERRE curé d’Ecoivres, d’un bout à la chaussée Brunehaut, d’autre aux terres de St Eloy, tenue en cotterie de St Eloy.

Item une boitellée à l’Enfer, terroir de Frévin, tenant de liste aux terres de Sainte Agnès, d’autre à Jean BACQUEVILLE, de bout à Hubert COLIN, d’autre bout au sieur LEBLAN, tenue en cotterie du seigneur de Grévin.

Finalement une demi boitellée et 4 verges sur Frévin, à prendre dans une boitellée allencontre du dit Guillaume THENELLE second comparant, pour tenir d’un bout au dit THENELLE, d’autre bout aux dits Carmes, d’une liste à Pierre BERNARD, d’autre liste aux terres de la cure de Grévin.

Arrêté et convenu entre les comparans que comme les lots des dits Jean Vincent et Séraphine THENELLE sont plus forts que celui du dit Guillaume THENELLE, ils s’obligent de lui faire raison pour soulte de partage de 9 £ 12 sols laquelle somme sera compensée ci après.

Il appartiendra au surplus au dit Guillaume THENELLE comme aîné 6 boitellées et demie au terroir d’Acq tenant de liste au chemin des Normands, d’autre liste aux enfans Marie PROUVEUR, d’un bout au seigneur d’Acq comme aussi d’autre bout, tenues en fief des seigneurs de Vimy. En conséquence il s’oblige de faire raison aux dits Jean Vincent et Séraphine THENELLE, Antoine FOURNÉ et sa femme, de la somme de 36 £ 2 sols pour leurs parts du quint du dit fief, revenans par tiers à 12 £ 8 deniers, ainsi compensation faite de la somme de 9 £ 12 sols qu’il a bonnis ci dessus à la charge des dits Jean Vincent et Séraphine THENELLE, il leur doit encore la somme de 14 £ 9 sols 4 deniers qu’il s’oblige leur payer ainsi que les 12 £ 8 deniers revenans aux dits FOURNÉ et sa femme, en dedans un an datte des présentes, la part du quint qui revenait aux mineurs de la première comparante a été confondue dans le manoir amazé assigné à ses dits mineurs ci devant ; au surplus les deuxième, troisième, quatrième et cinquièmes comparans s’obligent de paier à la dite CANDA première comparante, en sa qualité de veuve du dit Guillaume THENELLE, la somme de 10 £ à sa première volonté et ce pour rachat du douaire qu’ils pouvoient lui devoir.

Pour des immeubles assignés aux comparans en noms et qualités dans ce présent partage jouir et profiter par eux à compter de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, promettans les comparans ce présent partage, tenir entretenir et garantir à toujours l’un envers l’autre de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation respective de leurs biens, y accordans toutes les œuvres de loix requises, au dépens de qui il appartiendra, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois.

Convenu que sil est dû quelques reliefs jusqu’à ce jour la première comparante en sa qualité et les autres comparans les acquitteront également ; ayant la dite Séraphine THENELLE déclaré ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires, passé à Arras ce 12 avril 1760 ; signés : Marie Magdeleine CANDA, Antoine Guilliaume TENELLE, Jean Vincent TENELLE, Antoine FOURNET, Jeanne Claire TENELLE et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Vente du 11-4-1760 de

Félix MATHON à Jean Toussaint HERBET

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Félix MATHON demeurant au village d’Acq, et Marie Rose WAGON sa femme de luy deument autorisée, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Jean François BEAUCOURT demeurant à Arras, témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites necessitées, reconnoitre solidairement d’avoir vendus et céddés, vendent et ceddent léallement et sans fraude au profit de :

· Jean Toussaint HERBET sergent d’Acq y demeurant et acceptant en personne tant pour luy que pour Pierre Joseph LAJUS et Marie Joseph HERBET sa femme :

Une demi mesure de terre labourable située au terroir d’Acq tenante d’une liste à Jean François DHON d’autre liste aux vendeurs d’un bout à Jean Jacques GERNÉ d’autre bout aux héritiers Béatrix CAUDRON tenu en cotterie du seigneur d’Acq et procédente aux vendeurs de donnation à eux faite par Antoine PIO et Marie Jacqueline MOREL sa femme pour de la dite demi mesure de terre à livrer par mesurage aux dépens du dit HERBET jouir et profiter par iceluy HERBET Pierre Joseph LAJUS et Marie Joseph HERBET sa femme chacun par moitié de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières anciennes redevances, déchargée par les vendeurs de toutes dettes et hipotèques quelconques jusqu’à ce jour, ainsi que des rentes foncières et deniers royaux pour cette année seulement, promettans les vendeurs de la même solidité cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation solidaire de leurs biens présens et à venir, sur lesquels ils accordent toutes suretées de droit donnans pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites suretées, ainsi que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens , acceptans à juges MM du Conseil d’Artois , renonçans à toutes choses contraires, cette présente vente faite moyennant une messe aux fidels trépassés, 5 £ pour vin, 5 sols au crieur, et pour deniers principaux la somme de 24 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant du dit HERBET, dont quittance, aiant été conditionné que le dit HERBET sera tenu de paier les labours faites jusqu’à ce jour sur la dite demi mesure de terre. Passé à Arras le 11 avril 1760, signé : Félix MATHON, Jean Toussaint HERBET, LAUTAR, BEAUCOURT et comme notaires BOSSU et LETOMBE .

Vente du 19-4-1760

de Félix MATHON à Antoine BACQUEVILLE

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés est comparu :

· Félix MATHON demeurant au village d’Acq, stipulant tant en son nom et se portant fort de Marie Rose WAGON sa femme par laquelle il s’oblige de faire agréer et ratifier ces présentes à la première réquisition et la faire obliger avec lui solidairement sans division ny discussion avec renonciation aux dits bénéfices de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence lequel des dits noms pour au besoin survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Pierre Henry VALLOIS et Jean Baptiste CAPPY demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit ès dits noms d’avoir vendu et ceddé, vend et cède léallement et sans fraude au profit de :

· Antoine BACQUEVILLE demeurant au dit Acq, ce acceptant en personne tant pour lui que Marie Jeanne FIERRET sa femme :

Une demi mesure 6 verges de terrre labourable scituée au terroir d’Acq, tenante d’une liste à Jean Toussaint HERBET, d’autre liste au seigneur d’Acq, d’un bout à Jean Jacques GERNÉ, d’autre bout aux héritiers Béatrix CAUDRON, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédante au vendeur ès dits noms de donnation par Antoine PIO et Marie Jacqueline MOREL sa femme pour de la dite demi mesure 6 verges de terres soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage jouir et profiter par le dit BACQUEVILLE et sa femme de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances déchargée par le vendeur ès dits noms de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à la Saint André prochain dettes et hipotèques quelconques jusqu’à ce dit jour, promettant le dit vendeur ès dits noms cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation de ses biens et de ceux de sa dite femme sur lesquels il accorde toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux dits BACQUEVILLE et sa femme à leurs dépens, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires ; cette présente vente faite moyennant 30 £ francs deniers que le vendeur reconnoit d’avoir reçu comptant du dit BACQUEVILLE dont quittance. Passé à Arras ce 19 avril 1760 ; signés : Félix MATHON, Antoine BACQUEVILE, VALLOIS, CAPPY, et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Le 9 mai 1760, Marie Rose WAGON ratifie le présent acte.

Vente du 28-5-1760

de Jean Baptiste PETIT à Pierre Dominique COLIN

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste PETIT maçon demeurant au village d’Acq, et Jeanne Guislaine WARNIER sa femme, de lui deument autorisée à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Adrien Hémery CUVILLIER et Ghislain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoissent solidairement l’un pour l’autre un seul pour le tout, sans division ni discussion, renonçans au bénéfice des dits droits d’avoir vendus et ceddés, vendent et cèdent léallement et sans fraude au profit de :

· Pierre Dominique COLIN demeurant au dit Acq, ce acceptant en personne tant pour lui que Marie Anne WARNIER sa femme et suivre la cotte et ligne d’icelle WARNIER :

Une boitellée et demie de terrre labourable scituée en une pièce au terroir de Frévin Cappel, tenante d’une liste aux terres de Marie Claire MATHON veuve d’Antoine LEFEBURE, d’autre liste à Mathias POUCHIN, d’un bout aux terres occupées par le sieur LEBLAN, d’autre bout à la dite veuve LEFEBURE, tenue en cotterie du seigneur du dit Frévin et procédente à la dite WARNIER vendresse de donation en avancement d’hoirie et de succesion à elle faite par Marie Guislaine GENELLE sa mère pour la dite boitellée et demie de terres soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage, jouir et profiter par les acquéreurs aussitôt après la récolte prochaine, de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété (réservé au profit des vendeurs la récolte de bled croissante sue la dite terre pour dépouiller au mois d’aoust prochain) à charges des rentes foncières et anciennes redevances déchargée par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes jusqu’après la récolte prochaine, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant les dits PETIT et sa femme de la même solidité cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation solidaire de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires, et notamment la dite femme vendresse au droit établi en faveur de son sexe à elle expliqué ; cette présente vente faite moyennant une messe aux fidèles trépassés, et pour deniers principaux 90 £ francs deniers que les vendeurs ont reçus comptant de l’acquéreur dont quittance, et aiant le dit PETIT déclaré ne savoir signer de ce interpellé par lesq dits notaires. Passé à Arras ce 28 mai 1760 ; signés : Jeanne Guisaline WARNIER, Pierre Dominique COLIN, CUVILLIER, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Vente du 10-7-1760 de

Guislain DAMBRINNE à Nicolas Philippe CAILLERET

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés est comparu :

· Guislain DAMBRINNE demeurant au village d’Acq, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste Joseph CARPENTIER et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit d’avoir vendu et ceddé, vend et cède léallement et sans fraude au profit de :

· Nicolas Philippe CAILLERET demeurant au village de Gouves, ce acceptant en personne :

La moitié de trois boitellées de terres labourables scituées au terroir de Gouves,à prendre allencontre de Charles François MERVILLE tenante d’une liste pour le surplus et y tenir d’une liste, d’autre liste du côté d’Agnez à Jacques Philippe HUEZ, d’un bout à 7 mesures de la Commanderie d’Hauttavene, d’autre bout à l’occupation du sieur GOUDEMAND, tenue en cotterie et en fief du Commandeur d’Hauttavene et procédant au vendeur de son patrimoine ; pour de la moitié des dites 3 boitellées de terres soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage, jouir et profiter par l’acquéreur de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charges des rentes foncières et anciennes redevances (réservé au profit du vendeur l’avestie croissant sur la dite terre pour dépouiller au mois d’aoust prochain) déchargé par le vendeur de toutes dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant le dit DAMBRINNE cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation de ses biens présents et à venir, sur lesquels il accorde toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises à l’acquéreur à ses dépens, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires; cette présente vente faite moyennant 15 sols pour messes aux fidèles trépassés, 3 £ pour deniers à Dieu, et pour deniers principaux 75 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant de l’acquéreur dont quittance, déclarant le dit acquéreur que les deniers comptés ci devant lui proviennent de la vente qu’il a fait des deux petits manoirs scitués à Gouves, en conséquence cette présente acquisition lui servira de remploye à cette concurrence et tiendra sa cotte et ligne. Passé à Arras ce 10 juillet 1760 ; signés : Guislain DAMBRENNE, Nicolas Philippe CAILLEREZ, BEAUCOURT, CARPENTIER, et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Vente du 10-7-1760 de

Guislain DAMBRINNE à Charles François MERVILLE

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés est comparu :

· Guislain DAMBRINNE demeurant au village d’Acq, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste Joseph CARPENTIER et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit d’avoir vendu et ceddé, vend et cède léallement et sans fraude au profit de :

· Charles François MERVILLE demeurant au village de Gouves, ce acceptant en personne tant pour luy que Marie Antoinette FOURNIER sa femme :

La moitié de trois boitellées de terres labourables scituées au terroir de Gouves,à prendre allencontre de Nicolas Philipee CAILLERET tenante d’une liste pour le surplus et y tenir d’une liste, d’autre liste du côté de Monténescourt aux héritiers Louis MATHIEU, d’un bout à 7 mesures de la Commanderie d’Hauttavene, d’autre bout à l’occupation du sieur GOUDEMAND, tenue en cotterie et en fief du Commandeur d’Hauttavene et procédant au vendeur de son patrimoine ; pour de la moitié des dites 3 boitellées de terres soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage, jouir et profiter par l’acquéreur de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances (réservé au profit du vendeur l’avestie croissant sur la dite terre pour dépouiller au mois d’aoust prochain) déchargé par le vendeur de toutes dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant le dit DAMBRINNE cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours sous l’obligation de ses biens présents et à venir, sur lesquels il accorde toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises à l’acquéreur et àsa dite femme à leurs dépens, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires; cette présente vente faite moyennant 15 sols pour messes aux fidèles trépassés, 3 £ pour deniers à Dieu, et pour deniers principaux 75 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant de l’acquéreur dont quittance. Passé à Arras ce 10 juillet 1760 ; signés : Guislain DAMBRINNE, Charles François MERVILLE, BEAUCOURT, CARPENTIER, et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Vente du 24-1-1761 de

Jean Baptiste BACQUEVILLE à Jean Baptiste ALLART

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste BACQUEVILLE et Ane Marie LEFETZ sa femme de luy deument autorisée à l’effet des présentes, lesquels pour subvenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par Adrien François Xavier CAPPY praticien et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoisssent les comparans solidairement l’un pour l’autre un seul pour le tout sans division ny dissenssion, renonçans aux bénéfices des dits droits d’avoir vendus et céddés vendent et cèddent léallement et sans fraude au profit de :

· Jean Baptiste ALLART demeurant au dit Acq, ce acceptant en personne :

Un manoir non amazé contenant 7 verges 1/2 scitué à Acq, tenant d’une liste à Philippe LIENARD, d’autre liste au dit LIENARD et Pierre Joseph BERNARD, d’un bout au flégard, d’autre bout à Jean Charles CAFFART, tenu en cotterie du seigneur d’Acq et procédant au dit BACQUEVILLE de son patrimoine ; pour des dites 7 verges 1/2 de manoir soit qu’il y en ait plus ou moins sans le livrer par mesurage, jouir et profiter par l’acquéreur de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargé le dit manoir par le vendeur de toutes dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant les dits BACQUEVILLE et sa femme de la même solidité cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de leurs biens, sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises à l’acquéreur et à sa dite femme à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires; cette vente faite moyennant la somme de 38 £ laquelle somme demeurera ès mains de l’acquéreur en déduction de celle de 110 £ à quoi le dit BACQUEVILLE vendeur s’est obligé vers luy, suivant le contrat de partage passé ce jour d’huy devant notaires passé à Acq de 24 janvier 1761 ; signés : Jean Baptiste BACQUEVILLE, Anne Marie LEFETZ, Jean Baptiste ALLART, CAPPY, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et MOINARD.

Partage du 24-1-1761 entre

des membres de la famille ALLART

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Guislain et Jacqueline ALLART frère et sœur demeurant au village d’Acq, d’une part ;

· Jean Baptiste ALLART, Augustin BAUDUIN et Marie Philippe ALLART sa femme de lui deument autorisée àl’effet des présentes, demeurans au dit Acq, stipulans tous en leurs noms que sous le bon plaisir d’Etienne BERTHE et Jeanne Claire ALLART sa femme demeurans au vilage de Marœul, par lesquels ils espèrent faire ratifier les présentes d’autre part .

Et reconnurent les comparans ès dits noms d’avoir fait les partages lottissemens et arrangemens suivans.

Il appartiendra aux dits Jacqueline et Guislain ALLART premiers comparans pour leurs lots un manoir non amazé contenant une boitellée ou environ destituée à Acq, tenant de liste à Pierre Joseph BERNARD, d’autre liste à Guillaume PRUVOST, d’un bout au flégard, d’autre bout à Félix MATHON, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy, pour en jouir par les dits Guislain et Jacqueline ALLART en toute propriété relativement au partage et cession de ce jour.

Il appartiendra pareillement au dit Jean Baptiste ALLART un des seconds comparans, pour son lot, une boitellée de terres labourables scituée à Acq, tenant d’une liste aux terres des Pères Carmes d’Arras, d’autre liste à Jean Baptiste BACQUEVILLE, d’un bout au chemin Salbert, d’autre bout aux terres de l’abbaye St Eloy, tenue en cotterie du seigneur comte d’Egmont, pour en jouir par le dit Jean Baptiste ALLART à compter de ce jour d’huy.

Il appartiendra aussi en toute propriété aux dits Augustin BAUDUIN et sa femme seconds comparans la juste moitié de 40 verges de terres labourables scituées au terroir d’Acq, à prendre allencontre du lot suivant, pour y tenir d’une liste, d’autre liste aux terres du seigneur d’Acq, d’un bout au chemin de Largillière, d’autre bout aux terres de la cure d’Acq, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy, pour en jouir par les dits Bauduin et sa femme après la récolte prochaine.

Il appartiendra enfin aux dits Etienne BERTHE et sa femme l’autre moitié des dites 40 verges de terres labourables pour tenir d’une liste à l’autre moitié du lot précédent, d’autre liste à la veuve Jean Louis HERBET, d’un bout au chemin de l’Argillière, d’autre bout aux terres de la cure d’Acq, pour en jouir par les dits BERTHE et sa femme après la récolte prochaine.

Pour des immeubles ci dessus assignées aux comparans ès dits noms jouir par eux en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, promettans les comparans ès dits noms ce présent partage, tenir entretenir et entièrement accomplir sous l’obligation respective de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes les œuvres de loix requises aux dépens de qui il appartiendra.

Et à l’instant sont aussy comparus Guislain, Nicolas, et Michelle BACQUEVILLE, demeurans à Acq, lesquels ont déclaré céder comme ils cèdent par les présentes la jouissance de la boitellée et des 40 verges de terres reprises dans ce présent partage assignés aux dits Jean Baptiste ALLART, Augustin BAUDUIN et sa femme, Etienne BERTHE et sa femme, et en jouir par ces derniers ainsy qu’il est expliqué cy devant sous l‘obligations de leurs biens. Aceptans tous les comparans pour juges MM du Conseil d’Artois, aians les dits Augustin BAUDUIN, Marie Philippe ALLART, et Michelle BACQUEVILLE déclarés ne savoir signer, non plus que la dite Jacqueline ALLART laquelle a aussi déclaré ne savoir signer de ce interpellés. Passé au village d’Acq le 24 janvier 1761 ; signés : Jean Baptiste ALLART, Guislain ALLART, Guislain et Nicolas BACQUEVILLE, et comme notaires BOSSU et MOINARD.

Le 25 janvier 1761 sont comparus Etienne BERTHE et Jeanne ClaireALLART qui ont agréé et ratifié le précédent partage.

Donation partage du 24-1-1761 en faveur

des neveux ALLART de la famille BACQUEVILLE

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

Guislain, Nicolas, et Michelle BACQUEVILLE frères et sœur, demeurans au village d’Acq, lesquels pour maintenir l’union dans leurs familles, éviter tous procès et discussions entre leurs neveux et nièces leurs héritiers, reconnoisssent de céder et transporter comme ils font par ces présentes par forme de partage à leurs dits neveux et nièces même au besoin par dons entre vifs absolus et irrévocables la propriété à compter de ce jour de tous les biens immeubles dont il sera fait mention cy après, réservé néantmoins au profit des comparans la jouissance leur vie durante de tous les dits biens immeubles en conséquence il a été procédé au lotissement suivant.

Il appartiendra aux dits titres et en toute propriété à Jean Baptiste ALLART un des dits neveux demeurant à Acq les immeubles suivans situés sur le teroir d’Acq savoir : la juste moitié de 6 boitellées de terres labourables à prendre allencontre du lot suivant et y tenir d’une liste,d’autre liste à Guislain ALLART d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout au terres du sieur BOUCQUEL de Warlus, tenues en cotterie de l’abbaye St Eloy ; et une boitellée aussy de terres labourables faisant la juste moitiée de demi mesure à prendre allencontre du lot suivant et y tenir de liste, d’autre liste à Jean François CUISINIER, d’un bout et d’autre bout aux terres du seigneur d’Acq, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy.

Il appartiendra pareillement en toute propriété à Augustin BAUDUIN demeurant à Acq , et Marie Philippe ALLART sa femme nièce des comparans, les immeubles suivans scitués sur Acq savoir : la juste moitiée de 6 boitellées de terres labourables à prendre contre le lot précédent et y tenir de liste,d’autre liste à Jean Baptiste COLLIN, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout aux terres du sieur BOUCQUEL de Warlus ; et une boitellée aussi de terres faisant la juste moitiée d’une demi mesure à prendre allencontre du lot précédent et y tenir d’une liste, d’autre liste à Pasquier LEFETZ, des deux bouts aux terres du seigneur d’Acq.

Il apartiendra pareillement à Jacqueline ALLART fille majeure et usante de ses droits demeurant au dit Acq une des nièces des comparans, les immeubles suivans : une demi mesure de terres labourables scituée au terroir d’Acq au Marcois, tenante d’une liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à Jean Baptiste CRETON, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout à Philippe LIENART, tenue en cotterie du seigneur d’Acq ; et une demi mesure aussy de terres labourables scituée au terroir de Camblain nommée Le Petit Terroir, tenant de liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à l’occupation d’Hubert GUYOT, d’un bout aux terres du sieur BAYART, d’autre bout à Jean Baptiste OPIGEZ, tenue en cotterie du seigneur d’Acq.

Il appartiendra pareillement et en toute propriété à Etienne BERTHE demeurant à Marœul et Jeanne Claire ALLART sa femme nièce des comparans, les immeubles suivans scitués au terroir du dit Acq savoir : une demi mesure de terres labourables au Rindeau Jaloux, tenant d’une liste à Jean François CUISINIER, d’autre liste à Pierre Joseph BERNARD et Jean Baptiste CRETON, d’un bout au dit Rindeau Jaloux, d’autre bout au chemin d’Acq à Hermaville, tenue en cotterie du seigneur d’Acq ; et une autre demi mesure derrière le bois Héda, tenant d’une liste à Jean Baptiste HENRY , d’autre liste à la dame DE DIESBACK, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout à Guislain BACQUEVILLE un des comparans pour 3 boitellées, tenue en cotterie du seigneur d’Acq.

Il appartiendra aussy en toute propriété à Guilain ALLARTdemeurant au dit Acq neveu des comparans les immeubles suivans scavoir : 2 boitellées 1/2 de terers labourables scituées au terroir de Frévin Cappel sur la plaine d’Hauttavene, tenant d’une liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à Quentin D’HOUSDAIN, d’un bout à Jean Baptiste GARBÉ l’aîné, d’autre bout aux terres de l’église de Frévin, tenues en cotterie du seigneur de Grévin ; et une boitelée 1/2 aussy de terres labourables scituée à Acq, au dessus du Buisson des Normands, tenant de liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à Guilain GÉNELLE, d’un bout aux terres du sieur BOSQUET d’Arras, d’autre bout à Jean Louis HERENS, tenue en cotterie des seigneurs des dits lieux.

Tous les dits immeubles proviennent aux comparans d’achats qu’ils en ont faits de plusieurs particuliers.

Il appartiendra enfin aux dits Jean Baptiste, Guilain, Jacqueline ALLART, Augustin BAUDUIN et Marie Philippe ALLART sa femme, Etienne BERTHE et Jeanne Claire ALLART sa femme, à l’avenant de chacun cinquième, un manoir non amazé contenant une boitellée ou environ, provenant aux comparans de leur patrimoine, tenant d’une liste à Pierre Joseph BERNARD, d’autre liste à Guillaume PRUVOST, d’un bout au flégard, d’autre bout à Félix MATHON, tenu en coterie de l’abbaye St Eloy.

Il appartiendra aussy en toute propriété à Jean Baptiste BACQUEVILLE neveu des comparans demeurant à Acq, tous et générallement les immeubles acquis par les comparans et non repris ci dessus scitués au terroir d’Acq et allenviron, tenus en cotterie du seigneur du dit Acq et d’autres seigneurs et une partie tenue en fief du seigneur d’Acq, sans en donner aucune déclaration par liste et bout.

Plus il appartiendra encore audit Jean Baptiste BACQUEVILLE un manoir amazé de maison et autres édifices situé au dit Acq contenant 3 boitellées ou environ, tenant d’une liste à Jean Baptiste HENRY, d’autre liste à Jean François FOURNÉ, et à la veuve Guilain HERBET, d’un bout au flégard, d’autre bout à Augustin HERBET, ternu en cotterie du seigneur d’Acq, procédant aux comparans de leur patrimoine, en conséquence de la session du dit manoir amazé en faveur du dit Jean Baptiste BACQUEVILLE, ce dernier sera tenu de paier la somme de 550 £ aux dits Jean Baptiste, Guilain, Jacqueline ALLART, Augustin BAUDUIN et sa femme, Etienne BERTHE et sa femme, à l’avenant de chacun cinquième aussitôt après le décès du dernier vivant des comparans.

Pour jouir par lesdits ALLART , BAUDUIN, BERTHE, leurs femmes et le dit Jean Baptiste BACQUEVILLE des immeubles à eux cédés cy devant aussitôt après le décès du dernier vivant des comparans de là en avant, héritablement perpétuellement, et à toujours, à charges des rentes foncières et anciennes redevances, promettans les dits Guilain, Nicolas, et Michelle BACQUEVILLE tout ce que dessus tenir entretenir et entièrement accomplir sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes les œuvres de loix requises donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dessaisine et saisine, et à l’instant sont comparus les dits Jean Baptiste, Guilain, Jacqueline ALLART, Augustin BAUDUIN et Marie Philippe ALLART sa femme de luy deument autorisée, demeurans tous au village d’Acq, stipulans tant en leurs noms qu’en ceux et se portans fort d’Etienne BERTHE demeurant à Marœul et de Jeanne Claire ALLART sa femme, par lesquels ils promettent faire agréer et ratifier ces présentes à la première réquisition, et Jean Baptiste BACQUEVILLe demeurant à Acq, tous neveux et nièces des dits Guilain, Nicolas et Michelle BACQUEVILE, lesquels ès dits noms en acceptans comme ils font par ces présentes les dons entrevifs à eux faits cy devant, consentent que le présent partage et arrangement soit ensuite en tout son contenu sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes les œuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, acceptans respectivement pour juges MM du Conseil d’Artois, aians les dits Michelle BACQUEVILLE Jacqueline ALLART Augustin BAUDUIN et Marie Phiippe ALLART déclarés ne savoir et ne pouvoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Acq le 24 janvier 1761 ; signés : Guilain BACQUEVILLE, Nicolas BACQUEVILLE, Jean Baptiste ALLART, Guilain ALLART, Jean Baptiste BACQUEVILLE, et comme notaires BOSSU et MOINARD.

Le 25 janvier 1761 sont comparus Etienne BERTHE et Jeanne ClaireALLART qui ont agréé et ratifié le précédent partage.

Vente du 17-2-1761 de

Etienne BERTHE à Augustin BAUDUIN

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Etienne BERTHE demeurant au village de Marœul et Jeanne Claire ALLART sa femme de lui deument autorisée à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’il ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste MERVILLE et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnaissent solidairement les comparans l’un pour l’autre d’un seul pour le tout, sans division ny dissenssion renonçans au bénéfice des dits droits, d’avoir vendus et ceddés, vendent et cèdent léallement et sans fraude au profit de :

· Augustin BAUDUIN demeurant à Acq et Marie Philippe ALLART sa femme, ce acceptans en personnes :

La juste moitié de 40 verges de terres labourables scitués au terroir d’Acq à prendre allencontre des acquéreurs pour l’autre moitiée, et y tenir d’une liste d’autre liste à la veuve Jean Louis HERBET, d’un bout au chemin de l’Argillière, d’autre bout aux terres de la cure d’Acq , tenus en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédant aux vendeurs de leur patrimoine, pour de la dite moitié de 40 verges de terres qu’il y en ait plus ou moins sans les livrer par mesurage, jouir et profiter par les acquéreurs aussitôt après la récolte prochaine, de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées les dites terres par les vendeurs de la même solidité de toutes dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant les dits BERTHE et sa femme cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de leurs biens, sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires et notamment la femme vendresse au droit du sénatus consulte Veleyan et à l’authentique si qua mulier à elle expliqué; cette vente faite moyennant deux messes aux fidèles trépassés, la somme de 69 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant dont quittance ; aians les dits BERTHE et sa femme BAUDUIN et sa femme déclarés ne savoir signer de ce interpellé ; passé à Arras pardevant que dessus ce 15 février 1761. Signés : MERVILLE, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et PRUVOST.

Contrat de mariage du 4-5-1761 entre

Jean WARNIER et Marie Anne Theresse LIENARD

(4E 18/77)

Pardevant les nottaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean WARNIER fils à marier de feu Nicolas et Marie Jeanne GENEL, assisté de Foelix WARNIER son frère demeurants au village d’Acq d’une part ;

· Philippe LIENARD ménager , Anne Theresse TENEL sa femme de luy authorisée et Marie Anne Theresse LIENARD leur fille à marier demeurant au dit Acq, d’autre part .

Et reconnurent que pour parvenir au mariage d’entre les dits WARNIER et LIENARD avant la célébration d’iceluy sont convenus de quy suit.

Quant à l’apport du futur mariant il a déclaré avoir et porter en mariage ses droits et parts successifs à luy échus par le décès de ses père et mère dont il est en jouissance sans qu’il soit besoin d’aucune déclaration.

Quant à celuy de la future ses dits père et mère en faveur de ce mariage et en avancement d’hoirie un manoir amazé de maison et édifices scitué au dit Acq contenant 12 verges ou environ tenantes de liste à Charle CAFFART, d’autre à Jean Baptiste HANART, et à 4 verges du même manoir restant au dit Philippe LIENARD, d’un bout à Jean Baptiste ALLART d’autre au flégard ; plus une demi mesure de terre labourable au dit terroir tenant de liste à Guislain DAMOUR d’autre à Jean Baptiste COLLIN d’un bout à Pierre Martin DUPUICH d’autre aux terres du seigneur de Frévent Cappel ; plus de luy fournir une vache évalué 30 £ ; plus une pettite garderobbe et un lit garnie suivant qu’ils voudront avoir honneur ; convenu que le dit manoir amazé cy dessus donné à la future luy restera en propriétée sans être tenus à rapport en la succession de ses dits père et mère, en considération de quoy la dite future au besoin authorisé du dit futur a renoncé et renonce aux droits et actions quelle pourroit avoir et prétendre après le décès de ses dits père et mère dans deux manoirs scitués au dit Acq, le premier amazé contenant 1/2 boistelée ou environtenant de liste au seigneur d’Acq d’autre à Pasquez LEFETZ debout au flégard et, et le deuxième contenant 8 verges tenant de liste au flégard d’autre à Pierre Guislain BERNARD et de bout à Jean Baptiste ALLART comme aussy des 4 verges restant du manoir donné cy dessus et ce au profit des frères de la dite future, pour jouir suivant la disposition des dits père et mère.

Les futurs seront communs en tous biens et il y aura communautée. Convenu qu’arrivant la dissolution de ce mariage soit que d’iceluy il y ait enfans vivants nés apparants à naître ou non, le survivant restera propriétaire de tous meubles effets et tels réputés de la communautée en payant toutes dettes obsecques et funérailles ; aura en outre pour gain de survie la jouissance viagère des biens immeubles que délaissera le prédécédé; quant aux acquêts qu’ils pourront faire durant leur conjonction de telles nature qu’ils soient où ils puissent être scitués et assis et par quelques coutumes ils soient régis soit que la future y soit connue ou non ils seront communs, le survivant en jouira d’une moitié en propriété et de l’autre en viage esquels seront compris tous retraits lignagers qui suivront la ligne d’où ils procédront en restituant par ceux en profitant la moitié des deniers déboursés à ceux n’en profitant pas.

A été stipulé qu’en considération de la donation faitte à la future du manoir sans rapport outre la renonciation par elle faitte cy dessus elle sera tenue payer après le décès de ses dits père et mère à ses frères lors vivans la somme de 120 £ une fois.

En faveur de ce mariage les père et mère de la future accordent représentation avoir lieu en leurs successions aux enfans à naître pour y avoir la part de leur mère en raportant seulement la demi mesure de terre et valleur de la vache ou moins prendre ainsy quelle sera tenue faire y venant.

Renonçans les dites parties expressément et spéciallement à touttes loix municipal entravestissement de sang ou par lettres à touttes coutumes généralles particulières usages et rigueurs de droits contraires aux présentes, promettant les dites parties tous ce que dessus exécuter et faire valoir sous l’obligation de leurs biens, y accordans touttes oeuvres de loix requises, acceptant ajuges messieurs du Conseil d’Artois renonçans à toutes choses contraires ayant la dite TENELLE déclaré ne scavoir signer ; passé à Arras le 4 mai 1761. Signé : Jean WARNIER, Marie Theresse LIENARD, Philipe LIENARD, Foelix WARNIER, et pour notaires HENRY et DERETZ avec paraphes.

Vente du 5-12-1761 de

Jacques WACHEUX à Alexandre BONART

Pardevant les notaires roiaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jacques WACHEUX demeurant à Frévin Capel et Marie Isbergue COUTIAU sa femme, les comparans l’un pour l’autre un seul pour le tout, sans division ni dissenssion, renonçans aux bénéfices des dits droits d’avoir vendus et cédés vendent et cédent léallement et sans fraude au profit de :

· Alexandre BONART demeurant au village d’Acq, ce acceptant en personne tant pour lui que Marie Catherine FOURNÉ sa femme :

Une demi mesure de terres labourables scituée au terroir d’Acq, tenant d’une liste à 1/2 mesure de Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à 1/2 mesure de Dominique COLLIN, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout à 5 boitellées du sieur de Warlus, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédante à la dite COUTIAU de son patrimoine, pour de la dite demi mesure de terres, soit qu’il y en ait plus ou moins sans les livrer par mesurage, jouir et profiter par l’ acquéreur et sa dite femme,de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargée la dite 1/2 mesure de terres par les vendeurs de tous arrérages des dites tentes dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, cette présente vente faite moyennant une messe pour les fidels trépassés, 3 £ au vin, et pour deniers principaux la somme de 275 £ francs deniers que les vendeurs ont reçus comptant de l’acquéreur, dont quittance ; promettans les dits WACHEUX et sa femme cette présente vente tenir entretenir et garantir, et faire valoir contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de leurs biens, sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises à l’ acquéreur et sa dite femme à leurs dépens ; acceptans à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires et notamment la dite femme vendresse au droit du sénatus consulte Veleyan et à l’authentique si qua mulier à elle expliqué; ayans les dits COUTIAU et BONART déclrés ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; pass à Arras le 5 décembre 1761. Etoient signés : Jacques WACHEUX, BEAUCOURT, MERVILLE, et comme notaires BOSSU et BÉLLIER avec paraphes.

Vente du 18-7-1762 de

Marie Claire MATHON à Guislain BERNARD

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés est comparue :

· Marie Claire MATHON, veuve d’Antoine LEFEBVRE, fermière demeurante au village d’Acq, laquelle pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’elle a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Pierre Henri VALLOIS et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit la comparante d’avoir vendue et cédée vend et cède léallement et sans fraude au profit de :

· Guislain BERNARD demeurant à Acq, ce acceptans en personnes tant pour luy que pour Guislaine WARNIER sa femme :

Une mesure de terres labourables scituée au terroir d’Acq à prendre en deux mesures allencontre de la vendresse pour y tenir d’un bout, d’autre bout et d’une liste aux terres du sieur de WARLSUs, d’autre liste à Dominique COLIN et autres, tenue en coterie du seigneur d’Acq, et procédante à la vendresse de son patrimoine, pour de la dite mesure de terres à livrer par mesurage aux frais de la vendresse jouir et profiter par le dit BERNARD et sa femme de ce jour d’huy de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées la dite terre par la vendresse de tous arrérages des dites rentes, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant la dite Marie Claire MATHON cette présente vente tenir entretenir et garantir à toujours de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de ses biens, sur lesquels elle accorde toutes seuretées de droit, promettant encore la vendresse de faire toutes les labours nécessaires sur ladite terre et de lassemencer à ses frais au mois de septembre prochain franchement, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, cette présent vente faite moyennant trois messes pour les fidels trépassés, 10 £ de deniers à Dieu, 10 £ d’épingles, 5 £ au vin, et pour deniers principaux la somme de 300 £ francs deniers que la vendresse a reçu comptant du dit BERNARD dont quittance. Déclarant le dit BERNARD que la dite somme de 300 £ provient de la vente de demi mesure de terres scituée au terroir deVillers au Bois, qu’il a fait il y a quelques années au profit de Guislain GENELLE laquelle demi mesure de terres étoit patrimoniale à la dite Guislaine WARNIER sa femme, pour quoy la mesure de terres faisant l’objet de ce présent contrat servira de remploye à la dite femme et suivre sa cotte et ligne. Ainsi fait et passé à Arras le18 juillet 1762 ; signés : Marie Claire MATHON, Ghislain BERNARD, VALLOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et PAYEN.

Contrat de mari age du 9-10-1762 entre

Jean Baptiste FOURNÉ et Jeanne Louise BOSQUET

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés, sont comparus :

· Jean François FOURNÉ, demeurant au village d’Acq, veuf en premières nopces de Jeanne Claire BERLAIRE, et Jean Baptiste FOURNÉ son fils à marier d’une part;

· Jeanne Louise MERVILLE, veuve de Jean BOSQUET demeurante au village de Maroeul, et Jeanne Louise BOCQUET sa fille aussi à marier, d’autre part .

Et reconnurent les parties qu’avant qu’il soit procédé en face de notre mère la sainte église à la célébration du mariage d’entre les dits Jean Baptiste FOURNÉ et la dite Jeanne Louise BOSQUET d’être avant tout convenus de ce qui suit.

Le dit Jean François FOURNÉ donne au futur mariant son fils, la somme de 15 £ qu’il promet lui paier en dedans un an datte des présentes, plus il promet encore de paier au dit futur mariant pareille somme de 15 £ pour la fermeture mobiliaire de sa feue mère en dedans le même délay d’un an, plus il luy donne un coffre de bois de noyer ou chêne, qu’il promet leur livrer sitôt le mariage célébré.

La dite MERVILLE veuve BOSQUET donne à la future mariante sa fille 4 verges de manoir non amazé situé au dit Mareul, à prendre dans un manoir amazé d’une demi mesure pour tenir de bout au flégart, d’autre bout au manoir des pères carmes déchaussés d’Arras, de liste aux dits carmes, d’autre liste au surplus du dit manoir de demie mesure, pour en jouir par la mariante du jour de la célébration de ce mariage de là en avant et à toujours à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargés les dites 4 verges de tous arrérages dettes, et hipotèques quelconques, jusqu’à ce jour, plus elle donne à sa fille future mariante une vache de poil roux, un tablier et un jupon, qu’elle promet lui livrer sitôt le mariage célébré.

Convenus qu’il y aura communautée de biens entre les futurs marians et que le survivant avec ou sans enfans sera et demeurera propriétaire des meubles et effets de la dite communautée en paiant toutes dettes obsèques et funérailles et jouira viagèrement sa vie durante des immeubles que le premier mourant aura délaissé sans être tenu de donner caution ;

Les conquêts que les futurs marians pourront faire pendant leur conjonction de tels natures ils puissent être soit fiefs, cotteries , anciens manoirs , mains fermes, biens situés en échevinages, rentes par lettres comme autrement, seront communs entre eux, soit que la mariante fut nommée ès contract, saisine ou non, elle survivant avec ou sans enfans en jouira sa vie durante de la totalité scavoir, de la moitié en usufruit et de l’autre moitié en propriété pour après son décès cette dernière moitié retourner aux héritiers du prémourant en paiant par moitié ce qui pourra rester dû des dits conquêts, dans lesquelles seront compris tous retraits lignagiers qui suivront néantmoins la cotte et ligne de celuy d’où ils procédront .

Les dits Jean François FOURNÉ et Jeanne Louise MERVILLE veuve BOSQUET accordent représentation en leurs successions pour les biens régis par des coutumes qui ne l’accordent pas en faveur des enfans à naître de ce présent mariage , et faire têtes allencontre de leurs oncles et tantes en rapportant aux masses communes scavoir du portement du mariant la somme de 15 £ et de celui de la mariante les 4 verges de manoir non amazé ou la somme de 24 £ au choix des dits enfans, ainsi que les marians seront eux mêmes tenus faire si ils sont vivans et veuillent y venir ; promettans les parties tout ce que dessus tenir entretenir paier et entièrement accomplir sous l’obligation de leurs biens, laquelle ils accordent toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra , renonçans expressément les futurs marians à tous us stils coutumes rigueurs de droit entravestissemens de sang ou par lettres, contraires aux présentes, et pour l’exécution de tout quoy les parties acceptent pour juges MM du Conseil d’Artois. Ayans les dits Jean François FOURNÉ et Jeanne Louise BOSQUET déclarés ne scavoir signer de ce interpellés par les dits notaires. Passé à Arras pardevant que dessus le 9 octobre 1762 ; signé : Jean Baptiste FOURNET, Jeanne Louise MERVILLE, et comme notaires BOSSU et LETOMBE .

Vente du 12-1-1762 de

Hubert COLIN à Jean Baptiste COLIN

Pardevant les notaires roïaux d’Artois soussignés est comparu :

· Hubert COLIN ménager demeurant au village d’Acq , lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Gabriel SEL bourgeois et Jean François Joseph BEAUCOURT praticien demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit le comparant, d’avoir vendu et ceddé, vend et cède léallement et sans fraude au profit de :

· Jean Baptiste COLIN demeurant à Acq , ce acceptans en personne pour suivre sa cotte et ligne :

Deux coupes de terres labourables scituées à Acq, tenant d’une liste à l’acquéreur, d’autre liste aux Pères Carmes déchausés d’Arras et Jean Baptiste BACQUEVILLE, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout aux terres su sieur BOUCQUEL de Warlus, tenues en cotterie de l’abbaye St Eloy ; et procédantes au vendeur de son patrimoine, pour des dites 2 coupes de terres qu’il y en ait plus ou moins sans les livrer par mesurage, jouir et profiter par les acquéreurs aussitôt après la récolte prochaine, de là en avant héritablement perpétuellement et à toujours en toute propriété à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées les dites terres par le vendeur de tous arrérages des dites rentes, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, ayant été dit que le vendeur profitera de la récolte d’avoine sur paille de la dite terre jusqu’au jour de St Jean Baptiste prochain,promettant le dit Hubert COLIN cette présente vente tenir entretenir, garantir et faire valoir à toujours contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation de ses biens, sur lesquels il accorde toutes seuretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois renonçant à toutes choses contraires; cette vente faite moyennant deux messes aux fidèles trépassés, 6 £ pour deniers à Dieu et vin, 5 sols au crieur, et la somme de 267 £ 10 sols francs deniers que le vendeur a reçu comptant dont quittance .Passé à Arras pardevant que dessus ce 12 janvier 1762. Signés : Hubert et Jean Baptiste COLIN, Gabriel SEL, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et LETOMBE.

Vente du 27-3-1762 entre

Jean Baptiste COLIN et Nicolas Joseph BEUDART

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Jean Batiste COLIN demeurant à Acq stipulant tant en son nom qu’en celui et se portant fort de Marie Guislaine HOYET sa femme par laquelle il promet faire agréer et ratifier les présentes à la première réquisition et la faire obliger avec lui solidairement de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence lequel ès dit noms pour survenir à ses affaires et moyennant la somme de 30 sols pour deniers à Dieu, une messe pour les fidels trépassés, et pour deniers principaux 250 £ francs deniers qu’il a reçu compant de Nicolas Joseph BEUDART demeurant au Mt St Eloy, dont quittance, reconnoit le comparant d’avoir vendu et ceddé léallement et sans fraude au profit du dit :

· BEUDART acceptant en personne tant pour lui que pour Marie Anne Cornille SEVIN sa femme :

Une boistelée et demie de terres labourables scituée au terroir de Chinchy, tenante de liste à 3 mesures des Pères Carmes déchaussés d’Arras, d’autre à boistellée et demie de Louis BÉCOURT à cause de sa femme, de bout à la Couture de Chinchy, d’autre à la Chaussée Brunehaut, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédant au vendeur ès dits noms d’achat de Bathélémy LECLERCQ et sa femme, pour de la dite boistellée et demie soit qu’il y en ait plus ou moins sans la livrer par mesurage jouir et profiter par l’acquéreur et sa femme de ce jour d’huy de là en avant héritablement et à toujours en toute propriété ainsi que de l’avestie de bled croissante sur la dite terre, à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées la dite terre par le vendeur de tous arrérages, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant le dit COLIN cette présente vente tenir entretenir, garantir et faire valoir à toujours contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de ses biens et de ceux de sa dite femme, sur lesquels il accorde toutes suretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, cette présente vente faite encore aux besoin par le dit COLIN par la voye de nécessitée qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Pierre Henry VALLOIS et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessitées. Passé à Arras pardevant que dessus le 27 mars 1762 ; signés Jean Baptiste COLLIN, Joseph BEUDART, VALLOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et LEBAS.

Echange en date du 4-4-1762 entre

Pierre BERLAIR et Alexis MOREL

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre BERLAIR demeurant au vilage d’Acq et Marie Agnès DUPUIS sa femme d’une part ;

· Alexis MOREL sergent du village d’Hautavene y demeurant et Marie Marguerite DELAYENS sa femme d’autre part ; les dites femmes de leurs maris deument autorisées à l’effet des présentes.

Lesquels ont reconnu d’avoir faits les échanges suivans :

Les premiers comparans cèdent et transportent solidairement par forme d’échanges aux seconds comparans acceptans une demi mesure ou environ de teres labourables scituée au terroir d’Hautavesne , tenant d’une liste à une mesure du sieur PEIGNE, d’autre à Marie Anne DUPUIS, d’un bout à la Couture de la Commanderie, d’autre au chemin d’Hautavesne à Hermaville, tenue en cotterie du sieur DE FAMECHON, provenante à la dite DUPUIS de son patrimoine.

Et en contre échange les seconds comparans aussy solidirement cèdent et transportent au profit des premiers comparans acceptans une demi mesure ou environ de terres labourables scituée au dit terroir d’Hautavesne, tenant de liste à 6 mesures du sieur PEIGNE, d’autre liste aux héritiers Guislain HENRY, d’un bout aux héritiers Nicolas BOURDREL, d’autre bout à Etienne BONNEL à présent ses héritiers, tenue en cotterie de la Commanderie d’Hautavesne et procédante aux dits MOREL et sa femme d’achat de Jean Guislain CITERNE et Ignace MARTIN.

Pour des immeubles cidessus échangés jouir et profiter par les comparans de ce jour d’huy de là en avant héritablement et à toujours en toute propriété, à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées l’un envers l’autre de tous arrérages, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour.

Ayant été conditionné que les comparans seront tenus de paier les dits droits seigneuriaux échus pour les terres à eux cédées par ce pareil échange sans aucuns recours l’un contre l’autre. Ayans les premiers comparans paier comptant aux seconds comparans pour mieux vaille la somme de 9 £ dont quittance ; promettans les comparans ce présent échange tenir entretenir garantir et faire valoir à toujours contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’oblgation respective de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes suretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, ayans les dits DUPUIS et DELAYENS déclarés ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 4 avril 1762. Signés : Pierre BERLAIR, Alexis MOREL, et comme notaires BOSSU et PAYEN.

Vente du 15-5-1762 de

Félix MATHON à Guislain Michel HERBET

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Félix MATHON demeurant au village d’Acq, stipulant tant en son nom et se faisant fort de Marie Rose WAGON sa femme par qui il promet faire ratifier ces présentes à la première réquisition et la faire obliger avec luy solidairement de quoi faire il l’autorise tant en absence que présence, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Ghislain LAUTAR et Jean François Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit connoitre les dites nécessitées, reconnoit le comparant ès dit noms d’avoir vendu et ceddé vend et cedde léallement et sans fraude au profit de :

· Guislain Michel HERBET demeurant au dit Acq acceptant en personne tant pour luy que pour Jean Baptiste HERBET et Marie Antoinette CUISINIER sa femme :

Trois boitellées de terres labourables scituées à Acq, à prendre en 3 mesures 1/2 allencontre du vendeur pour le surplus et y tenir d’une liste, d’autre liste au sieur LECLERCQ de St Eloy, d’un bout au dit LECLERCQ, d’autre bout à Jean Charles CAFFART, tenues en fief et cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédant au vendeur et sa femme de donation à eux faite par Antoine PIO et Marie Jacqueline MOREL sa femme, pour des dites 3 boitelées de terres à livrer par mesurage jouir et profiter par les acquéreurs savoir, une boitellée par le dit Guislain Michel HERBET et le surplus par le dit Jean Baptiste HERBET et sa femme, de ce jour d’huy de là en avant, héritablement et à toujours en toute propriété, à charges des rentes foncières et anciennes redevances, déchargées la dite terre par le vendeur de tous arrérages, dettes et hippotecques quelconques jusqu’à ce jour, promettant le dit MATHON cette présente vente et de la mêmesolidité tenir entretenir, garantir et faire valoir à toujours contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation solidaire de ses biens et de ceux de sa dite femme, sur lesquels il accorde toutes suretées de droit donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretées de droit ainsy que les dessaisines et saisines et œuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs dépens, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, cette présente vente faite moyennant deux messes pour les fidels trépassés , 30 £ pour épingles et vin, et pour deniers principaux la somme de 300 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant des acquéreurs dont quittance. Passé à Arras le 15 mai 1762 ; signés : Félix MATHON, Guislain Michel HERBET, LAUTAR, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et LEBAS.

Le 5 juin 1762, Marie Rose WAGON a déclaré agréer et ratifier le présent acte.

Vente du 6 février 1763 de

Antoine GENEL et Félix WARNIER à Pierre Guislain GENEL

(4E 18/79)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Antoine GENEL charpentier demeurant au Mont Saint Eloy, et Félix WARNIER cordonnier demeurant à Acq stipulant tant en son nom et se faisant fort de Jeanne Françoise GENEL sa femme par qui il s’oblige de faire agréer et ratifier ces présentes à quoi faire il l’autorise tant en absence que présence, lesquels pour éviter les frais de partage et division et le démembrement de la pièce de terre cy après, ont par forme de licitation vendu et cédé au proffit de :

· Pierre Guislain GENEL manouvrier demeurant au dit Acq, acceptant les droits et parts noms raisons et actions que les dits du nom GENEL ses frère et soeur peuvent avoir et prétendre de la succession de leur père et mère dans :

Une boistellée 1/2 ou environ de terre labourable située au terroir de Frévin Capel, tenant d’une liste à Guislain DAMBRINE d’autre liste au seigneur du dit Frévin d’un bout au chemin du dit Acq à Camblin l’Abbé, et d’autre bout au dit seigneur et de lui tenue en cotterie, pour des dits droits et parts noms raisons et actions à raison de 2/3 alencontre de l’acquéreur pour l’autre 1/3 dans la dite pièce de terre, ainsi qu’elle se comprend et extend, en jouir par le dit Pierre Guislain GENEL et lui suivre cotte et ligne ses héritiers ou ayans cause dez ce jour d’huy en toute propriété et à toujours à la charge des rentes foncières et seigneurialles et anciennes redevances déchargés de tous arrérages dettes hypotèques et autres quelconques jusqu’à ce jour.

La présente vente et licitation ainsy faite moyennant trois messes pour les trépassés, et pour prix la sommed e 104 £ Artois francs deniers que les comparans reconnoissent avoir reçu du dit Pierre Guislain GENEL dont quittance.

Promettant les dits comparans le dit WARNIER sa faisant fort de sa dite femme solidairement sans division ni discussion, renonçans aux bénéfices des dits droits ; cette licitation et au besoin vente tenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligation de leurs biens , accordant sur iceux toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder les dites seuretés, se dessaisir et déshériter de la propriété de ce que dessus, cédé en accorder la saisine au cessionnaire ou consentir à tous décrets reonçans à choses contraires.

Passé à Arras le 6 février 1763 ; signés : Antoine GENEL, Félix WARNIER, Pierre Guislain GENEL et pour notaires HENRY et VASEUR avec paraphe.

Testament du 21-9-1763 de

Jean Baptiste HENRY

(4E 22/35)

Pardevant Jean Baptiste GRENIER et Pierre Guilain TAILLANDIER notaires royaux d’Artois à la résidence d’Arras soussignés fut présent :

Jean Baptiste HENRY brasseur demeurant au village d’Acq étant ce jour au dit Arras en bonne santé et sain d’esprit ainsy qu’il est apparu aux dits notaires, lequel a fait et dicté à iceux notaires son testament et ordonnance de dernière volonté ainsy qu’il suit, qui a été écrit par le dit TAILLANDIER iceluy GRENIER présent.

Je recommande mon âme à Dieu à la glorieuse Vierge Marie et toute la cour céleste ; je désire que mon corps soit inhumé dans le cimetière du dit Acq près la sépulture de mes parens, que mes services soient dits et chantés dans l’église du dit Acq comme il est d’usage en cette paroisse. Je veux être recommandé pendant dix ans au prône de la dite église, qu’il soit dit pour le repos de mon âme le plus tôt que faire se pourra après mon décès le nombre de 30 messes à voix basse dans la même église ; je veux et ordonne que les héritiers fournissent à la dite église un pot d’huile chaque année pendant la durée de 15 ans pour être consommée dans la lampe vis à vis l’hotel de la Vierge, laquelle lampe sera allumée comme ordinaire durant la messe.

Je veux et ordonne que la rente viagère de 24 £ par an que j’ai fait et créé par contrat de ce jour d’huy au profit d’Antoine Luc Joseph PROUVEUR actuellement novice des Carmes Chaussés de cette ville, soit payée pour la moitié par Anne Joseph HENRY ma soeur et au cas de son décès par ses enfans, et pour l’autre moitié par les enfans d’Augustin HENRY mon frère à compter du jour de mon décès pour la première année continuer d’année en année jusqu’au décès du dit PROUVEUR et cela et non autrement dans la cas qu’il face profession dans le dit monastère.

Je veux et ordonne que toute ma succession mobilière et immobilière patrimoniale acquets concquets ce non compris cependant les immeubles patrimoniaux de nature féodale qui appartiendront à celuy auquel la coutume les defere suivant l’ordre de succéder, appartiennent à la dite Anne Joseph HENRY ou à ses enfans au cas de son décès pour la juste moitié, et l’autre moitié aux enfans du dit Augustin HENRY mon frère par représentation de leur père en payant aussy par moitié mes obsecques funérailles messes huille et pension viagère cy dessus détaillées, ensemble toutes les dettes que je pourrai délaisser ; je prive celuy ou ceux qui voudroient contredire et impugner les dispositions cy dessus en la moindre chose de tous les biens que les loix coutumes me permettent de disposer desquels au dit cas j’en fait don et legs à ceux qui les entretiendront.

Lecture faite au testateur de son présent testament par l’un des dists notaires l’autre présent il a déclaré d’avoir bien entendu qu’il contient ses vraies intentions qu’il y persiste et le signe avec les dits notaires qui le luy ont remis sur sa réquisition, n’en étant resté minutte. Ainsy fait testé et dicté à Arras ce 21 septembre 1763. Signés : Jean Baptiste HENRY et comme notaires GRENIER et TAILLANDIER.

Vente du 28 novembre 1763 de

Jean Louis et M J HEREN à André GENEL

(4E 18/79)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Louis et Marie Joseph HEREN demeurant ensemble à la Cauchy paroisse d’Ecoivres, lesquels se faisant et portant fort de Marie Françoise HEREN leur soeure demeurante avec eux au dit lieu, par laquelle ils promettent faire agréer et ratifier les présentes à la première réquisition des acquéreurs cy après nommés, lesquels pour leur plus grand proffit et par la voye de nécessité qu’ils ont juré et affirmé ès mains des dits notaires témoignés a été par Benoit Lambert FOURMAULT et Guislain DHOUDAIN tous deux praticiens demeurans à Arras gens digne de foy et de crédence disans en avoir parfaite connoissance, ont solidairement sans division ny discussion renonçans aux bénéfices d’iceux vendu et cédé au profit de :

· André GENEL ménager demeurant au village d ‘Acq et de Marie Joseph BOURDREL sa femme ce acceptant par le dit GENEL et sa dite femme :

Quatre coupes 1/2 de terres labourables en deux pièces scituée au terroir du dit Acq ; la première contenant 2 coupes 1/2 tenante d’une liste aux terres des carmes déchaussés d’Arras et d’autres à celles d’Alphonse COUTTIAUX d’Ecoivre d’un bout à la terre de l’église d’Acq d’autre à celles de Guislain DAMBRINE tenu en cotterie de l’abaye de Saint Eloy ; la deuxième contenant 2 coupes tenante d’une liste aux terres du dit Alphonse COUTIAUX d’autre aux terres de l’église du dit Acq d’un bout aux terres des dits carmes déchaussés d’Arras et d’autre encore aux terres du dit DAMBRINES tenu en cotterie de Mr LE SERGENT à cause de sa seigneurie d’Acq ; provenant les dites deux pièces de terres aus dits vendeurs de leur patrimoine pour des dits 4 coupes 1/2 de terres ainsy qu »elles se comprennent et extendent sans y rien réserver ny retenir ny livrer par mesurage en jouir par le dit GENEL et sa femme leurs hoirs ou ayant cause de ce jour d’huy en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances et droits de cote et vente que peut engendrer ces présentes, déchargés par les vendeurs de toutes arrérages dettes hypotecques jusqu’à ce jour.

Cet vente faite moyennant 6 £ pour être employés en messes pour le repos des fidèles trépassés, 6 £ pour épeingles, et de prix principal la somme de 440 £ Artois francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant du dit GENEL et sa femme dont quittance, et pour faciliter les perceptions des droits de lots et vente au seigneur les dites 2 coupes1/2 tenu de Saint Eloy ont été ventilées par les parties à la somme de 264 £, et la seconde pièce de 2 coupes tenu du sieur LE SERGENT ventillée à la somme de 180 £ ; promettant les dits vendeurs cette vente tenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, acceptant pour juges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur de cette leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour les dessaisir et déshériter de la propriété des dites 4 coupes 1/2 vendu et accorder la saisine aux acquéreurs ou consentir à tous décrets renonçans ...etc

Ayant le dit Jean François HEREN et la dite Marie Joseph HEREN déclaré ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 28 novembre 1763 ; étoient signés : Marie Joseph BOURDREL, FOURMAULT, DHOUDAIN, et pour notaires HENRY et son confrère avec paraphe.

Le 17 avril 1764, Marie Françoise HEREN a ratifié et accepté le présent acte de vente.

Vente du 29 novembre 1763 de

Pierre Guislain GENEL à Rosalie BAYART

(4E 18/79)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Guislain GENEL manouvrier demeurant à Acq et Marie Joseph BAYART sa femme de luy duement authorisée sans contrainte, lesquels pour leur plus grand proffit et par la voye de nécessité qu’ils ont juré et affirmé ès mains des dits notaires témoignés a été par Benoit Lambert FOURMAULT et Guislain DHOUDAIN tous deux praticiens demeurans à Arras gens digne de foy et de crédence disans en avoir parfaite connoissance, ont solidairement sans division ny discussion renonçans aux bénéfices d’iceux vendu et cédé au profit de :

· Rosalie BAYART veuve de Charles Philippe LEFEBURE demeurante à Carency :

Deux coupes 1/2 ou environ de terres labourables scitué au terroir de Carency tenante d’une liste à Louis CAPET d’une liste aux terres du sieur BRIOIS d’un bout au chemin d’Arras d’autre bout aux terres occupés par André ROYde Carencytenu en cotterie des seigneurs de Carency, provenant de la dite BAYART de son patrimoine, pour de la dite 2 coupes 1/2 de terres ainsy qu’elles se comprennent et extendent sans y rien réserver ny retenir ny livrer par mesurage soit qu’il y auroit plus ou moins,en jouir par le dit Rosalie BAYART ses hoirs ou ayant cause de ce jour d’huy pour suivre la cotte et ligne en toute propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances et droits que peut engendrer ces présentes, déchargés par les vendeurs de toutes arrérages dettes hypotecques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant pour prix principal la somme de 300 £ Artois francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant de la dite Rosalie BAYART dont quittance, promettant les dits vendeurs cette vente tenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, acceptant pour juges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur de cette leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour les dessaisir et déshériter de la propriété des dites 2 coupes 1/2 vendu et accorder la saisine à la dite acquéreur ou consentir à tous décrets renonçans ...etc

Ayant les dites Rosalie et Marie Joseph BAYART déclaré ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 29 novembre 1763 ; étoient signés Pierre Guislain GENEL FOURMAULT, DHOUDAIN, et pout notaires HENRY et son confrère avec paraphe.

Vente du 29 novembre 1763 de

Alphonse COUTTIAUX à Jean Guislain GENEL

(4E 18/79)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Alphonse COUTTIAUXcabaretier demeurant à Ecoivre lequel pour son plus grand proffit et par la voye de nécessité qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires témoignés a été par Benoit Lambert FOURMAULT et Guislain DHOUDAIN tous deux praticiens demeurans à Arras gens digne de foy et de crédence disans en avoir parfaite connoissance, a vendu et cédé et transporté au profit de :

· Jean Guislain GENEL et Marie Joseph BAYART demeurant à Acq acceptant :

Deux coupes 1/2 de terres labourables scitué au dit Acq prises en 5 coupes ou environ tenante d’une liste à la contrepartie de Jean Louis HERIN et ses frères et seurs d’autre aux pères carmes déchaussés d’Arras d’un bout à 6 coupes de la cure du dit Acq d’autre bout à Jean Guislain DAMBRINE tenu en cotterrie de l’abaye du Mont Saint Eloy provenant au dit COUTTIAUX de son patrimoine pour des dits 2 coupes 1/2 de terres sans y rien réserver ny retenir soit qu’il y auroit plus ou moins, en jouir par le dit GENEL et sa femme leurs hoirs ou ayans causes dez cejourd’huy et pour tenir lieu de remploy à la dite BAYART et suivre sa cotte et ligne pour les dits deniers provenir de pareilles 2 coupes 1/2 de terres qu’elle a aujourd’huy vendu à Rosalie BAYART veuve de Charles Philippe LEFEBURE sa soeure, en toute propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances et droits que peut engendrer ces présentes, déchargés par les vendeurs de toutes arrérages dettes hypotecques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant la somme de 200 £ Artois de prix principal francs deniers que le dit COUTTIAUX a reçu comptant des dits GENEL et sa femme dont quittance, promettant les dits vendeurs cette vente tenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligations de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur de cette leur procureur spécial tant pour l’accord des seuretés cy dessus que pour les dessaisir et déshériter de la propriété des dites 2 coupes 1/2 vendu et en accorder la saisine aux dits acquéreurs ou consentir à tous décrets renonçans ...etc

Ayant le dit Alphonse COUTIAUX déclaré ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 29 novembre 1763 ; étoient signés : Pierre Guislain GENEL, FOURMAULT, DHOUDAIN, et pour notaires et HENRY et son confrère avec paraphe.

Bail du 3 décembre 1763 entre

Jean François Joseph BEAUCOURT et Michel DUBOIS

Pardevant les notaires royaux d’Artois sont comparus :

· Le sieur Jean François Joseph BEAUCOURT demeurant à Arras, procureur général et spécial des sieurs administrateurs des biens et chevaux des pauvres du village d’Agnez, fondé de leur procuration, passée devant notaire le 3 novembre 1763, laquelle est restée ès mains de BOSSU l’un des dits notaires, pour être déposée au greffe du gros d’Arras d’une part ;

· Michel DUBOIS, fermier demeurant au village d’Acq, stipulant tant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Thérèse DERVILLE son épouse, par laquelle il promet faire ratifier ces présentes à la première réquisition et la faire obliger avec luy solidairement l’un pour l’autre un seul pour le tout, sans division ni discussion, avec renonciation au bénéfice des dits droits de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence d’autre part.

Et reconnurent les parties scavoir , le premier comparant en sa qualité d’avoir accordé bail et louage au second comparant par déclaration du sieur Jean François BEAUCOURT qui a promis ès dits noms tenir au même titre 15 boistellées de terres labourables appartenant aux dits pauvres scituées au terroir d’Acq anciennement renommés pour 5 mesures tenant d’une liste aux enfans Jean Baptiste HENRY d’autre liste aux terres de la cure d’Acq, d’un bout aux terres des Pères Carmes déchaussés d’Arras, d’autre bout aux terres du seigneur d’Acq, pour des dites terres sans les livrer par mesurage jouir et profiter par le preneur par sa dite femme en s’obligeant au préalable et non par autres pendant 9 années consécutives à entrer en jouissance après la récolte de 1765 et faire la première dépouille au mois d’aoust 1766, au rendage annuel de 54 £ que le preneur ès dits noms et de la même solidité promet pour aux dits pauvres ès mains de leur receveur chacun an au jour de Saint André dont la première année de rendage escheura au jour de St André du dit an 1766 et ainsy continuer d’an en an, à pareil jour ce bail durant, par dessus lequel rendage le preneur s’oblige acquitter les dites terres de toutes rentes foncières, anciennes redevances, tailles, centièmes, aides ,subsides demy tiers quart, frais de communautés et générallement toutes autres impositions quelconques censes et à mettre prévues et non prévues nonobstant toutes ordonnances arrêts ou réglements à ce contraires à quoy il a été dérogé et d’en rapporter chacun an des quittances à ses dépens, plus de bien fumer cultiver et amender les dites terres en bon père de famille et à l’usage du lieu sans pouvoir les dessoller ny déroger, à peine de tous dépens dommages et intérests ; le pot de vin de ce bail a été fixé à 4 £ par chaque mesure faisant 15 £ pour les dites 15 boistellées que le preneur promet paier à la première volonté du receveur des dits pauvres.

Les comparans promettent exécuter tout ce que dessus, sous l’obligation solidaire des biens du preneur et de ceux de sa dite femme, sur lesquels ils accordent toutes les oeuvres de loix requises à ses dépens acceptans à juges MM du Conseil d’Artois ; Passé à Arras ce 3 décembre 1763, signé : Michel DUBOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et LEBAS.

Vente du 16-1-1765 de

Ignace LELEU à Jean Guislain et Anne Marie ALLART

(4E 18/80)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Ignace LELEU ménager demeurant au village de Camblain l’Abbé et Marie Claire ALEXANDRE sa femme, de luy deument autorisé lesquels par la voie de nécessité qu’ils ont affirmé ès mains des dits notaires, témoignés à été par Benoist Lambert FOURMAULT et Augustin LENGRENEZ gens dignes de foy et de crédence disans en avoir connoissance , ont vendus et ceddé au proffit de :

· Jean Guislain ALLART et Anne Marie ALLART demeurans au village d’Acq acceptans :

Trois boistellés de terres labourables séans au terroir de Camblain , tenant de liste au nommé BAYART , d’autre liste aux enfans Nicolas François ALEXANDRE, d’un bout aux révérends père carmes déchaussées d’Arras, d’autre bout au chemin menant d’Acq à la Barrière, tenus en cotterie de madame l’abbesse d’Etrun, en jouir par les acquéreurs leurs hoirs et ayans cause dez ce jour d’huy en propriété et à toujours à la charge des rentes fonsières anciennes redevances et droits seigneuriaux qui peuvent être dus, déchargés par les vendeurs de toutes censives rentes fonsières et anciennes redevances de tous centièmes et autres à toujours.

Cette vente faite moyennant la somme de 250 £ Artois, 10 £ pour épingles, et 10 £ pour le repos des âmes de fidels trépassés, que les vendeurs ont reçu à leur appaisement des acquéreurs, dont quittance, promettant tout ce que dessus tenir et garantir à toujours sous l’obligation de leurs biens y accordans touttes oeuvres de loix, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes se dessaisir dévestir et d’accorder la saisine ou consentir à tous décrets, renonçans à toutes choses contraires aiant le vendeur déclaré ne scavoir écrire de ce interpellé par les dits notaires.

Signés : Marie Claire ALEXANDRE, J G ALLART, Anne Marie ALLART, FOURMAULT et LENGRENEZ, et pour notaires HENRY et DERETZ avec paraphe. Passé à Arras le 16 janvier 1765.

Vente du 17 mai 1766 de

François Joseph COUTIAU à Jean Guislain ALLART

(4E 18/81)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· François Joseph COUTIAU bourgeois jaugeur de bois demeurant à Arras, lequel pour survenir à ses affaires et par la voye de nécessité qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires témoignés en suivis a été par Benoist Lambert FOURMAULT et Gabriel LENAIN praticiens demeurans à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir connoissance a vendu et cédé au proffit de :

· Jean Guislain ALLART demeurant au village d‘Acq acceptant pour lui et Anne Marie DELABRE sa femme :

Deux boistellés 1/2 de terre labourables situées en deux pièces au terroir du dit Acq ; la première d’une boistelée 1/2 tenante de liste à l’acquéreur d’autre à Jean François DON et Jean Jacque JARNEZ (Gernez) de bout au seigneur d’Acq d’autre au sieur BÉCOURT lieutenant d’Hautavesne ; et la deuxième d’une coupe tenante de liste à Pierre BERNARD d’autre aux terres du seigneur de bout au dit seigneur d’Acq d’autre à 2 mesures de l’abbaye de Saint Eloy, tenu en cotterie du seigneur du lieu, provenant au vendeur de patrimoine pour des dites terres ainsi qu’ils se comprendent et extendent en jouir par le dit ALART et sa femme leurs hoirs ou ayans causes pour suivre cotte et ligne dez ce jour d’huy et à toujours à la charge des rentes foncières et anciennes redevances, déchargés par les vendeurs de tous arrérages dettes et hipotèques quelconques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant deux messes pour les trépassés, et pour prix principal la somme de 160 £ Artois franc deniers que le vendeur a reçu comptant de l’acquéreur dont quittance ; promettant le vendeur cette vente tenir garantir et faire valoir sous l’obligation de ses biens y accordans toutes oeuvres de loix,

acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, nommant le porteur des présentes son procureur spécial tant pour l’accord des dites seuretés se dessaisir et déshériter de ce que dessus vendu et d’en accorder la saisine aux acquéreurs.

Passé à Arras le 17 mai 176 ; étoient signés : François Joseph COUTIAU, Jean Guislain ALLART , LENAIN, FOURMAULT, et pour notaires HENRY et LEBRUN avec paraphe.

Rétrocession du 27-5-1766 de

Guislain BERNARD à François Joseph COUTIAU

(4E 18/81)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

Guislain BERNARD ménager demeurant au village d’Acq, se faisant fort de Guislaine WARNIER sa femme, lequel pour éviter aux frais de retrait, a reconnu François Joseph COUTIAU bourgeois jaugeur de bois demeurant à Arras, à proeuve et lignager de 2 coupes de terre labourable situées au terroir d’Acq tenantes de liste au Grand Rindeau de bout au dit COUTIAU que les dits comparans ont acquis de Vindicien PRUVOST demeurant au village d’Acq et Marie Françoise GILLION sa femme, Pierre Antoine LEMAIRE cordonnier et Marie Pierre PRUVOST sa femme, par contrat des 25 septembre 1765 et 22 avril dernier plus amplement y repris par liste et habouts, ce qui a été accepté par le dit COUTIAU pour suivre cotte et ligne, le dit comparant lui référant tous les droits et actions qu’il a acquis par les sudits contrats de vente pour en jouir par le dit COUTIAU ses hoirs ou ayans causes dez ce jour d’huy en propriété et de la jouissance après la dépouille de cette année réservée aux comparants pour dédomagement en acquittant les rentes et centièmes et autres cette année ; le dit comparant reconnoissant que le dit COUTIAU lui a payé et restitué les messes vins et deniers principaux des dites ventes et y reprises dont il en passe quittance et décharge valable ; déclarant le dit COUTIAU que les deniers cy dessus proviennent des biens par lui aliénés promettant le dit comparant cette rétrocession tenir et faire valoir sous l’obligation de ses biens y accordans toutes oeuvres de loix acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois consentant que ces présentes soient jointes aux minuttes des dits contrats .

Passé à Arras le 27 mai 1766 ; signés : Guislain BERNARD, François Joseph COUTIAU et pour notaires HENRY et LEBRUN avec paraphe.

Inventaire des biens de Charles Louis DELAPLACE

en date du 1-12-1766

(4E 22/17)

L’an 1766 le lundy premier décembre, 8 heures du matin, au village d’Acq en la maison où est décédé Charles Louis DELAPLACE cordonnier au village d’Acq, à la réquisition de :

· M^e Pierre François DEVIENNE procureur au Conseil d’Artois demeurant à Arras, et spécial de Catherine GOBIN, veuve et coutumière de Louis DELAPLACE maître écrivain demeurante en la ville de Nantes en Bretagne, tutrice des enfans de leur mariage, les dits mineurs petits enfans du dit feu Charles Louis DELAPLACE d’une partie; le dit M^e DEVIENNE fondé de la procuration de la dite GOBIN en sa qualitée passée devant notaire au dit Nantes le 17 novembre de ce acceptée par le dit M^e DEVIENNE par acte de ce jour, laquelle est restée ès mains de BOSSU l’un des notaires royaux d’Artois soussignés, pour être déposée au greffe du gros d’Arras d’une part ;

· Hubert, Géry DELAPLACE maîtres cordonniers ; Rosalie, Anne Béatrix , et Marie Anne Joseph DELAPLACE à marier majeures ; enfans du dit feu Charles Louis DELAPLACE demeurans au dit village d’Acq d’autre part.

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés a été procédé à l’inventaire des meubles effets or argent dettes actives et passives et à la description des titres et papiers composant la succession du dit feu Charles Louis DELAPLACE, comme aussy à l’estimation des mêmes meubles et effets par Jean Baptiste CUISINIER maître charron et Jean Baptiste BACQUEVILLE maître cordonnier demeurans au dit Acq experts nommés par les parties amiablement lesq uels experts ont préalablement prêté serment ès mains des dits notaires de bien et fidellement procéder aux devoir s d’estimation comme s’ensuit et ont signé, ainsy que les parties avec les dits notaires au dit Acq les jour mois et an susdits. Signé : DEVIENNE, Jean Baptiste CUISINIER, Jean Baptiste BACQUEVILLE, Hubert DELPLACE, Géry DELPLACE, Anne Béatrix DELEPLACE, Rosalie DELPLACE, Marie Anne Joseph DELPLACE et comme notaires BOSSU et LEBAN.

1) Dans la cuisine de la dite maison se sont trouvés les effets suivans:

Deux chenêts, pelles, pincettes, crémaillère, une méquéhenne, une grille le tout de foy estimé par les dits experts à 7 £.

Un pot à feu de fer de fonte, un autre pot à feu de fer, deux chaudrons de fer estimés à 7 £.

Deux tables de bois blanc estimés 40 s (2 £).

Cinq chaises à fond de paille estimées 35 sols.

Un chaudron de cuivre jaune et un poillon de même cuivre estimés 3 £.

Une gamelle, 6 plats, une écuelle, et 12 cuillères le tout d’étain, estimés 12 £.

Trois plats, 11 assiettes, un pot et deux pintrons de fayence, estimés 3 £.

Une pottière et un bant à teiller estimés 15 sols.

8 teilles, 2 pots de terre, un petit seau cerclé de bois, un entonnoir, un pot de chambre de grès, estimés 40 sols.

10 bouteilles dever estimés 30 sols.

Un sceau cerclé de fer, 2 fers à repasser, 2 crochets, un cerin, une lanterne, une bouteille à chuille, une salière de bois avec un petit miroir et un torchon avec deux ballets estimés 30 sols.

Deux bêches, une sarpée, une poelle à frire le tout de fer, estimés 3 £.

Un rouet, un dévidoir, trois chauffettes de cuivre, estimés 40 sols.

4 faucilles, un mauvais tamys et lyens de corde, estimés 6 sols.

Une armoire de bois blan estimée 3 £ ; ouverture faite ne s’y est trouvé que de la mangeaille et linge servans au dites Rosalie, Anne Béatrix, et Marie Anne Joseph DELAPLACE ; mémoire

Une portion de foufes et menutées, et une scel estimés 3 £.

2) Dans la place suivante :

Un salloir , un carteau, une seraine à battre le boeur et ustencils y afférans estimés 40 sols.

3 chaises à fond de paille et un rouet, une petite table de bois blan, 2 boetes, 2 petits panniers, un grible, estimés 30 sols.

Un gaufrier de fer et deux faulx estimés 3 £.

La viande du salloir estimée 28 £.

2 bois de lit estimés 40 sols .

2 couvertures de laine jaune, 2 paires de drap, 2 paillasses , 2 oreillers de toiles estimés 29 £.

Un habit et veste de pechena damboize blon estimé 20 £.

Un autre habit de pechena roux brun et une veste de ratine estimés 6 £.

Deux mauvaises paires de culottes, deux mauvaises paires de drap estimés 40 sols.

Quatre chemises pour hommes estimées 7 £.

Un coffre de bois de chêne estimé 3 £ ; ouverture faite ne s’y est trouvé que des linges appartenans aux corps des dits Hubert DELAPLACE frère et soeurs ; mémoire.

3) Dans la place suivante servant de fournie, une maye à faire pain, un bloc, tels deux tamys estimés 4 £.

Une escauette, un picque, un plateau et une pelle de fer estimés 20 sols.

2 rouets estimés 12 sols.

Un lit, une couverture d’étoupe et une paire de mauvais draps, une paillasse et un oreiller de toile estimés 4£ 5 s.

4) Dans la place servant de boutique 80 fourmes de bois estimées 8 £.
Un cuir de vache et un demi cuir estimés 30 £.

La moitié d’un cuir fort pezans 25 livres, estimé 25 sols la livre faisant 30 £.

La moitié d’un cuir de vache pezans 12 livres 1/2 estimé 18 sols la livre, faisant 11 £ 4 s 6 d.

La moitié d’un cuir de cheval pezant 8 livres 1/2, estimé à 12 s la livre, faisant en tout 5 £ 8 s.

Tous les ustencils du mettier de cordonnier tels que marteaux pinces allaines broches tire pieds et autres estimés 30 sols.

Un bois de lit une couverture jaune une paire de draps une paillasse et un oreiller de toile, estimés 7 £.

5) Dans l’étable à vaches, une vache à poils noirs né blan estimée 45 £.

Une génisse d’un an poil noir et blan estimée 33 £ ; une petite génisse poil noir estimée 10 £.

Une jeune anesse poil gris estimée 6 £.

Un grouet un fourcher de fer estimés 20 sols.

6) Dans la cour le fumier estimé 15 £.

7) Dans la grange 705 jarbes de bled non battues estimées 211 £ 10 sols.

120 jarbes d’escourgeon non battues estimées 24 £.

200 jarbes d’avoine non battues estimées 40 £.

140 warrats tant pois que vesces estimés 20 £.

Un demi cent de paille estimé 3 £.

Une fourche 3 rateaux 2 flayaux, et un van estimés 20 sols.

8) Dans le grenier environ 3 razières d’avoine battu estimé 9 £.

Environ un quartron de bled battu estimé 22 sols 6 deniers.

Une balance grande et une petite estimées 20 sols.

260 livres de tabac tant vieux que nouveau estimées 41 £ 12 sols.

Un panier et deux mauvais vans et menutée 13 sols.

Un boisseau d’oignons estimé 20 sols.

9) Dans la cour une scelle et un sceau cerclés de fer estimés 3 £.

10) Dans une petite étable ou poulailler 7 poulles estimées 51 sols 6 deniers.

11) Sous le hangard un mont de gros bois fendu estimé 14 £.

Un mont de tourbe estimé 16 £.

12) Dans la cave une cuvelle, deux écaliers, trois pots de terre, 2 bouteilles à chuille estimés 3 £ 10 sols.

3 tonneaux à la bierre dont un cerclé de fer estimés avec un restant de forte bierre 4 £.

Un tonneau cerclé de bois rempli de petite bierre estimé avec la petite bierre 50 sols.

Un mont de carrottes estimé 37 sols 6 deniers.

5 pièces de bois servant d’échenaillère 20 sols.

13) Dans le jardin une échelle et une vieille brouette estimées 40 sols.

Une portion de tourteau estimée 3 £.

14) Dans la cuisine un drap estimé 3 £.

3 colles 2 mouchoirs estimés 20 sols.

Une portion de livre dans la cuisine ainsi que les trois aticles précédents estimés 3 £.

Dans la dite cuisine un fusil et une carnassière estimés 3 £ 15 sols.

10 serviettes estimées 3 £.

Qui sont tous les effets trouvés dans la dite maison ; estimés par les dits experts qui ont signé et se sont retirés.

Signé Jean Baptiste CUISINIER et Jean Baptiste BACQUEVILLE.

Et attendu qu’il est 2 heures sonnés du consentement des parties les présens devoirs d’inventaire ont été remis au 6 de ce mois 8 heures du matin au dit Acq.

Le dit jour premier décembre 1766 signé : DEVIENNE, Hubert DELPLACE, Géry DELPLACE, Rosalie DELPLACE, Anne Béatrix DELPLACE et Marie Anne Joseph DELPLACE, et comme notaires BOSSU et LEBAS.

Et le 6 décembre 1766 8 heures du matin, en la ville d’Arras, en l’étude de BOSSU ... notaires royaux d’Artois soussignés, à la réquisition de M^e Pierre François DEVIENNE procureur au Conseil d’Artois demeurant à Arras et spécial de Catherine GOBIN veuve et coutumière de Louis DELAPLACE ès noms et qualités d’une part ; Hubert Géry Rosalie Anne Béatrix et Marie Anne Joseph DELAPLACE frères et soeurs demeurans au village d’Acq d’autre part .

Pardevant les dits notaires royaux d’Artois soussignés a été procédé à la continuation du dit inventaire comme s’ensuit.

Or et argent : il s’est trouvé dans la maison portuaire du dit feu Charles Louis DELAPLACE la somme de 390 £ en or argent et espèces ayans cours.

Tittres et papiers :

1) La copie collationnée du contrat de mariage de feu Charles Louis DELAPLACE avec Marie Françoise GÉNEL en date du 21 novembre 1726 daté et paraphé par BOSSU de la lettre A.

2) item la grosse en parchemin signée ... du contrat de vente passé par Jean Noël HESPEL et Anne Jeanne PROUVEUR sa femme, au profit de Charles Louis DELAPLACE et Marie Françoise GÉNEL sa femme, en datte du 6 novembre 1728 de 3 coupes de terres sur Acq cottée et paraphée de la lettre B.

3) Item la minutte originelle de la saisine délivrée par les lieutenant et hommes de Frévin Capel le 7 décembre 1728 au dit DELAPLACE et sa femme à raison des dittes 3 coupes de terres cottée et paraphée de la lettre C.

4) Item un récépisset signé DHOUDAIN du dénombrement du dit jour 7 décembre 1728 servi au seigneur de Frévin par le dit Charles Louis DELAPLACE cottée et paraphée de la lettre D.

5) Item un acte sous seing privé en datte du 26 octobre 1732 contenant vente par Jean LEFEZ au profit de Charles Louis DELAPLACE et Marie Françoise GÉNEL sa femme, d’une boitelée de terres située à Acq cottée et paraphée de la lettre E.

6) Item la minutte originelle du contrat de vente passé devant notaires le 11 mars 1738 par D^lle Marie Claire WACHEUX veuve du sieur Antoine MATHON au profit de Charles Louis DELAPLACE d’une boitellée 1/2 de terres sur Acq au pied duquel contrat est la quittance des sieurs DANVIN, MATHON et autres avec l’abrogation d’hipotecques en date du 18 de mars cottée et paraphée de la lettre F.

7) Item la minutte originelle du contrat de vente passé devant notaires le 28 avril 1740 par Antoine LIEBE huissier à Saint Pol au profit de Louis LEPAPE et Jeanne Françoise LIEBE sa femme et commandes du tiers de 15 boitellées 16 verges de terres sur Acq au pied duquel contrat et la déclaration de commande du 5 novembre suivant par les dits LEPAPE et sa femme au profit du dit Charles Louis DELAPLACE cottée et paraphée de la lettre G.

8) Item l’expédition en parchemin du 5 décembre 1742 de la sentence de décret porté au Conseil d’Artois à la requête de Robert Joseph HUTTIN et Philippe EVRARD à la charge de Charles Joseph MATHON contenant adjudication au profit du dit Charles Louis DELAPLACE de 6 boitellées 16 verges de terres cottée et paraphée de la lettre H.

9) Item récépisset signé LIÈVRE du dénombrement du 5 février 1743 servi par Charles Louis DELAPLACE à MM du chapitre d’Arras d’une boitellée 1/2 de terres sur Acq cottée et paraphée de la lettre I.

10) Item la minutte originelle du contrat de vente passé devant notaires le 29 mars 1749 par Jean Léonard BREUVART fermier à Neuville St Vaast, au profit de Charles Louis DELAPLACE et sa femme,d’une demi mesure de terres sur Hautavene cottée et paraphée K.

11) Item récépisset signé LIÈVRE du dénombrement du 10 juin 1749 servi par Charles Louis DELAPLACE au seigneur commandeur d’Hautavene, pour une demi mesure de terres sur Hautavene dont il est parlé au contrat ci dessus cotté K.

Le dit récépisset cotté et paraphé L.

12) Item la copie collationnée signée BOSSU et LETOMBE du contrat de vente passé devant notaires le 3 août 1760 par Gabriel SEL spécial de Dlle Marie Madeleine Thérèse HATTÉ, veuve de M^e Maurice Aubert Guislain CAMPAIGNE au profit de Charles Louis DELAPLACE d’une demi mesure de terres sur Acq cotté et paraphée M.

13) Item la copie collationnée signée THOMAS et COCQUEL de la transaction passée devant notaires à Arras le 11 janvier 1762 entre le dit feu Charles Louis DELAPLACE veuf de Marie Françoise GENEL d’une part ; le dit M^e DEVIENNE procureur spécial de feu Philippe Louis DELAPLACE de seconde part et le dit Hubert DELAPLACE tant en son nom qu’en ceux de Rosalie Anne Marie, Ane Béatrix, Géry , et Marie Anne Joseph DELAPLACE ses frère et soeurs de troisième part ; la quelle transaction contient cession par le dit M^e DEVIENNE en sa qualitée de tous les droits de son constituant dans les meubles effets et acquêts de la dite feue Marie Françoise GENEL au profit ddu dit feu Charles Louis DELAPLACE come aussy cession au profit du dit Hubert DELAPLACE et ses frère et soeur dans tous les biens patrimoniaux délaissés par la dite GENEL , cottée N.

14) Item la copie collationnée signée BOSSU et PAYEN du contrat de vente passé devant notaires le 19 avril 1762 par Anne Marie DELAPLACE DITTE soeur Justine religieuse au couvent de la paix à Arras au profit de Charles Louis DELAPLACE de la sixième partie des meubles effets et biens immeubles à elle dévolus de la sucession de Marie Françoise GENELLE sa mère cottée O.

15) Item récépisset signé DUPLOUIS du dénombrement du 13 novembre 1764 servi par Charles Louis DELAPLACE à M Emmanuel François Joseph LE SERGEANT seigneur d’Acq cotté P.

16) Item le récépisset signé DUPLOUIS du dénombrement du 8 octobre 1766 servi par Hubert DELAPLACE tant en son nom qu’en ceux de ses frère et soeurs au seigneur d’Acq des biens immeubles repris cotté Q.

17) Item une liasse de différens dénombremens contrats d’acquisitions et autres pièces relatives aux biens patrimoniaux délaissés par feue Marie Françoise GENEL au nombre de 10 pièces cottées par première et dernière et sur l’enveloppe de la lettre R.

Dettes actives de la succession du dit feu Charles Louis DELAPLACE :

Il est due à la ditte sucession premièrement par la veuve GRAUX du village de Carency pour marchandises à elle livrées la somme de 9 £ 5 sols ; deuxièmement par Pierre LEGRAND du dit Carency pour marchandises livrées 3 £ 9 sols ; par Pierre BERLAIR d’Acq pour marchandises livrées 4 £ 13 sols ; par Jean Baptiste CUISINIER d’Acq 11 £ 6 sols ; par Jean François LAGNIER du dit Acq 10 £ ; par la veuve PLOUVIEZ de Carency 3 £ 8 sols ; par Pierre FENET du dit Acq 2 £ 5 s ; par la veuve GODART de Neuville St Vaast 5 £ ; par Antoine DELABRE d’Ecoivres 5 £ 16 s ; par Célestin Joseph HENNE de Neuville St Vaast 7 £ 12 s ; par le nommé BERNARD du dit Neuville 8 £ 9 sols ; par Marie Guislaine VERSAILLE du dit Neuville 5 £ 4 sols ; par le nommée Dorothée du dit Neuville 5 £ 2 sols ; par Jean Philippe MANCHEZ du dit Neuville 6 £ 8 s ; par le nommé Guislain dit «Breuzelle» de Neuville 3 £ 2 sols ; par Jean Noël PLOUVIEZ de Neuville 4 £ 17 sols ; par Marguerite BILLOT de Neuville 1 £ 10 sols ; par Joseph CANDELIER de Neuville 3 £ 8 sols ; par ... dit Nicolas du dit Neuville 2 £ ; par Pierre COMPAGNION du dit Neuville 4 £ 12 s ; Par Guislain VAILLANT du dit 7 £ 14 s ; par Philippe EUSTACHE du dit 4 £ 16 s ; par Jean Baptiste BILLOT du dit 4 £ ; par Pierre LECLERCQ de Roclincourt 7 £ ; par Ignace de Neuville 6 £ 8 s ; par les Dames de la paix d’Arras pour marchandises livrées 98 £ 12 sols.

Dettes passives : il est du aux enfans Guislain DAMBRINNE d’Acq pour restant du prix de la maison par eux vendue à Charles Louis DELAPLACE la somme de 50 £ ; il est du à M^e THOMAS notaire à Arras pour le prix d’une portion d’arbres vendu cette année à Ecoivres la somme de 19 £ 13 sols ; il est du à Etienne PROUILLE marchand corroyeur demeurant à Arras la somme de 84 £ pour marchandises livrées ; il est du aux filles de Saint Mathieu d’Arras pour une année de canons escheue en cette année d’une ... la somme de 8 £ 13 s ; il est du à Mr BOUCQUEL seigneur de Warlus pour deux années de fermage eschues en cette année à raison de 3 mesures boitellée 1/2 de terres la somme de 92 £ ; il est du à l’église d’Acq une année de fermage échue en cette année à cause de 2 boitelées 1/2 de terres la somme de 12 £ ; il est du à Mr de FROMENTIN seigneur de Gomecourt pour deux années échues en cette année à cause du four bannal d’Acq la somme de 6 £ ; il est du à Vindicien WARNIER 6 £ pour une année de fermage ce qui en cette année à cause de l’échange fait entre le dit WARNIER et feu Charles Louis DELAPLACE ; il est du aux sieurs du Chapitre d’Arras pour une année de rente ce que en cette année portant 5 quartrons de bled 54 sols ; il est du aux collecteurs d’Acq Hautavene etc pour Centièmes et Vingtièmes de cette année la somme de 12 £ 13 sols 6 deniers ; soit mémoire qu’il est encore du reliefs à plusieurs seigneurs pour 3 mesures 1/2 de terres.

Et attendu qu’il est midi sonné les présens devoirs d’inventaire ont été remis au 26 de ce mois 8 heures du matin. A Arras les jour mois et an susdits. Signé DEVIENNE, Hubert, Géry, Marie Anne Joseph, Rosalie, Anne Bétrix DELEPLACE, et comme notaires BOSSU et LEBAS.

Et le 26 décembre 1766 8 heures du matin au dit Arras à la réquisition et pardevant que dessus a été procédé à la continuation du dit inventaire comme s’ensuit.

Les dits DELAPLACE observent qu’il se trouve le nombre de 5 mesures et demi boitellée remises tant sur terres en propre qu’à ferme desquelles les labours et semences ont été prises dans la communauté lesquels labours et semences ont été prises dans la communautée lesquels labours et semences sont estimés 100 £ ; plus les dits DELAPLACE ont représenté une liasse de quittances au nombre de 9 pièces cottées et paraphées par première et dernière et sur l’enveloppe de la lettre S ; les dits DELAPLACE observent qu’il été payé différentes sommes pour pots de vin des terres qu’ils occupent au bail et pour les années qui en restent à parfaire des mêmes baux se tirent icy 26 £ .

Qui sont tous les meubles effets or argent tittres papiers dettes actives et passives de la succession du dit Charles Louis DELAPLACE, déclarans les dits Hubert, Géry, Marie Anne Joseph, Rosalie, Anne Bétrix DELEPLACE, qu’ils ne connoissent aucuns autres effets titres papiers dettes actives et passives que ceux cy dessus inventoriés, ils n’en ont soustraits ny enlevé aucuns directement ny indirectement lesquelles déclarations ils ont affirmé sincères et véritables. Ainsy fait et achevé au dit Arras le dit jour 26 décembre 1766 signé DEVIENNE, Hubert, Géry, Marie Anne Joseph, Rosalie, Anne Bétrix DELEPLACE, et comme notaires BOSSU et LEBAS avec paraphe .

Pardevant les notaires du roy à Nantes soussignés fut présente D^lle Catherine GOBIN veuve et coutumière du sieur Louis DELAPLACE maître écrivain et tutrice des enfans de leur mariage héritiers pure et simple de leur père demeurant avis la place de Bretagne paroisse de Saint Nicolas, laquelle a fait et constituée son procureur général et spécial la personne de M^e François DEVIENNE procureur du Conseil d’Artois demeurant à Arras auquel elle donne pouvoir et procuration de pour elle et en ses noms et qualités faire faire l’inventaire prisée et estimation des meubles et effets or et argent dettes actives et passives titres et papiers et générallement quelconques de tout ce qui compose la succesion mobiliaire et immobilière de Charles Louis DELAPLACE ayeul paternel des dits mineurs décédé à Acq province d’Artois par tels notaires et experts que le conseil trouvera bon de nommer assister au dit inventaire céder et abbandonner au profit de Hubert, Géry, Marie Anne Joseph, Rosalie, Anne Bétrix DELAPLACE, oncles et tantes des dits mineurs les dits meubles effets et autres droits des mêmes mineurs dans la dite succession mobilière sous tels prix clauses et conditions que le dit procureur constitué trouvera bon recevoir le prix de la dite vente et cession, du reçu en donner quittance faire faire partage et division des immeubles de la succession du dit Charles Louis DELAPLACE soit amiablement ou pardevant notaire après estimation ou judiciairement, former toutes demandes et poursuivre jusqu’à sentence définitive exécution d’icelle à fermer et louer la part des dits mineurs, constituer ou substituer autre procureur s’il y échoit signer et passer tous contracts et actes prendre connoissance des dites successions tant en ce qui concerne l’actif que le passif, recevoir les loyers et revenus d’iceux et générallement faire à ce sujet et ce qui en dépend tout ce que le procureur constitué trouvera convenable et avantageux aux dits mineurs encore bien que le cas ne soit pas icy exprimé ou qu’il requit un pouvoir plus spécial et plus circonstances promettant avoir le tout pour agréable sans révocation voulante que la présente subsiste nonobstant sur annation ( ?) ainsy voulue et consentie au dit Nantes ès étude sous le seing de la dite GOBIN et les notaires après lecture faite ce jour 17 novembre 1766 ; signé Catherine GOBIN, et comme notaires MORINT et DUGAST.

Nous François JAMONT conseiller du Roy juge magistrat civil et criminel au siège provincial de Nantes certiffions et attestons à tous qu’il appartiendra que MM DUGAST et MORINT le Jeune qui ont rapporté la procuration cy dessus et de l’autre part sont notaires du Roy en cette ville et que les signatures par eux y apposées sont les leurs et que foi doit y être adjoutée tant en jugement que dehors. Fait en notre hotel à Nantes le 18 novembre 1766 signé JAMONT. Controllé à Nantes le 18 novembre 1766 reçu 12 sols signé BLIOUTE.

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu M^e Pierre François DEVIENNE procureur au Conseil d’Artois lequel a déclaré accepter le pouvoir énoncé dans la procuration ; passé à Acq le 1^e décembre 1766 ; signé DEVIENNE et BOSSU et LEBON.

Vente du 22 juin 1767 de

Hubert HERBET à Jean Antoine BASTIEN

(4E 18/44)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés fut présent:

Hubert HERBET ménager demeurant à Acq lequel pour son plus grand profit et apparant bien, même par la voie de nécessité qu’il a juré et afffirmé ès mains des dits notaires et que certifiée a été par Louis Hubert Joseph CAMPION et Norbert GAILLARD tous deux praticiens demeurans à Arras gens dignes de foi et de crédence disans en avoir bonne connoissance moiennant la somme de 72 £ qu’il reconnoit avoir reçu comptant de Jean Antoine BASTIEN meunier demeurant à Frévin Capel et de Marie Madeleine HORAIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes dont quittance, a vendu cédé et loyallement transporté au profit des dits BASTIEN et sa femme acceptans en personne 1/2 mesure 6 verges 1/4 faisant 1/4 de 9 boitellées scituées au terroir du dit Frévin, à prendre pour tenir d’une liste à Jean Baptiste LE ROUXd’autre liste aux héritiers Antoine HANON d’un bout à une pièce de terre occupée par Jeanne LIEVRE d’autre bout au Champ à la fosse, tenu du seigneur du Fermont, ensemble l’avestie de bled et de foin y croissante pour en jouir par les acquéreurs leurs hoirs ou aiant causes en toute propriété de ce jour d’huy et à toujours à la charge des rentes fonsières anciennes redevances et droits seigneuriaux si autans sont dus à raison des présentes , déchargées par le vendeur de tous arrérages charges dettes hipotecques fidéi commis et substitutions généralement quelconques jusqu’à ce jour. Promet le vendeur la présente vente tenir entretenir faire valoir et garantir sous l’obligation de ses biens présens et futurs, y accordant toutes suretés de droit acceptant pour juges messieurs du Conseil d’Artois, donnant pouvoir au porteur des présentes à effet de pour lui et en son nom se dessaisir dévestir et déshériter de la pièce de terre susvendue en accorder la saisine usuelle et fonsière en faveur des acquéreurs à leurs dépens, ou bien consentir à tous décrets de main assise ou de mise de fait que l’on voudroit intenter même de raporter affecter et hipotecquer ses autres biens pour l’entière exécution des présentes promettant avoir le tout pour agréable à toujours.

Ainsi fait et passé à Frévin Capelle le 22 juin 1767 ; signé : Hubert HERBET, Jean Antoine BASTIEN ; HORAIN, CAMPION, GAILLARD et pour notaires BOTTE et HAZARD avec paraphe.

Partage du 24 juin 1767 entre

les héritiers Antoine BONNART

(4E 22/17)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Alexandre BONNART d’une part ,

· Mathias BONNART d’autre part ;

Demeurans au village d’Acq lesquels ont dit qu’ils sont propriétaires de la succession d’Antoine BONART leur père d’un manoir amazé scitué au dit Acq duquel voulants jouir divisement ils en ont faits le partage assignat et lotissement suivant :

Il appartiendra par assignat au premier comparant par son lot la juste moitiée du dit manoir contenant une mesure ou environ avec tous les amazemens y existans pour tenir d’une liste à l’autre moitié du même manoir, qui sera assigné au lot suivant, d’autre liste à Jean François FOURNÉ, d’un bout à Jean Jacque GERNÉ et Pierre BERNARD, d’autre bout au flégard, ce lot est trop fourni de la somme de 36 £ .

Il appartiendra par asssignat au second comparant pour son lot l’autre moitié du dit manoir d’une mesure avec tous les arbres y croissans pour tenir d’une liste au lot précédent d’autre liste à Marie Claire MATHON, d’un bout à Jean Jacque GERNÉ et Hubert GENEL, d’autre bout au flégard, plus il touchera du premier comparant la somme de 36 £ payable au Noël prochain, moyennant laquelle somme le second comparant cedde et abbandonne au premier comparant acceptant la part et portion à luy appartenante dans les meubles et effets délaissés par Marie Jeanne FOURNÉ mère commune pour en disposer par le dit premier comparant comme de sa propre et vraie chose et acquittera iceluy premier comparant toutes les dettes générallement quelconques relatives aux successions des dits père et mère communs pour jouir par les parties de chacun leurs assignats de ce jour et à toujours en toute propriété à charge des rentes foncières et anciennes redevances.

Promettans les comparans ce présent partage et assignat tenir entretenir et exécuter à toujours sous l’obligation respective de leurs biens sur lesquels ils acordent toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra, accepatans à juges MM du Conseil d’Artois, et le dit manoir est tenu en cotterie du seigneur d’Acq, aians les dits BONNART déclarés ne scavoir signer de ce interpellés par les dits notaires ; passé àArras le 24 juin 1767 signé comme notaires BOSSU et LEBON avec paraphe.

Vente du 14-11-1767 de Hubert COLLIN à

Pierre André, Pierre Guislain, Marie Françoise COLIN ses frères et soeur

(4E 18/81)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Hubert COLLIN ménager demeurant au village d’Acq, stipulant tant en son nom qu’en celui et se faisant fort de Marie Joseph FLECHELLE sa femme par qui il promet faire ratifier ces présentes à quoi faire il l’autorise en son absence comme en sa présence, lequel pour survenir à ses affaires et par la voye de nécessité qu’il a jurée et affirmée ès mains des dits notaires certifié par Augustin LENGRENEZ et Benoist Lambert FOURMAULT praticiens demeurants à Arras gens dignes de foy et de crédence disans en avoir connoissance, a vendu cédé et léallement transporté au proffit de :

· Pierre André COLLIN ménager demeurant au village de Gouy en Gohelle, de Pierre Guislain et de Marie Françoise COLIN frères et soeure demeurans au dit lieu, acceptant le dit Pierre André tant en son nom que pour ses dits frère et soeure :

Le nombre de 15 verges environ de terre labourables prises en 3 coupes situés au terroir de Servin, tenantes les dites 3 coupes de liste à Philippe HANNEDOUCHE d’autre liste à l’occupeur de Quilien LERICQUE d’un bout à Martin HANON et d’autre bout aux enfans de Florent OPIGEZ, tenus en cotterie de l’abbaye de Saint Vaast ; les dites 15 verges à prendre alencontre des dits COLIN frères et soeure du vendeur et à lui provenante de patrimoine pour des dites 15 verges en jouir par les dits Pierre André, Pierre Guislain, et Marie Françoise COLIN sans aucunes réserves et suivre leur cotte et ligne dez cejourd’hui en propriété et à toujours à la charge des rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances déchargés de tous arrérages dettes et hipotèques jusqu’à ce jour.

Cette vente faite moyennant la somme de 52 £ Artois franc deniers que le comparant reconnoit avoir reçu comptant du dit Pierre André COLIN payant tant en son nom qu’en ceux de ses frère et soeur.

A été dit que dans cette vente sont compris les droits que auroit pu prétendre le comparant vendeur de la dépouille de cette année et au moyen de ce il ne devra rien restituer des labours semence ou engrais.

Promettant le dit vendeur se faisant fort que dessus cette vente tenir entretenir garantir et faire valoir à toujours sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seuretés requises, élisant domicile au greffe de la gouvernance d’Arras, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, donnant pouvoir au porteur de la grosse des présentes de consentir les dites seuretés se dessaisir et déshériter de ce que dessus vendu et accorder la saisine aux acquéreurs à leurs dépens, renonçans à choses contraires.

Ainsi fait et passé à Arras le 14 novembre 1767 ; signés : Hubert COLIN, Pierre André COLIN, FOURMAULT et LENGRENEZ, et pour notaires HENRY et son confrère avec paraphe.

Vente du 11-6-1770 de Jean Louis, Marie Françoise, Marie Joseph HERENT

à Michel DUBOIS

(4E22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Louis, Marie Françoise, Marie Joseph HERENT frère et soeurs majeurs demaurans dans la paroisse d’Ecoivres lez Saint Eloy, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécesités qu’ils ont jurés et affirmé s ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste Joseph BEAUCOURT et Antoine Joseph TAFFIN demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit en bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans solidairement l’un pour l’autre un seul pour le tout sans division ny discussion renonçans aux bénéfices des dits droits, d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Michel DUBOIS fermier demeurant au village d’Acq et demoiselle Marie Thérèse DERVILLE son épouse acceptant :

Une mesure de terre labourable scituée au terroir d’Acq tenue en roture de la seigneurie d’Acq procédante aux vendeurs de leur patrimoine ; tenante la dite mesure d’une liste à 1/2 mesure à Félix WARNIER et plusieurs autres, d’autre liste à Jean François DHON, d’un bout à 7 boistellées du seigneur d’Acq, d’autre bout à différens particuliers d’Hautavesne , pour de la dite terre sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins jouir par les acquéreurs de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours réservé aux vendeurs la récolte de bled croissante sur la dite terre pour dépouiller cette année à charge des cens rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances si aucunes sont dues déchargés néanmoins par les vendeurs de la même solidité de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux compris cette présenta année dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant deux messes pour les fidels trespassés, 6 £ pour épingles, 20 £ pour vin, et pour deniers princoipaux la somme de 300 £ francs deniers que les vendeurs ont reçus comptant des acquéreurs dont quittance. Promettans les dits HERENT de la même solidité cette préente vente garantir à toujours sous l’obligation de leurs biens présens et à venir sur lesquels ils acordent toutes seuretés de droit, donnant pouvoir au porteur de ces présentes d’accorder les seuretés de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs frais, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, ayant été déclaré par les dits sieur et damoiselle DUBOIS que les deniers par eux comptés ci dessus leur proviennent de la vente qu’ils ont faite par différens contracts dans le courant de ce présent mois de juin au profit des sieurs TRUFFIER, ROGER, et autres particuliers du village de Berneville et de celui de Warlus de plusieurs immeubles qui étoient patrimoniaux à la dite DERVILLE, ainsy cette présente acquisition luy servira de remploye et suivera sa cotte et ligne. Ayans les dits HERENT déclarés ne savoir signer de ce interpellé par les dits notires ; passé dans la dite paroisse d’Escoivres le 11 juin 1770 ; signé Michel DUBOIS, DERVILLE, BEAUCOURT, TAFFIN, et comme notaires BOSSU et LEBON.

Echange en date du 26-9-1770 entre

Henry Frédéricq GARIN et Pierre PETIT

(4E22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· le sieur Henry Frédéricq GARIN fermier demeurant au village d’Ecoivres d’une part ;

· Pierre PETIT maçon demeurant au village d’Acq stipulant tant en son nom qu’en ceux et se portant fort de Julienne Joseph et Robertine Joseph PETIT ses filles mineures, par lesquelles il promet au besoin faire agréer et ratifier ces présentes à la première réquisition d’autre part.

Lesquels ont faits les échanges et conventions suivans.

Le premier comparant cedde par échange au second comparant acceptant tant pour luy que pour ses filles mineures 3 boistellées de terres labourables situées au terroir d’Acq à livrer par mesurage à frais communs ; les dites 3 boistellées à prendre dans une mesure pour tenir les 3 boistellées d’une liste à la boistellée restante au premier comparant d’autre liste au chemin de Saint Eloy à Aubigny d’un bout aux terres du seigneur d’Acq d’autre bout aux terres de l’abbaye St Eloy de la ferme de Chinchy, tenue en cotterie de la ditte abbaye et procédante au dit sieur GARIN d’acquisitions du sieur LEMERCHIER.

En contre échange le second comparant ès dit nom et se portant fort que dessus cedde et transporte au premier comparant acceptant 3 boistellées de terres labourables situées au terroir d’Hautavene tenante d’une liste à une mesure de Jacques Philippe VAAST au lieu des nommés MATHIEU, d’autre liste à un quartier du premier comparant au lieu de Guislain GENELLE et sa femme, d’un bout à 24 mesures du premier comparant, d’autre bout aux sieurs et damoiselle BAILLON, tenues en cotterie de la seigneurie de Grincourt, et procédante au dit PETIT d’acquisitions qu’il en a faites avec feue Marie Joseph WARNIER sa première femme, les dites 3 boistelées ne seront pas livrées par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins.

Pour des immeubles échangés jouir respectivement par les comparans à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement et à toujours en toute propriété à charge des cens rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins l’un envers l’autr de toutes dettes et hypotecques quelconques, conditionné que le premier comparant paiera le droit seigneurial qui pourra être du au seigneur de Grincourt, et le second comparant paiera ceux qui seront dus à la ditte abbaye St Eloy.

Promettans les comparans ce présent échange exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation respectifs de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit, donnans pouvoir au porteur des présentes d’accorder respectivemens aux comparans les dessaisines et saisines si besoin est ; acceptans à juges MM du Conseil d’Artois.

Et à l’instant sont aussy comparus :

Le sieur Jean Baptiste HENRY maître tonnelier et fermier demeurant au dit Acq et Marie Antoinette CRETON son épouse qu’il autorise à l‘effet des présentes lesquels sont convenus avec le dit sieur GARIN comparant cy devant nommé de ce qui suit :

1°) Que la boistellée 1/2 de terres appartenante au dit HENRY et sa femme scituée au terroir d’Acq tenante d’une liste aux 4 mesures du dit GARIN, d’autre liste à une boistellée prise en une mesure du dit GARIN, laquelle boistelée 1/2 juste tiendra doresnavant d’une liste aux 3 boistellées de terres ceddées par échange cy dessus au dit Pierre PETIT, d’autre liste à la boistellée du dit GARIN ;

2°) Que la boistellée du dit GARIN tiendra doresnavant et à toujours d’une liste aux dites 4 mesures du dit GARIN.

Conditionné enfin que le dit Pierre PETIT fournira aux dits HENRY et sa femme trois voitures de fumier dans le courant de l’année 1771.

Et promettant le tout exécuter et accomplir sous l’obligation de leurs biens acceptans comme dit est, pour juges MM du Conseil d’artois ; passé à Arras ce 26 septembre 1770 ; signés Frédéric GARIN, Pierrre PETIT, Jean Baptiste HENRY, Marie Antoinette CRETON, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente par licitation du 7-11-1770 des héritiers Jean Baptiste GARBÉ

à Michel Joseph AUBRON

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Maître Charles François DRUON prêtre curé du village d’Hautavene y demeurant ; Jean Baptiste DRUON fermier demeurant au village de Lattre Saint Quentin, Jean Baptiste HENRY fermier et charron demeurant au village d’Acq , Jean Guislain ALLART tonnelier demeurant au dit Acq stipulant tant en son nom qu’en celui et se portant fort d’Anne Marie DELABRE sa femme par laquelle il promet faire agréer et ratifier ces présentes en dedans le mois et la faire obliger avec luy solidairement de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence ;

· Louis Joseph GARBÉ garde chasse demeurant au village de Beaumetz les Loges, stipulant tant en son nom qu’en celui et se portant fort de Jacques Théodore GARBÉ son frère maître boulanger demeurant en la ville d’Hesdin, par lequel il promet faire agréer et ratifier ces présentes en dedans le mois, Pierre Hubert GARBÉ fermier , Jean Baptiste Liévin GARBÉ aussy fermier , François Jacques SALLON aussy fermier stipulant tant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Rosalie GARBÉ sa femme par laquelle il promet faire agréer et ratifier ces présentes en dedans le mois et la faire obliger avec luy solidairement de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence demeurants au dit Hautavene;

· Ambroise BELLIARD charpentier demeurant à Arras et Anne Marie GARBÉ sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes.

Lequels pour survenir au besoin à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Henry François LORTOIS et Jean Baptiste BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités reconnoissent les comparans ès dits noms et se portant fort que dessus d’avoir vendus ceddés et léallement transportés par forme de licitation et partage au profit de Michel Joseph AUBRON charron demeurant au dit Acq acceptant pour et au nom de Marie Joseph DELABRE sa femme et suivre sa cotte et ligne neuf parts et demie de dix d’une mesure et demie boistelée de terres labourables scituée au terroir du dit Hautavene à prendre et indivis allencontre des acquéreurs pour la demi part restante tenante d’une liste aux terres des pères carmes déchaussés d’Arras, d’autre liste aux terres des acquéreurs, d’un bout à Thérèse GUYOT d’autre bout aux légataires de Jean Baptiste GARBÉ tenue en cotterie su seigneur de Fervin et procédans de la succession du dit feu Jean Baptiste GARBÉ.

Pour de la dite pièce de terre sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins jouir par les acquéreurs au dit titre de licitation à compter de ce jour d’huy en toute propriété dela en avant héritablement et à toujours à charge des cens rentes foncières seigneurialles et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargé néanmoins par les vendeurs à la concurrence de leurs droits de toutes dettes et hypotecques quelconques, cette présente licitation faite moyennant 14 £ savoir : 4 £ pour obits, 10 £ pour épingles, et pour deniers principaux la somme de 745 £ frances deniers de laquele somme le dit AUBRON en a payé neuf parts et demie de dix au vendeur dont quittance, l’autre demi dixième restant confondu en luy.

Promettant les dits DRUON, GARBÉ, et autres vendeurs cette présente licitation à toujours contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra donnans pouvoir au porteur des présentes d’accorder les seuretés de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux dits acquéreurs à leurs frais, et suivre la ligne de la dite DELABRE, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois ; ayant été dit que les acquéreurs seront tenus laisser jouir les dits Jean Baptiste Liévin GARBÉ SALLON et sa femme des grains de mars de la récolte 1771 ; en qualité de légataires de feu Jean Baptiste GARBÉ ayant le dit Jean Baptiste DRUON déclaré ne scavoir signer de ce interpelé par les dits notaires ; passé à Arras le 7 novembre 1770 ; signés DRUON curé d’Hautavene, Jean Baptiste HENRY, ALLART, Michel J AUBRON, Pierre Hubert et Jean Baptiste et Anne Marie et Louis J GARBÉ, François Jacques SALLON, Ambroise BELLIARD, LORTHOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Ventes du 18-2-1771 de Jean Baptiste GENEL

à Jean François et Marie Anne DHON

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste GENEL portefaix de la ville d’Arras y demeurant, et Marie Thérèse CAUPAIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés ert affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Louis Félix Ferdinand BREUVART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans ès dits noms et se portant fort que dessus d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Jean François D’HON ménager, et de Marie Anne D’HON veuve d’Antoine Luc HENRY demeurans au village d’Acq acceptans à ces fins comparans scavoir :

1°) au profit du dit Jean François DHON une boistellée 3 verges 3/4 de terres labourables scituées au terroir d’Acq tenant d’une liste à l’acquéreur d’autre liste à Jean François LAGNIER à cause de sa femme, d’un bout à 10 boistellées de Jean François CUISINIER, d’autre bout à Julien WARNIER, tenue en fief de l’abbaye St Eloy.

2°) et au profit de la dite veuve HENRY une boistellée de terres scituées au terroir d’Acq tenant d’un liste à Julien WARNIER d’autre liste à Joseph HENRY, d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre bout au «chemin de l’Argillière», tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy.

Le tout procédant au dit GENEL de son patrimoine.

Pour des dites terres cy devant déclarées sans les livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins jouir par les acquéreurs suivant la désignation cy dessus, à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge ds rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant la somme de 250 £ de prix principal et 30 sols pour vin le tout francs deniers à l’égard du dit Jean François D’HON ; et par rapport à la dite veuve HENRY moyennant une messe pour les fidels trépassés, 6 £ au vin, et 206 £ pour prix principal aussy francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant des dits D’HON et veuve HENRY, dont quittance.

Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Ayans les dites Marie Thérèse COPIN et Marie Anne DHON déclarées ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires. Passé à Arras le 18 février 1771. Signé : Jean Baptiste GENEL, DHON, BEAUCOURT, BREUVART, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 18-2-1771 de Jean Baptiste GENEL

à Pierre Guilain GENEL

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste GENEL portefaix de la ville d’Arras y demeurant, et Marie Thérèse CAUPAIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Louis Félix Ferdinand BREUVART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans ès dits noms et se portant fort que dessus d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Pierre Guilain GENEL ménager demeurant au village d’Acq acceptant tant pour luy que pour Marie Joseph BAYARTsa femme :

Une demi mesure de teres labourables scituée au terroir d’Acq tenante d’une liste à pareil nombre de Jean François LAGNIEZ à cause de sa femme, d’autre liste aux terres des pères carmes d’Arras, des deux bouts aux héritiers du sieur BOUCQUEL de Warlus, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédant au dit GENEL de son patrimoine.

Pour de la dite pièce de terre cy devant déclarée sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins jouir par l’ acquéreur, à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Réservé au vendeur la récolte et fermage de cete présente année. Cette présente vente faite moyennant une messe pour les fidels trespassés, 6 £ a u vin, et pour deniers principaux la somme de 240 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant du dit Pierre Guilain GENEL dont quittance.

Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Ayant le dit acquéreur déclaré qu’il fait cete acquisition pour suivre sa cotte et ligne.

Passé à Arras le 18 février 1771 ; signés : JB GENEL, Thérèse COPIN, Pierre Guislain GENEL, BEAUCOURT, BREUVART, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 18-2-1771 de Jean Baptiste GENEL

à Jean Guilain, Jean Baptiste et Hubert Simon COLIN

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste GENEL portefaix de la ville d’Arras y demeurant, et Marie Thérèse CAUPAIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Louis Félix Ferdinand BREUVART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans ès dits noms et se portant fort que dessus d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Jean Guilain, Jean Baptiste et Hubert Simon COLIN, demeurans au village d’Acq, acceptans par ce dernier tant pour luy que pour ses deux frères :

Une boistellée 1/2 de terres labourables scituée au terroir de Frévent Cappel, tenant d’une liste aux acquéreurs, d’autre liste à Joseph HERBET, d’un bout aux hoirs Guilain DAMBRINE, d’autre bout aux hoirs du sieur Martin LECLERCQ du Mt St Eloy, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy et procédant au dit GENEL de son patrimoine.

Pour de la dite pièce de terre cy devant déclarée sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins jouir par les acquéreurs, à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Etc etc...

Vente du 18-2-1771 de Jean Baptiste GENEL

à André Joseph, Jean Baptiste, Marie Claire, Anne Françoise et Marguerite Aimée GENEL

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste GENEL portefaix de la ville d’Arras y demeurant, et Marie Thérèse CAUPAIN sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés ert affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Louis Félix Ferdinand BREUVART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans ès dits noms et se portant fort que dessus d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· André Joseph, Jean Baptiste, Marie Claire, Anne Françoise et Marguerite Aimée GENEL, frères et soeurs demeurant au village d’Acq, le dit André aceptans pour luy et ses frères et soeurs:

Une demi mesure et une demi boistellée de terres scitué au terroir du dit Acq tenant d’une liste aux terres du seigneur d’Acq d’autre liste à Jean WARNIER, d’un bout à Michel DUBOIS, d’autre bout à Pierre Guilain BEAUCOURT d’Hautavene, tenue en cotterie ds seigneurs du lieu, et procédant au dit GENEL de son patrimoine.

Cette présente vente faite moyennant une messe pour les fidels trespassés, et pour deniers principaux la somme de 225 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant.

Etc etc...

Passé à Arras le 18 février 1771. Signés : JB GENEL, Thérèse COPIN, André GENEL, BEAUCOURT, BREUVART, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 2-3-1771 de Pierre Joseph COUTEAU

à Pierre Dominique COLLIN

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Joseph COUTEAU, à marier majeur, demeurant au village de Frévin Cappel, lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Louis Félix Ferdinand BREUVART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dits nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Pierre Dominique COLLIN, ménager demeurant au village d’Acq acceptant pour suivre sa cote et ligne :

Le juste quart d’une mesure ou environ de manoir non amazé scituée au dit Acq, tenant d’une liste à une autre quart du même manoir amazé de l’acquéreur, d’autre liste aux pères carmes d’Arras, d’un bout au chemin d’Acq à Frévin, d’autre bout audit acquéreur, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédant au dit COUTEAU de son patrimoine.

Pour du dit quart du dit manoir cy sans le livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, jouir par l’ acquéreur, à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par le vendeur de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant la somme de 315 £ de prix principal, deux messes pour les fidels trépassés, 10 £ pour épingles, le tout francs deniers que le vendeur a reçu comptant, dont quittance.

Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Passé à Arras le 2 mars 1771 ; signés : Pierre Joseph COUTEAU, Piere Dominique COLLIN, BEAUCOURT, BREUVART, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 27-3-1771 de Hubert COLLIN

à Jean François,Marie, Marie Françoise CUISINIER

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Hubert COLLIN, ménager demeurant au village d’Acq, stipulant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Joseph FLECHEL sa femme par laquelle il promet faire ratifier ces présentes en dedans trois mois de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence et la faire obliger avec luy solidairement , lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dits nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Jean François,Marie et Marie Françoise CUISINIER, laboureur demeurant au dit Acq, acceptant par le dit Jean François CUISINIER :

Une boistellée 1/2 de terres labourables prises en 3 boistellées allencontre du vendeur scituée au terroir du dit Acq tenante d’une liste au seigneur du dit Acq, d’autre liste au «chemin des Normands», d’un bout au vendeur, d’autre bout au dit seigneur, tenue en cotterie du dit seigneur, et procédant au vendeur de son patrimoine.

Pour de la dite boistellée 1/2 à la livrer par mesurage, jouir par les dits CUISINIER, à compter de ce jour d’huy dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par le vendeur de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour, dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant la somme de 300 £ de prix principal, deux messes pour les fidels trépassés, 12 £ au vin, 3 £ de deniers à Dieu, 20 sols au crieur, le tout francs deniers que le vendeur a reçu comptant, dont quittance.

Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Passé à Arras le 27 mars 1771 ; signé Hubert COLLIN, Jean François CUISINIER, VALLOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 27-3-1771 de Hubert COLLIN

à Jean Toussaint HERBET et Pierre Joseph LAJUS

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Hubert COLLIN, ménager demeurant au village d’Acq, stipulant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Joseph FLECHEL sa femme par laquelle il promet faire ratifier ces présentes en dedans trois mois de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence et la faire obliger avec luy solidairement , lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dits nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Jean Toussaint HERBET demeurant au dit Acq acceptant tant pour luy que pour Pierre Joseph LAJUS clerc du dit Acq et Marie Joseph HERBET sa femme, chacun par moitiée :

Une demi mesure de terres scituée au terroir de Camblin l’Abbé, tenant d’une liste à Pierre Guislain DELABRE, d’autre liste à Marie Anne DHON veuve de Luc HENRY, d’un bout et d’autre bout aux terres du seigneur d’Acq, procédant au dit COLLIN de son patrimoine, tenue en cotterie du dit seigneur d’Acq.

Pour de la dite demie mesure sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, jouir par de dit HERBET à la concurrence de moitiée et par le dit LAJUS et sa femme l’autre moitiée, à compter de ce jour d’huy en toute propriété ainsy que de l’avestie de bled et scorion y croissantes, dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par le vendeur de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant la somme de 380 £ de prix principal, deux messes pour les fidels trépassés, 3 £ au vin, 12 £ de deniers à Dieu, 20 sols au crieur, le tout francs deniers que le vendeur a reçu comptant du dit HERBET tant de ses deniers que des dits LAJUS et sa femme, dont quittance.

Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Passé à Arras le 27 mars 1771 ; signé : Hubert COLIN, Jean Toussaint HERBET, VALLOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 29-3-1771 de

Alexandre BONNARD, Antoine FOURNET, Pierre Joseph DEMONCHY

à Pierre HAGEZ (4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Alexandre BONNARD, marié à Catherine FOURNET sa femme, Antoine FOURNET et Jeanne Claire THENELLE sa femme, les dites femmes de leurs maris deuement autorisées à l’effet des présentes, demeurans au village d’Acq, stipulans tant en leurs noms que sous le bon plaisir de Pierre Joseph DEMONCHY demeurant à Frévin Cappel et Marie Claire FOURNET sa femme, par lesquels ils promettent faire ratifier ces présentes lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparans solidairement d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Pierre HAGEZ berger demeurant à Habarcq et Marie Thérèse LEBAS sa femme acceptans :

La juste moitié d’un manoir non amazé scitué au dit Habarcq contenant une boistellée à prendre indivis allencontre de Jéromme HAGEZ pour l‘autre moitié tenant la totalité d’une liste au manoir de Jean François LEMAIRE d’autre liste au nommé FOUQUART d’un bout au flégart, tenu en cotterie du seigneur comte d’EGMONT et procédant aux dits des surnoms FOURNET de leur patrimoine.

Pour de la juste moitié du dit manoir sans le livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, jouir par les acquéreurs à compter de ce jour d’huy en toute propriété dela en avant héritablement et à toujours déchargé :

1°) des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, et de payer par les acquéreurs le droit de relief eschu par le décès de Véronique BELAIR tante des vendeurs ;

2°) du droit de viagère au profit du dit Jerome HAGEZ cy avant qu’il y ait lieu, déchargés néanmoins par les vendeurs de toutes dettes et hypotecques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant trois messes pour les fidels trespassés, et pour deniers principaux la somme de 162 £ francs deniers dont 2/3 de la dite somme payés comptant par les acquéreurs aux dits BONNARD, FOURNET et leurs femmes dont quittance.

Promettant les dits BONNARD FOURNET et leurs femmes de la même solidité cette vente garantir à toujours sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes seuretées de droit donnans pouvoir au porteur des présentes d’accorder les seuretées de droit, ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux acquéreurs à leurs frais ; ayans les dits BONNART Marie Catherine FOURNET sa femme et Pierre HAGEZ déclaré ne savoir signé de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras ce 29 mars 1771 ; signés : Antoine FOURNET, Jeanne Claire THENEL, VALLOIS, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Pardevant les notaires royaux d’Artois sont comparus Pierre Joseph DEMONCHY et Marie Claire FOURNET sa femme demeurant à Frévin Capel qu’il autorise à l’effet des présentes lesquels après avoir eu lecture à leur apaisement du contrat de vente cy devant transcrit ont déclaré l’agréer et ratifier consentans qu’il soit exécuté selon sa forme et teneur sous l’obligation solidaire de leurs biens ...ayant la dite FOURNET ne savoir signer, reconnoissent avoir reçu comptant de Pierre HAGEZ la somme de 54 £ pour leur part du manoir repris au contrat dont quittance ; passé à Arras le 2 avril 1771 ; signé Pierre Joseph MONCHY, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 10-4-1771 de Jean Baptiste ALLART

à Jean Baptiste BACQUEVILLE

(4E 22/34)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Jean Baptiste ALLART, ménager demeurant au village d’Acq, lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dit nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Jean Baptiste BACQUEVILLE, ménager demeurant au dit Acq, et Anne Marie LEFETS sa femme acceptans à ces fins comparans,

Une boistellée de terres labourables scituée au terroir d’Acq, tenant d’une liste aux acquéreurs, d’autre liste à Augustin BAUDUIN, d’un bout aux terres de Mr BOUCQUEL, d’autre bout à Michel AUBRON, tenue en cotterie de l’abbaye de St Eloy, et procédante aux vendeurs de son patrimoine, pour de la dite terre sans sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, jouir à compter de ce jour d’huy en toute propriété dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par le vendeur de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques, réservé au vendeur l’avestie de bled croissante sur la dite terre pour dépouiller au mois d’aoust prochain en l’acquitant cette année de toutes rentes et deniers royaux .

Cette présente vente faite moyennant la somme de 200 £ de prix principal, deux messes pour les fidels trépassés, 2 £ au vin, 3 £ de deniers à Dieu, le tout francs deniers que le vendeur a reçu comptant des acquéreurs dont quittance.

Promettant le dit ALLART ... Fin presque identique à celle de l’acte du 7-11-1770 (GARBÉ-AUBRON).

Passé à Arras le 10 avril 1771 ; signés : Jean Baptiste ALLART ; Jean Baptiste BACQUEVILE, Anne Marie LEFAITS, VALLOIS, BEAUCOURT, et comme notaires BOSSU et TAILLANDIER.

Vente du 29-4-1771 de

Antoine FOURNET à Alexandre BONART

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Antoine FOURNET, ménager et Jeanne Claire THENELLE sa femme qu’il autorise à l‘effet des présentes demeurant au village d’Acq , lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoissent les comparants solidairement d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Alexandre BONART, ménager demeurant au dit Acq acceptant tant pour luy que pour Marie Claire FOURNET sa femme :

Une boistellée 1/2 de terres labourables scituée au terroir d’Acq à prendre en 3 boistellées pour tenir de liste au surplus de la pièce à Jean Vincent THENELLE, d’autre liste à Marie COLLIN veuve de Jean Charles CAFFART, d’un bout à Hubert GENELLE, d’autre bout à Nicolas GODART à cause de sa femme, et autres, tenus en cotterie de l’abbaye St Eloy et procédante aux vendeurs d’acquisitions.

Pour de la ditte pièce de terre sans sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, jouir à compter de ce jour d’huy en toute propriété dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant la somme de 330 £ francs deniers que les vendeurs ont reçus comptant du dit Alexandre BONART dont quittance.

Promettant les dits FOURNET et sa femme de la même solidité cette vente garantir à toujours contre et envers tous, de tous troubles et évictions quelconques sous l’obligation de leurs biens présens et à venir sur lesquels ils accordent toutes oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra donnans pouvoir au porteur des présentes d’accorder les seuretés de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises aux dits acquéreurs à leurs frais. Ayant le dit BONARTdéclaré ne scavoir écrire ny signer. Passé à Arras le 29 avril 1771 ; signés Antoine FOURNET, Jeanne TENEL, BEAUCOURT, VALLOIS, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 8-5-1771 de

Michel Joseph AUBRON à Claude HAVERLANT

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Michel Joseph AUBRON charron demeurant au village d’Acq et Marie Joseph DELABRE son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires reconnoissent solidairement d’avoir vendus ceddés et léallement transportés au profit de :

· Claude HAVERLANT, maréchal ferrant marchand fillatier et fermier, demeurant au village d’Agnez lez Duisant, aceptant tant pour luy que pour Maximilienne Joseph BELVA sa femme, des immeubles dont la déclaration s’ensuit :

Une mesure 20 verges de terres scituée à Agnez ; 3 boistellées 5 verges à Hautavene ; 3 mesures à Hautavene.

Etc etc...

Cette présente vente faite moyennant la somme de 1100 £ francs deniers et 12 £ d’épingles savoir : 600 £ pour les deux mesures 20 verges, 200 £ pour les 3 boistellées 5 verges, 300 £ pour les 3 mesures.

Lesdites 12 £ payées comptant, promettant le dit AVERLANT de payer aux vendeurs la dite somme de 1100 £ savoir :

1°) 400 £ le jour de St André prochain ;

2°) 400 £ à pareil jour 1772 ;

3°) 300 £ à pareil jour 1773. Promettant au surplus d’en payer les intérêts fixé à 40 £ par an sans aucune retenue des deniers royaux dont la première escheura au jour de St André prochain et continuer d’an en an à pareil jour lesquels intérêts diminueront à fur et à mesure des payements à faire des dites 1100 £ et au juste prorata.

Conditionné que si par événement ou formeroit retrait à la charge du dit AVERLANT pour partie des dites terres et qu’il seroit forcé d‘en faire le referement auquel cas les vendeurs seront tenus de restituer au dit AVERLANT sur sa première réquisition le prix des dites terres référé suivant la fixation portée au présent contrat.

Etc etc...

Passé à Aras le 8 mai 1771 ; signés : Michel Joseph AUBRON, Marie Joseph DELABRE, ClaudeAVERLANT et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 27-6-1771 de

Marie Hélène GALAND à Louis Benoit Joseph REGNAULT

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparue :

· Marie Hélène GALAND veuve d’Augustin HENRY, demeurante au village d’Acq stipulant tant en son nom qu se portant fort d’Augustin Joseph et Anne Joseph Védastine HENRYses deux enfans mineurs coutumiers par lesquels elle s’oblige de faire agréer et ratifier ces présentes aussitôt qu’ils auront atteint l’âge de majorité légalle et les faire obliger avec elle solidairement, laquelle pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’elle a jurée et affrmée ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Guilain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit la comparante fort que d’avoir vendue ceddée et léallement transportée au profit du sieur :

· Louis Benoit Joseph REGNAULT, fermier de la ferme du Metz y demeurant, acceptant tant pour luy que pour damoiselle Marie Charlotte Joseph CAUDRON son épouse :

Une boistelée 1/2 ou environ de terres labourables scituée au terroir du Metz, tenant d’une liste aux terres des pères carmes déchaussés d’Arras, d’autre liste à Pierre Guislain DELABRE, de bout aux hoirs Jean Baptiste GARBÉ, tenue en cotterie du seigneur du lieu, et procédante aux dits HENRY de leur patrimoine.

Etc .etc...

Conditionné que les dits sieur et damoiselle REGNAULT ne pourront prétendre à la charge de la vendresse et de ses dits enfans aucuns dédommagemens ny restitution de pot de vin à cause de l’inexécution du bail actuel, lesquels dédommagemens et restitution de pot de vin demeureront confondus dans le prix de cette vente, mais au cas de retrait le dit bail demeurera en sa pleine force et vertu.

Cette présente vente faite moyennant le somme de 100 £ francs deniers que la vendresse a reçue comptant dont quittance.

Etc etc...

Passé à Arras le 27 juin 1771 ; signés : Marie Hélaine GALLAND, Louis Benoit Joseph REGNAULT, BEAUCOURT, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 19-10-1771 de

Pierre Joseph COUTEAU à Hubert Simon COLIN

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Joseph COUTEAU, à marier majeur demeurant au village de Frévin Cappel , lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et François Joseph Xavier VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dit nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Hubert Simon COLIN, à marier majeur demeurant au village d’Acq, acceptant et suivre sa cotte et ligne :

Une boistellée 1/2 de terres scituées à Acq, tenant d’une liste à Hubert GENELLE , d’autre liste à Jean Guilain COLLIN, d’un bout à Pierre LEFET, d’autre à Hubert et Marie Anne COLIN, tenue en fief de la Haute Justice d’Acq, et procédante au dit COUTIAU de son patrimoine.

Etc etc...

Cette présente faite moyennant une messe pour les fidels trépassés, et pour deniers principaux la somme de 200 £, que le vendeur a reçu comptant de l‘acquéreur dont quittance.

Etc etc ...

Passé à Arras le 19 octobre 1771 ; signés : Pierre Joseph COUTIAU, Hubert Simon COLIN, VALLOIS, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 19-10-1771 de

Pierre Joseph COUTEAU à Jean Baptiste COLIN

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Joseph COUTEAU, à marier majeur demeurant au village de Frévin Cappel , lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et François Joseph Xavier VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit le comparant ès dit nom d’avoir vendu ceddé et léallement transporté au profit de :

· Jean Baptiste COLIN, à marier majeur demeurant au village d’Acq, acceptant et suivre sa cotte et ligne :

Une demi mesure de terres scituée au terroir d’Acq, tenant d’une liste à Angélique COLIN, d’autre liste à Marie Anne COLIN, d’un bout à Jean Baptiste CUISINIER,d’autre bout au seigneur du dit Acq, tenue en cotterie du seigneur du dit lieu, et procédante au dit COUTIAU de son patrimoine.

Etc etc...

Cette présente faite moyennant une messe pour les fidels trépassés, et pour deniers principaux la somme de 200 £, que le vendeur a reçu comptant de l‘acquéreur dont quittance.

Etc etc...

Passé à à Arras le 19 octobre 1771 ; signés : Pierre Joseph COUTIAU, Jean Baptiste COLIN, VALLOIS, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 6-11-1771 de

Anne Jeanne CUISINIER à Jean Baptiste CUISINIER

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparue :

· Anne Jeanne CUISINIER, fille majeure demeurante au village d’Acq, laquelle pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’elle a jurée et affirmée ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Guilain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, reconnoit la comparante d’avoir vendue ceddée et léallement transportée au profit de:

· Jean Baptiste CUISINIER, maître charron et cabaretier, demeurant au dit Acq, et Suzanne RIQUART son épouse acceptans à ces fins comparans :

Une mesure de terres labourables scituée au dit Acq, prise en 6 boistellées, tenante d’une liste à une demi mesure des acquéreurs par tie du dit champ de 6 boistellées, d’autre liste aux enfans Guilain DAMBRINE, d’un bout à 6 boistellées de l’église de Frévin Cappel, d’un bout à un bosquet du seigneur d’Acq nommé « les Hayes d’Acq », tenue en cotterie de la seigneurie du Fouet au dit Acq, et procédante à la vendresse tant de patrimoine que d’acquisitions.

Pour de la ditte pièce de terre sans sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, profiter par les acquéreurs ainsy que de la récolte de bled et seigle y croisante à compter de ce jour d’huy en toute propriété dela en avant héritablement perpétuellement et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues, déchargés néanmoins par les vendeurs de tous arrérages des dites rentes et deniers royaux jusqu’à ce dit jour dettes et hypothèques quelconques. Et seront tenus les acquéreurs de payer les labours faites sur la dite mesure.

Cete présente vente faite moyennant deux messes pour les fidels trespassés, 25 £ pour vins et épingles, et pour deniers principaux 550 £ francs deniers, que la vendresse a reçue comptant des acquéreurs dont quittance. Conditionné que les acquéreurs ne pourront prétendre aucuns dédommagemens à cause de l’inexécution du bail à eux accordé par la vendresse à raison de partie de la pièce de terres vendue par ce présent contrat.

Etc etc...

Passé à Arras le 6 novembre 1771 ; signés : Anne Jeanne CUISINIER, Jean Baptiste CUISINIER, Suzane RIQUART, BEAUCOURT , LAUTAR, et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Vente du 12-2-1772 de

Jean Vincent TENELLE à Antoine FOURNET

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Guilain VANNIEZ, bourgeois demeurant à Arras, procureur général et spécial de Jean Vincent TENELLE postillon de Mr le Prince de BEAUVEAU demeurant à Paris, fondé de sa procuration passée devant notaires le 11 janvier dernier, accepté par le comparant par acte de ce jour, resté ès mains de BOSSU l’un des dits notaires pour être déposé au greffe du gros d’Arras, lequel pour survenir aux affaires et nécessitées de son constituant juré et affirmé par le comparant dans la dite procuration, certifié par les témoins dénommés et de nouveau juré et affirmé par le comparant en lame de son commettant ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Guilain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques au profit de:

· Antoine FOURNET acceptant tant pour lui que pour Jeanne Claire TENELLE sa femme demeurant au village d’Acq :

Une boistellée de terres labourables scituée à Acq, tenant d’une liste à Guislain BERNARD, d’autre liste à Jean Baptiste BACQUEVILLE, d’un bout au chemin Salbert, d’autre bout aux terres de l’abbaye St Eloy, tenu en cotterie du seigneur comte d’Egmont, et procédant au constituant du vendeur de son patrimoine.

Etc etc...

Cette vente faite moyennant la somme de 110 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant du dit FOURNET dont quittance.

Promettant le dit VANNIEZ en sa qualité tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation des biens de son constituant sur lesquels il accorde toutes seuretés de droit donnant pouvoir au porteur des présentes d’acorder les seuretés de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises au dit FOURNET et sa dite femme à leurs frais et suivre la cotte et ligne de la dite Jeanne Claire TENELLE comme soeur du constituant du vendeur. Passé à Arras ce 12 février 1772 ; signés : VANNIEZ , Antoine FOURNET, BEAUCOURT, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et LEFEBVRE.

Vente du 12-2-1772 de

Jean Vincent TENELLE à Jean WARNIER

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Guilain VANNIEZ, bourgeois demeurant à Arras, procureur général et spécial de Jean Vincent TENELLE postillon de Mr le Prince de BEAUVEAU demeurant à Paris, fondé de sa procuration passée devant notaires le 11 janvier dernier, accepté par le comparant par acte de ce jour, resté ès mains de BOSSU l’un des dits notaires pour être déposé au greffe du gros d’Arras, lequel pour survenir aux affaires et nécessitées de son constituant juré et affirmé par le comparant dans la dite procuration, certifié par les témoins dénommés et de nouveau juré et affirmé par le comparant en lame de son commettant ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Jean Baptiste BEAUCOURT et Guilain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques au profit de:

· Jean WARNIER , berger demeurant au village d’Acq, acceptant :

Une boistellée 1/2 de terres scituée à Acq, tenant d’une liste à Alexandre BONARD, d’autre liste à Michel DUBOIS, d’un bout à Hubert GENELLE, d’autre bout à Jean Jacques GERNÉ, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy et procédante au dit TENELLE de son patrimoine.

Pour de la ditte pièce de terre sans la livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, profiter par l’acquéreur en toute propriété de ce jour et à toujours, réservé l’avestie de grains de saison croissante sur la dite terre au profit d’Antoine FOURNET pour dépouiller au mois d’août prochain, à charge des rentes foncières et anciennes redevances, déchargé néanmoins par le vendeur en sa qualité de tous arrérages dettes et hypothèques quelconques.

Cette présente vente faite moyennant 30 sols au crieur, 20 sols auvin, quatre messes, pour les fidels trespasés, 10 £ de deniers à Dieu, et pour deniers principaux la somme de 360 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant du dit WARNIER dont quittance.

Promettant le dit VANNIEZ en sa qualité tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation des biens de son constituant sur lesquels il accorde toutes seuretés de droit donnant pouvoir au porteur des présentes d’accorder les seuretés de droit ainsy que les dessaisines et saisines et oeuvres de loix requises à l’acquéreur à ses frais, ayant été déclaré par le dit WARNIER que les deniers par luy comptés cy dessus luy proviennent de la vente qu’il a faite par contrat de ce jour au profit de Pierre Antoine GUILBERT demeurant à Villers au Bois d’une demi mesure de terre scituée au terroir de Villers, qui lui étoit patrimoniale, ainsy acquisition luy servira de remploye.

Passé à Arras ce 12 février 1772 ; signés : VANNIEZ , Jean WARNIER, BEAUCOURT, LAUTAR, et comme notaires BOSSU et LEFEBVRE.

Vente par licitation du 22-3-1772 de

Jean Baptiste PETIT et Jean Baptiste SAUVAGE à Adrien PETIT

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste PETIT, ménager demeurant au village d’Acq, Jean Baptiste SAUVAGE ménager demeurant au village de Camblin l’Abbé et Jacqueline PETIT sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessités qu’il ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et François Joseph Xavier VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, ont solidairement vendus par forme de partage et licitation avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à:

· Adrien PETIT leur frère aussy ménager et maçon au dit Acq, acceptant au dit titre tous les droits noms raisons et actions qui leur appartiennent dans:

Un manoir amazé scitué à Acq, contenant 8 à 9 verges, à prendre et indivis allencontre de l’acquéreur et autres, pour le surplus tenant la totalité d’une liste à Pierre Guilain DELABRE, d’autre liste au flégard, d’un bout au dit DELABRE, d’autre bout à Pierre Guilain RUMAUT, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy, procédante aux vendeurs de patrimoine.

Pour des droits et parts des vendeurs dans le dit manoir amazé, soit qu’il y en ait plus ou moins sans le livrer par mesurage jouir par l’acquéreur au dit tittre de licitation de ce jour et à toujours à charge :

1°) des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues ;

2°) de la jouissance viagère qu’en a Marie Anne OPIGER leur mère, déchargés néansmoins par les vendeurs de toutes dettes et hypothèques quelconques.

Cette licitation faite moyennant la somme de 15 £ francs deniers, que les vendeurs ont reçu comptant de l’acquéreur dont quittance.

Etc etc...

Aians les dits Jean Baptiste PETIT et Jean Baptiste SAUVAGE et sa femme déclarés ne scavoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 22 mars 1772 ; signé : Adrien PETIT.

Vente du 24-6-1772 de

Vindicien PRUVOST à Pierre Joseph BERNARD

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Vindicien PRUVOST, ménager demeurant au village d’Acq, stipulant tant en son nom qu’en celui et se portant fort de Marie Françoise GILLION sa femme, par laquelle il promet de faire ratifier ces présentes de quoy faire il l’autorise tant en absence que présence, lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, a solidairement avec sa dite femme vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à:

· Pierre Joseph BERNARD, ménager demeurant au dit Acq, acceptans pour et au nom de Pierre Joseph BERNARD son fils :

Tout un manoir amazé de maison scitué au dit Acq, contenant 3 quarreaux environ, tenant d’une liste au manoir amazé de Jean François RINGAL, d’autre liste à Guilain..., d’un bout à Guilain CRETON, d’autre bout au flégard, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy, procédant au vendeur de patrimoine.

Pour du dit manoir amazé soit qu’il y en ait plus ou moins sans le livrer par mesurage jouir par l’acquéreur en toute propriété de ce jour et à toujours à charge :

1°) des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues ;

2°) de la jouissance viagère que réserve le dit PRUVOST de la dite maison seulement sa vie durante ainsy que pour sa dite femme moyennant par eux d’entretenir la même maison de toutes menues réparations de pluie et de soleil, déchargé néanmoins le dit manoir par le vendeur de toutes dettes et hypotecques quelconques et bien entendu qu’aussy longtemps que vivront les dits PRUVOST et sa femme le dit acquéreur profitera du surplus du même manoir.

Cette vente faite moyennant la somme de 78 £ francs deniers, que le vendeur a reçu comptant du dit BERNARD .

Etc etc...

Aiant le dit PRUVOST déclaré ne scavoir signer et le dit BERNARD déclaré ne pouvoir signer de ce interpellé ; passé à Arras ce 24 juin 1772 ; signés : VALLOIS, LAUTAR, BOSSU et BRASIER comme notaires.

Vente du 28-9-1772 de

Guilain GENEL à André Joseph GENEL

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Guilain GENEL, marchand de toilles demeurant au village de Villers au Bois, lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Pierre Henry VALLOIS demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à:

· André Joseph GENEL, fermier demeurant à Acq, acceptant :

40 verges de terres labourables scitués au terroir d’Autavesnes, tenu en fief du seigneur de Frévin Capel, tenant d’une liste à l’acquéreur, d’autre liste à Guilain DAMBRINES, d’un bout à Hubert GENEL, d’autre bout au sieur BEAUCOURT, et procédant au dit Guilain GENEL de son patrimoine.

Etc etc...

Cette vente faite moyennant une messe pour les fidels trespassés, et pour deniers principaux la somme de 115 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant dont quittance.

Etc etc...

Ayant été déclaré par le dit GENEL qu’il espère remployer les deniers cy dessus en acquisition d’autres héritages . Passé à Arras ce 28 septembre 1772 ; signés : Guilain GENEL, André Joseph GENEL, VALLOIS, LAUTAR, BOSSU et LEBON comme notaires.

Vente du 18-11-1772 de

Guilain ALLART à Pierre Guilain RUMAUX

(4E 22/35)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Guilain ALLART, ménager demeurant à Acq, lequel pour survenir à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires, et que certifié a été par les sieurs Guilain LAUTAR et Jean Baptiste Joseph BEAUCOURT demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessités, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à:

· Pierre Guilain RUMAUX, berger demeurant au dit Acq, acceptans tant pour luy que pour Marie Catherine FOURNÉ sa femme :

2 coupes 1/2 de terres labourables scituées au terroir d’Hautavene, tenant d’une liste aux hoirs Jean Baptiste COLIN, d’autre liste aux hoirs Liévin COUTIAU, d’un bout à Louis DELORY clercq de Frévin, d’autre bout aux terres occupées par Jean Baptiste GARBÉ, tenu en cotterie du seigneur de Frévin, et procédant au vendeur de patrimoine.

Etc etc...

Cette vente faite moyennant 10 £ pour épingles , et pour prix principal la somme de 480 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant du dit RUMAUX dont quittance.

Etc etc ...

Ayans le dit RUMAUX déclaré ne savoir signer de ce interpellé ; passé à Arras ce 18 novembre 1772 ; signés : Guilain ALLART, LAUTAR , BEAUCOURT, BOSSU et LEBON comme notaires.

Vente par licitation du 28-3-1773

entre Pierre et Adrien PETIT

(4E 22/36)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre PETIT, maçon demeurant au village d’Acq d’une part,

· et Adrien PETIT, maçon demeurant au dit d’Acq d’autre part, lesquels sont convenus de ce qui suit.

Le second comparant pour survenir au besoin à ses affaires et nécessités qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Auguste Albert ADVIELLE et Ferdinand Joseph ROHART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connaitre les dites nécessités a vendu par forme de licitation et partage avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques au premier comparant acceptant la troisième partie d’un manoir amazé de maison et autres édifices scitué au dit Acq contenant 8 à 9 verges indivis et à prendre contre le premier comparant pour les deux autres tiers , tenant la totalité d’une liste à Pierre Guillain DELABRE, d’autre aux hoirs Jean Baptiste MERCIER, d’un bout au dit DELABRE, d’autre bout au flégart., tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédant au second comparant de patrimoine.

Pour de la troisième partie du dit manoir amazé sans la livrer par mesurage etc etc ...

Cette licitation faite moyennant la somme de 150 £ francs deniers que le second comparant a reçu comptant du premier comparant, dont quittance. Conditionné que le premier comparant devra livrer une place à feu de sa maison au second comparant pour y vivre jusqu’au jour de son décès franchement et sans en payer aucun loyer à fermages quelconques.

Promettant le second comparant tout ce que dessus etc etc...

Passé à Arras ce 28 mars 1773 ; signé Pierre et Adrien PETIT, ADVIELLE, ROHART, BOSSU et AURELLIER notaires.

Echange du 28-3-1773

entre Michel Joseph AUBRON et Pierre PETIT

(4E 22/36)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Michel Joseph AUBRON, charron demeurant au village d’Acq, stipulant au nom et de portant fort de Pierre Guillain DELABRE son beau-père demeurant au même lieu, par lequel il promet faire ratifier ces présentes dans le mois d’une part ;

· Pierre PETIT, maçon demeurant au dit Acq d’autre part.

Lesquels sont convenus de ce qui suit.

Le premier comparant au dit nom et se portant fort que dessus cedde par échange au second comparant acceptant un manoir amazé scitué au dit Acq, contenant 16 verges ou environ tenant d’une liste à Pierre Guillain GENELLE, d’autre à Pierre Guillain et Jean Baptiste CRETON, d’un bout aux terres à champ du seigneur d’Acq, d’autre bout au flégart, tenu en cotterie du seigneur d’Acq, et procédant au dit DELABRE de patrimoine.

En contre échange le second comparant cedde au dit Pierre Guillain DELABRE acceptant pour luy par le dit AUBRON premier comparant tout un manoir amazé de maison et autres édifices scitué au dit Acq contenant 8 à 9 verges tenant d’une liste et d’un bout au manoir amazé du dit DELABRE, d’autre liste aux hoirs Jean Baptiste MERCHIER, d’autre bout à la rue et au flégart, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy, procédant au dit second comparant tant de patrimoine que de licitation et partage avec ses cohéritiers.

Le premier comparant réserve expressément pour le dit DELABRE son beau-père la haÿe donnante sur rue, ainsy que tous les arbres y croissans du manoir de 16 verges par luy ceddé cy dessus laquelle haÿe et arbres seront par luy enlevés cette année.

Le second comparant jouira du même manoir de 16 verges sans le livrer par mesurage etc etc.

Le second comparant acquittera le droit seigneurial qui pourra être dû par rapport aux dites 16 verges de manoir au seigneur d’Acq sans aucun recours à cet égard.

Le dit Pierre Guilain DELABRE jouira du manoir amazé cy dessus à luy ceddé en toute propriété à compter de cejour à charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues déchargé néanmoins par le second comparant de toutes dettes et hypothèques quelconques et le droit seigneurial à cet égard sera acquitté par le dit DELABRE.

Ayant été conditionné que du dit manoir à l’exception de 3 verges dont jouira le dit DELABRE ainsy que de l’étable attenante à sa maison , Marie Anne OPIGER veuve d’Adrien PETIT en jouira à l’exception susdite ainsy que du corps de logis jusqu’au jour de son décès à charge par elle d’entretenir les amazemens de toutes menues réparations dues à la pluie et au soleil . Ayant enfin été conditionné qu’il sera libre au dit DELABRE de faire cesser quand il jugera à propos la jouissance cy dessus acordée à la dite OPIGER veuve PETIT, mais il sera tenu dans ce cas de fournir à cette denière une jouissance viagère d’un pareil manoir de 5 verges et de deux places dont l’une avec cheminée aura 11 pieds de creux, l’autre place 8 pieds, et à charge d’entretien comme dit est ; et pour mieux vaille le premier comparant a payé comptant au second la somme de 150 £ dont quittance.

Promettans les comparans ce présent échange exécuter et accomplir etc etc...

Et bien entendu que la dite OPIGER veuve PETIT profitera des taillures des hayes et ébranchures des arbres du manoir dont la jouissance luy est ceddé cy desus ; dans cette considération elle acquittera le même manoir pendant sa jouissance de toutes rentes et deniers royaux.

Passé à Arras ce 28 mars 1773 ; signés : PETIT, AUBRON, BOSSU et AURELIER comme notaires.

Vente du 5-4-1773 de

Pierre Martin MERCIER à Jean François CUISINIER

(4E 22/36)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre Martin MERCIER, fermier demeurant au village de Camblin l’Abbé, stipulant tant en son nom qu’en celui et se portant fort de Jeanne Thérèse COLLIN sa femme par laquelle il promet de faire ratifier les présentes dans le mois et la faire obliger avec luy solidairement de quoy faire il l’authorise tant en absence que présence, lequel pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’il a juré et afirmé ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Pierre Ignace BOSQUET et François Marie MATHON demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécesitées, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à :

· Jean François CUISINIER fermier demeurant au village d’Acq acceptant tant pour luy que pour Marie Françoise CUISINIER sa soeur demeurante au dit Acq acceptans à ces fins comparans :

Cinq quartiers de terres labourables scitués au terroir du dit Camblin tenant d’une liste à 2 mesures du sieur LARSET, d’autre liste à Jean Pierre BRUNEL à cause de sa femme, d’un bout aux terres du Chapitre d’Arras, d’autre bout à 4 mesures de l’abbaye St Eloy, tenu en cotterie du seigneur de Frévin Cappel, et procédant au vendeur de son patrimoine.

Pour des dits 5 quartiers etc etc...

Réservé au vendeur la dépouille de l’an 1773. Cette vente faite moyennant la somme de 905 £ francs deniers que le vendeur a reçu comptant des acquéreurs dont quittance.

Promettant le dit MERCHIER etc etc...

Ainsi fait et passé à Arras ce 5 avril 1773 ; signés : Pierre Martin MERCIER, Jean François CUISINIER, BOSQUET, MATHON, BOSSU BRASIER notaires.

Echange du 20 mars 1774 entre

Jean Baptiste, Pierre Guilain CRETON et Pierre PETIT

(4E 22/36)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste CRETON, à marier majeur demeurant à Arras, et Pierre Guillain CRETON ménager demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Pierre PETIT, maçon, et Marie Joseph DAMART sa femme qu’il authorise à l’effet des présentes, demeurans au dit Acq d’autre part.

Lesquels ont fait les échanges et conventions suivantes.

Les premiers comparans solidairement ceddent par échange aux seconds comparans acceptans un manoir non amazé scitué au dit Acq contenant une boitellée ou environ tenant d’une liste au manoir amazé des seconds comparans d’autre liste au manoir non amazé de Jean Baptiste LEROUX à cause de sa femme, d’un bout à la rue qui conduit à Villers au Bois, d’autre bout aux terres labourables du seigneur d’Acq, tenue en cotterie du dit seigneur, et procédant au premier comparant de patrimoine .

En contre échange les seconds comparans solidairement ceddent aux premiers comparans acceptans une demi mesure de terres scituée au terroir d’Acq, tenant d’une liste à Jean Baptiste ALLART, d’autre liste à Marie Claire MATHON veuve d’Antoine LEFEBVRE, d’un bout au chemin Salbert, d’autre bout aux terres de l’abbaye St Eloy, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, et procédant aux dit Pierre PETIT d’acquisition de Philippe Joseph DE HAPIOT.

Pour des objets échangés sans les livrer par mesurage etc etc...

Ayant été conditionné qu’à l’égard de l’avestie de bled croissante sur la demi mesure de terres cy dessus déclarée elle sera partagé au mois d’aoust prochain savoir la moitié au premier comparant, l’autre au second, et à la jarbe.

Promettans les comparans ce présent échange etc etc ...

Ayant la dite DAMART ne scavoir signer de ce interpellé ; passé à Arras e 20 mars 1774 ; signés : Jean Baptiste et Pierre Guilain CRETON , Pierre PETIT, BOSSU et BRASIER notaires.

Echange du 24-4-1774 entre

Jean Célestin LIENART et Jean WARNIER

(4E 22/36)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Célestin LIENART, ménager demeurant au dit Acq, d’une part ;

· Jean WARNIER, berger, et Marie Anne Joseph LIENART sa femme qu’il authorise à l’effet des présentes, demeurans au dit Acq d’autre part.

Lesquels ont fait les échanges et conventions suivantes.

Le premier comparant solidairement cedde par échange aux seconds comparans acceptans 20 verges de terres scituées au terroir d’Acq de nature cottière de l’abbaye St Eloy, tenant de liste aux terres des Pères Carmes déchaussés d’Arras, d’autre à André GENELLE, d’un bout à 5 mesures 1/2 de la cure d’Acq, d’autre à Marie Madeleine CANDA, luy procédantes de patrimoine.

Et par partage les seconds comparans ceddent solidairement au premier comparant par échange acceptant par iceluy une boitellée 1/2 de terres au terroir d’Acq, tenante d’une liste à Antoine FOURNET, d’autre liste à Joseph HERBET, d’un bout à Guillain DAMBRINES, d’autre bout aux terres de la veuve du sieur LECLERCQ de St Eloy occupées par Michel DUBOIS, tenue en cotterie de l’abbaye St Eloy, et procédantes aux dits seconds comparans d’achapt d’Antoine GENELLE.

Ayant été reconnu qu’il a excédent au présent échange de la somme de 50 £, revenante aux seconds comparans , mais attendu que par acte de ce jour iceux seconds comparans doivent au premier pareille somme de 50 £, compensation faitte les parties se trouvent quittes.

Les parties jouiront des objets cy dessus échangés de ce jour et à toujours en toute propriété, à charge des rentes foncières et anciennes redevances.

Promettans les comparans ce présent échange etc etc...

Passé à Arras ce 24 avril 1774 ; signés : Jean Célestin LIENART, Jean WARNIER, Marie Anne LIENART, et BOSSU et LECLERCQ notaires.

Vente du 14-6-1774 de

Anne Joseph Védastine HENRY à Alexis MOREL

(4E 22/37)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparue :

· Anne Joseph Védastine HENRY, à marier majeure, demeurant au village d’Acq, laquelle pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’elle a juré et afirmé ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Auguste Joseph DUBOIS et Guillain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessitées, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à :

· Alexis MOREL, sergent du village d’Hautavesne, y demeurant, acceptant pour Jean Baptiste MOREL son frère (fils ?) demeurant au dit Hautavesne:

Une demi mesure de terres scituée au terroir du dit Hautavesne, tenant de liste et d’un bout à la couture de la Commanderie, d’autre liste et d’un bout à Guilain GENEL, tenue en cotterie du seigneur du lieu, et provenante à la vendresse de patrimoine.

Pour de la dite demi mesure sans la livrer etc etc ...

Réservé à Jean François SEBERT occupeur actuel de la dite terre la récolte d’avoine croissante sur la dite demi mesure.

Cete vente faite moyennant la somme de 66 £ francs deniers que la vendresse a reçu comptant de l’acquéreur dont quittance.

Promettant la dite HENRY tout ce que dessus etc etc ...

Et à l’instant est aussy comparue Marie Hellenne GALLAND veuve d’Augustin HENRY, demeurante au dit Acq, laquelle a déclaré qu’elle abandonne le droit d’usufruit qu’elle a et peut avoir sur la demi mesure de terres reprise au présent contrat.

Passé à Arras le 14 juin 1774 ; signés : Anne Joseph Védastine HENRY, Alexis MOREL, Marie Hellenne GALLAND, DUBOIS, Guillain LAUTAR, BOSSU et BRASIER notaires.

Vente du 14-6-1774 de

Anne Joseph Védastine HENRY à Alexis MOREL

(4E 22/37)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparue :

· Anne Joseph Védastine HENRY, à marier majeure, demeurant au village d’Acq, laquelle pour survenir à ses affaires et nécessitées qu’elle a juré et afirmé ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs Auguste Joseph DUBOIS et Guillain LAUTAR demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessitées, a vendu avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à :

· Alexis MOREL, sergent du village d’Hautavesne, y demeurant, acceptant tant pour luy que pour Marie Marguerite DELAYENS son épouse :

Une mesure de terres labourables scituée en deux pièces au terroir d’Hautavesne .

1°) la première d’une demie mesure tenante d’une liste au bois d’Habarcq, d’autre liste à deux mesures de Pierre Guillain BEAUCOURT, d’un bout à une mesure de Jean Baptiste GARBÉ, d’autre bout àl’acquéreur ;

2°) la seconde pièce aussy d’une demie mesure tenante d’une liste à une boitellée à Marie DEMOULLIÉ, d’autre liste à Jacques SALLON, d’un bout à une demie mesure de Guillain WARNIER, d’autre bout à Jean Baptiste GARBÉ, tenue en coterie du seigneur du lieu, et procédantes à la vendresse de patrimoine.

Pour de la dite mesure sans la livrer etc etc ...

Et l’acquéreur sera tenu de laisser jouir Jean Philippe MARTIN de la récolte d’avoine croissante sur la demie mesure article 1.

Cette vente faite moyennant la somme de 160 £ farncs deniers, quela vendresse a reçu comptant dont quittance.

Promettant la dite HENRY tout ce que dessus etc etc ...

Et à l’instant est aussy comparue Marie Hellenne GALLAND veuve d’Augustin HENRY, demeurante au dit Acq, laquelle a déclaré qu’elle abandonne le droit d’usufruit qu’elle a et peut avoir sur la mesure de terres reprise au présent contrat.

Passé à Arras le 14 juin 1774 ; signés : Anne Joseph Védastine HENRY, Alexis MOREL, Marie Hellenne GALLAND, DUBOIS, Guillain LAUTAR, BOSSU et BRASIER notaires.

Vente du 28-3-1778 de

Pierre BERLAIR à Nicolas WARTELLE

(4E 22/39)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu :

· Pierre BERLAIR, ménager demeurant à Acq, et Marie Agnès DUPUIS sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’il ont jurés et afirmés ès mains des dits notaires et que certifié a été par les sieurs André LEFEBVRE et Jean Charles COSSART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dit bien connoitre les dites nécessitées, ont solidairement vendus avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à :

· Nicolas WARTELLE, ballotteur demeurant au village d’Hautavesne, acceptant tant pour luy que pour Marie Joseph MOREL sa femme :

Une boistellée 1/2 de terres scituée au terrori d’Hautavesne, tenant d’une liste à Valentin BLAZART et à Jean Baptiste BLAZART, d’autre liste à Louis François DEMOLIN, d’un bout au chemin d’Arras à St Pol, tenue en cotterie de la seigneurie d’Etrayelle, et provenant de la dite DUPUIS de patrimoine .

Pour de la dite pièce etc etc ...

Cette vente faite moyenant deux messes pour les fidels trépassés, 6 £ pour vin, et pour deniers principaux la somme de 135 £ francs deniers que les vendeurs ont reçu comptant dont quittance.

Promettant les vendeurs etc etc ...

Aiant la dite Marie Agnès DUPUIS et le dit WARTELLE déclaré ne scavoir ne signer ; passé à Arras ce 28 mars 1778 ; signés : Pierre BERLAIRE, LEFEBVRE, COSSART, BOSSU et LOUIS notaires.

Vente du 14-9-1777 de

Pierre BERLAIRE à Jean François SEBERT

(4E 18/89)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre BERLAIRE manoeuvrier demeurant à Acq, et Marie Agnès DUPUIS sa femme de lui autorisée et non contrainte suivant sa déclaration, lesquels par la voie de nécessité par eux jurée et affirmée ès mains de l’un des dits notaires, ce qui a été ensuite certifié par les sieurs Benoist Lambert FOURMAULT et Alexandre Joseph LEFEBVRE praticiens demeurant en la ville d’Arras gens de bien et dignes de foy et de crédence disans connoitre les affaires et nécessités des dits comparans ont par ces présentes vendu cédé et transporté au proffit du :

· sieur Jean François SEBERT entrepreneur de l’entretien de la Chaussée de Saint Pol à Arras demeurant à Hautavesne, ce acceptant en personne tant pour lui que pour Anne Françoise MORNARD sa femme et pour par le survivant jouir propriétairement de la moitié et usufruitairement sa vie durante de l’autre moitié :

Une demi mesure demi quartier de terre labourable ou environ scituée au terroir du dit Hautavesne, tenante d’une liste à Guislain GENEL d’autre à Jacques SOLON d’un bout aux pères carmes déchaussés d’Arras et d’autre au sieur Pierre Guislain BEAUCOURT et autres, tenue en cotterie de la seigneurie de Frévin Capel et procédante à la vendresse de son patrimoine, pour par le dit sieur SEBERT et son épouse en jouir en toute propriété comme dessus à compter de ce jour de là en avant et à toujours à la charge des centièmes vingtièmes rentes foncières seigneuriales et anciennes redevances, déchargée néanmoins jusqu’à ce jour par les vendeurs de tous arrérages dettes hypothèques substitutions ou fidéi commis généralement quelconques.

La présente vente se faisant moyennant deux messes pour les trépassés, 6 £ au vin et pour deniers principaux la somme de 129 £ Artois francs deniers payés comptans par le dit SEBERT aux comparans vendeurs dont quittance. Promettans les comparans vendeurs la présente vente tenir entretenir et garantir de tous troubles évictions ou empêchemens quelconques, sous l’obligation de leurs biens présens et futurs sur lesquels ils accordent toutes suretés par oeuvres de loix et pour l’accord des dites oeuvres de loix les comparans vendeurs dénomment les porteurs des présentes à qui ils donnent pouvoir de comparoir partout où il appartiendra, pour en leurs noms se dessaisir de la propriété du corps de terre ci dessus vendu consentir que la saisinne en soit accordée aux acquéreurs, domicile élu au greffe de la gouvernance d’Arras, acceptant à juges messieurs du Conseil d’Artois, renonçant à toutes choses contraires, ayant les dits BERLAIRE et le dit SEBERT avec les dits témoins signés et la dite DUPUIS déclarée ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé.

Ainsi fait et passé à Arras le 14 septembre 1777. Signé : FOURMAULT, LEFEBVRE, Pierre BERLAIRE, Jean François SEBERT et pour notaires LEBRUN et BOSSU avec paraphe.

Vente du 22-11-1777 de

Jean Baptiste HERBET à Pierre François CUISINIER

(4E 22/39)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste HERBET ménager demeurant à Acq et Marie Antoinette CUISINIER sa femme, Jean François BOLDIEU charron demeurant à Duisant et Marie Alexandrine CUISINIER sa femme, Noël VINCENT cocher demeurant à Arras et Anne Marie CUISINIER sa femme, les dites femmes de leurs marys duement authorisées à l’effet des présentes, Louis Alexis DORLET, ménager demeurant au village de Berneville, stipulant tant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Joseph CUISINIER sa femme, par quy il s’engage de faire ratifier ces présentes dans le mois et la faire obliger solidairement, lesquels pour survenir à leurs affaires et nécessitées qu’ils ont jurés et affirmés ès mains des dits notaires certifiés par les sieurs François Xavier ADVIELLE et Louis François ANSART demeurans à Arras témoins dignes de foy qui ont dits en avoir connoissance ont solidairement vendus avec promesse de garantir de tous troubles et évictions quelconques à :

· Pierre François CUISINIER ménager demeurant au dit Acq et Augustine Françoise CARON sa femme de luy authorisée acceptans :

Les quatre parts de cinq de tout un manoir amazé scitué au dit Acq contenant une couppe ou environ indivis et à prendre allencontre du dit Pierre François CUISINIER pour l’autre cinquième tenant la totalité du dit manoir amazé d’une liste à la Verde Rue, d’autre liste à M^e PROUVEUR doyen de Boiry et autres ses cohéritiers, d’un bout au flégart, d’autre bout au manoir non amazé d’André GENEL et ses frères et soeurs, tenu en coterie du seigneur d’Acq, et procédant aux vendeurs ès dits noms de patrimoine.

Pour des quatre parts de cinq du dit manoir amazé sans le livrer etc etc ...

Cette vente faite moyennant quatre messes pour les fidels trépassés, et pour deniers principaux la somme de 288 £ francs deniers, que les vendeurs ont reçus comptant des acquéreurs dont quittance.

Promettant les vendeurs ès dits noms exécuter etc etc ...

Ayant été déclaré par les dits Pierre François CUISINIER et sa femme que la somme de 288 £ prix de cete acquisition leur provient et fait partie du prix de la vente qu’ils ont faite au profit de François Guislain PRONIER berger demeurant à Liévin par contrat du 7 octobre dernier de 5 coupes 1/2 de terres scituées en trois pièces et d’une pièce de manoir scituée au dit Liévin et Angres qui étoient patrimoniaux de la dite Augustine Françoise CARON. Cette présente acquisition luy servira de remploy et suivra sa cotte et ligne. Stipulé que les rentes foncières anciennes redevances et deniers royaux dues et echues relativement au dit manoir amazé seront totallement acquittées sans aucun recours par les acquéreurs à compter depuis et compris le décès de Jean François CUISINIER père commun, et ont les dits acquéreurs payés comptant aux vendeurs tous les fermages relatifs au sus dit manoir amazé et echus jusqu’à ce jour dont quittance absolue.

Passé à Arras ce 22 novembre 1777 ; signés : HERBET, M Anne CUISINIER, J F BOLDIEU, A CUISINIER, Noêl VINCENT, Anne M CUISINIER, L A DORLET, Pierre François CUISINIER, Augustine Françoise CARON, ADVIELLE, ANSART, BOSSU et LEBRUN notaires.

Résillement et convention en date du 22 novembre 1777 entre

Pierre François CUISINIER et Jean Baptiste HERBET

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre François CUISINIER ménager demeurant au village d’Acq, et Augustine Françoise CARON sa femme qu’il autorise, lesquels reconnaissent résillier du bail accordé au dit CUISINIER il y a quelques années par tous ses cohéritiers à raison de quatre pièces de terres labourables situées au terroir d’Acq appartenantes à :

· Jean Baptiste HERBET et Marie Antoinette CUISINIER sa femme, comme acquéreurs de Jean François BOLDIEU charron demeurant à Duisant et Marie Alexandrine CUISINIER sa femme, de Louis Alexis DORLET et Marie Joseph CUISINIER sa femme demeurant à Berneville ;

Consentant en conséquence que les dits HERBET et sa femme disposent des dites quatre pièces de terres ainsy qu’ils trouveront convenir, reconnoissent que les déductions faites de tous dédommagemens , de pots de vin, relativement aux dites terres, ils doivent aux dits Jean Baptiste HERBET et sa femme la somme de 86 £ 17 sols 6 deniers, tant pour fermages compris cette année que pour restans du prix de la vente faite au profit des comparans ce jourd’huy laquelle ditte somme de 86 £ 17 s 6 d ils promettent solidairement paier aux dits HERBET et sa femme d’huy en un an sous l’obligation solidaire de leurs biens y accordant toutes les oeuvres requises à leurs frais, autorisant le porteur des présentes de les consentir et accorder par mise de fait ou rapport d’héritage , acceptant à juges MM du Conseil d’Artois et à l’instant ont aussy comparus les dits Jean Baptiste HERBET et sa femme qu’il autorise lesquels en acceptant ce présent résillement ont reconnus que dans la somme cy dessus il y a celle de 21 £ 19 s 6 d qui appartient à Jean François BOLDIEU charron à Duisant et sa femme.

Passé à Arras ce 22 novembre 1777 ; signé : CUISINIER, Augustine Françoise CARON, HERBET, Marie CUISINIER, avec BOSSU et LEBRUN notaires.

Contrat de mariage en date du 24-10-1778 entre

Charles François DEFURNES et Anne Marie LETOMBE

(4E 22/24)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus:

· Charles François DEFURNES, ménager demeurant au hameau de Bray paroisse d’Escoivres, veuf de Marie Béatrix DESTRÉE, assisté de Jean François DEFURNES son père demeurant au village de ...d’une part ;

· Anne Marie Joseph LETOMBE, fille majeure des feus Jean et Marie Christine DUVAL, demeurant au village d’Acq, assistée de Jean Baptiste LETOMBE son frère germain d’autre part .

Lesquels avant la célébration du mariage du dit Charles François DEFURNES et de la dite Anne Marie Joseph LETOMBE sont convenus de ce qui suit.

L’apport du futur époux consiste dans la juste moitié des meubles et effets qui ont composés la communauté avec la dite feue Marie Béatrix DESTRÉE estimée par experts suivant le procès verbal du 23 de ce mois la somme de 278 £ 16 sols, sur quoy il faut déduire les dettes passives montantes à 180 £ 14 sols 3 deniers ; par conséquent il reste 98 £ 1 sol 9 deniers, dont la moitié portant 49 £ 10 deniers qui apartiendra à son enfant mineur et il fait apport au présent mariage de l’autre moitié.

L’apport de la future épouse consiste dans une somme de 71 £ 10 sols, à elle due par ses frères et soeurssuivant la convention de ce jour.

Il y a aura communauté entre les futurs époux dans laquelle entreront tous leurs apports mobiliers et tous les conquets qu’ils pourront faire fiefs ou rotures lesquels seront communs encore que la future épouse ne seroit connue ès contrats ; le survivant avec ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquets de la dite communauté et usufruitier de l’autre moitié en payant toutes dettes et les obsecques et funérailles du prédécédé ; plus il sera usufruitier des propres du dit prédécédé sans charge de caution.

Il sera libre à la future épouse de renoncer à la communauté quoy faisant elle remportera tout son apport ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation, ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage, son lit garni son coffre et pour douaire préfix la somme de 24 £ une fois, le tout à prendre sur les biens de son mary, sans aucune charge de dettes obseques ny funérailles. Dérogeans expressément et formellement les futurs époux à toutes loix ou coutumes contraires aux présentes, et promettent le tout exécuter et accomplir sous l’obligation respective de leurs biens y accordans toutes oeuvres de loix requises au dépens de quy il apprtiendra, acceptans pour juges MM du Conseil d’Artois, ayans les dits Anne Marie Joseph et Jean Baptiste LETOMBE déclarés ne scavoir signer ; passé à Arras le 24 octobre 1778, signés : Jean François et Charles François DEFURNES avec BOSSU et PREVOST notaires.

Estimation faite de la part de Charles François DEFURNES avant son remariage pour apeurer les droits et parts de son fils Augustin Joseph de la succession des meubles qu’à délaissés Béatrix d’ESTRÉE ; présens : Etienne d’ESTRÉE oncle paternel de la dite Béatrix, Michel HANNART et Jean Martin BERNART tous deux oncles maternels à cause de chacun leur femme de la dite Béatrix, et Maximilien CAUDRON lieutenant du hameau de Bray, ont procédé comme s’ensuit.

1°) Une crémaillère, une lampe, deux pincettes estimés 1 £ 10 sols ;

2°) une bêche, une serpe, et une houette estimés 4 £ ;

3°) une adresse (?) estimée 10 £ ;

4°) la pottière garnie estimée 4 £ ;

5°) le banc à table estimé 4 £ ;

6°) un chaudron une poele à frire une petite poele et une petite fourchette à tirer la viande estimés 6 £ ;

7°) un pot à feu estimé 5 £ ;

8°) deux petits chaudrons et deux seaux estimés 10 £ ;

9°) trois tables : 2 £ ;

10°) une fourche : 2 £ ;

11°) 6 chaises et un panier : 1 £ ;

12°) deux lits garnis : 30 £ ;

13°) une garde robbe : 10 £ ;

14°) une maye à faire pain et un tonneau à battre boeur et deux cuviers: 6 £ ;

15°) un sac un tamis les ustencils du four : 9 £ 16 sols ;

16°) une vache : 60 £ ;

17°) le fumier : 5 £ ;

18°) 10 rasières de bled à 8 £ la rasière : 80 £ ;

19°) un rateau de fer et un van : 1£ 10 sols ;

20°) un porcq : 24 £ ;

21°) tout ce qui se trouve dans la cave estimé 11 £ ;

Total de la dite estimation : 278 £ 16 sols.

La communauté se trouve redevable savoir, à Marie Rose d’ESTRÉE la somme de 144 £ 14 sols 3 deniers ; plus Charles François DEFURNES déclare devoir tant pour dettes de bois que pour autres petites choses 36 £ ; les deux articles ci dessus portent 180 £ 14 s 3 d ; ainsy fait et passé au hameau de Bray le 23 octobre 1778. Ledit d’ESTRÉE et Jean Martin ayans déclaré ne scavoir écrire ny signer ; signés : Maximilien CAUDRON et Michel HANNART.

Vente du 4-11-1778 de

Jean Baptiste RINGART à Jean François RINGART

(4E 22/40)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés est comparu:

· Jean Baptiste RINGART, ménager demeurant au village d’Acq, lequel par la voie de nécessité par lui jurée et affirmée ès mains des dits notaires, ce qui a été certifié par les sieurs Jean François OBRY et François Joseph Xavier VALLOIS demeurant en la ville d’Arras gens dignes de foy et de crédence disans connoitre les affaires et nécessités des dits comparans a par ces présentes vendu cédé et transporté au proffit de :

· Jean François RINGART, ménager demeurant au dit Acq, acceptant pour suivre sa cotte et ligne :

Six verges de manoir non amazé situées au dit Acq, tenant d’une liste à Pierre BERLAIRE, d’autre liste au seigneur d’Acq, d’un bout à Ignace HERBET, d’autre bout à l’acquéreur, tenu en cotterie du seigneur du dit Acq, et procédant au vendeur de patrimoine.

Pour des 6 verges de manoirs etc etc ...

Cette vente faite moyennant la somme de 78 £ francs deniers, dont 42 £ pour le fond du dit manoir et 36 £ pour les arbres croissans dans le dit manoir que le vendeur a reçu comptant dont quittance. Les dits arbres seront enlevés du dit manoir en dedans le jour de Paques prochain.

Promettant le dit Jean Baptiste RINGART etc etc ...

Ayant les dits vendeurs et acquéreurs déclaré ne scavoir signer ; passé à Arras le 4 novembre 1778 ; signés : OBRY, VALLOIS, BOSSU et BRASIER notaires.

Vente le 12-12-1778 d'une pièce de terre

de Jean Baptiste CUISINIER à Théodore GODEFROY

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Louis Joseph DELELIS, écuier sieur de la Gérie, conseiller du Roi commissaire ordonnateur des guerres intendant des armées de Sa Majesté, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, greffier général du gros efect des contrats et actes qui se passent devant notaires royaux d'Artois de la ville et territoire de Dunkerque Gravelines Bourbourg, salut.

Sachent que pardevant maîtres LANTOINE et BETHIER, notaires royaux d'Artois de la résidence d'Arras, furent présents :

· Jean Baptiste CUISINIER, charron demeurant au village d'Acq, Suzanne RICARD sa femme, qu'il autorise à l'effet des présentes d'une part;

· Théodore GODEFROY, cabaretier demeurant au bourg d'Aubigny d'autre part lesquels sont convenus de ce qui suit:

Les premiers comparants, pour subvenir à leurs besoins même, par la voie de nécessité qu'ils ont juré et affirmé ès mains desdits notaires et que témoigné en suivi a été par Benoit Lambert FOURMAULT et Alexandre Joseph LEFEBVRE demeurant à Arras témoins dignes de foi qui ont déclaré avoir parfaite connaissance de la ditte nécessité vendent cèdent et transportent au profit du second comparant aceptant tant pour lui que pour Brigitte DESAULTY sa femme une mesure 8 verges 1/3 de terre labourable au terroir de Savy, tenante de liste à 8 mesures du seigneur de Mingoval, d'autre à 3 mesures 1/2 du sieur REGNAULT et ses soeurs, d'un bout à 2 mesures 16 verges 2/3 de Jean Claude RICART et Louis GODEFROY, et d'autre à une mesure de Jacques RUMAULT et autres, tenue en cotterie de Madame la vicomtesse d'Estaple et procédante à laditte Suzanne RICART de patrimoine.

Le second comparant aura la propriété de l'immeuble faisant l'objet de cette vente ainsy qu'il se comprend et valant soit qu'il y en ait plus ou moins sans pouvoir l'exiger, par mesurage à compter de ce jour, de la même avant héréditairement et à toujours à la charge des rentes foncières anciennes redevances décharges cependant par les premiers comparants de tout arrérages dettes hipotecques, « fidei commis » et substitutions quelconques.

Cette vente faite francs deniers moiennant la somme de 650 £ pour prix principal, 6 £ pour vin et deux messes pour le repos des âmes des fidèles trépassés, le tout payé comptant aux premiers comparants par le second, présents lesdits notaires dont quittance.

Les premiers comparants promettent et s'engagent solidairement avec renonciation au bénéfice de division et de dissenssion de garantie et faire valoir la présente vente contre et envers tous de tous troubles et évictions quelconques sous l'obligation de leurs biens sur lesquels accordent toute sureté par les oeuvres de loix au dépens de qui il appartiendra donnant pouvoir au porteur des présentes de pour et valeur non seulement consentir à l'accord des dittes suretés mais encore de dessaisir dévêtir et déshériter de la propriété de l'immeuble cy dessus vendu accorder que la saisine foncière propriété en soit faite et donne au second comparant aux conditions avant dittes ou bien consentir qu'il y soit tenu et décretté de droit acceptant les comparants pour juges messieurs du Conseil d'Artois.

Entémoin de quoy nous avons à la relation des dits notaires fait signer et sceller ces présentes qui furent ainsy faites et passées à Arras le 12 décembre 1778.

Etaient signés: Jean Baptiste CUISINIER, Suzanne RICART, GODEFROY, LEFEBVRE, FOURMAULT, avec lezs dits notaires sur la minutte.

Scellé le 6 mars 1779.

Gros et scel: 35 sols, 8 sols pour livre, 14 sols.

Partage en date du 17-12-1783 entre

les héritiers de Pierre LEFAIT

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus les sieurs:

· Louis François DEMOULIN marchand cabaretier demeurant à Hautavesne stipulant au nom et de faisant fort de Marie Rose LEFAIT sa femme par laquelle il promet faire agréer et ratifier ces présentes à toute réquisition de quoi faire il l’autorise tant en absence que présence d’une part ;

· Jean Jacques GERNEZ stipulant au nom et de faisant fort de Marie Anne LEFAIT sa femme par laquelle il promet faire agréer et ratifier ces présentes à toute réquisition de quoi faire il l’autorise tant en absence que présence de deuxième part, le dit GERNEZ ménager à Acq;

· Jean Baptiste BACQUEVILLE prêtre vicaire au village de Forets et Mathias Joseph BACQUEVILLE ménager au dit Acq , enfans des feus Jean Baptiste et Anne Marie LEFAIT leurs père et mère de troisième part ;

Iceux des surnoms LEFAIT et BACQUEVILLE soeurs et neveux et héritiers de Pierre LEFAIT en son vivant maréc hal au dit Acq.

Et reconnurent les parties ès noms et se faisant fort que dessus qu’il est échu aux dits du nom LEFAIT et BACQUEVILLE par le décès du dit Pierre LEFAIT frère et oncle d’iceux différens immeubles scitués aux terroirs d’Acq et Hautavesne qu’ils désirent jouir divisement et en conséquence en ont fait entre eux amiablement les assignats ainsy qu’il suit.

Il appartiendra au dit DEMOULIN et sa femme :

1°) une boistellée prise en trois boistellées scituées au terroir d’Hautavesne, à prendre pour tenir de liste à eux-mêmes, d’autre liste à l’assignat cy après, de bout à Guislain GENEL, d’autre bout au sieur GRÉGOIRE d’Avesne ;

2°) une autre boistellée prise en trois boistellées scituées au terroir d’Acq au «Fond Notre Dame», à prendre pour tenir de liste aux dits sieurs BACQUEVILLE à cause de leur mère, d’autre liste à l’assignat cy après, de bout à Jean François LAGNY, d’autre bout à Jean Baptiste HERBET ;

3°) une autre boistellée prise en 3 boistellées nommées «les Peupliers», à prendre pour tenir de liste à Louis DEMOULIN à cause de sa femme, d’autre liste à l’assignat cy après, de bout à Marie Joseph DELEFORTERIE de Frévin Capel, d’autre bout à Pierre GUILMAN, la dite boistellée scituée au terroir du dit Acq ;

4°) une autre boistellée prise en 3 boistellées à la piedsente d’Acq à Villers, à prendre pour tenIr de liste au dit DEMOULIN à cause de sa femme, d’autre liste à l’asssignat cy après, de bout à Mr d’HAMELINCOURT, et d’autre bout à Pierre Guislain CRETON ;

5°) et enfin une boistellée à prendre en une demi mesure «aux Fourches» terroir d’Hautavesne, à prendre pour tenir de liste au dit DEMOULIN, d’autre liste à l’assignat cy après, de bout au «vieux Chemin», d’autre bout au «Neuf Chemin».

Il appartiendra au dit Jean Jacques GERNEZ et sa femme :

1°) une boistellée prise en 3 boistellées au terroir d’Hautavesne, à prendre pour tenir de liste à l’assignat cy devant, d’autre liste à l’asignat cy après, et des deux bouts comme cy devant ;

2°) une autre boistellée prise en trois boistellées scituées au terroir d’Acq au «Fond Notre Dame», à prendre pour tenir de liste à l’assignat précédent, d’autre liste à l’assignat cy après, des deux bouts comme cy devant ;

3°) une autre boistellée prise en 3 boistellées nommées «les Peupliers», à prendre pour tenir de liste à l’assignat précédent, d’autre liste à l’assignat cy après, des deux bouts comme cy devant ;

4°) une autre boistellée prise en 3 boistellées à la piedsente d’Acq à Villers, à prendre pour tenIr de liste à l’assignat précédent, d’autre liste à l’assignat cy après, des deux bouts comme cy devant ;

5°) et enfin une boistellée à prendre en une demi mesure «aux Fourches» terroir d’Hautavesne, à prendre pour tenir de liste à l’assignat cy devant, d’autre liste au notaire BOSSU d’Arras, de bout au «vieux Chemin», d’autre bout au «Neuf Chemin».

Il appartiendra aux dits BACQUEVILLE :

1°) une boistellée prise en 3 boistellées au terroir d’Hautavesne, à prendre pour tenir de liste à l’assignat cy devant, d’autre liste à l’occupation du sieur PETIT fermier à Hautavesne, des deux bouts comme devant ;

2°) une autre boistellée prise en trois boistellées scituées au terroir d’Acq au «Fond Notre Dame», à prendre pour tenir de liste à l’assignat cy dessus, d’autre liste à eux mêmes, de bout à de bout à Jean François LAGNY, d’autre bout à Jean Baptiste HERBET ;

3°) une autre boistellée prise en 3 boistellées nommées «les Peupliers», à prendre pour tenir de liste à l’assignat cy dessus, d’autre liste aux terres de l’hôpital St Jean d’Arras, des bouts comme cy devant ;

4°) une autre boistellée prise en 3 boistellées à la piedsente d’Acq à Villers, à prendre pour tenIr de liste à l’assignat cy devant, d’autre liste aux dits BACQUEVILLE, des deux bouts comme dessus ;

5°) et enfin une boistellée au « Marcail» terroir d’Acq, tenante de liste à Jean Baptiste LEROUX, d’autre liste à Michel AUBRON,de bout au «Chemin des Normands», d’autre bout au dit LEROUX.

Pour des dits immeubles cy dessus partagés en jouir par les parties ès dits noms et se faisant fort que dessus à la charge des rentes foncières et anciennes redevances, et autres charges au fond déchargés de tous arrérages des dites charges dettes et hypothèques et en outre à la charge par le dit premier et deuxième comparant ès dits noms et se faisant fort que dessus, de paier aux dits troisièmes comparants la somme de 60 £ pour le moins vaille de leur lot que les dits troisièmes comparants ont déclaré avoir reçu. Et les comparants en jouiront à compter de ce jour.

Les dits troisièmes comparants désirant aussy jouir divisement des assignats qui leur ont été fats cy dessus, en ont fait une subdivision ainsy qu’il suit.

Il appartiendra au dit sieur Jean Baptiste BACQUEVILE vicaire de Forets, une boistellée prise en 3 scituées au terroir d’Hautavesne, dont les listes et bouts sont repris à leurs assignats cy dessus ; une autre boistellée prise en 3 «les Peupliers», scituée au terroir d’Acq.

Il appartiendra au dit Mathias BACQUEVILLE une boistellée au «Fond Notre Dame», prise pour tenir de liste à l’assignat des dits GERNEZ et sa femme, d’autre liste aux dits BACQUEVILLE à cause de leur mère, et des deux bouts comme cy devant ; une boistellée prise en 3 boistellées à la piedsente d’Acq à Villers dont les listes et bouts sont repris cy dessus. Et enfin et enfin une boistellée au « Marcail» terroir d’Acq, tenante de liste à Jean Baptiste LEROUX, d’autre liste à Michel AUBRON,de bout au «Chemin des Normands», d’autre bout au dit LEROUX.

En cons équence les dits BACQUEVILLE jouiront chacun de leur assignat cy dessus et comme l’assignat du dit sieur Mathias BACQUEVILLE excède celui du dit Jean Baptiste BACQUEVILLE le premier s’oblige de payer au dernier la somme de 60 £ que le dit sieur Jean Baptiste BACQUEVILLE a déclaré avoir reçu du dit Mathias.

A l’égard des reliefs dus à cause du décès du dit Pierre LEFAIT les comparants sont convenus de les payer en commun. Les comparants ès dits noms et se faisant fort que dessus ont déclaré qu’il leur est échu de la même succession au dit Acq un manoir amazé de maisons granges étables et autres édifices contenant 3 boistellées ou environ tenant d’un côté à celuy de la veuve Jean Guislain ALLART, d’autre côté à celuy d’Antoine FENET, d’un bout au seigneur, pardevant faisant face à «la Grande Rue», qu’ils ont aussy déclaré qu’il ne pouvait se partager commodément. C’est pourquoy ils ont résolu entre eux de le liciter à cause de la difficulté qui se trouve ordinairement parmi les propriétaires pour la location, ils en ont fait la licitation ainsy qu’il suit licite entreux amiablement le dit GERNEZ au dit noms et se faisant fort que dessus l’a mis à prix à la somme de 1500 £., quy luy est resté pour la dite somme. En conséquence le dit GERNEZ et sa femme jouiront du dit manoir ainsy qu’il se comprend et étend , et qu’il se trouve planté et hayé, à la charge des rentes foncières et anciennes redevances déchargé par les dits comparans de toutes les dites charges jusqu’à ce jour respectivement entre eux à l’exception des reliefs dont les comparans paieront en commun ce que le dit GERNEZ a accepté tant pour luy que sa femme leurs hoirs ou ayans causes et tenu le dit manoir en cotterie du seigneur d’Acq, et pour en jouir à compter de ce jour.

La quelle somme de 1500 £ le dit GERNEZ promet paier savoir : 500 £ au dit DEMOULIN au dit nom et se faisant fort que dessus , 500 £ aux dits BACQUEVILLE payables en dedans deux ans datte des présentes ; et les autres 500 £ demeureront confuses en luy. Les comparans ont encore déclaré qu’il se trouve dans la ditte maison et batiment tous les outils servans au métier de maréchal ferrant, qu’ils ont estimé entre eux valoir 350 £ qui fait à chacun d’eux 117 £ lesquels outils le dit GERNEZ a déclaré les reprendre pour la ditte somme de 350 £ ; savoir 117 £ au dit DEMOULIN et 117 aux dits BACQUEVILLE, desquels outils le dit GERNEZ a déclaré être en possession laquelle somme de 234 £ jointe à celle de 1000 £ fait celle de 1234 £ que le dit GERNEZ promet aussy les paier en dedans deux ans datte des présentes. Et comme deux des enfans du dit GERNEZ ont travaillé en qualité de garçons de maréchal plusieurs années et sa fille en qualité de servante, ils sont convenus de leur paier pour leur salaire et travail la somme de 600 £, laquelle somme de 600 £ déduite sur celle de 1234 £ le dit GERNEZ ne restera plus redevable envers les autres comparans que de la somme de 634 £ que le dit GERNEZ s’oblige de paier au premier et au troisièmes comparans en dedans deux ans datte des présentes.

Promettant les parties ès dits noms se faisant et portant fort que dessus promettent entretenir et exécuter respectivement tout ce que dessus sous l’obligation de leurs biens, sur lesquels ils accordent toutes suretés et oeuvres de loix avec pouvoir au porteur des présentes de les accorder et consentir en faveur du dit GERNEZ et sa femme aux devoirs dessaisine et saisine ou tenue de droit ou autres réalisations introduites par la coutume de la situation des dits biens à la charge toutefois de la somme de 364 £. Les dettes que le dit Pierre LEFAIT aura pu contracter elles seront aussy acquittées en commun , acceptant pour l’exécution des présentes à juges MM du Conseil d’Artois ; les comparans jouiront de chacun leur assignat à compter de ce jour. Passé à Arras le 17 décembre 1783 ; signé : DEMOULIN, JB BACQUEVILLE, GERNÉ, Mathias BACQUEVILLE avec ADVIELLE comme notaire.

Le 24 décembre 1783 les épouses des dits DEMOULIN et GERNEZ ont déclaré agréer tout ce que dessus.

Contrat de mariage en date du 9-6-1785 entre

Philippe GERNÉ et Marie Anne HERBET

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Philippe GERNÉ, à marier, maréchal ferrant, fils de Jean Jacques ménager, et de Marie Anne LEFETZ demeurans au village d’Acq, procédant du consentement de ses père et mère présens et comparans, la dite LEFETZ autorisée de son mary, assisté de Benoît Joseph GERNÉ son frère germain demeurant au dit lieu, et de Jean François Joseph DEMOULIN son bel oncle à cause de Marie Rose LEFETZ sa femme demeurant à Hautavesne d’une part;

· Marie Anne Joseph HERBET, à marier, fille de feu Joseph et d’encore vivante Jeanne Claire HERBET demeurant au dit Acq, procédante du consentement de sa mère à cet effet comparante et assistée de Guislain Joseph HERBET son frère germain et de Jean Toussaint HERBET son oncle maternel demeurans au dit Acq d’autre part .

Lesquels pour le mariage futur du dit Philippe GERNÉ et de la dite Marie Anne Joseph HERBET reconnaissent être convenus de ce qui suit.

Les père et mère du futur mariant en faveur de ce mariage cèdent et transportent au dit Philippe GERNÉ leur fils sans charge du rapport à leur succession :

1°) tous les meubles effets et bestiaux qui se trouvent dans la maison où il demeure et tous les outils à usage de maréchal à charge pour lui de paier les marchandises de fer et outils qui peuvent être dus ;

2°) lui donnent un manoir amazé de maison granges étables et autres édifices contenant 3 quartiers ou environ situés au dit Acq, tenant d’une liste à Anne Marie DELABRE, d’autre à Antoine FENÉ, d’un bout au flégard, d’autre bout à un manoir du seigneur, tenu en cotterie du seigneur du dit Acq ;

3°) lui donnent la jouissance pendant leur vie de 6 boistellées de terres en trois pièces ainsi qu’elles se trouvent actuellement avesties dont la déclaration suit :

La première pièce contenante une demi mesure siuée au terroir de Frévin Capel, tenante d’une liste aux pères carmes déchaussés d’Arras, d’autre liste au dit GERNÉ et sa femme, d’un bout au Commandeur d’Hautavesne, d’autre bout au sieur GREGOIRE.

La deuxième contenante une demi mesure située au terroir d’Hautavesne, tenante d’une liste à Alexis MOREL, d’autre aux héritiers WARNIER, d’un bout au sieur BOSSU notaire, d’autre bout au seigneur d’Hautavesne.

La troisième une demi mesure au terroir d’Acq tenante d’une liste à Michelle OBRON, d’autre à Jeanne CUISINIER, d’un bout à Jean François CUISINIER, d’autre à l’occupation de la veuve Michelle DUBOIS, à charge par le dit futur mariant d’acquitter les dites terres de toutes rentes foncières et impositions royales pendant sa jouissance.

Pour du dit manoir ci desus donné ainsi que des meubles et effets jouir par icelui futur mariant en toute propriété à compter du jour da la célébration du mariage , à charge par lui d’acquitter le dit manoir amazé de toutes rentes et autres charges quelconques.

En considération de la donation faite au dit futur mariant il renonce au profit de Benoît Joseph et de Marie Claire Joseph GERNÉ ses frère et soeur à tous les droits et parts dans un manoir cotier amazé de maison granges étables et autres édifices contenant 6 quartiers ou environ situés au dit Acq tenant d’une liste à la ruelle GIIlion, d’autre liste à Jeanne CUISINIER, d’un bout à la rivière , d’autre au flégard, ainsi que tous les meubles effets bestiaux grains battus et à battre que les dits père et mère délaisseront, l’or et l’argent monnoies excepté.

La dite Jeanne Claire HERBET donne en avancement d’hoirie à charge de rapport à la future mariante sa fille la somme de 300 £ et 60 £ pour la valeur d’une vache payable sitôt la célébration de ce mariage, plus son lit tel qu’il se trouve garni à son usage.

Les futurs marians seront communs en tous biens meubles et conquêts immeubles de telle nature qu’ils soient, soit fiefs ou cotteries, encore que la femme ne seroit nommée dans les contrats d’acquisitions actes de saisine ou non. Le survivant des futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de la totalité de la communauté à charge par le dit survivant de paier les dettes de la ditte communauté et les obsèques et funérailles du prédécédé ; néantmoins si la future mariante est survivante sans enfans tous les outils à l’usage de maréchal appartiendront aux héritiers du futur mariant . Le survivant des dits futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de la moitié des conquêts de la dite communauté et il jouira en outre pendant sa vie de l’autre moitié. Le dit survivant pareillement avec ou sans enfans jouira pendant sa vie de la totalité des propres du prédécédé sans par le dit survivant être tenu de donner caution pour les jouissances ci dessus accordées. Si le dit survivant avec enfans de ce mariage convole à de secondes noces il perdra à fure et à mesure que les dits enfans auront atteint l’âge de 20 ans ou pris état honorable la jouissance des propres du prédécédé. Si la future mariante trouve bon de renoncer à la communauté elle reprendra son apport ses successions donations et autres obventions ou la valeur en cas d’aliénation, ses habillemens linges bagues joyaux et autres choses à son usage, son lit garni et au dit cas de renonciation elle aura pour douaire préfix une somme de 50 £ sur les biens de la ditte communauté et du futur mariant le tout franchement et sans aucune charge des dettes obsèques et funérailles, sauf de celles concommitantes ses dites successions donations et autres obventions.

Les conventions et stipulations ci dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il a été dérogé et renoncé expressément par les parties, lesquelles promettent tout ce que dessus exécuter sous l’obligation de leurs biens et acceptent à juges MM du Conseil d’Artois, ayans les dites Marie Anne LEFETZ et Jeanne Claire HERBET déclarées ne scavoir écrire de ce interpellés par les dits notaires ; passé à Arras le 9 juin 1785 ; étoient signés : Philippe GERNÉ, Jean Jacque GERNÉ, Benoît Joseph GERNÉ, Louis François DEMOULIN, Marie Anne Joseph HERBET, Guislain Joseph HERBET, Jean Toussaint HERBET et comme notaires BRASIER et FROMENTIN.

Quittance du 10 juillet 1785 :les mariants reconnaissent avoir reçu la somme de 360 £ de Jeanne Claire HERBET veuve de Joseph HERBET.

Transaction du 2-7-1785 entre

Anne Marie et Marie Joseph DELABRE

(4E22/28)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Anne Marie DELABRE, veuve de Jean Guilain ALLART demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Michel Joseph AUBRON, charon demeurant au dit Acq, Marie Joseph DELABRE son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes d’autre part ; icelles du nom DELABRE seules héritières des feus Pierre Guilain DELABRE et Anne Joseph HENRY leurs père et mère.

Lesquels pour mettre fin à la cause pendante entre les parties pardevant les officiers de la terre et seigneurie du Mont St Eloy commencée par requête y présentée de la part des seconds comparans contre la première comparante le 4 juin dernier à effet de faire ordonner l’exécution du testament du père commun en date du 14 mars 1782. Ils sont convenus par forme de transaction absolue et irrévocable de ce qui suit.

1°) Le testament du dit feu Pierre Guilain DELABRE et susdaté sera exécuté selon sa forme et teneur moyennant quoy les seconds comparans au terme du dit testament demeureront propriétaires incommutables des meubles et effets du manoir amazé contenant 4 coupes 1/2 et 8 verges à effet d’en profiter par eux à leur volonté tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy.

2°) La première comparante cedde et abandonne au titre de licitation et partage aux seconds comparans aceptans la juste moitié de tout un manoir non amazé contenant une boistelée 1/2 scituée au dit Acq indivis et à prendre allencontre des dits seconds comparans, pour l’autre moitié tenue la totalité du dit manoir non amazé d’une liste au manoir amazé contenant 4 coupes 1/2 et 8 verges d’iceux seconds comparans, d’autre liste aux terres des carmes déchaussés d’Arras et à Joseph HENRY, d’un bout à Joseph HERBET, d’autre bout à Jean François FOURNET, tenu en cotterie de l’abbaye St Eloy et procédant de la succession de la dame Joseph HENRY mère commune des parties. Duquel manoir non amazé sans le livrer par mesurage soit qu’il y en ait plus ou moins, les seconds comparans profiteront en toute propriété au dit titre de licitation et partage à compter de ce jour d’huy et à toujours déchargé de toutes rentes foncières et anciennes redevances.

3°) Les autres biens immeubles composants la succession des père et mère commun seront incessamment partagés par moitié entre les parties en conformité du testament susdaté.

4°) Les reliefs qui sont echus à cause des décès des père et mère communs relativement aux deux manoirs l‘un amazé l’autre non amazé cy dessus détaillés seront à la charge des dits seconds comparans sans aucun recours.

5°) Les seconds comparans ont payés comptant à la première comparante la somme de 1200 £ tant en exécution du testament du père commun à concurrence de 750 £ que pour raison du manoir licité article deux à concurrence de 100 £ et en outre à concurrence de 350 £ en considération de la présente transaction.

Au moyen de ce qui est réglé cy dessus toutes difficultés entre les parties demeurent terminées et elles se déchargent de toutes actions prétentions et répétitions quelconques prévues et non prévues. Pour l’exécution des présentes les comparans obligent respectivement leurs biens y accordant toutes les oeuvres de loix au dépens de quy il appartiendra, acceptans pour juges MM du Conseil d’Artois ; passé à Arras ce 2 juillet 1785 ; signés : Anne Marie et Marie Joseph DELARBRE, AUBRON, avec BOSSU BRASIER notaires.

Partage du 17-9-1787 entre

Anne Marie et Marie Joseph DELABRE

(4E22/28)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Anne Marie DELABRE, veuve de Jean Guilain ALLART demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Michel Joseph AUBRON, charon demeurant au dit Acq, stipulant tant en son nom qu’en celuy et se portant fort de Marie Joseph DELABRE son épouse par qui il promet de faire ratifier ces présentes dans le mois d’autre part; icelles du nom DELABRE soeurs seules héritières des feus Pierre Guilain DELABRE et Anne Joseph HENRY leurs père et mère.

Lequels ont dit que des sucessions des dits feus Pierre Guilain DELABRE et Anne Joseph HENRY il leur est dévolu les immeubles suivans qu’ils ont faits estimer par experts.

Déclaration des dits immeubles ainsy que l’estimation d’iceux.

1°) 2 couppes 1/2 de terres labourables scituées au terroir de Camblin l’Abbé, tenant de liste à 2 mesures de l’église paroissiale de St Eloy, d’autre liste à 2 coupes et 1/2 de Jean Baptiste CUISINIER, d’un bout à 15 mesures de l’abbaye St Eloy, d’autre bout à 18 mesures de Mr le Comte de GALAMETZ à cause de la dame BOUCQUEL son épouse, estimées 375 £ ;

2°) une coupe 1/2 de terres terroir d’Acq, tenant de liste à pareil nombre d’hubert DELEPLACE, d’autre liste à 1/2 mesure de Jean Baptiste HERBET, d’un bout à 3 coupes de Jean Baptiste COLIN, d’autre bout au Grand Rideau, estimée 225 £ ;

3°) une demi mesure de terres terroir d’Acq, tenant de liste et de bout à 5 coupes de la première comparante, d’autre liste à 3 coupes de Jean Baptiste ALLART et aux terres du seigneur, d’autre bout à 3 coupes de Michel DUBOIS, estimée 300 £ ;

4°) une demi mesure de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 3 coupes des carmes d’Arras, d’autre liste à 1/2 mesure de Pierre Joseph LAJUS, de bout à 2 mesures de la cure d’Acq, d’autre à 1/2 mesure amazée d’Antoine BACQUEVILLE, estimée 300 £ ;

5°) une mesure de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 6 coupes de l’église de Frévin, d’autre liste et des deux bouts aux terres du seigneur d’Acq, estimée 600 £ ;

6°) une demi mesure de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 1/2 mesure de Jean Toussaint HERBET, d’autre liste à 9 coupes du seigneur d’Acq, d’un bout au marais d’Acq, d’autre bout à 1/2 mesure de Jean Baptiste COLLIN, estimée 300 £ ;

7°) 34 verges de terres même terroir, tenant de liste à 2 coupes 1/2 d’Hubert GENEL, de bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre liste à 34 verges de Jean Jacques GERNÉ, d’autre bout aux terres de St Eloy de la ferme de Chinchy, estimées 200 £ ;

8°) 2 couppes 1/2 de terres labourables même terroir, tenant de liste et d’un bout aux terres du seigneur d’Acq, d’autre liste à 2 couppes 1/2 de Jean Baptiste LEROUX, estimées 225 £ ;

9°) 3 coupes de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 3 coupes de l’église d’Acq, d’autre liste à 3 coupes de Jean WARNIER, de bout à 2 mesures de St Eloy de la ferme de Chinchy, d’autre bout à une mesure des Pères Carmes, estimées 450 £ ;

10°) 30 verges de terres même terroir, tenant de liste à pareil nombre d’Hubert GENEL, d’autre liste à 30 verges de Jean Guilain DAMBRINE, de bout à une mesure de l’église St Géry d’Acq, d’autre bout au chemin Salbert, estimées 120 £ :

11°) une mesure de terres terroir d’Acq, tenant de liste à une mesure d’André GENEL, d’autre liste à 5 coupes de Pierre François CUISINIER, d’un bout à 3 coupes d’Augustin LECREUX, d’autre bout à 1/2 mesure de Guilain BERNARD, estimée 400 £ ;

12°) 6 coupes de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 3 coupes des seconds comparans, d’autre liste et d’un bout aux terres de St Eloy, d’autre bout au dit Pierre François CUISINIER, estimées 600 £ ;

13°) 6 coupes de terres terroir d’Hautavesne, tenant de liste à 3 coupes de Louis DEMOLIN, d’autre liste à Hubert GENEL et à la première comparante, d’un bout à 2 mesures des carmes, d’autre bout à 2 mesures de la veuve Charles CAFFART, estimées 900 £ ;

14°) 2 coupes 1/2 de terres terroir de Frévin, tenant de liste à 9 mesures de la Commanderie d’Hautavesne, d’autre liste à 30 verges de Guilain DEMOLIN, de bout à 7 coupes des Carmes, d’autre bout à 2 coupes 1/2 de l’église de Frévin, estimées 375 £ ;

15°) une coupe 1/2 de terres terroir d’Agnières, tenant de liste à pareil nombre de Louis REGNAULT, d’autre liste à 10 coupes des Carmes, d’un bout à Antoine LAJUS à cause de sa femme, estime 150 £ ;

16°) 3 coupes de terres terroir d’Agnières, tenant de liste à Pierre GODART, estimées 80 £ ;

17°) 9 verges 1/2 terroir de Frévin, tenant de liste à Dominique COLIN, d’autre liste à une coupe de Pierre Joseph LAJUS, de bout aux terres desCarmes, estimées 38 £ ;

18°) 5 coupes de terres terroir de Frévin, tenant de liste à 3 mesures d’Augustin LECREUX, d’autre au chemin d’Acq à Aubigny, de bout à 7 coupes du sieur PROUVEUR curé d’Estrées, d’autre bout à 9 mesures du seigneur de Frévin, estimées 500 £ ;

19°) 3 coupes de terres terroir d’Hautavesne, tenant de liste et de bout à la Commanderie d’Hautavesne, d’autre liste au Rideau du Rietz Louvet, d’autre bout à 3 coupes d’Alexis MOREL, estimées 150 £ ;

20°) une coupe de terres terroir d’Acq au Marquais, tenant de liste à la première comparante, d’autre liste à une coupe d’Hubert DELEPLACE, d’un bout au chemin des Normands, d’autre bout à Jean Baptiste COLIN, estimée 30 £ ;

21°) une coupe de terres terroir de Camblin, tenant de liste à 2 coupes 12/2 de Jean Baptiste CUISINIER, d’autre liste à une coupe de la veuve Pierre Joseph LAJUS, d’un bout et d’autre bout aux terres du seigneur d’Acq, estimées 150 £ ;

22°) une demi mesure du terroir d’Acq, tenant de liste à une coupe de la veuve Pierre Joseph LAJUS, d’autre à une coupe de Jean HERBET, des bouts aux terres du seigneur d’Acq, estimée 300 £ ;

23°) une coupe 1/2 de terres terroir de Camblin, tenant de liste à 1/2 mesure de Jean Guislain CRESSON, de bout aux terres des Carmes, d’autre bout au chemin d’Acq à Villers au Bois, estimée 150 £ ;

24°) une demi mesure du terroir d’Acq, tenant de liste à une demi mesure de Guilain BERNARD, d’autre à 4 coupes d’Augustin LECREUX, de bout aux terres de Mr de GALAMETZ à cause de la dame BOUCQUEL, d’autre bout à 5 mesures des Carmes, estimée 300 £ ;

25°) une coupe 1/2 de terres terroir d’Acq, tenant de liste à une coupe 1/2 d’Hubert GENEL, d’autre liste à 20 verges de Joseph LAGNIEZ, de bout au chemin d’Acq à Villers, d’autre bout à 5 mesures de la cure d’Acq, estimée 150 £ ;

26°) 3 coupes de terres terroir d’Acq, tenant de liste à 9 coupes d’André GENEL, d’autre liste à 11 coupes des Carmes, d’aun bout au chemin d’Acq à Villers, d’autre bout à 12 mesures du sieur de GALAMETZ, estimés 450 £ ;

27°) une coupe 1/2 de terres terroir d’Acq, tenant de liste à une coupe 1/2 de Jean Baptiste COLIN, d’autre liste à une coupe 1/2 de la veuve Julien WARNIER, de bout au chemin Salbert, d’autre bout à Mathias POUCHIN à caude sa femme, estimée 150 £ ;

28°) une coupe de terres terroir d’Acq au Marquais, tenant de liste à la veuve Guilain ALLART, d’autre liste à une coupe d’Hubert HERBET, d’un bout à 5 coupes de Jean Baptiste COLIN, d’autre au chemin des Normands, estimée 30 £ ;

29°) une coupe de terres terroir de Frévin, tenant de liste à une mesure de la demoiselle MATHON, d’autre liste à une coupe d’Hubert GENEL, de bout à 9 coupes de Jean Baptiste CUISINIER, d’autre bout au chemin d’Acq à Hermaville, estimée 30 £ ;

30°) une demi mesure du terroir d’Hautavene, tenant de liste au chemin du bois d’Habarcq, d’autre liste à une 1/2 mesure d’Antoine LAJUS à cause de sa femme, d ‘un bout à la Commanderie, estimée 150 £ ;

31°) une coupe 1/2 de terres terroir d’Hautavene, tenant de liste à 3 coupes de Pierre BERLAIR, d’autre liste à une coupe 1/2 de Jean François SEBERT, d’un bout à 4 coupes 1/2 des seconds comparans, d’autre bout au chemin de Béthune, estimée 150 £ ;

32°) finallement 3 coupes de manoir non amazé scituée au dit Acq, tenant de liste à une mesure de manoir amazé d’Hubert HERBET, d’autre liste à un manoir non amazé d’Augustin BAUDUIN, d’un bout à 18 mesures du sieur de GALAMETZ à cause de la dame son épouse, d’autre bout au flégart, estimées 400 £.

L’estimation de tous les immeubles cy dessus déclarés porte 8728 £ ; la moitié de cette somme est de 4364 £, et voulans les parties jouir divisement des dits immeubles, ils en ont fait faire deux lots de la manière suivante qui doivent porter chacun la somme de 4364 £.

Le premier lot sera composé dece qui suit :

Les articles : 1, 2, 3, 4, 5 en moitié, 6 en moitié, 7, 8, 9 en moitié, 10, 11 en moitié, 12 en moitié, 13 en moitié, 14 en moitié, 15, 17, 18 en moitié, 19, 32 en moitié ; l’estimation du premier lot porte 4345 £. Il est à observer que les 3 couppes article 16 resteront indivis entre les parties, néanmoins il a été stipulé qu’il sera libre à l’une et l’autre des parties de faire procéder à la vente de cette même terre pour les deniers à provenir de cette vente être répartis par moitié entre les dites parties, moyennant quoy l’estimation générale des terres comprises au présent partage demeurera réduit à 8648 £ et chacun des deux lots doit porter 4324 £ en conséquence il appert que le premier lot excède de 21 £ 10 sols, qu’il paiera pour soulte au second lot.

Le second lot sera composé de ce quy suit :

Les articles : 5 en moitié, 6 en moitié, 9 en moitié, 11 en moitié, 12 en moitié, 13 en moitié, 14 en moitié, 18 en moitié, 32 en moitié, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31; l’estimation du second lot porte 4302 £ 10 sols, et comme il doit avoir pour 4324 £ à courtresse de 21 £ 10 sols, il touchera du pemier lot pour soulte.

Après la formation desquels lots les parties sont convenues de les tirer au sort, et après le sort jetté il appert que le premier lot est tombé à Anne Marie DELABRE la première comparante, le second lot est tombé au dit AUBRON second comparant pour Marie Joseph DELABRE sa femme.

Les comparans auront la propriété des immeubles qui composent chacun leur lot à compter de ce jour d’huy, héritablement et à toujours, à la charge des rentes foncières et anciennes redevances. Il a été stipulé que tous les bois croissans sur les 6^e et 32^e articles demeurent communs et par moitié aux parties qui s’en feront raison cy après par estimation les mesurages et bornages des corps d’héritage qui se divisait par ce présent partage se feront à frais communs, les reliefs qui peuvent restés dus relativement aux dits immeubles seront acquittés entre les parties.

Promettans les parties ce présent partage exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation de leurs biens présens et à venir, y accordans toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra accepant pour juges MM du Conseil d’Artois. Il a été reconnu que tous les immeubles compris au présent partage sont de nature cottière ; il a en outre été reconnu que la soulte de ce partage a été payée comptant. Passé à Arras ce 17 septembre 1787 ; signés : Anne Marie DELABRE, AUBRON, avec BOSSU et BRASIER notaires.

Le 22 octobre 1787 ce partage a été ratifié par Marie Joseph DELABRE femme du dit AUBRON.

Testament en date du 12-5-1786 de

Jean Guislain DAMBRINE

(4E22/29)

Pardevant Jean Baptiste BOSSU et Jean Baptiste BRASIER notaires royaux d’Artois soussignés est comparu Jean Guislain DAMBRINE à marier majeur légal demeurant au village d’Acq sain d’esprit et de corps ainsy qu’il est apparu aux dits notaires, lequel a dicté à iceux notaires son testament quy a été écrit par le dit BRASIER iceluy BOSSU présent, ainsy qu’il suit.

Je recommande mon âme à Dieu, à la glorieuse Vierge Marie et toute la Cour céleste, je veux et ordonne que mon service solemnel soit chanté le corps présent si faire se peut, que mes services de six semaines et anniversaires soient chantés dans l’église du village d’Acq ma paroisse ; et que le plus tôt possible après mon décès il soit déchargé à mon intention le nombre de 300 messes à voix basse dans cette église par le sieur prêtre que mon exécuteur testamentaire cy après nommé trouvera convenir luy laissant pareillement le soin du surplus de mes obsèques et funérailes.

J’institue pour mon légataire universel Jean DAMBRINE mon frère demeurant avec moi à qui je donne et lègue la généralité des biens dont les coutumes me permettent de disposer. Je nomme pour l’exécution de mon présent testament Augustin PROUVEUR habitant du dit Acq, le priant d’en prendre la dite exécution au dépens de mes biens. Lecture faite au testateur du présent testament par l’un des dits notaires, l’autre présent. Il a déclaré savoir bien entendu qu’il contient ses intentions qu’il y persiste ainsy fait et testé à Arras le 12 may 1786 ; signé Jean Guislain DAMBRINE avec BOSSU et BRASIER notaires.

Contrat de mariage du 11-2-1786 entre

Pierre Guilain GENEL et Julie Joseph CRETON

(4E22/28)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Pierre Guilain GENEL, couvreur de paille demeurant au village d’Acq, fils majeur des feus Pierre Guilain et Marie Joseph BAYART d’une part ;

· Pierre Guilain CRETON ménager demeurant au dit Acq, Julienne WARNIER son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, Julie Joseph CRETON leur fille à marier, assitée de Guilain WARNIER son oncle du côté maternel demeurant au village d’Hautavene d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage des dits Pierre Guilain GENEL et Julie Joseph CRETON ils sont convenus de ce qui suit.

L’apport du futur époux consiste dans las meubles et effets qui sont existans en sa possession, et dans différens biens immeubles.

Les père et mère de la future épouse luy donnent à charge de rapport :

1°) la somme de 150 £ qu’ils s’obligent solidairement luy payer sitot le mariage célébré ;

2°) la jouissance gratuite d’une boitellée 1/2 de terres labourables au terroir d’Acq, tenant d’une liste aux enfans Jean Baptiste COLIN, d’autre liste à Joseph HENRY, d’un bout au chemin d’Acq à Hermaville, d’autre bout à Pierre Joseph BERNARD, tenue en cotterie du seigneur d’Acq, pour jouir par la donataire à compter de ce jour jusqu’au jour du décès du donateur, en acquittant par la future épouse la dite pièce terre pendant la jouissance de toutes rentes et deniers royaux.

Il y aura communauté entre les futurs époux, et les conquêts qu’ils pouront faire fiefs ou rotures seront communs, encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition ; le survivant avec enfans vivans ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communautée ensemble de la juste moitié des conquêts de la dite communauté et usufruitier de l’autre moitié ; il aura enfin l’usufruit des propres du prédécédé sans charge de caution en payant par le survivant toutes les dettes de la communauté ainsi que les obsèques et funérailles du prédécédé. Mais si le survivant y ayans enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume, néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’au quel temps il devra nourrir entretenir et faire instruire les dits enfans suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communautée quoy faisant elle remportera tout son apport ci dessus, ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage son lit garni sa garde robbe ou coffres, elle aura pour douaire préfix la somme de 60 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailles. Dérogeans les futurs époux à toutes loix ou coutumes quy auroient des dispositions contraires aux présentes et promettans les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l‘obligation de leurs biens, y accordant toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra ; acceptans respectivement pour juges MM du Conseil d’Artois ; passé à rras le 11 février 1786 ; signés : PG GENEL, PG CRETON, J CRETON, Guilain WARNIER, BOSSU et BRASIER notaires.

Contrat de mariage du 8-7-1786 entre

Dominique COLLIN et Marie Barbe ALLART

(4E22/28)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Pierre Dominique COLLIN, vivant de ses biens, demeurant au village d’Acq, Marie Anne WARNIER sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, et Dominique Joseph COLLIN leur fils à marier ; assisté de : Charles Joseph HENIQUE charron et Marie Françoise Joseph COLLIN sa femme soeur germaine du futur époux, Pierre Joseph BERNARD son beau-frère à cause de Marie Joseph COLLIN sa femme aussy soeur germaine du futur époux, de Jean Baptiste COLIN son oncle paternel demeurant tous au dit Acq d’une part;

· Anne Marie DELABRE veuve de Jean Guilain ALLART, demeurant au dit Acq, et Marie Barbe ALLART sa fille à marier , assistée de Géry ALLART son frère germain.

Lesquels avant la célébration du mariage des dits Dominique COLLIN et Marie Barbe ALLART ils sont convenus de ce qui suit.

Les père et mère du futur époux luy donnent à charge de rapport :

1°) tous les meubles et effets qui leur appartiennent et qu’ils délaisseront même compris les ...

2°) ...néanmoins les cattieux arbres ; (trous dans le registre)

3°) la propriété du manoir amazé scitué au dit Acq contenant 20 verges tenant d’une liste aux terres de Pierre Joseph BERNARD et André GENEL, d’autre liste et d’un bout à autres manoirs appartenans aux donateurs d’autre bout à la Grande Rue, tenu en cotterie du seigneur d’Acq, procédant aux donateurs d’acquisitions.

Desquels meubles effets et manoir amazé les donateurs en réservent la jouissance jusqu’au jour du décès du survivant des deux à charge par le futur époux de payer à ses deux soeurs ou à leurs représentans la somme de 1000 £ savoir la moitié sitot après le décès du survivant des donateurs et l ‘autre moitié dans un an à compter du jour du dit décès ; au surplus les donateurs déclarent qu’ils déchargent les dites Marie Françoise Joseph et Marie Joseph COLLIN leurs filles du rapport à leurs successions des sommes et effets mobiliers qui leurs ont donné par leur contrat de mariage .

Les donateurs donnent encore aux futurs époux à charge de rapport 6 boistellées de terres labourables scituées en trois pièces :

La première d’une demi mesure demi boitellée terroir d’Acq, de liste à Jean Baptiste COLLIN, de bout aux terres de Mr de GALAMETZ.

La seconde contenante une boitelée 1/2 terroir d’Acq, tenant de liste et de bout aux terres du seigneur.

La troisième la moitié d’une mesure terroir d’Hautavene, tenant de liste à l‘autre moitié de la dite mesure restant au x donateurs, d’autre liste à ... HERBET, le tout tenu en cotterie pour en jouir ainsi que des avesties croissans à compter de ce jour et à toujours à charge des rentes foncières et anciennes redevances, et attendu que les futurs époux doivent demeurer avec les donateurs aussy longtemps qu’ils s’arrangeront bien ensemble il a été stipulé que pendant le même temps les futurs époux ne paieront aux dits donateurs aucun fermage pour l’habitation qu’ils feront avec eux dans la dite maison et au cas de séparation les futurs époux seront tenus de se retirer dans une place à feu de la maison des donateurs à droite en entrant que les donateurs leur désignent ainsy que la moitié de la grange des étables du jardin potager. Dans le même moment les donateurs fourniront sans charge de rapport pareille dotte qu’ils ont fournies à leurs autres enfans mariés.

La mère de la future épouse luy donne à charge de rapport :

1°) la somme de 100 £, et une autre somme de 100 £ pour luy tenir lieu de vache et de lit ;

2°) les imeubles dont la déclaration suit, le tout de nature cottière scavoir :

Trois boistelées terroir de Camblin nommées «le petit terroir » ;

Une boitellée terroir d’Acq tenant de liste et de bout aux terres du seigneur ;

Une boitellée 1/2 à Chinchy tenant de liste et de bout aux terres de l’abbaye St Eloy ;

Une demi mesure dans «le fond Dumet» terroir d’Agnières, tenant de liste au sieur PETIT, de bout à Hubert GENEL ;

Une boitellée teroir d’Acq, tenant de liste à Hubert GENEL, de bout au chemin des Normands ;

Finallement le tiers d’une boitellée terroir de Frévin, tenant de liste à Pierre Dominique COLLIN .

Pour en jouir à compter de ce jour ainsy que des avesties et fourrages croissans sur les dites terres, sauf l’avestie de seigle d’une boitellée que la donatrice se réserve.

Etc etc (voir contrat GENEL- CRETON sauf pour douaire préfix la somme de 100 £)

Auquel contrat ont encore assisté de la part de la future épouse Michel Joseph AUBRON maître charron demeurant au dit Acq et Marie Joseph DELABRE sa femme icelle tante du côté maternel de la future épouse. Ayant la dite Marie Anne WARNIER déclérée ne scavoir signer ; pasé à Arras ce 8 juillet 1786 ; signés : D COLLIN, PD COLLIN, MB ALLART, JB COLLIN, HENIQUE, MF COLLIN, Anne Marie DELARBRE, BERNARD, Géry J ALLART, AUBRON, M J DELARBRE, BOSSU et HUSSON comme notaires.

Contrat de mariage du 21-4-1787 entre

Nicolas François PLANQUETTE et Marie Rose ALLART

(4E22/28)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Jean François PLANQUETTE, cordonnier demeurant au village de Frévin Capel, veuf de Anne Jeanne MONCHY, et Nicolas François PLANQUETTE son fils à marier d’une part ;

· Marie Thérèse WARNIER, veuve de Guilain ALLART, demeurante au village d’Acq, et Marie Rose ALLART sa fille à marier, assistée de Caroline ALLART sa soeur germaine d’autre part.

Lesquels avant la célébration de mariage des dits Nicolas François PLANQUETTE et Marie Rose ALLART ils sont convenus de ce qui suit.

Le père du futur époux luy donne sans charge de rapport :

1°) la somme de 200 £ payable seulement après le décès du donateur ;

2°) la moitié de tous les meubles et effets qu’il pourra délaisser allencontre de Jean Baptiste PLANQUETTE frère du futur époux qui aura l’autre moitié des dits meubles et effets ensemble pareille somme de 200 £.

Les futurs époux vivront avec le donateur aussy longtemps qu’ils s’arrangeront bien ensemble pendant lequel temps les futurs époux ne paieront au dit PLANQUETTE père aucuns fermages pour l’habitation qu’ils feront avec luy dans la dite maison, et au cas de séparation la somme de 200 £ donnée cy dessus sera exigible par le futur époux au moment de la ditte séparation .

La mère de la future épouse luy donne à charge de rapport :

1°) un lit garni de la valeur de 30 £ livrable sitot le mariage célébré ;

2°) la somme de 100 £ payable sitot le mariage célébré, plus la mère de la future épouse luy donne la jouissance et usufruit sans charge de rapport une demi mesure de terre labourable scituée au terroir d’Hautavene, tenant de liste à Jean Baptiste COLLIN, d’autre liste à Antoine BOURDREZ, d’un bout à la veuve Michel DUBOIS, d’autre bout au sieur PETIT, tenue en cotterie , à charge seulement des rentes foncières anciennes redevances et deniers royaux pendant le temps que durera le dit usufruit.

Il y aura communauté entre les dits futurs, et les conquets qu’ils pourront faire fiefs ou rotures seront communs, ...etc etc (voir contrat GENEL- CRETON sauf pour douaire préfix la somme de 50 £).

Ayans les dites Marie Thérèse WARNIER et Marie Rose ALLART déclaré ne scavoir signer ; pasé à Arras ce 21 avril 1787 ; signés : Nicolas François et Jean François PLANQUETTE, Caroline ALLARTavec notaires BOSSU et BRASIER .

Contrat de mariage en date du 21-5-1788 entre

Augustin Modeste BONART et Robertine Joseph PETIT

(4E22/29)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Mathias BONNART ménager demeurant au village d’Acq et Augustin Modeste BONNART son fils à marier qu’il a de son mariage avec Marie Joseph DEDAIN d’une part ;

· Robertine Joseph PETIT fille majeure des feus Pierre et Marie Joseph WARNIER demeurante au dit Acq assistée d’Adrien PETIT son oncle paternel et de Dominique COLIN son cousin germain du coté maternelle demeurans au dit Acq d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage du dit Augustin Modeste BONNART et de la ditte Robertine Joseph PETIT ils sont convenus de ce qui suit.

Le père du futur époux luy donne à charge de rapport la somme de 100 £ payable d’huy en un an.

Le dit Adrien PETIT donne à la future épouse sa nièce consanguine la propriété :

1°) de tous les meubles et effets qui lui appartiennent ;

2°) la juste moitié d’environ 30 verges de manoir situé au dit Acq ensemble tous les amazemens qui se trouvent existans sur cette moitié, pour tenir d’une liste à l’autre moitié non amazée du dit manoir que le dit donateur a réservé, d’autre liste aux enfans Jean Guislain ALLART, d’un bout au flégart d’autre bout à Nicolas GODART à cause de sa femme, tenu en cotterie du seigneur d’Acq et procédante au donateur d’acquisition, desquels meubles et effets et moitié de manoir amazé le donateur en réserve la jouissance sa vie durante, et atendu que les futurs époux doivent vivre en communs avec le dit Adrien PETIT aussy longtems qu ‘ils s’arrangeront bien ensemble , il a été stipulé que pendant lequel temps les futurs époux ne payeront au dit PETIT aucun fermage pour l’habitation qu’ils feront avec lui de la dite maison.

Le survivant avec enfans vivans ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble, de la juste moitié des conquêts de leur communauté, et il aura l’usufruit de l’autre moitié des dits conquêts, il aura enfin l’usufruit sans charge de caution des propres du prédécédé en paiant par le dit survivant toutes les dettes de la dite communauté ainsy que les obsèques funérailles du prédécédé, mais si le survivant y ayans enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume, néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’au quel temps il devra nourrir entretenir et faire instruire les dits enfans suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communautée quoy faisant elle remportera tout son apport ci dessus, ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage son lit garni sa garde robbe ou coffres, elle aura pour douaire préfix la somme de 50 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailles. Dérogeans les futurs époux à toutes loix ou coutumes quy auroient des dispositions contraires aux présentes et promettans les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l‘obligation de leurs biens, y accordant toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra ; acceptans respectivement pour juges MM du Conseil d’Artois. Ayant le dit Mathias BONNART déclaré ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras ce 21 may 1788 , signé : Augustin Modeste BONART, Robertine PETIT, Adrien PETIT, Dominique Joseph COLIN, et pour notaires BOSSU et BRASIER .

Vente en date du 27-10-1788 de

Reine Victoire COUTEAU et Hubert François GENEL

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Louis Joseph COUTEAU tisserand demeurant à Roubaix, stipulant en qualité de procureur général et spécial de Reine Victoire COUTEAU sa sœur demeurante au dit Roubaix, suivant sa procuration passée devant notaire et témoins audit Roubaix le 24 de ce présent mois d’octobre, demeurée ès mains d’ADVIELLE l’un des notaires soussignés, pour être par lui déposée au greffe du gros de cette ville d’Arras d’une part ;

· Hubert François GENEL menuisier demeurant au village d’Acq d’autre part.

Le premier comparant en sa qualité par la voye de nécessité que la constituante a juré et affirmé en la ditte procuration et qu’il réitère en son nom ès mains des dits notaires, de nouveau attestée par Louis Marie Joseph DELACROIX huissier de la gouvernance de cette ditte d’Arras, et Claude Joseph FESSART bourgeois et cordonnier mineur demeurants tous deux en la ville d’Arras témoins dignes de crédence, vend sous promesse de garantir de toutes dettes hipotèques douaires fidéi commis substitutions et autres évictions et empêchements générallement quelconques au profit du second comparant acceptant en personnes tant pour lui que pour Ane Marie ALLART sa femme leurs héritiers ou ayant causes la moitié d’une pièce de 5 boitellées de terre labourable, située au terroir d’Acq, dans la mouvance roturière de Mr LE SERGEANT, patrimonialle à la ditte Reine Victoire COUTEAU, tenante de liste au second comparant , d’autre liste au sieur LECREUX, d’un bout à 18 mesures de terres du marché de Chinchy, et d’autre bout au seigneur d’Acq, pour de la dite moitié de la dite pièce ainsi qu’elle se comprend et étend sans être soumis à la livrer par mesurage, jouir en toute propriété par le dit second comparant et sa femme, à compter de ce jour, à la charge des rentes foncières anciennes redevances et autres charges inhérentes et les concommittantes et en outre à la charge de tous les droits que pourront engendrer les présentes.

Donnant le dit premier comparant en sa qualité pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder et consentir les hipotèques sur les autres biens de sa constituante qu’il oblige pour sûreté de la garantie cy dessus stipulée, même toute dessaisine saisine ou tenue de droit en faveur du dit second comparant et sa femme, et pour l’exécution de tout ce que dessus MM du Conseil d’Artois sont acceptés pour juges.

Cette vente faite faite aux conditions cy dessus et en outre moyennant la somme de 855 £ que le second comparant a payé comptant au premier comparant, dont quittance.

Déclarant le dit second comparant qu’il fait la présente acquisition pour suivre la cotte et ligne de lui et de sa femme comme tous les deux parents à la ditte Reine Victoire COUTEAU. Passé à Arras le 27 octobre 1788 ; signés : Louis Joseph COUTEAU, Hubert François GENEL, et comme notaires ADVIELLE et DERETZ.

Contrat de mariage endate du 31-10-1788 entre

François BONART et Marcelline WARNIER

(4E22/29)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Anne Joseph TRUFFIER veuve de Jean BONART demeurante au village d’Acq, et François Josph BONART son fils à marier d’une part ;

· Philippine LEFEBVRE, veuve de Julien WARNIER , demeurante au dit Acq et Marcelline Joseph WARNIER sa fille à marier d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage ils sont convenus de ce qui suit.

Les apports des parties ne seront point exprimés.

Il y aura communauté ...garde robbe ou coffre et pour douaire préfix la somme de 30 £.....

(Voir contrats de la même époque).

Ayans tous les comparans déclarés ne scavoir signer de ce interpellé ; passé à Arras ce 31 octobre 1788 ; signé BOSSU et REGNAULT pour notaires.

Contrat de mariage en date du 22 mai 1789 entre

Jean Baptiste Joseph D’AMBRINNE et Amélie Joseph DE BÉCOURT

(4E22/29)

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· François Philippe D’AMBRINNE fermier demeurant au village de Gouy en Gohelle, et Jean Baptiste Joseph D’AMBRINNE son fils à marier qu’il a de son mariage avec Marie Françoise Joseph LHERNOUX demeurant en la cité d’Arras d’une part ;

· le sieur Louis François DE BÉCOURT, fermier demeurant au village d’Acq, damoiselle Jeanne Joseph DUBOIS son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, damoiselle Amélie Joseph DE BÉCOURT leur fille à marier d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage ils sont convenus de ce qui suit.

Le père du futur époux lui donne sans charge de rapport tous les meubles et effets, or argent, qui sont en la possession du dit futur époux ainsi que tous les ustencils afférans au commerce de boucher que le dit futur époux exerce en cette ville.

Les père et mère de la future épouse lui donnent sans charge de rapport la somme de 600 £ qu’ils s’obligent solidairement lui payer sitot le mariage célébré.

Il y aura communauté entre les futurs époux, et les conquêts qu’ils pouront faire fiefs rotures et biens situés en eschevinage et rentes constituées seront communs encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition ; les successions donations et legs qui pouront échoir aux futurs époux leur tiendront respectivement nature de propre aux leurs et à ceux de leurs côtés et lignes et les dettes concommitantes les dites successions donations et legs ne seront pas dettes de communauté.

Le survivant des futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquêts de la dite communauté et usufruitier de l’autre moitié il aura en outre l’usufruit des propres réels et conventionnels du prédécédé sans charge de caution en payant par le survivant toutes les dettes de la communauté ainsy que les obsèques et funérailles du prédécédé, mais si le survivant y ayans enfans vivans conveleroit à de secondes noces la comunauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume, néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses enfans jusqu’à ce quils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’auquel temps il devra nourir entretenir et faire instruire les dits enfans suivant leur état, et dans le même cas de remariage y ayans enfans vivans l’usufruit des propres réels et conventionnels du prédécédé cessera en faveur des dits enfans à fur et à mesure qu’ils parviendront à l’âge de 25 ans. Liberté à la future épouse de renoncer à la communauté quoi faisant elle remportera son apport ci dessus ses successions donations legs ou la valeur au cas d’alliénation ses habillemens linges bagues joyaux et autres effets servans à son usage, son lit garny sa garde robbe ou coffre et pour douaire préfix la somme de 300 £ une fois le tout à prendre sur le biens de son mary franchement et sans aucunes charges de dettes obsèques ny funérailles, et la future épouse acceptans le dit douaire préfix ele sera privée de celuycoutumier dont elle aura le choix. Dérogeans les futurs époux aux loix d’entravestissemens de sang et par lettres portés par la coutume d’Arras et à toutes autres loix qui auroient des dispositions contraires aux présentes et promettent les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation respective de leurs biens ; y accordans toutes les oeuvres de loix requises au dépens de quy il appartiendra, acceptans pour juges MM du Conseil d’Artois ; passé à Arras ce 22 mai 1789 ; signé : DE BÉCOURT, D’AMBRINE, D’AMBRINE, DE BÉCOURT, Jeanne DUBOIS, et pour notaires BOSSU et REGNAULT.

Partage du 23-1-1790 entre

les enfans de Jean Jacques GERNÉ et Marie Anne LEFET

Pardevant les notaires royaux soussignés sont comparus :

· Philippe GERNÉ maréchal ferrant demeurant à Acq d’une part ;

· Benoit Joseph GERNÉ charron demeurant au dit Acq de deuxième part ;

· Marie Claire Joseph GERNÉ fille majeure demeurante au dit Acq de troisième part .

Iceux comparans frères et soeur enfans et héritiers de Jean Jacques et de Marie Anne LEFETZ, lesquels après avoir eu lecture et inspection à leur apaisement des testamens de leur père et mère ont déclarés consentir comme ils consentent par ces présentes l’exécution d’iceux testamens pour être exécutés selon leur forme et teneur en conséquence les comparans ont procédés au partage des immeubles délaissés par leur père et mère desquels ils ont formés trois lots dont la déclaration suit.

1°) Premier lot :

Trois boitelées de terres labourables scituées au terroir du dit Acq tenante d’une liste à demi mesure demi boistellée de Nicolas GODART, d’autre liste à une boistelée des héritiers Jean Baptiste LEROUX, d’un bout aux héritiers de Jean François CUISINIER, d’autre bout à 5 boistellées du nommé LECLERCQ.

La moitié de 67 verges séantes au tournant de Camblin, la dite moitié pour tenir d’une liste à Pierre Joseph BERNARD, d’autre liste à l’autre moitié, d’un bout au chemin d’Acq à Aubigny, d’autre bout aux Pères Carmes.

Une demi mesure au canton dit Les Hayettes, tenante des deux listes à Hubert HERBET, d’un bout au chemin Salbert, d’autre bout au seigneur.

Une boistelée tenante d’une liste à Hubert GENELLE, d’autre liste à Pierre J BERNARD, d’un bout aux Pères Carmes, d’autre bout au manoir de Mathias BONART.

Une boistelée tenante d’une liste au seigneur d’Acq, d’autre liste à Hubert HERBET, d’un bout à Antoine BACQUEVILE, d’autre bout aux Pères Carmes.

Une demi mesure au canton dit Les Fourches, tenante d’une liste à Louis DEMOLIN, d’autre à Alexis et Jean Baptiste MOREL, d’un bout à la veuve BRAINE, d’autre bout aux terres de la Commanderie d’Hautavesne.

Une demi mesure à prendre dans une mesure la dite demi mesure pour tenir d’une liste aux Pères Carmes et à Pierre Guislain GENELLE, d’autre liste à l’autre demi mesure assignée au second lot, d’un bout à 3 boistellées de l’église d’Acq, d’autre à Félix WARNIER.

Une demi mesure à prendre dans une mesure ladite demi mesure pour tenir d’une liste à Louis DEMOULIN, d’autre liste à l’autre demi mesure assignée au second lot, d’un bout aux héritiers de Jean François CUISINIER, d’autre bout aux héritiers Jean Toussaint HERBET.

Une boistellée tenante d’une liste à Mathias BACQUEVILLE, d’autre à Louis DEMOULIN, d’un bout aux terres du sieur de GALAMETZ, d’autre à Pierre Guislain CRETON.

Le tiers de deux mesures le dit tiers pour tenir d’une liste aux héritiers Jean Baptiste CUISINIER d’autre listeà un tiers assigné au second lot, d’un bout à Pierre François CUISINIER, d’autre à Anne Marie DELABRE.

Le tiers d’une mesure le dit tiers pour tenir d’une liste à Pierre Antoine BOURDREZ, d’autre à un tiers assigné au troisième lot, d’un bout à la Commanderie d’Hautavesne, d’autre bout à la veuve GREGOIRE.

Le tiers d’une demi mesure au Marais, le dit tiers pour tenir des deux listes aux deux autres lots, d’un bout au chemin des Normands, d’autre à Jean Baptiste COLIN.

2°) Second lot :

Trois boistellées tenantes d’une liste à la veuve Michel DUBOIS, d’autre à Guislain BERNARD, d’un bout à Pierre Joseph BERNARD, d’autre à la veuve Jean Guislain ALLART.

La moitié de 67 verges la dite moitié pour tenir d’une liste et d’un bout aux Pères Carmes, d’autre liste à l’autre moitié assignée au premier lot, d’autre bout au chemin d’Acq à Aubigny.

La moitié de 3 boitellées au canton dit Les Valentines, la dite moitié pour tenir d’une liste à la piedsente de Frévin à Hautavesne, d’autre liste à l’autre moitié assignée au troisième lot, d’un bout aux Religieuses de Sainte Agnès, d’autre à Roch LIENART.

La moitié de 3 boistelées séantes à l’arbre Grande Mère, la dite moitié pour tenir d’une liste à Pierre Joseph MASCLEF, d’autre liste à l’autre moitié assignée au troisième lot, d’un bout à Augustin PROUVEUR, d’autre bout à la rue Persienne.

Une demi mesure tenante d’une liste à Mathias BACQUEVILLE, d’autre au premier lot, d’un bout aux héritiers Jean Toussaint HERBET, d’autre aux héritiers Jean François CUISINIER.

Une demi mesure séante au dessus des près, tenante d’une liste aux Pères Carmes , d’autre au premier lot, d’un bout aux terres de l’église d’Acq, d’autre à Jean Baptiste HERBET.

Trois boitellées séantes au canton dit Haiaut, tenantes d’une liste aux héritiers Jean Baptiste LEROUX, d’autre à la veuve Jean Guislain ALLART, d’un bout au seigneur d’Acq, d’autre à Jean François DHON.

Le tiers de deux mesures le dit tiers pour tenir des deux listes aux deux autres lots, d’un bout à Pierre François CUISINIER, d’autre à la veuve Jean Guislain ALLART.

Le tiers d’une mesure le dit tiers pour tenir d’une liste aux Pères Carmes, d’autre au troisième lot, d’un bout à la Commanderie d’Hautavesne, d’autre bout à la veuve GREGOIRE.

Le tiers d’une demi mesure le dit tiers pour tenir d’une liste à Hubert HERBET, d’autre liste au premier lot,d’un bout au chemin des Normands, d’autre à Jean Baptiste COLIN.

La moitié d’une partie de manoir contenant 30 verges environ, la dite moitié pour tenir de liste à Mathias BACQUEVILLE, d’autre à l’autre moitié assignée au troisième lot, d’un bout à Jean Guislain DAMBRINE, d’autre au flégart.

3°) Troisième lot :

Une demi mesure tenante d’une liste à Jeanne CUISINIER, d’autre à Louis GENELLE, d’un bout à la veuve Michel DUBOIS, d’autre au chemin Salbert.

Une demi mesure séante derrière le bois Héda, tenante d’une liste aux Pères Carmes, d’autre aux héritiers Jean Baptiste LEROUX, d’un bout au seigneur d’Acq.

Une boistellée située au Peuplier, tenante d’une liste à Louis DEMOULIN, d’autre à Mathias BACQUEVILLE, d’un bout au seigneur, d’autre à Roch LIENARD.

La moitié de 3 boitellées la dite moitié pour tenir d’une liste à Guislain GENELLE, d’autre au seond lot, dun bout aux Soeurs de Sainte Agnès, d’autre à Roch LIENARD.

La moitié de 3 boistellées la dite moitié pour tenir d’une liste au chemin de St Eloy à Aubigny, d’autre au second lot, d’un bout à Augustin PROUVEUR, d’autre bout à la rue Persienne.

Une demi mesure séante au dessus du Grand Rideau, y tenante d’une liste, d’autre à Augustin PROUVEUR, d’un bout au nommé COUTIAU, d’autre bout en pointe.

Une boistelée et demie tenante de liste à Pierre Guislain GENELLE, d’autre à Mathias BACQUEVILLE, d’un bout aux terres de la cure d’Acq, d’autre au chemin de l’argillière.

Une boistellée tenante d’une liste aux héritiers Jean Baptiste HERBET, d’autre aux terres de Mr DE GALAMETZ, d’un bout au chemin d’Aubigny, d’autre à Hubert GENELLE.

Trente verges tenantes des deux listes à la veuve Jean Guisalin ALLART, d’un bout au seigneur d’Acq, d’autre à 18 mesures de l’abbaye St Eloy.

Une boistellée tenante d’une liste à Hubert HERBET, d’autre à Pierre J BERNARD, des deux bouts au seigneur d’Acq.

Le tiers de deux mesures le dit tiers pour tenir d’une liste à la veuve Michel DUBOIS, d’autre au second lot, d’un bout à Pierre François CUISINIER, d’autre à la veuve Jean Guislain ALLART.

Le tiers d’une mesure le dit tiers pour tenir des deux listes aux deux autres lots, d’un bout à la Commanderie d’Hautavesne, d’autre à la veuve GREGOIRE.

Le tiers d’une demi mesure séante au Marais, le dit tiers pour tenir d’une liste vers le couchant à Hubert HERBET, d’autre au premier lot, d’un bout au chemin des Normands, d’autre à Jean Baptiste COLIN.

La moitié d’une partie de manoir contenant 30 verges environ, la dite moitié pour tenir d’une liste à Louis DEMOULIN, d’autre au second lot, d’un bout à Jean Guislain DAMBRINE, d’autre bout au flégart.

Lesquels lots aians été tirés au sort le premier est tombé au second comparant, le deuxième lot à la dite troisième comparante, et le troisième lot est tombé au premier comparant.

Les parties jouiront respectivement des biens cy dessus assignés et échus à chacune d’elles en toute propriété à compter de ce jour à charge des devoirs féodaux dont ils peuvent être tenus et des rentes foncières seigneurialles ancienes redevances et autres dont ils peuvent être chargés .

Convenu entre les parties qu’elles ne seront garantes l’une envers l‘autre pour raison de leurs droits cy dessus, que dans le cas d’éviction d’un ou plusieurs corps en entier des biens fonds et non pour les courtresser.

Les parties sont convenues qu’elles jouiront en commun des fruits de grain de saison croissans sur aucun des corps de terres cy dessus déclarés pour être partagés en trois parts égales entre elles à la récolte prochaine , esquels grains de saison ne sont pas compris les sinfoins et trèfles.

Quant au manoir scitué à Etrayelle, il est resté en commun entre les comparans pour être partagé par la suite ainsy qu’ils trouveront convenir.

Les comparans s’engagent de paier chacun par tiers les dettes passives de leur père et mère, en profitant aussy par chacun un tiers des or et argent comptant, et des dettes actives délaissées par leurs dits père et mère.

Les comparans chacun à leur égard promettent tout ce que dessus exécuter sous l’obligation de leurs biens sur lesquels ils accordent toutes œuvres de loix et acceptent à juges MM du Conseil d’Artois. Fait et passé à Arras le 23 janvier 1790. Etoient signés : Philippe GERNÉ, Benoit Joseph GERNÉ, Anne GERNÉ,et comme notaires BRASIER et DERON.

Vente en date du 23-1-1790 de

Philippe, Benoît et Marie Claire GERNEZ à Louis François DEMOULIN

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus 

· Philippe GERNEZ maréchal ferrant, Benoist GERNEZ charron, Marie Claire GERNEZ fille majeure légale frères et soeur germains demeurants tousau village d’Acq d’une part ;

· Louis François DEMOULIN marchand cabaretier demeurant à Hautavesnes d’autre part.

Et sont convenus de ce qui suit.

Les premiers comparants par la voie de necessitée qu’ils ont juré et affimé ès mains des dits notaires certifiée et attestée par François COURTOIS garçon perruquier et Claude Joseph FESSART bourgeois cordonnier mineur demeurants tous deux en cette ville d’Arras témoins dignes de crédence, vendent solidairement avec renonciation aux bénéfices de division et discussion sous promesse de garantir de toutes dettes hipothèques douaires fidéi commis substitutions et de toutes évictions et empêchements générallement quelconques au profit du second comparant acceptant en personne tant pour lui que pour Marie Rose LEFAIT et pour suivre la cotte et ligne de la dite Marie Rose LEFAIT comme parents aux dits premiers, deux boistellées de terres labourables patrimonialles aux premiers comparants situées au terroir d’Hautavesnes dont la déclaration suit.

1°) Une boistellée tenue en cotterie du seigneur de Frévin Capel tenant de liste au premier comparant et sa femme, d’autre liste à une boistellée du sieur BACQUEVILLE d’Acq, de bout à Guislain GENEL et d’autre bout au sieur GREGOIRE d’Avesnes le Comte.

2°) Et finallement une autre boistellée tenue en cotterie de la seigneurie de Grincourt en Duisans au lieu nommé « les Fourches », tenante de liste à pareille boistellée du dit DEMOULIN et son épouse, d’autre liste au notaire BOSSU d’Arras, de bout au Vieux Chemin et d’autre bout au Neuf Chemin .

Le second comparant et son épouse jouiront en toute propriété des dites pièces de terres cy dessus ainsy qu’elles se comprennent et étendent soit qu’il y en ait plus ou moins que ce qu’il y a ci dessus désigné, sans être tenu de les livrer par mesurage, à compter de ce jour çà la charge des rentes foncières et anciennes redevances et autres charges inhérentes déchargée des arrérages des dites charges jusqu’à ce jour comme aussy à la charge par le dit second comparant de paier tous les droits seigneuriaux que pourront engendrer ces présentes.

Donnant les dits premiers comparants pouvoir au porteur de la grosse des présentes d’accorder et consentir les hipotèques sur leurs autres biens qu’ils obligent solidaitement comme dessus pour sûreté de la garantie cy dessus stipulée même toutes dessaisines saisinnes ou tenir de droit en faveur du dit second comparant et son épouse et pour suivre la cotte et ligne de cette dernière acceptant à juges MM du Conseil d’Artois.

Cette vente faite aux conditions ci dessus et en outre moiennant la somme de 430 £ que les premiers comparants reconnoissent avoir reçu comptant du second comparant dont quittance. Ventilation faite des deux pièces ci dessus la boistellée article premier a été estimée la somme de 300 £ et la boistellée article deux a été estimée celle de 130 £.

Le second comparant s’oblige en outre de paier 6 £ pour être emploié en célébration de messes pour le repos des âmes de Jean Jacques GERNEZ et Marie Anne LEFAIT père et mère des dits premiers comparants. Passé à Arras le 23 janvier 1790 ; signés : Benoit Joseph GERNEZ, DEMOULIN, FESSART, COURTOIS, avec ADVIELLE et DERETZ notaires.

Partage en date du 23-4-1790 entre

Benoit GERNEZ et Marie Claire GERNEZ

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Benoit Joseph GERNEZ charron demeurant au village d’Acq d’une part ;

· Marie Claire Joseph GERNEZ fille majeure demeurante au dit Acq de deuxième part.

Lesquels ont dit qu’il leur appartient en commun plusieurs meubles effets, et bestiaux dont une partie est déjà partagée entre eux et l’autre partie pour appartenir au premier comparant sur le pied de l’estimation qu’il en ont fait faire dont la déclaration suit .

1°) Une crémaillière estimée, avec deux chenêts deux portefeux une pincette et une mequenne, à 10 £.

2°) Deux pots au feu de fer de fonte, deux casseroles de cuivre jaune, estimé 16 £.

3°) Une pelle et deux seaux estimé 3 £.

4°) Une armoire, un bonatelle, un porte pot, et une potière, estimé 15 £.

5°) Un bois de lit, trois tables, et douze chaises, estimé : 10 £.

6°) Deux chaines de fer, estimé 24 £.

7°) Une portion de bois de charron estimée 200 £.

8°) Une portion de bois à brûler estimée 15 £.

9°) Une échelle et bois estimée 6 £.

10°) Un tonneau à battre beurre estimé 4 £.

11°) Deux fourchez et un groué, estimé 3 £.

Tous les outils à usage de charron non compris dans la déclaration cy devant appartiendront au dit premier comparant gratuitement du consentement de la seconde.

Le total de l’estimation des effets cy dessus en onze articles portent la somme de 306 £, les comparans reconnaissent que les arbres croissans sur la partie de manoir de la deuxième comparante excédans de la somme de 306 £ de plus que ceux apartenans au premier comparant sur sa partie du même manoir donty sera cy après parlé.

Les partoies reconnaissent de plus qu’il leur appartient en commun un manoir de nature cottière scitiué au dit Acq amazé de maison granges étables et autres édifices contenant 6 quartiers tenant d’une liste à la ruelle Gillion, d’autre à Jeanne CUISINIER, d’un bout à la rivière d’autre au flégart lesquels bâtimens et amazemens ils ont estimés le somme de 1200 £ , les comparans voulans jouir divisement du dit manoir il a été partagé en deux parts pour l’une appartenier au premier comparant et tenir d’une liste à la ruelle GillIion d’autre à l’autre partie assignée à la deuxième comparante d’un bout au flégart d’autre à la rivière, et l’autre partie appartenir à la dite seconde comparante et tenir d’une liste à Jeanne CUISINIER, d’autre au premier comparant et jouir par chacun d’eux respectivement en toute propriété à compter de ce jour à la charges des rentes foncières et anciennes redevances.

Les parties reconnaissent que dans le partage amiable des bestiaux il a été assigné à la seconde comparante une vache de meilleure valeur de la somme de 30 £ et que la grange appartenante à cette dernière sur sa partie de manoir a été estimée la somme de 250 £.

Au moien de tout ce que dessus compensation faite entre les comparans des sommes qu’il revient à chacun d’eux déduction faite de ce qu’il doit il se trouve que le premier comparant doit à la seconde la somme de 458 £ 10 sols, que le dit premier comparant promet et s’oblige paier en deux payemens égaux dont le premier écheura d’huy en 18 mois et le second d’huy en deux ans et demi.

Promettant les comparans chacun à leur égard le présent partage et choses dites exécuter sous l’obligation de leurs biens, sur lesquels ils accordent toutes œuvres de loix, donnant pouvoir au porteur de les consentir, acceptans à juges MM du Conseil d’Artois, fait et passé à Arras le 23 avril 1790 ; étoient signés : Benoit Joseph GERNEZ, Marie Claire Joseph GERNEZ, et comme notaires BRASIER et LEBRUN.

Note : une méquenne (ou meschine) est un ustensile de cuisine, en forme de cercle de fer surmonté d’une anse où on l’accroche à la crémaillère, sur lequel on pose les cocottes.

En Picardie, une méquenne est aussi une jeune fille ou une servante.

Un proverbe picard : « ce qu’aime la méquenne, on le mange sept fois par semaine ».

Contrat de mariage en date du 23-4-1790 entre

Jean Baptiste MILLO et Marie Claire Joseph GERNEZ

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste MILLO majeur légal demeurant au village de Duisans, fils des feus Pierre François et de Marie Louise Aldegonde DUBOIS, assisté de Jean François BOILDIEU son oncle du côté maternel demeurant au dit Duisans, et de Louis FOURNIER son beau-frère à cause d’Elizabeth MILLO sa femme demeurant à Boiry St Martin d’une part ;

· Marie Claire Joseph GERNEZ majeure légalle demeurante au village d’Acq, fille des feus Jean Jacque et de Marie Anne LEFETZ, assistée de Benoit Joseph GERNEZ son frère germain demeurant au dit Acq, et de Louis François Joseph DEMOLIN son bel oncle demeurant à Hautavesne d’autre part.

Lesquels pour le mariage futur du dit Jean Baptiste MILLO et de la dite Marie Claire Joseph GERNEZ reconnaissent être convenus de ce qui suit.

L’apport du futur mariant consiste dans les meubles et effets existans dans la maison où il demeure.

Celui de la future mariante consiste dans différens meubles effets et bestiaux.

Il y aura communauté entre les futurs marians et les conquêts qu’ils pourront faire de telle nature qu’ils soient soit fiefs ou cotteries seront communs entre eux encore que la femme ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition actes de saisinnes ou non, le survivant des futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de la communauté de la moitié des conquêts et de la jouissance de l’autre moitié à la charge d’acquitter les dettes et les obsecques et funérailles du prédécédé ; le survivant aussy avec ou sans enfans aura la jouissance pendant sa vie des propres du prédécédé ainsy que des acquêts.

Si le survivant avec enfans de ce mariage convole à de secondes noces, il sera tenu avant d’y procéder de faire faire avec partie compétente inventaire contenant estimation de tous ce dont la communauté se trouvera lors être composée pour après la déduction des dettes de la dite communauté en laisser suivre la juste moitié aux dits enfans lorsqu’ils auront atteint l’âge de 25 ans, ou pris état honorable du consentement du survivant jusqu’au quel temps le dit survivant jouira de la dite moitié et sera tenu de loger nourrir et entretenir les dits enfans conformément à leur état.

Les conventions et stipulations cy dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il aété dérogé et renoncé expressément par les parties qui pour l’exécution des présentes acceptent à juges MM du Conseil d’Artois ; fait et passé à Arras le 23 avril 1790 ; étoient signés : Jean Baptiste MILLO, Marie Claire Joseph GERNEZ, Benoit Joseph GERNEZ, J F BOILDIEU, L F J DEMOLIN, FOURNIER, et comme notaires BRASIER et LEBRUN.

Vente en date du 23-6-1790 entre

Mathias Joseph BACQUEVILLE et Louis François DEMOLIN

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Mathias Joseph BACQUEVILLE fermier au village d’Acq d’une part ;

· Louis François DEMOLIN maréchal ferrant demeurant au village d’Hautavesne d’autre part .

Lesquels sont convenus de ce qui suit.

Le premier comparant par la voie de nécessité qu’il a juré et affirmé ès mains des dits notaires soussignés laquelle a été certifiée par Henry François Xavier LENGLET et Vaast Florent François Joseph GOUILLIART praticiens demeurans à Arras, témoins dignes de foi et de croiance, disans avoir connaissance de la dite nécessité, a par ces présentes vendu et promis garantir de tous troubles évictions et autres empêchemens quelconques au second comparant ce acceptant 27 verges de terres labourables scituées au terroir d’Hautavesne, tenantes de liste à une mesure du second comparant, d’autre liste au sieur LAVALLÉ notaire à cause de la demoiselle son épouse, d’un bout au sieur GRÉGOIRE d’Avesnes le Comte, tenu en cotterie du seigneur de Frévin Capelle et procédant au premier comparant de succession.

Pour des dites 27 vergezs environ de terres soit qu’il y en ait plus ou moins, sans les livrer par mesurage, jouir par le second comparant en toute propriété à compter de ce jour à la charge des rentes foncières et anciennes redevances dont la dite pièce de terres peut être chargée, déchargé par le premier comparant de tous arrérages des dites rentes même de celles dues à cause de la présente année, et de toutes dettes hypotéques et substitutions quelconques jusqu’à ce jour, le premier comparant se réserve les fruits de bled croissans sur la dite pièce de terre ; la présente vente faite moiennant la somme de 300 £ monnoie de France, francs deniers ; que le premier comparant reconnoit avoir reçu comptant du second comparant, dont quittance.

Promettant le premier comparant la présente vente entretenir et exécuter sous l’obligation de ses biens sur lesquels il accorde toutes suretés par oeuvres de loix au dépens de qui il appartiendra, nommant le porteur des présentes son procureur spécial tant pour l’accord des dites oeuvres de loix que pour luy et en son nom se dessaisir et déshériter de la dite pièce de terre cy dessus vendue, et consentir que la saisinne et terme de droit en soit accordée au second comparant, acceptant pour juges MM du Conseil d’Artois ; passé à Arras le 23 juin 1790 ; étoient signés : BACQUEVILLE, L F DEMOLIN, LENGLET, GOULLIART, et comme notaires BRASIER et THOMAS.

Quittance en date du 25-7-1790 de

Marie Thérèse, Caroline, Pacifique ALLART à Maître ADVIELLE

Pardevant les notaires royaix d’Artois sousignés sont comparus :

Marie Thérèse et Caroline ALLART, soeurs germaines filles majeures légales demeurantes au village d’Acq lesquelles reconnoissantes avoir reçu comptant de Maître ADVIELLE notaire royal d’Artois demeurant en cette vile d’Arras la somme de 159 £ 11 sols 3 deniers importance du prix principal et droits de la vente faite par adjudication publique pardevant notaires le 12 janvier de l’année dernière à la requette de Marie Philippe ALLART veuve d’Augustin BAUDUIN leur tante, de laquelle elles sont légataires avec Pacifique ALLART leur soeur aussi germaine demeurante avec eux au village d’Acq, ainsi qu’elles ont déclaré de laquelle somme de 159 £ 11 sols 3 deniers elles passent quittance et décharge au dit Maître ADVIELLE et au moyen de la ditte somme de 159 £ 11 s 3 d les dits Marie Thérèse, Caroline ALLART stipulant tant en leurs noms que pour et au nom de laditte Pacifique ALLRT leur soeur de laquelle elles ont et portent fort et promettent de la faire agréer et ratifier ces présentes à toutes réquisitions cédent et abandonnent solidairement ave renonciaion au bénéfice de division et discusion au profit du dit Maître ADVIELLE acceptant en personnes toute l’importance de la ditte vente le subrogeant dans tous leurs droits noms raisons et actions qu’elles peuvent avoir en vertu de la ditte vente pour par t le dit Maître ADVIELLE se faire paier des redevables de la ditte vente ainsi et comme il trouvera convenir.

Promettant les dittes Marie Thérèse, Caroline ALLART solidairement stipulant et se faisant fort que dessus la présente session et choses dites entretenir et exécuter sous l’obligation de leurs biens et de ce de la ditte Pacifique ALLART, sur lesquelles elles accordent toutes suretés et oeuvres de loix à leurs dépens donnant pouvoir au porteur des présentes de les accorder et consentir, acceptant à juges MM du Conseil d’Artois.

Ayant la ditte Marie Théresse ALLART déclarée ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 25 juillet 1790 ; signés : Caroline ALLART, avec DERETZ et son confrère, notaires, chacun avec paraphe.

Contrat de mariage en date du 13-11-1790 entre

Hubert ALLART et Marie Anne BONART

(4^E22/30)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Hubert ALLART charpentier demeurant au village d’Acq , fils majeur de feu Jean Baptiste et Jeanne Françoise HAPIOT, asisté de Jean Baptiste ALLART son frère germain d’une part ;

· Mathias BONART ménager demeurant au dit Acq et Marie Anne Joseph BONNART sa fille à marier qu’il a de son mariage avec Marie Joseph DHESDIN sa femme, assisté de Mathias Joseph BONART son frère germain d’autre part.

Lequels avant la célébration du mariage du dit Hubert ALLART et de la dite Marie Anne J BONNART ils sont convenus de ce qui suit.

Le futur époux déclare qu’il est propriétaire de différens meubles et immeubles réglés par partage.

Quant à l’apport de la future épouse son dit père luy donne à charge de rapport la somme de 100 £ qu’il s’oblige luy paier sitôt le mariage célébré.

Il y aura communauté entre les futurs époux et les conquêts qu’ils pourront faire fiefs ou rotures.seront communs encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition. Le survivant avec enfans ou sans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquêts de la dite communauté et usufruitiers de l’autre moitié. Il aura en outre l’usufruit des propres du prédécédé sans charges de cautions en paiant par le survivant toutes dettes de la communauté ainsy que les obsèques et funérailles du prédécédé; mais si le survivant y ayant enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans suivant à la coutume ; néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou atteint l’âge de 25 ans, à charge jusqu’au quel temps de les nourrir entretenir et faire instruire suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communauté , quoy faisant elle remportera ses apports avec ses successions donations et legs ou la valeur en cas d’aliénation ses habillemens linges bagues joyaux et autres effets servans à son usage son lit garny sa garde robe et pour douaire prefix la somme de 40 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailles. Dérogeans les futurs époux à toutes ou coutumes contraires aux présentes et promettent tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l’obligation respectif de leurs biens y accordant toutes les oeuvres de loix requises au dépens de quy il apartiendra , acceptant à juges MM du Conseil d’Artois, les dits Hubert ALLART et Mathieu BONNART déclarés ne scavoir signer de ce interpellé ; passé à Arras le 13 novembre 1790 ; signé Anne Thérèse BONNART, JB ALLART, Mathieu J BONNART et comme notaires BOSSU et BRASIER.

Contrat de mariage en date du 21 avril 1791 entre

Augustin PETITet Euphrosine PINTE

(4E22/30)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés ont comparu :

· Augustin Joseph PETIT, fils majeur des feus Jean Baptiste et Jeanne Guislaine WARNIER demeurans au village d’Acq, assisté de Pierre Guislain CRETON son bel oncle à cause de Julienne WARNIER sa femme, demeurans au dit lieu d’une part ;

· Albert PINTE ménager, demeurant au village de Camblin l’Abbé, Jeanne Françoise BEAUCOURT sa femme qu’il autorise et Euphroisine Joseph PINTE leur fille à marier d’autre part.

Quant au portement de mariage des dits Augustin Joseph PETIT et da la dite Euphroisine Joseph PINTE ils sont convenus de ce qui suit.

Les apports respectifs des futurs époux ne seront pas exprimés ; il y aura communauté entre les futurs époux et les conquêts qu’ils pourront faire fiefs ou rotures seront communs encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition, le survivant avec enfans vivans ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquêts de leur communauté et il aura l’usufruit de l’autre moitié des dits conquêts il aura enfin l’usufruit sans charge de caution des propres du prédécédé en paiant par le dit survivant toutes les dettes de la dite communauté ainsy que les obsèques funérailles du prédécédé mais si le survivant y ayans enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’au quel temps il devra nourrir entretenir et faire éduquer les dits enfans suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communautée quoy faisant elle remportera toutes ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage son lit garni sa garde robbe ou coffres, elle aura pour douaire conventionnel la somme de 100 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailes. Dérogeans les futurs époux à toutes loix ou coutumes quy auroient des dispositions contraires aux présentes et promettans les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir sous l‘obligation respective de leurs biens, acceptans pour juges MM du tribunal du district d’Arras, ayans les dits Albert PINTE, Jeanne Françoise BEAUCOURT et Euphroisine Joseph PINTE déclaré ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 21 avril 1791 ; signés : PETIT, Pierre Guislain CRETON avec BOSSU et HUSSON notaires.

Enregistré à Arras le 23 avril 1791 ; reçu 30 sols. Signé GROSSEMY.

Déclaration de commun du 9 avril 1791

(4E22/30)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Louis François DEBÉCOURT maître en chirurgie demeurant u village d’Acq d’une part ;

· Jean François DHON ménager demeurant au dit Acq d’autre part.

Lesquels sont convenus de ce qui suit.

Le premier comparant en qualité d’Acquéreur par adjudication faite au district d’Arras le 23 mars dernier, d’une mesure de manoir non amazé situé au dit Acq qui appartenoit aux cy devant pères carmes déchaussés d’Arras, tenant le dit manoir d’une liste au chemin d’Acq à Hautavene d’autre liste au manoir amazé de Dominique COLIN d’un bout à la Verde Rue d’autre bout au chemin d’Acq à Frévin de nature cottière moyennant la somme de 550 £, a déclaré et déclare le dit premier comparant pour son commun de Géry HERBET à marier majeur demeurant au dit Acq à la concurrence d’une boitellée 1/2 pour tenir d’une liste aux deux boitellées 1/2 restantes au premier comparant d’autre liste au chemin d’Acq à Hautavene des deux bouts comme ci dessus moyennant quoy le dit premier comparant réfère au dit HERBET acceptant pour luy par le dit second comparant tenu les droits par luy acquis par l’adjudication susdattée et à la concurrence d’une boitellée de terres le premier comparant reconnoit que le dit second comparant luy a payé à l’acquit et décharge du dit HERBET la somme de 77 £ 1 sols 3 deniers pour un quart et demie de celle de 205 £ 10 sols déboursé ce jour d’huy par le premier comparant tant pour partie du prix de la dite acquisition que pour frais y relatifs le second comparant se portant fort dudit HERBET promet et s’engage de contribuer avec le premier comparant à acquitter le surplus du prix d’acquisition ainsy qu’il est réglé par la dite adjudication de la terr... y portée et pour l’exécution des présentes les comparants obligent leurs biens, acceptant pour juges MM du tribunal du district d’Arras ; passé à Arras le 9 avril 1791 ; signé : DHON, DEBÉCOURT, BOSSU et BRASIER, enregistré à Arras le 9 avril 1791 ; reçu 15 sols signé GROSSEMY.

Contrat de mariage en date du 28-5-1791 entre

Pierre Hubert BERLAIRE et Marie Thérèse ALLART

(4E22/30)

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Pierre Guislain BERLAIRE ménager demeurant au village d’Acq, Marie Agnès DUPUICH sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, et Pierre Hubert BERLAIRE leur fils à marier demeurant au dit Acq d’une part ;

· Marie Thérèse WARNIER veuve de Guislain ALLART demeurant au dit Acq, et Marie Thérèse ALLART sa fille à marier, assitée de Caroline ALLART sa soeur germaine demeurant au dit Acq d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage des dits Pierre Hubert BERLAIRE et Marie Thérèse ALLART, ils sont convenus de ce qui suit.

Les père et mère des futurs époux luy donnent solidairement sans charge de rapport :

1°) tous les meubles et effets qui leur appartiennent estimés 200 £ ;

2°) la propriété du manoir amazé où ils demeurent au dit Acq , tenant d’une liste au manoir amazé d’Ignace HERBET d’autre liste au manoir amazé de Jean François RINGAR d’un bout à la Grande Rue d’autre bout au dit Ignace HERBET tenu en roture de la seigneurie d’Acq procédant au dit Pierre Guislain BERLAIRE de patrimoine lequel manoir amazé a été évalué à 300 £ desquels meubles effets et manoir amazé les donateurs en réservent la jouissance jusqu’au jour du décès du survivant des deux .

A la charge par le futur époux de payer à chacun de ses quatre frères la somme de 100 £ dans le courant de l’année du décès du survivant des donateurs, et attendu que les futurs époux doivent demeurer avec les donateurs aussy longtemps que les parties vivront bien ensemble, il a été convenu que pendant le même temps les futurs époux ne payeront aucuns fermages aux donateurs pour l’habitation qu’ils feront avec eux dans la dite maison ; dans le cas de séparation les donateurs fourniront gratuitement aux futurs époux un logement composé d’une place à feu dans la dite maison pour y demeurer jusqu’au jour du décès des donateurs.

La mère de la future épouse luy donne à charge de rapport un lit garni de la valeur de 30 £, la somme de 100 £, le tout payable et livrable sitot le mariage célébré.

Il y aura communauté entre les futurs époux et les conquêts qu’ils pourront faire, fiefs ou rotures seront communs encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition, le survivant avec enfans vivans ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquêts de leur communauté et il aura l’usufruit de l’autre moitié des dits conquêts il aura enfin l’usufruit sans charge de caution des propres du prédécédé en paiant par le dit survivant toutes les dettes de la dite communauté ainsy que les obsèques funérailles du prédécédé, mais si le survivant y ayans enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume, néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’au quel temps il devra nourrir entretenir et faire instruire les dits enfans suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communautée quoy faisant elle remportera son apport ci dessus toutes ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage son lit garni sa garde robbe ou coffres, elle aura pour douaire préfix la somme de 60 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailles. Dérogeans les futurs époux à toutes loix ou coutumes quy auroient des dispositions contraires aux présentes et promettans les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l‘obligation de leurs biens, y accordant toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra ; acceptans pour juges MM du tribunal du district d’Arras ; auquel présent contrat est aussy intervenu Michel Joseph AUBRON charron à Acq ami commun des parties.

Ayans les dits Marie Agnès DUPUICH, Marie Thérèse WARNIER, Pierre Hubert BERLAIRE, Marie Thérèse ALLART déclaré ne savoir signer de ce interpellé par les dits notaires ; passé à Arras le 28 mai 1791; signés : Pierre BERLAIRE, Caroline ALLART, avec BOSSU et REGNAULT notaires.

Enregistré à Arras le 1^e juin 1791; reçu 3 £ 10 sols. Signé GROSSEMY.

Contrat de mariage en date du 3-9-1791

entre Jean Baptiste COLIN et Aldegonde Pélagie DELAMBRE

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Jean Baptiste COLIN, valet de charrue, fils de feu Hubert et d’encore vivante Marie Joseph FLECHEL demeurant au village d’Acq, asisté d’Hilaire COLIN son frère germain demeurant à Acq, le dit Jean Baptiste COLIN procédant du consentement de sa mère à cet effet présente et consentante d’une part;

· Aldegonde Pélagie DELAMBRE, majeure légale demeurante à Berneville, fille des feus Pierre Albert et Marie Joseph DEMERIN, assistée de Joseph CARON et Séraphine SIMON sa femme, icelle soeur consanguine de la dite DELAMBRE demeurant au village de Saint Léger et de Pierre Louis BÉCOURT son cousin demeurant au dit Berneville d’autre part.

Lesquels pour le mariage futur du dit Jean Baptiste COLIN et de la dite Aldegonde Pélagie DELAMBRE reconnaissent être convenus de ce qui suit.

La dite FLECHEL promet et s’oblige paier à son fils futur mariant en avancement d’hoirie et succession à charge de rapport la somme de 60 £ sitôt la célébration de ce mariage.

L’apport de la future épouse consiste dans la moitié des meubles et effets existans dans la maison où elle demeure au dit Berneville ; laquelle moitié évaluée à la somme de 72 £ ; dans la moitié d’un manoir amazé de maison et chambre contenant une boistellée scituée au dit Berneville, tenant d’une liste à Rosalie COCQUEL, d’autre à Pierre Louis BÉCOURT , d’un bout à la Grande Rue, d’autre à Jérôme MONCHIE, laquelle moitié de manoir évaluée la somme de 87 £, l’autre moitié des immeubles et manoirs cy devant appartenant à la dite Séraphine SIMON femme du dit Charles Joseph CARON, lesquels en font par ces présentes cession, et transport par licitation à la dite Aldgonde DELAMBRE, ce acceptante pour en jouir par cette dernière en toute propriété à compter de ce jour à la charge des rentes foncières et anciennes redevances dont le dit manoir peut être chargé et de paier au dit CARON et sa femme icelle autorisée de son mari la somme de 159 £ scavoir 72 £ pour la moitié des immeubles et 87 £ pour la moitié du dit manoir que le dit COLIN et la diet DELAMBRE promettent paier en deux termes égaux scavoir : au jour de St Rémy prochain et l’autre moitié au jour de St Rémy 1792 jusqu’au paiement effectué du dit manoir il demeurera légalement affecté et hypotecqué.

Le survivant des futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de la communauté à charge de paier les dettes d’icelle et les obsecques et funérailles du prédécédé. Le dit survivant pareillement avec ou sans enfans sera propriétaire de la moitié des conquêts et il jouira en outre de l’autre moitié pendant sa vie ensemble de la totalité des propres du prédécédé ; si le survivant avec enfans de ce mariage convole en de secondes noces, il sera tenu de faire faire au préalable inventaire contenant estimation de tous ce dont la communauté se trouvera lors être composée pour après la déduction des dettes la moitié d’icelle communauté appartenir aux dits enfans lors qu’ils atteindront l’âge de 20 ans accomplis, jusqu’au quel temps le dit survivant sera tenu de les nourrir entretenir et faire instruire suivant leur état.

Les conventions et stipulations cy dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il a été dérogé et renoncé expressément par les parties, lesquelles promettent exécuter ces présentes sous l’obligation de leurs biens sur lesquels elles accordent toutes suretés de droit par oeuvres de loi au dépens de qui il appartiendra, le porteur des présentes autorisé de les consentir, acceptent à juges le Tribunal du District d’Arras, aians les dits COLIN FLECHEL DELAMBRE SIMON déclaré ne scavoir écrire ny signer de ce interpellé par les dits notaires ; fait et passé à Arras le 3 septembre 1791 ; étoient sdignés : COLIN, CARON, BÉCOURT, et comme notaires BRASIER et PREUVOST.

Les conventions et stipulations cy dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il aété dérogé et renoncé expressément par les parties qui pour l’exécution des présentes acceptent à juges MM du Conseil d’Artois ; fait et passé à Arras le

Enregistré à Arras le 7 septembre 1791 ; reçu 40 sols. Signé GROSSEMY.

Les conventions et stipulations cy dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il aété dérogé et renoncé expressément par les parties qui pour l’exécution des présentes acceptent à juges MM du Conseil d’Artois ; fait et passé à Arras le 3 septembre 1791.

Etoient signés : COLIN, CARON, BÉCOURT, et comme notaires BRASIER et PREVOST.

Enregistré à Arras le 7 septembre 1791 ; reçu 40 sols. Signé GROSSEMY.

Contrat de mariage en date du 8-9-1791

entre Hubert COLIN et Catherine Joseph FINET

Pardevant les notaires royaux d’Artois soussignés sont comparus :

· Hubert COLIN, à marier, fils de feu Hubert et d’encore vivante Marie Joseph FLECHEL demeurant au village d’Acq, asisté de Jean Baptiste COLIN son frère germain demeurant à Acq, le dit Hubert COLIN procédant du consentement de sa mère à cet effet présente et consentante d’une part;

· Catherine Joseph FINET majeure légale fille de Jacques et Reine BAIL, demeurans à Frévin Capel,procédant du consentement de son père à cet effet comparant et asisté de François Joseph FINET son frère germain demeurant au dit Frévin d’autre part.

Lesquels pour le mariage futur du dit Hubert COLIN et de la dite Catherine Joseph FINET reconnaissent être convenus de ce qui suit.

La dite FLECHEL promet et s’oblige paier à son fils futur mariant en avancement d’hoirie et succession à charge de rapport la somme de 60 £ sitôt la célébration de ce mariage.

Celui de la future mariante consiste dans une somme de 48 £ que son dit père promet lui paier sitôt la célébration de ce mariage et en avancement d’hoirie et de succession à charge de rapport.

Il y aura communauté entre les futurs marians et les conquêts qu’ils pourront faire de telle nature qu’ils soient seront communs entre eux soit que la femme soit comparante au contrat d’acquisition ou acte de saisine ; le survivant des futurs marians avec ou sans enfans de ce mariage sera propriétaire de la communauté à charge de paier les dettes d’icelle et les obsecques et funérailles du prédécédé ; le survivant pareillement avec ou sans enfans sera propriétaire de la moitié des conquêts de la dite communauté et il jouira en outre de l’autre moitié pendant sa vie ensemble de la totalité des propres du prédécédé. si le survivant avec enfans de ce mariage convole en de secondes noces, il sera tenu de faire faire au préalable inventaire contenant estimation de tous ce dont la communauté se trouvera lors être composée pour après la déduction des dettes la moitié d’icelle communauté appartenir aux dits enfans lors qu’ils atteindront l’âge de 20 ans accomplis, jusqu’au quel temps le dit survivant sera tenu de les nourrir entretenir et faire instruire suivant leur état. Les conventions et stipulations cy dessus seront exécutées nonobstant les dispositions des coutumes et autres rigueurs de droit à ce contraires, à tout quoy il a été dérogé et renoncé expressément par les parties, lesquelles promettent exécuter ces présentes sous l’obligation de leurs biens sur lesquels elles accordent toutes suretés de droit par oeuvres de loi au dépens de qui il appartiendra, le porteur des présentes autorisé de les consentir, acceptent à juges le Tribunal du District d’Arras, ayant ledit Jacques FINET ainsi que les autes comparans déclaré ne scavoir écrire ni signer ; passé à Arras le 8 septembre 1791 ; signé comme notaires BRASIER et PREVOST.

Enregistré à Arras le 17-9-1791, reçu 30 sols. Signé GROSSEMY.

Contrat de mariage en date du 16-1-1792 entre

Mathias BONART et Augustine FOUQUART

(4^E22/30)

Pardevant les notaires royaux de la résidence d’Arras soussignés sont comparus :

· Mathias BONART ménager demeurans au village d’Acq, Mathias Joseph BONART son fils à marier qu’il de son mariage avec Marie Joseph DEDIN , Hubert ALLART son beau frère à cause de Marie Anne BONART sa femme demeurant au dit Acq d’une part ;

· Augustine Joseph FOUQUART fille majeure de Nicolas Joseph et de Marie Guislaine MINIOTTE demeurant au village de Camblain l’Abbé, assistée de Jacques François GRUET son beau frère à cause de Marie Caroline FOUQUART son épouse demeurant à Arras d’autre part.

Lesquels avant la célébration du mariage du dit Mathias Joseph BONART et de la dite Augustine Joseph FOUQUART sont convenus de ce qui suit.

Le père du futur époux luy donne sans charge de rapport :

1°) Tous les meubles, effets, bestiaux qui luy appartiennent évalués la somme de 100 £ desquels meubles effets et bestiaux le donateur se réserve l’usufruit sa vie durante ;

2°) la propriété de la maison grange étable et cour y afférent ensemble le terrain sur lequel sont existans les dits batiments où demeurent le donateur au dit Acq ( réservé au donateur le surplus du manoir), les dits batimens et cour estimés la somme de 300 £, desquels batimens le donateur s’en réserve l’usufruit sa vie durante ; le futur époux remettra à ses frères et soeurs ou leurs représentations immédiatement après le décès des père et mère communs la somme de 200 £, et attendu que les futurs époux doivent vivr e avec les père et mère du futur époux aussy longtemps qu’ils s’arrangeront bien ensemble, il a été stipulé qu’ils ne paieront aucuns fermages pour l’habitation qu’ils feront dans la dite maison.

La future épouse a déclaré ne porter aucunes choses au présent mariage ne possédant aucun bien.

Il y aura communauté entre les futurs époux et les conquêts qu’ils pourront faire, fiefs ou rotures seront communs encore que la future épouse ne seroit nommée dans les contrats d’acquisition, le survivant avec enfans vivans ou sans enfans sera propriétaire de tous les meubles et effets de la communauté ensemble de la juste moitié des conquêts de leur communauté, et il aura l’usufruit de l’autre moitié des dits conquêts il aura enfin l’usufruit sans charge de caution des propres du prédécédé en paiant par le dit survivant toutes les dettes de la dite communauté ainsy que les obsèques funérailles du prédécédé, mais si le survivant y ayans enfans vivans convoleroit à des secondes noces la communauté dans ce cas sera partagée par moitié entre luy et ses dits enfans conformément à la coutume, néanmoins le survivant profitera de la moitié qui en reviendra à ses dits enfans jusqu’à ce qu’ils aient pris état honorable ou auront atteint l’âge de 25 ans jusqu’au quel temps il devra nourrir entretenir et faire instruire les dits enfans suivant leur état ; liberté à la future épouse de renoncer à la communautée quoy faisant elle remportera toutes ses successions donations et legs ou la valeur au cas d’allienation ses habillemens linges bagues bijoux et autres effets servant à son usage son lit garni sa garde robbe ou coffres, elle aura pour douaire préfix la somme de 50 £ une fois le tout à prendre sur les biens de son mary franchement et sans aucune charge de dettes obsèques ny funérailles. Dérogeans les futurs époux à toutes loix ou coutumes quy auroient des dispositions contraires aux présentes et promettans les parties tout ce que dessus exécuter et accomplir à toujours sous l‘obligation de leurs biens, y accordant toutes les oeuvres de loix requises au dépens de qui il appartiendra ; ayans les dits Mathias BONART Hubert ALLART Augustine Joseph FOUQUART déclarés signer de ce interpellés par les dits notaires; Pass à Aras le 16 janvier 1792 ; Signé Mathias BONART, GRUET, avec BOSSU et THOMAS notaires.

Enregistré à Arras le 17 janvier 1792. Reçu 40 sols signé GROSSEMY.

Cession par licitation du 29-9-1793 entre

les enfans Hubert COLIN

Pardevant les notaires résidens à Arras sousignés furent présens :

Hilaire COLIN ménager demeurant au village d’Acq, Jean Baptiste COLIN valet de charrue demeurant au village de Berneville, Marie Joseph COLIN et Marie Marthe COLIN filles majeures demeurans au dit Acq.

Iceux COLIN frère soeurs enfans et héritiers de feu Hubert, lesquels ont dit qu’il leur appartient en commun un manoir amazé contenant une boistellée scituée au dit Acq, tenant d’une liste aux enfans Jean Guislain ALLART, d’autre liste à la Ruelle du four, d’un bout à Hubert GENEL d’autre bout à la Verde Rue, lequel manoir provient aux comparans de la succession de leur père, et ne pouvant commodément se partager, le dit Jean Baptiste COLIN en fait par ces présentes cession par partage et licitation aux trois autres comparans, ce acceptant à la concurrence d’un sixième pour les droits et parts revenans au dit Jean Baptiste COLIN, et jouir des dits droits et parts dans le dit manoir amazé par les dits Hilaire, Marie Joseph, et Marie Marthe COLIN, en propriété à compter de ce jour et la jouissance après le décès de Marie Joseph FLECHELLE, à la charge des rentes foncières et anciennes redevances si aucunes sont dues déchargé de toutes hipotèques quelconques jusqu’à ce jour.

La présente cession par partage et licitation faite moiennant la somme de 100 £ paiée comptant.

Le dit Jean Baptiste COLIN promet exécuter le présent partage et licitation sous l’obligation de ses biens sur lesquels il accorde toutes oeuvres de loi, donnant pouvoir au porteur des présentes de les consentir ; aians les dits Jean Baptiste, Marie Joseph, Marie Marthe COLIN déclarées ne scavoir écrire ni signer de ce interpellé par les dits notaires. Fait et passé à Arras le 29 septembre 1793 l’an II de la République. Signé : Hilaire COLIN, BOSSU et BRASIER.