Histoires dĠAcq
aprs 1800
Note :
certains faits sont galement cites dans les registres aux dlibrations du
conseil municipal.
Construction d'un presbytre
Acq (1808-1817)
(AD 62 F 2
60/1)
{ dsigne la lettre O et non pas le
chiffre 0 }
1) Le 29-8-1808, Mr DUFOUR maire d'Acq crit au gnralde
brigade prfet du Pas-de-Calais:
Ç La commune d'Acq n'a pas de presbiter en proprit. Nous
tenons en location une maison et un jardin de particulier au prix de 44 francs
45 centimes Le desservant ne l'habite pas. Il prend sa pension Hautavesne,
annexe de cette paroisse, chez ses parents. Nous ne lui accordons pas de
supplment parce que nous payons la location d'une maison. È
2) Dlibration du conseil municipal de la commune d'Acq le
8-3-1810 souhaitant la construction d'un presbytre: voir registre des
dlibrations.
3) Arrt de Napolon Saint-Cloud le 6-5-1811
Ç Le maire de la commune d'Acq est autoris changer sans
soulte ni retour 8 ares 58 centiares de terre, appartenant la dite commune,
estimes 80 francs contre une portion de terre labourable, de mme tendue et
valeur appartenant au sieur LE SERGEANT, et destine la construction d'un
presbitaire. È
4) Dlibration du 12-3-1812:
Ç Le conseil municipal d'Hautavesnes refuse de contribuer
la construction d'un presbitaire Acq motiv sur ce qu'il en existe un
Hautavesnes et n'a besoin que de rparations, et que la commune d'Acq n'a
prsent aucun moyen pour le financer.
Le desservant comme le veut la loi, dsire tre log dans la
succursale.
Quant aux moyens d'acquitter la dpense le conseil municipal
considre que les revenus de la fabrique suffisent peine l'achat et
l'entretien des ornements et autres objets du culte.
Le conseil demande l'autorisation de prendre sur les revenus
de la commune:
a) 1700 fr sur les caisses montantes;
b) 800 fr sur les produits disponibles en 1812 et 1813
(dure de la construction);
c) alination du presbitaire d'Hautavesnes qui ne peut
qu'tre onreux. 600 fr: vente dudit presbitaire par la commune d'Hautavesnes.
d) 300 fr: souscription volontaire des habitants pour le
transport des matires.
En tout: 3400 francs, dpasant le devis de 3364 francs fait
le 10 mai 1810.
Copie de la souscription volontaire: les soussigns
cultivateurs et habitans d'Acq souscrivons et nous engageons volontairement
faire tour de rle les chargements et transports pour la construction d'un
presbiter. Fait le 5-3-1812: DUFOUR maire, ALLART adjoint, COLIN, CRETON,
WARNIER, GENEL, D'HDIN, AUBRON, CUISINIER, FOURNEZ, BACQUEVILLE, JB LEROUX,
CUVELIER, GENEL, HERBET, BERNARD, WARNIER, FOURNEZ, BONNART, HERBET, BONNART,
DUBOIS, HERBET, LAJUS, WARNIER, DUBOIS, BERNARD, GARB, POUCHART, GENEL, NO,
LELEU, BCOURT, HERBET, LEROUX, THOREL, DELPLACE.
5)Par lettre du 30-3-1812, le sous prfet du Pas-de-Calais
baron de l'Empire crit au prfet que les conditions sont runies pour accder
la demande du maire d'Acq. Le presbitaire d'Hautavesnes doit tre vendu, il
est une charge pour la fabrique.
6) Le 22-6-1812, Louis PTAIN arpenteur Mareuil estime le
presbitaire d'Hautavesnes 425 francs.
7) Le 5-4-1812, Ç Hugues Robert Jean Charles LA TOUR
D'AUVERGNE LAURAGAIS, baron et chevalier de l'Empire, vque d'Arras par la
misricorde de Dieu et la grce du Saint Sige apostolique È, dclare qu'il est
d'accord pour que l'on vende le presbitaire d'Hautavesnes.
8) Le 6-2-1813, le ministre de l'intrieur crit au prfet
baron DE LA CHAISE qu'il faut mieux rdiger le devis.
9) Le 30-7-1814, le Conseil d'Etat fait remarquer que le
devis est de 4368 francs et que les fonds disponibles s'lvent 2600 francs.
10) Le 27-10-1814 le Roi Louis XVIII rend une ordonnance
dclarant que le surplus des frais sera acquitt par des travaux volontaires,
et que la commune d'Acq est autorise aliner l'ancien presbitaire
d'Hautavesnes pour que le produit serve construire le futur.
11) Le 24-1-1815 le maire d'Hautavesnes crit au sous-prfet
que sa commune paie 150 francs au desservant de Frvin Capelle pour rendre les
devoirs du culte, et demande qu'on ne vende plus le presbitaire du dit
Hautavesnes.
12) Le 12-3-1815 le conseil municipal d'Acq se runit sous
la prsidence du baron DU BLAIZEL sous prfet de l'arrondissement d'Arras.
Ç Depuis trois ans que la demande d'alination a t faite
les choses ont chang; la commune d'Hautavesnes qui est oblige de payer un
prtre peut esprer en avoir un par la suite dans son presbitaire. Pendant ce
laps de temps la commune d'Acq par ses pargnes et son octroi, a dsormais les
moyens de construire.; elle est d'accord avec la demande de la commune
d'Hautavesnes de pouvoir avoir un prtre particulier.
13) Par lettre du 17-6-1815, le prfet du Pas-de-Calais
demande au sous-prfet comment on on va financer la construction, puisque
l'ordonnance de vente du presbitaire d'Hautavesnes n'a pas t excute.
14) Le 10-4-1817 le prfet du Pas-de-Calais autorise la
commune d'Acq faire excuter par conomie la construction d'un presbitaire
compte tenu de la souscription volontaire du 27 mars de 1700 francs faite par
69 habitants, et les dits habitants s'obligeant faire gratis le transport des
matriaux.
15) Le 11-5-1817 a lieu une convention entre le maire DUFOUR
et diffrents ouvriers pour la construction du presbitaire:
a) Amable FOURNEZ couvreur et tailleur de pierre Acq:
travaux de maonnerie pour 1800 francs;
b) Cyrille WARNIER charpentier: charpentes pour 850 fr;
c) Guislain FOURNEZ couvreur de paille Acq: couverture
pour 320 fr;
d) Benot BONNART, menuisier: menuiserie pour 220 fr.
Cration d'un nouveau cimetire (2-10-1891)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal qu'une somme
de 1000 francs est inscrite au budget additionnel de 1891 pour l'acquisition
d'un nouveau cimetire.
Il dit ensuite que l'exiguit du cimetire actuel (6 ares
environ) plac au centre du village oblige souvent des exhumations
prcipites, ce qui est une cause d'insalubrit et un manque de respect pour
les cendres des morts.
Il propose ensuite au conseil d'acheter un terrain de 21
ares 12 appartenant Mr DELCOURT Nicolas, et situ l'extrmit est du
village, sur un fonds crayeux et 140 mtres environ des dernires maisons.
Enfin il fait connatre l'assemble que ce terrain serait
cd aprs arpentage au prix de 40 francs l'are.
Le conseil donne son accord et autorise le maire s'en
rendre adjudicataire au nom de la commune, sans toutefois pouvoir dpasser le
prix de 40 francs l'are.
Achat d'un terrain pour le cimetire (5-10-1891)
(AD 62 F 2
60/8)
Procs verbal de l'immeuble acqurir
Le 5-10-1891, Ren LANNOY expert choisi par monsieur le
Maire, s'est rendu au lieudit Ç le dieu d'Acq È afin d'estimer un terrain que
Nicolas DELCOURT offre de vendre la commune.
Cet immeuble se compose d'une terre labourable, qu'il est
confin au nord par un terrain appartenant Arthur DHDIN, au sud par le
chemin nĦ52 de grande communication, l'est par la terre de monsieur Armand
GERNEZ et l'est par celle d'Henri DUFOUR, et d'une superficie totale de 21
ares 2 centiares. Le dit immeuble est valu 44 francs l'are, soit 844,80
francs en totalit.
|
Dcs Acq au cours des dix dernires annes: 1881: 10 1882: 7 1883: 7 1884: 9 1885: 11 1886: 12 1887: 11 1888: 8 1889: 11 1890: 9 Total: 95 |
Le 22-6-1892, le prfet donne son accord pour l'achat.
Note: le 2-7-1892, le conseil municipal se plaint que le
conseil d'hygine n'ait pas encore fait une descente sur les lieux pour voir si
les conditions de salubrit sont vrifies. Ce conseil est prsid par Benoit
GERNEZ maire; prsents: Amde PETIT, Louis CUISINIER, DELCOUR, Jean Baptiste
FOURNET, Albert DUFOUR, Victor CAUDRON; absents: Constant CUISINIER, Ren
CAUCHY, Franois BACQUEVILLE. Le 2-7-1892, le prfet donne son accord.
La vente est enregistre Arras le 3-1-1893. ont sign
Nicolas DELCOUR et Angle CUISINIER son pouse. Le terrain venait de Nicolas
DELCOUR pre et Ccile ALLART mre, provenant par suite de donation.
Suppression de lĠancien cimetire
(AD 62 F 2 60/9)
Le 16-2-1903, Mr GERNEZ maire :
Vu lĠarrt municipal du 17-1-1793 ordonnant le
transfrement de lĠancien cimetire ;
Vu la dlibration du 15-2-1903 ;
Considrant quĠun dlai de 10 ans sĠest coul depuis la
dsaffectation de lĠancien cimetire ;
Considrant quĠil importe de rendre libre le terrain du dit
cimetire ;
Arrte : les matriaux et monuments rigs sur les
tombes seront enlevs par les familles intresses dans le dlai dĠun an ;
dfaut par elles dĠobtemprer cette notification les matriaux provenant de
tombes deviendront la proprit de la commune ;
Budget de la commune d'Acq pour 1893
(492 habitants; 10 conseillers municipaux)
(AD 62 F 2 59/10)
Budget primitif pour l'exercice 1893:
contribution foncire: |
1960 francs |
contribution personnelle et mobiliaire: |
482 |
contribution des portes et fentres: |
510 |
patentes: |
393 |
TOTAL: |
3345 francs |
Recettes ordinaires proposes par le conseil municipal
admises par le Prfet:
cinq centimes additionnels ordinaires: |
123 francs |
patentes: |
30 |
amendes de police: |
5 |
taxe chevaux et voitures: |
7 |
frais de perception des impositions communales: |
50 |
fermages des biens ruraux et communaux: |
630 |
taxe sur les chiens: |
176 |
location de la mairie pour des ventes publiques: |
9 |
rentes de l'Etat: |
7 |
portion affrente la commune sur les permis de chasse: |
50 |
intrts des fonds placs la caisse des services: |
10 |
produit des expditions des actes d'tat civil: |
1 |
produits spontans des cimetires: |
2 |
voirie: chemins vicinaux: |
1097 |
voirie: chemins ruraux: |
100 |
impositions: salaire garde champtre: |
300 |
impositions: insuffisance revenus ordinaires: |
993 |
TOTAL: |
3590 francs |
Dpenses:
1Ħ) frais d'administration
abonnement au Journal Officiel et Bulletin des Lois |
4 francs |
abonnement au journal du Ministre de l'Intrieur: |
5 |
frais de registres d'tat civil et livrets de famille: |
30 |
traitement du secrtaire de mairie: |
200 |
frais de bureau de la mairie: |
50 |
impressions la charge de la commune: |
10 |
journal des Maires: |
7 |
timbres des comptes et registres: |
15 |
receveur municipal: |
239 |
traitement du garde champtre: |
300 |
frais de perception des impositions communales: |
50 |
confection de divers rles: |
15 |
2Ħ) entretien, salubrit, voirie
contribution des biens communaux: |
65 |
entretien des aqueducs et fontaines: |
25 |
entretien des pavs: |
25 |
frais de visite des fours et chemines: |
3 |
entretien des btiments communaux: |
150 |
chemins de grande comunication: |
731 |
chemins vicinaux: |
731 |
chemins ruraux: |
100 |
3Ħ) assistance publique
subvention du bureau de bienfaisance: |
220 |
dpenses pour les enfants trouvs: |
12 |
pension LAGNIEZ: |
100 |
4Ħ) instruction publique
chauffage du logement de l'instituteur: |
40 |
registres l'usage de l'cole: |
10 |
allocation des cours d'adultes l'instituteur: |
50 |
prix attribus aux lves mritants: |
50 |
bibliothque scolaire: |
18 |
subvention la caisse des coles: |
60 |
5Ħ) culte:
traitement du chantre laque: |
100 |
6Ħ) divers
ftes publiques: |
75 |
imprvu: |
100 francs |
TOTAL des dpenses: 3590 fr, qui doivent tre ramenes
3571 fr par dcision du Prfet.
Fait Acq le 31 mai 1893. Sign: GERNEZ maire, PETIT, CAUDRON,
CUISINIER, DUFOUR, FOURNET, DELCOUR.
Nomination d'un fossoyeur par le maire d'Acq (11-3-1893)
(AD 62 F 2 58/9)
Article 1: le sieur WACHEUX Louis est nomm fossoyeur au
cimetire d'Acq.
Article 2: il se conformera pour son salaire au tarif arrt
de concert entre le Maire et le conseil de fabrique.
Article 3: il percevra pour chaque exhumation autorise
suivie ou non de rinhumation la somme de 6 francs.
Article 4: chaque fosse sera distante des fosses voisines de
3 4 dcimtres sur les cts, de 3 5 la tte et aux pieds. Elle aura 1,5
2 m de profondeur et sera aprs l'inhumation remplie de terre trs foule. Il
n'y aura aucune distinction faire raison des croyances ou du culte du
dfunt ou des circonstances qui ont accompagnes sa mort.
Article 5: en aucun cas les fosses ne pourront tre
rouvertes pour de nouvelles spultures avant cinq annes rvolues.
Article 6: il est dfendu au fossoyeur peine de
destitution de faire ou permettre qu'il soit fait sous quelque prtexte que ce
soit aucune exhumation, ni aucun enlvement de cadavre ou d'ossements autres
que ceux ordonns par la police judiciaire ou autoriss la requte des
particuliers par l'autorit municipale.
Article 7: il lui est dfendu de percevoir aucune somme
au-dessus de la taxe fixe par le conseil de fabrique et le maire pour les
inhumations et le prsent arrt pur les exhumations.
Fait Acq le 22-2-1893. Le maire: GERN.
Foudre sur l'glise d'Acq: procs-verbal d'expertise
(21-6-1910)
(AD 62 F 2 60/4)
L'an 1910 nous soussigns Henri CATRICE demeurant Arras,
et Georges HERBET, demeurant Acq, experts choisis le premier par la compagnie
franaise le Phnix, le second par monsieur GERNEZ suivant compromis endate du
21-6-1910 l'effet de procder l'estimation des dommages causs par un coup
de foudre survenu le 9 au 10 juin 1910 aux objets que la compagnie avaient
assurs monsieur GERNEZ.
Aprs nous tre clairs par tous les renseignements qu'il
nous a t possible de recueillir, aprs avoir tabli les valuations
dtailles, que nous avons certifies sur une feuille part qui sera annexe
l'une des expditions du prsent procs verbal, nous rpondons ainsi qu'il suit
aux questions poses par le compromis. De notre estimation, aprs avoir
expertis les dgts commis par la foudre au clocher de la commune d'Acq, nous
valuons 3000 francs le clocher avant le coup de foudre, et 2675 francs sa
valeur aprs le sinistre. Nous dterminerons donc l'indemnit payer la
somme de 325 francs.. En foi de quoi nous avons dress le prsent procs verbal
et en avons remis une expdition chacune des parties pour leur servir et
valoir ce que de droit.
A Acq le 21-6-1910 . Le maire: GERNEZ.
Devis estimatif des travaux effectuer la toiture de
l'glise d'Acq (18-7-1924)
(AD 62 F 2 60/5)
Travaux faire par monsieur Georges HERB couvreur Acq:
Surface de la toiture: |
200 m2 39
francs le m2 soit 7800 francs |
Gouttires en zinc: |
160 m 10 francs le mtre soit 600 francs |
Enlvement des matriaux de dblai: |
6 m3 10 francs
soit: 60 francs |
Crochets renforcs en fer galvanis: |
68 francs |
Total: |
8528 francs |
Monsieur HERB s'engage fournir la commune d'Acq les
travaux ci-sessus noncs lesquels sont accepts par monsieur le Maire
rgulirement autoris par le conseil municipal.
Fait Acq le 18-7-1924.
Trait de gr gr en date du 18-7-1924
Entre les soussigns Alexandre WARTEL maire autoris
l'effet des prsentes par dlibration du conseil municipal et d'autre part
Georges HERB couvreur, a t convenu et arrt ce qui suit:
Le sieur HERB Georges s'engage excuter conformment au
devis dress le 18-7-1924 les travaux qui y sont dtaills, les commencer
immdiatement aprs que la prsente convention aura t aprouve par Monsieur
le Prfet et les rendre totalement achevs dasns le dlai d'un mois sous
peine de 5 francs d'amende par jour de retard. les matriaux seront de premire
qualit et sans aucune avarie. les ardoises employes seront des ardoises de
Fumay de 0,27 m sur 0,162 m avec p..ant de 0,018 m. Le voligeage sera en sapin
neuf du nord de 0,018 m d'paisseur, joints fournis et clous. Les gouttires
seront remplaces sur le ponton de l'glise, les tuyaux de descente remplacs.
Le faitage en zinc rfectionn. L'intrieur de l'glise sera respect et si
quelque dgradation y est cause par la faute du couvreur le couvreur en
supportera la responsabilit. A l'expiration du dlai, monsieur le maire et
deux conseillers municipaux dlgus procderont la reconnaissance et visite
des travaux afin de dcider s'ils sont faits conformment au rgles du devis ci
annex, sinon de fixer les taux de l'indemnit que Georges HERB sera tenu de
payer la commune pour cause d'inexcution de ses engagements. Le prsent
march a t fix 8528 francs que monsieur le maire s'engage faire payer au
dit sieur HERB sur le fonds de la caisse municipale aprs rception des
travaux.
Additif: le sieur HERB sera soumis aux clauses et
conditions gnrales imposes aux entrepreneurs de travaux publics par arrt
ministriel du 29-12-1910.
Construction d'une seconde mare (11-11-1886)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le Maire expose au conseil municipal que la mare
actuelle n'est plus suffisante cause de l'encombrement des chevaux et
bestiaux qui s'y rendent, que dans l'intrt mme des habitants une autre mare
est devenue indispensable.
Le conseil municipal reconnat la ncessit de la
construction d'une seconde mare; il appuie la proposition de Mr le maire, et
dcide que la mare sera construite sur la proprit communale Ç le chemin Vert
È , qu'elle aura 8 m de long sur 6 m de largeur, que les murs d'lvation
seront en grs et qu'ils auront une hauteur de 3 m. Il vote un crdit de 700
francs pour la construction projete, crdit qui sera prlev sur fonds libres
de la commune.
March de gr gr pour la construction d'un abreuvoir
Acq sur la place du chemin vert (11-5-1887)
(AD 62 F 2 58/33)
Entre Louis CUVELLIER, Maire d'Acq, et Louis FOURNET-LAJUS,
entrepreneur demeurant Acq.
Le sieur FOURNET s'engage construire un abreuvoir, faire
enlever les dcombres, fournir les matriaux; grs, sable, chaux. Les grs
seront extraits des meilleures carrires, travaills comme il convient au bain
de mortier. La chaux sera parfaitement cuite, sans pierrailles et parties
trangres. Le sable sera grenu, criant la main, pur. Le mortier sera compos
de 1/3 de chaux vive et 2/3 de sable. La chaux sera bien extreinte, rduite
l'tat de bouillie paisse. Le mortier sera convoy et broy au rabot, avec peu
d'eau et force de bras jusqu' ce que on ne puisse plus distinguer le sable
d'avec la chaux.
|
Prix: 1) dcombres: 48 m3 de terres et charrois: 60 francs; 2) maonneries: longueur totale: 28 m hauteur:3 m paisseur:0,75 m soit 504
francs 3) imprvu: 66 francs Total: 630 francs; dlai: 3 mois |
Rception du 12 janvier 1888: construction d'une mare.
dcombres: |
60 fr |
63 m3
maonnerie: |
189 fr |
fourniture de 550 grs: |
110 fr |
11 m3 sable: |
11 fr |
20 tonnes de chaux: |
30 fr |
main d'oeuvre: 24 jours de maon 3 fr: |
72 fr |
24 jours de manoeuvre 2 fr: |
48 fr |
saillie de mur: |
179 fr |
rparations outils: |
40 fr |
honoraires entrepreneur: |
90 fr |
Total: |
830 fr |
|
|
(une journe = 10 heures de travail, non compris le repas)
Abreuvoir de la rue haute: rfection de deux murs (2-8-1900)
(AD 62 F 2 58/34)
Le 2 aot 1900 le maire Benoit GERNEZ demande au prfet une
subvention de 282,71 francs pour rparation du mur d'enceinte de l'abreuvoir
rue haute. Ce mur tombe en ruine, peut s'effondrer et constitue un danger. La
dpense est prvue 428,16 francs. Le travail sera fait par Franois CHRETIEN.
La subvention dpartementale est accorde.
Vente du presbitaire d'Acq (12-1-1908)
(AD 62 F 2 58/26)
Le 12 janvier 1908 le conseil municipal d'Acq se runit sous
la prsidence de GERNEZ maire.
Prsents: GERNEZ, WARTEL, RICHEB, FOURNET, Oscar CUISINIER,
LEFEBVRE formant la majorit.
Objet: les tentatives pour louer le presbitaire restent
vaines, le conseil municipal dcide sa mise ne vente car il ne tarde pas
tomber en ruine, et perdre de sa valeur. Sa mise prix est de 4500 francs.
La somme retire sera place en rente vers l'Etat.
Le dit presbitaire tient au nord DUFOUR, au sud l'glise
et ancien cimetire, l'est la rue de la libert, l'ouest DUFOUR et
Constant CUISINIER.
Le 8 avril 1908, 2 heures de l'aprs-midi en la mairie
d'Acq, pardevant matre Ernest PETIT notaire Neuville Saint Vaast, la
requte de monsieur Benoit GERNEZ maire, assist de Jean Baptiste FOURNET et
Franois BACQUEVILLE cultivateurs Acq, a lieu la mise en vente d'une maison
autrefois usage de presbitaire, avec jardin et dpendances, rue de la
libert, l'ensemble ayant une superficie de 10 ares 15 centiares. Origine:
terrain reu en change vers 1810 de monsieur LE SERGENT de BAYENGHEM
propritaire Acq.
Echange d'un terrain avec monsieur LE SERGENT de BAYENGHEM
(22-3-1848)
(AD 62 F 2 58/27)
Pardevant DUFOUR notaire Neuville Saint Vaast ont comparu:
Objet: change en vue de faciliter le redressement d'une
partie du chemin vicinal conduisant la route nationale nĦ39: 13 ares 76
centiares de terrain situs Acq prendre dans une prairie appartenant
monsieur LE SERGENT; en contre change: 54 ares 13 centiares.
Monsieur LE SERGENT entrra en jouissance lorsque le nouveau
chemin aura t livr la circulation. Les fosss tablir apprtiendront
monsieur LE SERGENT qui sera tenu de les entretenir, except le talus qui sera
la charge de la commune; l'enlvement du silex du chemin existant la charge
de la commune, ainsi que l'entretien de l'aqueduc qui sera construit sous le
chemin pour faciliter l'coulement des eaux ncessaires au flottage des
prairies.
Le terrain cd monsieur LE SERGENT peut produire un
revenu de 45 francs impt compris, est estim en capital 1514 francs.
Le terrain cd la commune produit un revenu de 14 francs,
estim en capital 480 francs. Il reste donc la charge de monsieur LE
SERGENT une soulte de 1032 francs.
Les arbres et hallots qui croissent sur les parties cdes
monsieur LE SERGENT sont rservs la commune qui les fera abattre avant le
premier novembre prochain.
Fait en prsence de: Franois DELCOUR cultivateur, Louis
DUBOIS cultivateur, Pierre Hubert DHDIN charpentier, membres du conseil
municipal.
Louis CUVELIER veut voter un puits communal (26-6-1871)
(AD 62 F 2 58/30)
Le 26 juin 1871 monsieur ALLART maire d'Acq, crit au
prfet: Ç Louis CUVELLIER pour prolonger sa grange se permet de voter un puits
d'utilit publique situ sur la proprit communale È.
Le premier juillet 1871 le prfet rpond au maire: Ç le
produire devant le juge de paix, s'il est constant que le public a jusqu'
prsent joui sans trouble du puits litigieux È.
Bornage d'un terrain (24-1-1863)
(AD 62 F 2 58/31)
1) Le 24-1-1863 monsieur ALLART maire crit au prfet: Ç un
individu a perc un foss entre son terrain et une proprit communale non
borne. Il ne veut pas recombler le dit foss. Que faire? È.
2) Le 20-2-1863 le prfet rpond au maire: Ç tout
propritaire a le droit de se clore par un foss pourvu qu'il laisse un certain
espace ou franc bord, destin garantir la proprit voisine contre les
boulements de terre. Il semble que le propritaire a creus son foss sur le
fonds communal. L'article 646 du code Napolon dclare que tout propritaire
peut obliger son voisin au bornage des proprits. Il convient ici de procder
un bornage amiable. S'il s'y oppose, il faudra le convoquer devant le juge de
paix, ou le tribunal d'arrondissement. Il convient d'avoir l'adhsion du
conseil minicipal, pour lequel j'autorise une runion exceptionnelle È.
3) Le lundi 11 mai 1863 est sign l'accord suivant:
Ç Timbre imprial.
LĠan 1863 le lundi 11 mai , en la commune dĠAcq les
soussigns Nicolas ALLART cultivateur et maire, Benoit GERN, Louis CUISINIER,
Franois CAUCHY, Louis FOURNET, membres du conseil municipal, assists de Louis
MAYEUR architecte Arras, expert par eux choisi et aussi soussign d'une part;
Joseph MAYEUR ancien notaire, demeurant Aubigny, agissant
tant en son nom personnel quĠen ceux et comme se portant fort de MM Philippe
Henri Joseph DUFOUR ancien notaire Neuville Saint Vaast, et Charles Henri
Jean Baptiste MERLIN notaire Bthune, accompagn de Jacques Victor CARR
arpenteur gomtre demeurant Berlette commune de Savy, se sont runis sur les
lieux ci-aprs indiqus avec leurs experts susnomms pour reconnatre la limite
sparative entre une prairie flottante appartenant MM DUFOUR, MERLIN, MAYEUR
dite le Pr d'Agnires, et un terrain communal appel les Dialots le tout situ
Acq (la ligne reconnatre sĠtendant depuis le Marais de Frvin Capelle
jusquĠau terrain anciennement employ comme chemin conduisant Haute-Avesnes
nomm les Flaquettes aujourd'hui usage de prairies et cd par change
lĠancien propritaire de la prairie dĠAgnires par la commune dĠAcq) et ensuite
procder au bornage et lĠenchanement des bornes planter.
Les experts aprs avoir examin les lieux et tout
renseignement pris ont reconnu que contrairement ce qui existe lĠendroit de
la partie de prairie dite les Flaquettes et au dit la... Ecoivres o le foss
appartient la prairie celui (le foss) quĠil sĠagit de vrifier et qui est large de 50 cm dĠouverture
au sommet est trouv par eux devoir tre mitoyen sur toute son tendue entre les
propritaires sus nomms de la prairie et la commune dĠAcq. En consquence ils
ont de suite du consentement des parties procd au bornage. Les bornes sont
places au juste milieu du foss et les distances entre elles sont les
suivantes : entre la premire borne qui est pose au coinde la portion de
prairie dite les Flaquettes jusquĠ la deuxime la distance 40,20 m, de la
deuxime la troisime 30,60 m, de la troisime la quatrime 20 m, de la
quatrime la cinquime 40,70 m, de la cinquime la sixime 8,20 m, de la
sixime la septime 48 m, de la septime la huitime 17,50 m, de la
huitime la neuvime 31,40 m, de la neuvime la dixime 20 m, de la dixime
la onzime 23,0 m, de la onzime la douzime 23,60 m, de la douzime la
treizime 63,10 m, de la treizime la quatorzime 53,10 m, de la quatorzime
la quinzime la dernire et qui est place contre le marais de Frvin 10,60
m.
Il est convenu que le curage de ce petit foss qui restera
toujours mitoyen sans pouvour tre supprim se fera alternativement une anne
par les propritaires de la prairie une autre par la commune.
En 1864 le curage devra se faire par les propritaires de la
prairie qui devront tablir le foss en droite ligne dĠune borne une autre
sur la largeur actuelle ; si lĠune des parties nglige de faire le curage
dans lĠanne quĠil y aura droit ce droit ne tombera pas en arrrage et lĠautre
aura droit de le faire tout en conservant
le tour de rle du point de dpart tel quĠil est tabli en partant de
1864 mais sans que lĠune des parties puisse contraindre lĠautre ce travail.
La partie qui pour le premier mars nĠaura pas entrepris ce curage sera sense y
renoncer pour cette anne et celle qui le fera aura toujours le droit de
rejetter les terres et vidanges entirement de son ct.
En foi de quoi le prsent procs verbal a t dress en
double les jour mois et an susdits et les parties lĠont sign avec les experts
aprs lecture.È
4) Le 20 aot 1863 le prfet crit au maire d'Acq: Ç
monsieur DARSY avocat Arras, a dpos dans mes bureaux un procs verbal
concernant le bornage intervenu entre votre commune et le sieur MAYEUR et
consorts. Quatre membres du conseil municipal ont assist avec vous cette
opration, mais iceux ne constituent pas la majorit de cette assemble. Une
assemble spciale est ncessaire. Vous m'adresserez un croquis visuel des
lieux, ainsi qu'une copie des dlibrations È.
5) Le maire reoit une lettre du prfet date du 23-10-1863
o il lui reproche d'avoir oubli de signer le procs verbal d'accord et de ne
pas avoir envoy un croquis des lieux. Le 9 novembre, le maire envoie les
pices manquantes. Entre temps le conseil municipal donne son accord.
6) Le 30 janvier 1864 le prfet crit au maire que puisque
le conseil municipal d'Acq a accept les rsultats du bornage, il lui renvoie
le procs verbal qui le constate revtu de son approbation.
Elections municipales du 7-8-1870 (Empire)
(AD 62 F EDEP 7 K 1)
Population: 459 habitants; 144 lecteurs inscrits
CUISINIER Louis |
81 voix |
CAUCHY Franois |
80 |
ALLART Nicolas |
78 |
DUBOIS Louis |
76 |
FOURNET LAJUS |
76 |
GERN |
73 |
CUVELIER Louis |
61 |
PETIT Amde |
59 |
COMPAGNON Pierre |
47 |
ALLART Jean Baptiste |
46 |
FOURNET AUBRON |
31 |
HERBET Benoit |
31 |
FAUQUETTE |
24 |
DUFOUR |
11 |
DESLIONS |
11 |
GENEL Jean Baptiste |
7 |
BONNART |
2 |
BREHON |
1 |
Elections municipales du 30-8-1871 (Rpublique)
140 inscrits; 82 votants; 9 lus au premier tour
CAUCHY Franois |
78 |
ALLART Nicolas |
73 |
FOURNET LAJUS |
78 |
PETIT Amde |
68 |
GERN Benoit |
67 |
RICHEB |
66 |
COMPAGNON Pierre |
56 |
DUBOIS Louis |
55 |
CUVELIER Louis |
44 |
ALLART Jean Baptiste |
34 |
CUISINIER Louis |
30 |
FOURNET AUBRON |
20 |
DUFOUR |
10 |
CAUDRON Victor |
8 |
Le 10 mai 1871 a lieu l'lection du maire:
ALLART Nicolas: 8 voix sur 10; CAUCHY Franois: 1/10;
CUVELLIER Louis: 1/10.
ALLART Nicolas est lu maire; DUBOIS Louis est lu adjoint.
En 1876 CUVELIER Louis est lu maire; il est rlu en 1881.
Son adjoint est PETIT Amde.
En 1892 GERNEZ Benoit est lu maire; PETIT Amde est
adjoint.
Location de marais communaux en 1904
(AD 62 F 2 58/32)
Le 26-9-1904, le maire Benoit GERNEZ, assist d'Oscar
CUISINIER et Jean Baptiste FOURNET conseillers municipaux, a procd la
location de deux parcelles de marais: Ç le Marais È, contenant 3 ha 1 a, et
divis en 29 portions, et la seconde Ç le Maresquet È contenant 1 ha 22 ca,
divise en 11 portions, rapportant en tout 375 francs.
Le lot numro sept a t adjug Louis FOURNET d'Acq, pour
19 francs.
Extrait du cahier de charges: les preneurs jouiront neuf ans
conscutifs de tous fruits profits revenus en bons pres de famille et
cultivateurs vigilants. Ils laboureront, fumeront, cultiveront, ensemenseront
les terres suivant les usages locaux d'aprs la mthode des meilleurs
cultivateurs. Ils devront marner leurs frais, seront responsables des arbres,
n'y laisseront patre ni chevaux, nes, mulets. Les preneurs ne pourront
prtendre aucune indemnit, ni diminution sur les fermages pays chaque anne
de ce bail, le premier novembre, en or ou argent, pour raison de perte cause
de gele, grle, scheresse, incendie, rouille, ravage de mulots, inondations,
guerre ou invasion. Ils feront le curage de la Scarpe.
On roule trop vite Acq en 1923
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal, runi le 11 mars 1923, approuve
l'unanimit l'arrt suivant pris par le maire:
Le maire de la commune d'Acq,
Vu les lois des 22 juillet 1791, 5 avril 1884, 27 mai 1921,
31 aot 1922, et l'article 471 du code pnal;
Considrant que des accidents graves sont trop souvent
occasionns par l'excs de vitesse des automobiles dans la traverse des
agglomrations; que la circulation dans les chemins ruraux des vhicules
automobiles de toutes sortes occasionne des dprdations prjudiciables aux
intrts de la commune,
Arrte:
Article 1: les conducteurs d'automobiles, motocycles,
tandems, camions, tracteurs, et autres vhicules traction mcanique ne
devront pas dpasser la vitesse de 10 kilomtres l'heure dans la traverse
des rues de la commune, ainsi que dans celle des hameaux et agglomrations; ils
devront entre autes ralentir ou mme arrter leurs marches toutes les fois que
leur vhicules pourraient tre une cause d'accident pour la circulation.
Article 2: la traverse des chemins ruraux sur l'ensemble du
territoire leur est compltement interdite, et seule la circulation sur les
chemins de grande communication leur est permise.
Article 3: des procs-verbaux seront dresss contre les
contrevenants qui seront poursuivis conformment la loi.
Article 4: la gendarmerie et le garde champtre sont chargs
de l'excution du prsent arrt.
Il y a trop de cafs Acq en 1916
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal, se runit le 13 avril 1916 sous la
prsidence de monsieur GERNEZ maire; taient prsents: GERNEZ, FOURNET,
RICHEB, DILLY, CHRETIEN, LEFEBVRE, HERBET; absent non excus: CUVELLIER;
absents excuss: CUISINIER (mobilis), et BACQUEVILLE (dcd).
La sance ouverte, monsieur le maire donne lecture d'une
circulaire du prfet faite la demande de monsieur le colonel chef de la
mission militaire franaise attache l'arme britannique, qui invite le
conseil donner son avis sur un projet d'arrt prendre pour la limitation
des dbits de boissons ainsi conu:
Le maire de la commune d'Acq, vu la loi du 17 juillet 1880,
et celle du 9 aot 1909, arrte:
Article 1: partir de la publication du prsent arrt
aucun caf ou dbit de boissons ne peut tre ouvert dans la commune d'Acq dans
un primtre de 1 km autour de l'glise, des coles publiques, du cimetire et
de la mairie.
Article 2: tous les agents de la force publique sont chargs
de l'excution du prsent arrt.Le conseil, aprs dlibration, vu le nombre
dj trop lev de dbits de boissons existant dans la commune, est d'avis
l'unanimit d'accepter le projet ci-dessus tant entendu qu'il ne s'appliquera
qu' l'ouverture de nouveaux dbits.
Hommage un soldat mort pour la France en 1915
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal, se runit le 24 fvrier 1915 sous la
prsidence de monsieur GERNEZ maire; taient prsents: GERNEZ, FOURNET,
RICHEB, DILLY, CHRETIEN, LEFEBVRE, HERBET, CUVELLIER, CUISINIER, BACQUEVILLE.
Monsieur le Maire expose la proposition suivante:
En ouvrant cette sance mon premier mot sera pour vous
proposer d'adresser nos plus sincres et sympathiques condolances la famille
de notre jeune concitoyen Marcel DELACROIX tomb glorieusement au champ
d'honneur le 25-26 novembre 1914 dans le bois de la Grurie. J'espre qu'aprs
la guerre vous voudrez honorer la mmoire de ceux de nos concitoyens qui en
auront t les victimes en inscrivant leurs noms en lettres d'or sur une plaque
de marbre place dans la mairie afin d'en perptuer le souvenir chez les
gnrations futures et que le sacrifice de leur vie qu'ils ont courageusement
consenti pour le triomphe du droit et de la libert sur le despotisme arrogant
et brutal de nos barbares ennemis leur soit donn en exemple.
Le conseil l'unanimit approuve cette proposition et
dcide d'en transmettre une copie la famille DELACROIX.
Radiation sur les listes d'allocations aux femmes de
mobiliss (24-2-1915)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le Maire informe le conseil qu'il a l'intention de
demander monsieur le prfet la radiation sur la liste communale des
bnficiaires de l'allocation aux femmes de mobiliss (loi du 5 aot 1914) des
cabaretires dont les noms suivent dont la situation pcuniaire actuelle lui
parat trs bonne et rclamer ces radiations, pour:
HERBET Clmentine, femme BERLAIRE, nĦ 12 de la liste, mre
de deux enfants de 13 et 14 ans;
GARB Nelly, femme CHRETIEN, nĦ 27 de la liste, sans enfant.
Le conseil dlibre et l'unanimit estime que la situation
de ces bnficiaires d'allocations lui parat satisfaisante par suite de
l'extension actuelle de leur commerce et trouve que leur demande de radiation
parat justifie.
L'arme salit les routes (24-2-1915)
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil met le voeu que l'enlvement des boues sur les
chemins de grande communication et dans la traverse du village d'Acq incombe
entirement l'administration des ponts et chausses ou l'autorit militaire
qui occasionne en grande partie cette malpropret des rues, et ne retombe pas
comme cela a lieu depuis novembre 1914 tour de rle sur les habitants d'Acq
dj trop peu nombreux depuis la mobilisation pour effectuer leurs travaux
agricoles et d'ensemencement et labours de printemps. Il serait facile
l'autorit militaire d'utiliser pour l'enlvement des boues les brancardiers,
infirmiers, musiciens, artilleurs, ordonnances, hommes du train des quipages
qui demeurent souvent oisifs et dsoeuvrs dans leurs cantonnements alors que
deux ou trois fois par semaine sept civils effectuent ce travail.
Etablissement d'un cimetire pour l'arme britannique
(27-3-1916)
(extrait du registre des dlibrations)
Sur convocation du 27-3-1916, le conseil municipal d'Acq
s'est runi la mairie, le 31-3-1916 5 heures du soir, sous la prsidence de
Mr GERNEZ maire.
Prsents: GERNEZ, CUVELLIER, FOURNET, RICHEB, CHRETIEN,
DILLY, LEFEBVRE.
Absents excuss: HERBET, CUISINIER (mobilis), BACQUEVILLE
(dcd).
La sance ouverte, monsieur le maire invite le conseil
donner son avis sur une demande d'tablissement d'un cimetire militaire
britannique dans une pice de terre appartenant Mr DHDIN Henri, section B
nĦ407, tenant d'un bout au cimetire communal, d'autre bout au chemin d'Aubigny
Mt St Eloi. Une partie de cet immeuble est dj occupe par un cimetire
militaire franais.
Le conseil aprs dlibration dclare l'unanimit ne
soulever aucune opposition l'tablissement d'un cimetire militaire
britannique dans le terrain sus indiqu. Mais il devra tre rserv une zne
d'environ 4 mtres de largeur entre les deux cimetires anglais et franais
pour les sparer, y permettre la circulation et au besoin, la spulture de
militaires franais.
On se plaint des chardons (27-7-1923)
(AD 62 F 2 61/23)
Le maire crit au prfet le 25-7-1923:
Ç Je reois des plaintes de cultivateurs propritaires
riverains de terres voisinant la ligne de chemin de fer construite par l'arme
britannique sur le terroir de la commune. Ces terrains sur lesquels
l'administration comptente n'a pas encore statu sont couverts de chardons et
semences qui infestent les champs et les prairies voisines au dtriment de la
culture. Je vous demande d'intervenir pour que les chardons et les herbes
folles soient dtruites. È
Le prfet rpond le 19-8:
Ç Nous avons fait couper les chardons. La remise des
terrains occups par la voie ferre a t faite aux propritaires intresss.
Il appartiendra l'avenir ceux-ci d'effectuer sur leurs terrains la
destruction des plantes nuisibles. È
Construction et amnagement d'une cole (1868 1877)
(AD 62 F 2 59/5)
1) L'an 1868 le 31 mars, Nicolas ALLART cultivateur Acq,
maire, Charlemagne CREPELLE et Eugnie GODART son pouse, commerants demeurant
Arras, se rencontrent aux fins de procder la visite, estimation mesurage
et bornage de 10 ares 73 centiares de terrain que la commune veut acqurir pour
riger une maison d'cole.
Les dits 10 ares 73 ca sont prendre en 44 ares 24 ca
renseigns du plan parcellaire de cadastre au lieu dit Ç le Village È, appel
aussi Ç le Courtil MichelÈ.
Louis MAYEUR architecte Arras, et Augustin BONNEFONDS
arpenteur gomtre ont fait les mesures suivantes, et estim le prix 1180, 30
francs.
2) Le premier avril 1868 a lieu une convention entre la
mairie et Mr et Mme CREPELLE: on laissera un passage d'un mtre de large pour
l'accs au surplus du champ. On convient que le prix est de 1100 francs.
3) Le 17 aot 1868 le juge de paix du canton de Vimy s'est
transport Acq, pour tudier les avantages ou inconvnients de cet achat. Il
dclare: Ç il est cinq heures et personne ne s'est prsent pour faire une
dclaration. Nous donnons notre avis: le btiment pourra aussi servir aux
runions du conseil municipal, aux ventes publiques. Son utilit est
indiscutable; son prix est modr.È
4) Le 13-2-1869 le prfet donne son acccord pour l'achat du
terrain appartenant Madame CREPELLE GODART.
5) Matre VASSELLE notaire Arras rdige l'acte de vente le
20-2-1869.
Origine de la proprit: achat de Mr CREPELLE Alexandre
DESLYONS de NOIRCARME et son pouse Eugnie LEFEBVRE demeurant Saint-Omer.
La servitude de passage est perptuit mais ne peut tre
utilise qu'aux occupeurs du surplus dudit champ. Ce passage sera pris sur le
contenu du terrain.
La vente est enregistre le 9-6-1869 Arras au prix de 1100
francs.
(AD 62 F 2 59/6)
1) Avis de l'inspecteur primaire, dat du 5 avril 1870 sur
une demande de secours pour maison d'cole d'Acq (459 habitants, 55 lves,
superficie de la salle de classe 55 m2,
dpense 11005 francs, secours sollicit 3000 francs, emprunt remboursable en 25
ans).
Ç Par dlibration du 16-11-1869 le conseil municipal d'Acq
et les plus forts contribuables votent la construction d'une maison d'cole
pour les deux sexes; vu le plan des devis: 11000 francs y compris
l'acquisitiondu terrain. L'tablissement projet est convenable sur tous
rapports, la commune n'a pas toutes les ressources disponibles et doit faire un
emprunt remboursable par la vente d'une coupe de bois, propose un secours de
3000 francs, ajouter au devis: une armoire bibliothque. È
2) Le 20-2-1869 (exercice 1869), les soussigns s'engagent
verser la caisse municipale d'Acq les sommes ne pouvant servir qu'
l'acquisition de l'cole:
ALLART Nicolas |
100 francs |
DELCOUR Louis |
90 |
CUVELLIER Louis |
100 |
CAUDRON Victor |
90 |
ALLART Jean Baptiste |
100 |
GERN Benoit |
100 |
FOURNET Louis |
90 |
FAUCQUETTE Oscar |
80 |
CAUCHY Franois |
90 |
PETIT Amde |
72 |
total: |
912 francs |
3) le 20-2-1870, le conseil municipal d'Acq se runit 4
heures du soir. Prsents: ALLART maire, DUBOIS adjoint, CAUCHY, CUISINIER,
CUVELLIER, FOURNET, GERN, RICHEB.
Le maire dpose sur le bureau:
a) la note due aux poux CRESPEL GODART: 1155 francs;
b) le mmoire de Me VASSELLE: 140 f;
c) le mmoire de Me MONVOISIN pour frais de purge lgale:
93,75 f;
d) le mmoire de Me BONNEFONDS arpenteur: 41,50 f
Soit 1430,25 f payer immdiatement.
Le budget additionnel pour l'exercice 1869 est de:
Premire section: construction d'une maison d'cole 429,55
f;
Deuxime section: autres frais (achat terrain) 888,41 f
Soit 1317,96 f, couverts par la souscription ci-jointe au
lieu des 800 francs prvus.
4) La commission des btiments civils d'Arras crit le
6-1-1870:
Ç Le btiment comprend une cuisine et une salle manger au
rez de chausse; l'tage une salle pour la mairie et trois chambres pour
l'instituteur. Il manque un cabinet d'archives. È
5) Le ministre de l'instruction publique crit au prfet du
Pas-de-Calais le 16-6-1870 :
Le nombre d'lves est de 69 enfants, filles et garons;
La surface doit tre de 1 m2
par lve;
La hauteur du plafond doit tre de 4 mtres;
La cour de rcration des filles doit tre diffrente de
celle des garons;
Les cabinets d'aisance des filles et ceux des garons seront
placs en deux points diffrents porte de surveillance.
6) Le prfet du Pas-de-Calais crit au maire d'Acq le
6-5-1871:
Ç Le devis initial de 10000 francs est maintenu de 12315 f
compte tenu des observations du ministre. Il faut pour voter un emprunt, le
vote de concours des plus imposs.
Vous tes press de btir, car la maison d'cole actuelle
est en trs mauvais tat et peut d'un jour l'autre vous chapper.
Compte tenu de la crise douloureuse que traverse le pays, on
ne peut donner Acq qu'un secours de 800 francs. È
7) Le 20-5-1871 on donne la liste des plus imposs de la
commune, appels concourir, avec le conseil municipal, au vote des impositions
locales extraordinaires pendant l'anne 1871; on indique le montant de la cte
des contributions:
DUFOUR Henri fils |
propritaire |
328 francs |
CAUCHY DUBOIS Joseph |
cultivateur |
126 |
CAUCHY Ren fils |
marchand |
107 |
RICHEB Nicolas |
cultivateur |
91 |
ALLART Jean Baptiste |
id |
81 |
PETIT CAUCHY Aim |
id |
76 |
CUVELLIER Guislain |
id |
75 |
CUISINIER RICHEB Jean Baptiste |
cabaretier |
75 |
DORGEVILLE ALLART Amand |
chapelier |
66 |
FAUQUETTE CAUCHY Oscar |
cultivateur |
65 |
CAUCHY DELCOUR Constant |
id |
60 |
GARB Frdric |
id |
60 |
DELASSUS Jean Baptiste |
marchand de vaches |
57 |
FOURNEZ Louis |
cultivateur |
53 |
DENSY DUFOUR Ernest |
avocat Arras |
52 |
DELCOURT ALLART Louis |
cultivateur |
48 |
LECOMTE CARTON Louis |
marchand de charbon Arras |
40 |
SAINT-LEGER GENEL Emile |
picier Habarcq |
38 |
FOURNET DELASSUS Albric |
maon |
37 |
BDU Franois |
mnager |
35 |
CREPEL Charlemagne |
ngociant Arras |
34 |
HENIQUE Franois |
mnager |
34 |
FOURNET Jean Baptiste |
mnager |
34 |
DESPRET LEROUX Franois |
cabaretier |
32 |
HANNESCAMPS Auguste |
desservant |
31 |
PETIT Fleury |
cabaretier |
31 |
WACHEUX Louis |
mnager |
31 |
DHEDIN Arthur |
id |
29 |
BERLAIRE Denis |
id |
28 |
8) Le 8-6-1871 le prfet du Pas-de-Calais crit au maire
d'Acq:
Vu la dpense de 12315 francs, j'autorise la commune :
a) emprunter 10500 francs, 5% la caisse des dpts et
consignations, remboursables en 12 ans partir de 1871, au moyen de
l'imposition ci-aprs.
b) s'imposer extraordinairement, par addition de ses quatre
contributions directes, de 7080 fr, rembourser partir de 1873. l'emprunt
sera rembours par la vente d'arbres et par les revenus ordinaires.
9) Devis estimatif rsum, en date du 14-6-1871:
maonnerie |
5426 fr |
charpente |
1342 |
couverture |
963 |
plomberie |
253 |
menuiserie |
1809 |
plafonds et enduits |
644 |
serrurerie |
104 |
quincaillerie |
299 |
vitrerie |
152 |
peintures, fosses |
552 |
construction d'un four |
100 |
total: |
11549 f |
+ imprvu: |
180 |
en tout: |
11729 f |
+ honoraires: |
586 |
Total: |
12315 f |
Le projet est approuv par le prfet.
10) Le 27-6-1873 Mr CUVELLIER maire d'Acq au conseil
municipal:
Le sieur FOURNET LAJUS, matre maon, qui propose un rabais
de 23 % sur le devis de 12315 francs se voit adjuger la construction de
l'cole.
Il l'emporte sur son concurrent Augustin WAVELET
d'Anzin-Saint-Aubin qui propose un rabais de 3 %.
11) Le 19-7-1873, devis supplmentaire:
Construction d'un puits de 20 mtres de profondeur, pavage
de la cour de rcration, construction d'un prau couvert, de murs de clture;
achat de mobilier, d'une bibliothque: 4870 francs.
12) Le 4-9-1873 l'inspecteur d'acadmie crit au prfet:
Ç La guerre survenue, la commune a commenc les travaux vu
l'urgence. Un secours de 3260 francs pour la commune est indispensable. È
13) le 19-7-1874, devis supplmentaire:
une bibliothque scolaire |
120 fr |
quatre tables |
120 |
cartes gographiques |
25 |
un systme mtrique |
75 |
un pole et accessoires |
60 |
total: |
400 fr |
(AD 62 F 2 59/7)
Le 7-6-1875 l'inspecteur d'acadmie crit au prfet du
Pas-de-Calais:
Ç En construisant une cole il y a trois ans, la commune a
tabli les latrines au nord dans la cour, sans penser que la veuve CREPELLE a
un droit de passsage sur lequel sont construites les latrines. La dite dame
exige un autre passage au sud de 1,80 m de large. La commune doit se soumettre
sa demande. È
AD 62 F 2 59/8)
Le 18-3-1877 le maire CUVELLIER tablit un devis des objets
ncessaires pour complter le mobilier de l'cole communale.
armoire |
40 francs |
ncessaire mtrrique |
65 |
4 tables de 3 m de long, avec banc adapt, sur 0,75 m de
large, en orme ou sapin |
160 |
2 tableaux noirs |
20 |
une clochette |
50 |
cartes du monde, Europe, France, Palestine |
40 |
statue de la Ste Vierge |
25 |
Total: |
400 fr |
Ont sign: CUVELLIER, PETIT, CUISINIER, CAUCHY, COMPAGNON,
GENEL, CAUCHY, RICHEB, FOURNET.
Destruction des mulots et campagnols
( brouillon crit sur un bon de commande dĠengrais)
anne 1890
Le conseil municipal, considrant la circulaire de Mr le
Prfet, est dĠavis de dtruire les mulots et campagnols , considrant en outre
que la destruction des mulots et campagnols consenant plutt les intrts
particuliers des cultivateurs que les intrts communaux est dĠavis
dĠencourager la destruction, que la commune ne doive pas intervenir dans les
frais dĠachat des moyens de destruction, quĠun avis soit publi par le garde
prvenant les cultivateurs dsireux dĠemployer le procd de lĠInstitut Pasteur
de vouloir bien se faire inscrire la mairie le plus tt possible et de
dclarer le nombre afin que lĠon puisse faire venir le bouillon concentr de Mr
le Docteur DUMETZ, de remettre chaque cultivateur une copie des instructions.
Voir ci-aprs photocopie de
lĠoriginal.
Bornage du nouveau droit de passage de Mme CREPELLE sur le
terrain de lĠcole
8 novembre 1875
LĠan 1875
le 8 novembre la rquisition de Mr ALLART Nicolas cultivateur demeurant Acq
canton de Vimy agissant en sa qualit de maire de la dite commune aux fins de
jouir au sud ouest en augmentant toutefois sa largeur de 80 cm la servitude de
passage existant au profit de Mme veuve CREPELLE GODART propritaire demeurant
Arras, au nord ouest de la proprit communale o se trouve btie la maison
dĠcole, et de procder lĠestimation des terrains ainsi changs.
Je
soussign Franois DELABY arpenteur patent demeurant Carency, canton de
Vimy, dsign par le requrant lĠeffet de procder aux oprations et dossiers
indiqus. En consquence de la rquisition qui mĠen a t faite, je me suis
transport le dit jour 8 novembre 1875 en la commune dĠAcq puis sur les lieux
dont il sĠagit o tant arriv vers 10 heures du matin jĠai en prsence de Mr
le Maire procd aux oprations qui me sont confies le tout ainsi quĠil suit.
Le plan
figuratif des lieux report ci aprs mĠayant t communiqu par Mr le Maire
jĠai procd de suite lĠemplacement et bornage de la nouvelle servitude que
la commune doit supporter en change de la premire devant tre supprime son
profit. Je me suis alors tabli 35 cm du mur de la maison des mineurs GARB,
ou au point lettre B du plan ci aprs, cause du rejet de la toiture auquel la
dite maison a droit, et jĠai
mesur une longueur dĠun mtre 80 cm en avanant au nord est vers la lettre A,
cĠest dire en longeant la rue jusquĠau point lettre O, o jĠai plac une
borne en grs. De la borne place au point lettre B jĠai aussi mesur dans le
mme sens cĠest dire en avanant vers la lettre C une mme longueur de 1,80 m
jusquĠau point lettre P o jĠai galement plac une borne en grs laissant
ainsi le rejet de 35 cm existant galement pour la haie du jardin, faisant
suite la maison des dits mineurs GARB, et appartenant Mme veuve CREPELLE
lequel rejet figure entirement au dit plan.
La nouvelle
servitude devant exister au profit de Mme CREPELLE et ainsi dlimite est
teinte en carmin au dit plan ci aprs,
48 mtres 46 cm de longueur sur 1,80 m de largeur et doit servir comme la
premire Mme CREPELLE et ayants droits et non autres afin dĠavoir accs sa
proprit attenante entirement au sud est et en partie au sud ouest la
proprit communale dont il sĠagit, teinte en jaune au dit plan laquelle a t
achete par la commune le 20 fvrier 1869 de Mr et Mme CREPELLE GODART.
Tandis que
la premire servitude ou celle supprimer au profit de la commune dĠAcq
teinte en noir au plan ci dessous nĠa que 47 mtres 96 cm de longueur sur un
mtre de largeur.
Passant
lĠestimation je constate quĠil ne sĠagit ici que dĠun dplacement de servitude
de passage et que vu leur situation les terrains ont une valeur gale.
De tout ce
que dessus jĠai fait et rdig le prsent procs verbal avec plan en double
expdition lequel je certifie sincre et vritable en tout son contenu, en foi
de quoi je lĠai clos et sign Acq les jour mois et an susdits. Sign DELABY.
Lettre de Mme CREPELLE au maire dĠAcq en date du 6 mai 1878
Arras le 6 mai1878, Mr le Maire :
JĠapprends
que la commune que vous administrez btit un mur de clture la cour de la
maison dĠcole sur la rue du Bout Haut et comme je crains que nĠayez pas
connaissance des conditions dĠouverture que ce mur doit avoir aux termes dĠun
acte dĠchange intervenu entre la commune dĠAcq et moi suivant acte pass
devant Matre VASSELLE notaire Arras le 6 dcembre 1875 et en vertu dĠune
dlibration du conseil municipal dĠAcq du 23 mars de la dite anne ( laquelle
vouis pourrez vous reporter en examinant votre registre des dlibrations)
approuve par le prfet la date du 12 juillet 1875, je prends la libert de
vous soumettre la condition de lĠacte dĠchange susdit qui a trait au droit de
passage et sa largeur comme sa longueur ; la voici :
Ç de son
ct et par contre Mr Nicolas ALLART au nom de la commune dĠAcq quĠil
reprsente cde et abandonne avec garantie contre tout trouble et viction et
pour y avoir droit perptuit par elle mme les hritiers ou ayants causes
Mme CREPELLE qui accepte un passage de 1,80 m de largeur sur 48,46 m de
longueur prendre sur le terrain vendu par Mme CREPELLE la commune dĠAcq
pour lĠtablissement dĠune cole communale suivant acte pass devant Mtre
VASSELLE notaire le 20 fvrier 1869 pour ce droit de passage sĠexercer patir
de la rue du Bout Haut sur toute la longeur du terrain vendu par lĠacte sus
rappel contigu la maison de la
veuve Jean Baptiste GARB et une partie de la proprit de Mme CREPELLE de
laquelle la veuve GARB fait un jardin avec cette remarque que ces 1,80 m
de largeur ne comptent et ne devront jamais compter quĠ partir des 35 cm de
rejet des btiments de la veuve GARB comme de la haie de la proprit de Mme
CREPELLE et tel au surplus que le dit passage est dlimit en un plan figuratif
faisant suite un rapport dĠexpert dress sur une feuille de timbre de la
dimension de 60 centimes par Mr DELABY arpenteur patent demeurant Carency
commis et dsign cet effet par Mr le Maire dĠAcq afin de procder la
dlimitation de ce passage sa description et son estimation lequel plan est
demeur annex la minute de lĠacte dĠchange.È
Inutile de
vous dire Mr le Maire que tout mur qui serait construit au mpris de cet acte
dĠchange et qui nĠaurait pas 1,80 m dĠouverture partir des 35 cm de rejet de
la toiture de la veuve GARB se verrait infailliblement condamn tre dmolie
jusquĠ ce quĠon ait fidlement excut les conditions dans lesquelles
lĠchange nĠaurait pas eu lieu, et je me propose cet effet dĠaller par
moi-mme vrifier trs prochainement si ces conditions ont t remplies.
Pardonnez-moi
Mr le Maire la libert que jĠai prise de vous crire, mais jĠai voulu vous
clairer sur le sujet qui mĠoccupe.
Veuillez
agrer Mr le Maire lĠassurance de ma parfaite considration.
Achat d'un terrain pour la construction d'une classe
enfantine (1892/93)
(AD 62 F 2 59/9)
1) L'inspecteur d'acadmie crit au prfet du Pas-de-Calais
le 19 avril 1892:
Ç Monsieur le prfet, par dlibration du 10 de ce mois, le
conseil minicipal d'Acq a fait choix d'un terrain pour la construction d'une
classe enfantine. L'emplacement sur lequel se trouve l'cole mixte laquelle
doit tre annexe la classe enfantine dont le projet de cration est au
ministre, est insuffisant pour la recevoir. Deux propritaires de terrains
avoisinant l'cole refusent formellement de cder la commune la moindre
parcellede leur bien. On a donc d chercher ailleurs et plus loin une
installation convenable. Le terrain dont l'acquisition est projete se trouve
300 m environ de l'cole mixte; il est bien situ et presque au centre de
l'agglomration principale du village. Le prix d'achat n'en parat pas exagr.
Il y a lieu d'approuver la dlibration sus vise. È
2) Promesse de vente en date du 8 mai 1892:
Ç Je soussign Benot JEROME propritaire demeurant
Houdain, dclare adhrer l'estimation faite par Benot BRAYELLE expert nomm
par le maire d'Acq laquelle estimation porte 778 francs le prix d'un terrain
de 9 ares 60 centiares situ rue Verte, que je consens vendre la commune
d'Acq. Je m'engage passer acte aux frais de la communeÈ
3) Procs verbal d'estimation du 12 juin 1892:
Ç Je soussign Benot BRAYAELLE arpenteur me suis rendu rue
verte l'effet d'estimer un terrain que Benot JEROME demeurant Houdain offre
de vendre la commune. Ce terrain se compose d'une pture tenant au nord la
rue verte, l'est la veuve Jules HERBET, l'ouest Louis CAMPION et au sud
au vendeur, qu'il est clos d'une haie. Nous valuons le terrain 80 francs
l'are, au total 778 francs. È
4) Procs-verbal d'enqute du 12 juin 1892:
Ç De 9heures du matin midi, nous Nicolas CAILLAUX maire de
Mont Saint Eloy, sommes tenu la mairie d'Acq pour procder une enqute
commodo et incommodo, afin de recevoir les dclarations qui pourraient se
produire contre l'acquisition projete. Personne ne s'tant prsent nous avons
considr que le terrain au point de vue salubrit publique et situation,
remplit les conditions favorables la construction d'une cole. È
Le 30 mai 1893 le prfet donne son accord l'achat du terrain.
5) Acte de vente du 12 juin 1893 chez Me Ernest PETIT notaire
Neuville-Saint-Vaast:
Ç Pardevant Me
Ernest PETIT notaire, assist de Constant PLOUVIEZ garde champtre et d'Aim
SGARD cultivateur a comparu:
Mathilde MUCHEMBLED pouse autorise de Benot JEROME
huissier, avec qui elle demeure Houdain;
Benot GERN mdecin, maire d'Acq, autoris par le Prfet
l'effet des prsentes....
Rserve: madame JEROME se rserve le long de la proprit
contre Louis CAMPION un passage de 1,50 m pour accder la proprit lui
restant situe contre la rivire. È
Dans la quittance du 10 mars 1894, on rappelle que les poux
JEROME sont maris suivant le rgime de la communaut rduite aux acquts par
contrat de mariage pass le 10-9-1887 devant Me
Paul DAIX notaire Houdain.
Construction d'une classe enfantine (1892/93)
(AD 62 F 2 59/10)
1) Budget 1893 pour la commune d'Acq: voir plus haut.
2) Dlibration du conseil gnral du Pas-de-Calais en date
du 27 aot 1892:
Ç La commune d'Acq qui ne compte pas 500 habitants et qui
n'a qu'une cole mixte, demande la cration d'une cole enfantine et propose de
la construire dans un endroit central mais distant de 300 m de l'cole mixte.
La dpense de 14053 francs dont 8839 la charge de l'Etat a paru considrable
surtout qu'il s'agit d'une cole qui ne sera frquente que par un nombre
restreint d'enfants. Aussi propose t-il, tout en restant sympathique la
commune d'Acq, de renvoyer ce projet l'examen de l'administration. Le
troisime bureau pense qu'il y aura moyen de rapprocher l'cole enfantine de
l'cole mixte. È
3) Devis des travaux excuter pour la construction, par
Eugne COUTURAND ingnieur des Arts et Manufactures Arras:
La construction est en briques et pierres de pays, couverte
de pannes de Leforest; elle comprend le logement pour l'adjointe, classe,
vestiaire, prau entre cour et jardin. La rue est tranquille, le terrain est
salubre, plant d'arbres. La classe pourra recevoir de 50 60 enfants.
La dpense totale y compris mobilier scolaire et honoraires
est de 13205 francs.
Quelques dtails du devis:
La charpente est en bois de sapin, l'escalier est en bois
d'orme.
Pour le mobilier scolaire: tables bancs 2 ou 3 ou 4
places: 50 places 8 francs; table bureau pour la matresse de 1,70 m sur 0,70
m: 28 fr; tableau noir de 1 m sur 0,75 m: 25 fr; pole Sbastopol avec tuyaux
et coudes: 45 fr.
4) Lettre de l'inspecteur d'acadmie au prfet le 29 juillet
1892:
Ç Monsieur le prfet, par dlibration en date du 10 avril
1892, le conseil municipal d'Acq a dcid d'annexer une classe enfantine son
cole mixte. La commune d'Acq compte 492 habitants et la population tend
s'accrotre cause des carrires de grs et de pierres btir actuellement en
exploitation. Le nombre d'enfants en ge de frquenter est de 98. La cration
d'une classe enfantine est indispensable. Le terrain est loign de tout
tablissement dangereux ou malsain ou bruyant. Il est distant de 300 m de
l'cole mixte. L'enqute de commodo et incommodo n'a donn lieu aucune
rclamation. Il et d'ailleurs t difficile de trouver un autre endroit.
Dailleurs si ce qui est probable, la population continue crotre, l'assemble
communale demandera plus tard la cration d'une cole de filles au lieu et
place de la classe enfantine.
Le projet comprend:
a) un logement pour l'institutrice se composant de deux
pices (cuisine et salle avec vestibule) au rez de chausse, trois l'tage
(deux chambres et cabinet), avec cave et grenier.
b) une salle de classe de 8 m de long et 8 de large et 4 de haut,
avec vestiaire, prau couvert, bcher. Les privs seront les plus loigns que
possible des classes et faciles surveiller. La cour de rcration sera de 125
m2 , le jardin de 4 ares 15
centiares.
La dpense se compose comme suit: emplacement 768 fr ;
construction 12078 fr ; mobilier 798 fr ; honoraires de l'architecte 69 fr; au
total: 13973 fr.
La subvention demande l'Etat est de 63 %. Pour le reste
la commune sollicite un secours du dpartement et propose de contracter un
emprunt. È
5) Commission dpartementale de la prfecture le26 novembre
1892:
Dcision: subvention de 400 fr pour l'acquisition du terrain
et la construction de l'cole; 100 fr pour le mobilier; favorable au concours
de l'Etat pour 8979 fr; la part la charge de la commune sera de 5073 fr.
Le 28 mars 1893 le ministre de l'instruction publique donne
son accord.
6) Lettre du prfet du Pas-de-Calais le 10 avril 1893:
La commue d'Acq est autorise :
a) emprunter la caisse des dpts et consignations la
somme de 13553 francs remboursables en 30 ans partir de 1894. L'Etat paiera
pendant 30 ans une subvention de 523 fr (?).
b) s'imposer extraordinairement pendant 30 ans de 266 fr.
7) Par dcision du conseil municipal du 9-7-1893 Ren
CAUCHY, Constant CUISINIER, Franois BACQUEVILLE et Amde PETIT sont nomms
surveillants des travaux.
8) Le 12 juin 1893 le crdit foncier de France prte la
commune d'Acq la somme de 13553 fr le 25 de ce mois. La commune se librera en
payant pendant 30 ans par annuits de 789 fr, payables en janvier et juillet.
L'intrt est de 4,10 % l'an.
9) Le 15 octobre 1895 a lieu le dcompte des travaux
effectus par Mr BARBIER CARTON entrepreneur Arras, adjudicataire des
travaux:
Terrassements maonnerie 6790 fr; charpente 2334 fr;
couverture et zinguerie 1806 fr; serrurerie et quincaillerie 329 fr; enduits,
peintures, vitreries 847 fr; honoraires 627 fr; rabais de 1 %; en tout: 13171
francs.
Le 11 octobre 1896 a lieu la rception dfinitive des
travaux.
Transformation des coles et projet
de cration d'une cole libre pour les filles (1898)
(extrait du registre des
dlibrations)
Monsieur le Maire rappelle au
Conseil que la population officielle de la commune est de 512 habitants;
qu'elle est donc tenue, aux termes de l'article 11 de la loi du 30 aot 1886,
d'avoir une cole de filles moins d'tre autorise par conseil dpartemental remplacer cette
cole spciale par une cole mixte.
Que, par libration en date du 10
janvier 1897, il avait t d'avis de conserver l'cole mixte et la classe enfantine
qui y est annexe;
Que, le 28 mars dernier, le bruit
ayant couru de la cration prochaine d'une cole libre de filles, consult sur
la question de savoir s'il n'tait pas urgent de transformer l'cole enfantine
en cole de filles, il avait dcid d'attendre, pour rclamer ce changement,
que ce bruit ait pris assez de consistance pour lever tous les doutes.
Aujourd'hui la certitude existe. Le
terrain est achet ; la construction est imminente et sera mene rapidement. M.
Le Maire estime donc que le moment est venu, pour le Conseil, de prendre une
dcision ferme.
Le Conseil, aprs mre dlibration,
vu sa dlibration en date du 10 janvier 1897 et 28 mars 1898, considrant:
Qu'il a pour devoir de soutenir
nergiquement l'enseignement public; que si l'cole mixte communale est
maintenue, il est certain que toutes les filles la dserteront pour se rendre
l'cole congrgationiste;
Que le seul moyen de lutter
avantageusement en faveur de l'enseignement public est de transformer l'cole
enfantine en cole de filles avant la rentre des classes, afin de ne pas se
laisser devancer par l'tablissement libre;
Que
d'ailleurs, l'cole enfantine a t construite avec logement pour la matresse
en prvision de l'obligation o pourrait se trouver la commune d'avoir une
cole de filles dans un avenir plus ou moins prochain;
Que
tout est donc prt pour ce changement;
Emet
l'avis, l'unanimit, que l'cole mixte soit transforme en cole de garons,
et l'cole enfantine en cole de filles avant la prochaine rentre des classes.
Ainsi fait et dlibr Acq les
jour, mois et an susdits.
Signs : Cuisinier, Delorme, Gernez, Bacqueville
Suppression de la classe enfantine et cration de l'cole de
filles (1898)
(AD 62 F 2 59/11)
Le 18 aot 1898 l'inspecteur d'acadmie crit au prfet du
Pas-de-Calais:
Ç Monsieur le prfet: depuis le dernier recensement de la
commune d'Acq, dont la population s'est leve de 492 habitants 512, celle-ci
est soumise l'obligation d'entretenir une cole de filles (loi du
30-10-1886). Rien ne s'oppose la cration immdiate de cette cole: un local
neuf, construit exprs en 1893, est prt la recevoir. La cration ne cotera
rien au budget, car elle aura pour rsultat la suppression de la classe
enfantine qui fonctionne dans ce local. J'estime monsieur le prfet qu'il y a
lieu d'inviter le conseil municipal d'Acq dlibrer sur cette question et
quelle que soit la dcision, de soumettre ensuite l'affaire au conseil
dpartemental dans sa prochaine sance. È
Le 14 novembre 1898, le ministre de l'instruction publique
et des beaux-arts crit au prfet du Pas-de-Calais:
Ç Monsieur le prfet, vous m'avez propos, aprs avis du
conseil municipal, de dcider la transformation en coles de garons de l'cole
mixte tablie dans la commune d'Acq, et la transformation en cole de filles,
de la classe enfantine annexe l'cole mixte de la mme commune. J'ai
approuv par arrt de ce jour, la dlibration du conseil dpartemental de
l'enseignement primaire dans sa sance du 20 octobre 1898. È
Agrandissement de la cour de l'cole de filles (1900)
(AD 62 F 2 59/12)
Plan d'une parcelle de terre de 18 m2:
Lettre du prfet du Pas-de-Calais au maire d'Acq, le 5 mai
1900:
Ç L'acquisition d'une parcelle de terre inculte de 18 m2 destine l'agrandissement de la cour de
l'cole de filles tout en lui donnant une forme rgulire Mme veuve HERBET et
ses enfants au prix de 18 francs, soit 1 fr le m2, est autorise. È
Un crdit de 25 fr est vot par dlibration du conseil
municipal le 11-2-1900.
Le 31 mai 1900 les soussigns conviennent de la vente:
Benot GERNEZ maire d'Acq;
Alphonsine BDU veuve Jules HERBET et ses enfants: Louis,
garde champtre; Georges, couvreur; Jules, cultivateur; Paul, ouvrier;
Juliette, pouse Armand LEROUX; Louise, veuve DECOIN; Clmentine, pouse Gaston
BERLAIRE.
Construction d'un fournil et d'une buanderie l'cole de
filles (1906)
(AD 62 F 2 59/13)
Le devis des travaux est fix 652 francs le 6 mars 1906.
Refus de cration d'une cole libre
(9-2-1902)
(extrait du registre des
dlibrations)
L'an mille neuf cent deux, le 9 fvrier 11 heures et demie
du matin, le conseil municipal s'est runi en session ordinaire la mairie
sous la prsidence de M. Gernez Benot, maire.
Etaient prsents : MM. Gernez, Petit, Richeb, Fournet,
Wartel, Cuisinier Oscar, Bacqueville, Cuvellier, Lefebvre Franois, Cuisinier
Paul, Chrtien Adolphe, Lefebvre
Augustin.
Absents : MMÉ
Le conseil, ainsi
constitu, M. le prsident donne lecture d'une lettre de M. le prfet par
laquelle il invite le conseil
municipal donner en excution de l'art.21 du dcret du 16 aot 1901
son avis sur la demande d'autorisation formule par la congrgation des
Religieuses des Sacrs-CÏurs de Jsus et de Marie pour son tablissement d'Acq.
Le conseil, aprs mre dlibration,
considrant que l'existence des congrgations est contraire l'esprit de la
Rvolution Franaise qui n'a plus reconnu les vÏux monastiques et avait
supprim les ordres religieux;
Que les congrgations
cherchent avant toute chose accaparer l'enseignement dans le but de dtruire
l'Ïuvre mancipatrice de la
Rvolution, du Progrs et de la
Science;
Que
l'enseignement confessionnel porte de graves atteintes l'union morale et
sociale de la France ;
Que la religion doit rester chose
prive et qu'il ne doit y avoir que des coles sans confession dans l'Etat
moderne appuy sur la raison ;
Qu'il existe dans la
commune une Ecole publique de filles largement suffisante pour les besoins
d'une population de 512 habitants, que cette cole donne toute satisfaction aux
habitants en distribuant aux jeunes filles les bienfaits d'une vritable
ducation respectueuse de toutes les convictions par sa neutralit ;
Que le nouvel
tablissement congrganiste, sans utilit aucune, ne peut tre au contraire,
par son enseignement confessionnel qu'une cause de division entre les habitants
et jusque dans les familles ;
Que le gouvernement ne
doit pas se laisser arrter par les rclamations intresses d'un parti, en
tat de rbellion perptuelle contre la science et la civilisation moderne, qui
n'invoque la libert que pour difier la servitude;
Qu'il s'agit pour la
science, le progrs et la paix sociale d'un cas de lgitime dfense ;
Donne, par onze voix contre une, un avis dfavorable
l'autorisation sollicite par la congrgation des Religieuses des Sacrs-CÏurs de Marie et de Jsus
pour son tablissement d'Acq dont rien ne justifie le maintien.
Transformation des coles en coles mixtes (1907/11)
(AD 62 F 2 59/16)
1) Lettre de l'inspecteur d'acadmie au prfet le 18 aot
1907:
Ç Par dlibration du 11 aot 1907 le conseil municipal
d'Acq a demand que les deux coles spciales de la commune soient transformes
en deux coles mixtes. La population d'Acq est de 504 habitants, chacune des
coles reoit 35 lves rpartis en quatre divisions. La rpartition des lves
par ge et non par sexe aurait des avantages. È
2) Le 21 aot 1907, le conseil dpartemental de
l'enseignement primaire donne une rponse favorable, ds que l'on pourra
confier les coles un mnage.
3) Par lettre du 22 septembre 1907, le ministre dclare que
la transformation est illgale.
4) Lettre de l'inspecteur d'acadmie au prfet le 22 mars
1911:
Ç Par dlibration du 11 fvrier 1911 le conseil municipal
de la commune d'Acq a demand la transformation de ses deux coles spciales en
une cole mixte avec classe enfantine annexe. La population est descendue au
dessous de 500 habitants, elle est de 451 habitants. L'cole spciale des
filles a cess d'tre obligatoire et la demande de la commune ne va
l'encontre d'aucun texte. La nouvelle organisation serait trs favorable au
progrs des lves et soulagerait la tche des matres.
Actuellement les deux coles spciales sont tablies dans
deux btiments distincts l'un de l'autre de 300 m. Dans l'un il y a l'cole de
garons et le logement de l'instituteur avec la mairie au premier tage. Dans
l'autre l'cole de filles et le logement de l'institutrice.
Si la transformation demande est ralise, et si,
conformment la loi, une institutrice est nomme pour la direction des deux
classes, la mairie se trouvera sur le palier des chambres coucher de
l'institutrice car il n'y a qu'un escalier pour desservir le premier tage. On
ne peut qu'carter une solution qui entranerait des consquences ausi peu
conformes aux convenances.
D'autre part, la classe de l'adjointe, qui sera dans l'autre
btiment, sera entirement soustraite la surveillance de la directrice qui en
a la responsabilit.
Il ne parat pas possible d'accepter une solution, qui
permettrait l'accs du public ayant faire la mairie jusque dans les
appartements personnels de l'institutrice, et qui d'autre part, ne permettrait
pas la directrice d'assurer la responsabilit qui lui incombe en ce qui
concerne sa deuxime classe.
La commune pourrait encore demander que son cole ft
dirige par un instituteur. Dans ce cas on nommerait dans la commune un mnage
d'instituteurs dont la femme irait tenir la classe enfantine dans le btiment
actuel de l'cole de filles. Et la question de convenances pour l'usage de la
mairie aussi bien que celle de la responsabilit seraient tranches.
Il resterait quand mme l'inconvnient suivant lorsque
viendra l'heure de la couture, il faudra que les grandes filles quittent la
classe de l'instituteur pour se rendre celle de l'institutrice. Celle-ci
encombre, devra vacuer ses garons vers la clase de l'instituteur. Ainsi en
pleines heures de classe, les lves des deux coles courront travers le
village d'une classe l'autre ; ce ne sera sans doute ni de l'ordre, ni
de la bonne tenue, car aucun des deux matres ne pourra accompagner son groupe
nomade sans laisser le reste de sa classe sans surveillance. En cas de beau
temps toute la classe pourrait la rigueur faire le voyage sous la conduite du
matre et accompagner les camarades, ce serait une promenade hyginique, mais
on ne saurait approuver une organisation dont le fonctionnement serait
subordonn aux variations mtorologiques locales.
La commune prtend qu'entre 1893 et 1898 elle avait une
classe mixte et une classe enfantine, et que l'on peut bien sans inconvnient
retourner cet tat de choses. Je pense qu'au contraire que l'on est parvenu
faire cesser une situation irrgulire il est inutile de faire des efforts pour
la faire revivre.
La seule solution qui paratrait rationnelle serait
celle-ci: la mairie serait transforme en salle de classe, la classe de garons
deviendrait une classe enfantine et le btiment occup actuellement par l'cole
de filles deviendrait la mairie; le logement actuel de l'instituteur
deviendrait celui de la directrice ou d'un mnage d'instituteurs et le logement
de l'institutrice celui de l'adjointe si deux institutrices taient charges
des deux classes. Ce dernier logement est en effet indpendant de la salle de
classe et un simple mur pourrait assurer la sparation des entres.
En rsum j'estime qu'il y a lieu de transformer en cole
mixte avec classe enfantine annexe les deux coles spciales d'Acq, mais sous
la rserve que la commune abandonne la mairie pour en faire une salle de
classe.
5) Projet de cration d'une classe enfantine par
transformation d'cole spciale, par l'inspecteur primaire, le 22 mars 1911:
Statistiques actuelles
Population d'Acq en 1911: 451 habitants
Nombre d'coles de la commune: spciales filles: une,
spciales garons: une
Nombre d'lves de plus de sept ans: filles 21, garons 20
Nombre d'enfants que recevra l'cole projete: filles: 22,
garons: 14
Organisation de l'cole projete
Salle d'exercices: 67 m2,
prau couvert: 60 m2
Cration d'cole primaire lmentaire mixte par
transformation d'une cole spciale
Le 22 mars 1911 l'cole de filles comporte un matre , une
classe, 50 places et 44 lves, l'cole de graons comporte un matre, une
classe, 50 places et 33 lves. Ces deux coles doivent tre remplaces par une
cole mixte et une classe enfantine.
6) L'inspecteur d'acadmie au prfet le 22 juillet 1914:
Ç Par dlibration du 31 mai dernier, le conseil municipal a
demand la transformation des deux coles spciales en une cole mixte avec
classe enfantine. La cration d'une classe enfantine qui remplacerait l'cole
des filles rendrait les plus grands services la commune: le nombre d'enfnts
de quatre sept ans, qui est de 30, justifie la demande, ce chiffre
s'ajouterait celui des enfants de trois quatre qui est de huit. L'cole de
garons qui deviendrait mixte, recevrait 47 enfants de sept treize ans, dont
19 garons et 28 filles.
Chauffage des classes (1931)
(AD 62 F 2 59/17)
Le 14 octobre 1931 le conseil municipal se runit 19 H 30
sous la prsidence de Mr Armand CUISINIER maire; prsents: Mrs DELCOUR adjoint,
Paul CUISINIER, COMPAGNON, CAUCHY, LEFEBVRE, DHDIN, HERBET, RICHEB.
Le conseil fixe les crdits pour le chauffage des classes et
de la mairie; 5 fr par cole et 250 fr pour la mairie. Pour 1931 le supplment
de 250 fr sera prlev sur l'article 6 du budget aditionnel de 1931 (entretien
des btiments communaux: 1000 fr).
Achat de matriel scolaire l'cole de filles (1931/37)
(AD 62 F 2 59/18)
Le 9 octobre 1931, le conseil municipal vote un crdit de
300 fr la caisse des coles pour achat de livres et fournitures.
Dlibration du conseil municipal en date du 14 octobre
1931.
La suppresion de la coducation dans la commune rend
necessaire l'achat de matriel d'enseignement l'cole de filles (compendium
mtrique, scientifique, cartes murales, etc) qui ne comprenait autrefois que
des enfants en bas ge.
Le conseil dcide d'allouer l'institutrice une somme de
300 francs valoir sur les "dommages de guerre" pour l'achat des
premiers lments de ce matriel.
Refus du prfet.
Le 5 janvier 1934, le conseil municipal dclare: Ç depuis la
cessation de la gmination dans les coles d'Acq en 1931 il est ncesaire
d'acheter ce qui suit pour l'cole des filles:
7 cartes Vidal Lablache 28 fr, plus 14 fr d'emballage;
un globe terrestre 78 fr; une loupe 4,25 fr; une
boussole 7,75 fr.
En tout 300 fr. È
Le 23 juillet 1937 il est encore dpens 910 fr pour
mobiliers et fournitures scolaires au titre des dommages de guerre.
Changement d'heure (1937)
(AD 62 F 2 59/21)
Le maire d'Acq crit l'inspecteur primaire le 7 avril
1937:
Ç J'ai l'honneur de vous transmettre le voeu mis par le
conseil municipal d'Acq demandant que les classes de la commune ouvrent de 9 H 30
12 H 30 et de 2 H 30 5 H 30. La population de la commune tant presque
exclusivement agricole, les habitants travaillent aux champs l'heure solaire.
È
Entretien de la Chausse Brunehaut (15-12-1895)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le maire propose au conseil municipal de ne pas
laisser dprir entirement la partie de la chausse Brunehaut comprise entre Ç
le Pendu È et Ç le chemin 58 È de Lens Aubigny, ce tronon servant surtout
la commune de Villers-au-Bois qui est est riveraine d'un ct; cette commune
devrait, son avis, intervenir pour moiti dans les frais d'entretien. il
suffirait chaque anne de 5 6 m3
d'clats de grs grossirement casss pour que le chemin soit praticable.
Le conseil adopte l'unanimit la proposition de Mr le
maire sous la rserve expresse que la commune de Villers prendra sa charge la
moiti des frais d'entretien.
Halte du chemin de fer Mont-Saint-Eloi (1877-1879)
( AD 62 F EDEP 7 1)
1) Lettre en date du 19-9-1877 de Mr GERN maire de Mont-Saint-Eloi
Mr CUVELLIER maire d'Acq:
Ç Mon cher collgue,
J'ai l'honneur de vous informer que le conseil municipal,
assist des plus imposs, a vot dans sa runion du 11-9 une somme de 10000
francs destine a tre offerte la Compagnie des chemins de fer du Nord en vue
d'obtenir une gare Chinchy. La commune de Frvin a vot une subvention de 200
francs. Aujourd'hui le maire de Villers va proposer son conseil municipal la
somme de 500 francs. Je dois ajouter qu'une liste de souscription ouverte ici,
a procur une somme importante; je signale l'envoi de Mr le snateur maire de
Rouvroy conseiller gnral, d'un billet de 500 francs. Vous voyez mon cher
collgue que personne ici n'hsite s'imposer de grands sacrifices pour notre
contre d'une station; nous attendons avec espoir la dcision d'Acq; il ne
refusera pas son concours car il comprendra que dans nos revendications nous
n'avons jamais t guids par un intrt goste, un troit esprit de clocher,
la gare de Chinchy devant tre plus profitable Acq qu' Mont-Saint-Eloi mme
pour la raison simple est qu'elle est plus rapproche du premier de ces
villages, car il sait que l'activit commerciale et industrielle se portera
dsormais de prfrence vers les endroits pourvus de gare au dtriment des
autres; et il n'oubliera pas que, comme l'a dit un grand homme, la science des
occasions et des temps est la principale partie des affaires. Qui perd
l'occasion ne la retrouve pas. È
2) Lettre en date du 17-1-1879 de Jean Baptiste OBEUF,
entrepreneur de travaux publics Ecoivres Mont Saint Eloy au maire d'Acq:
Ç Le 27-11 dernier j'ai vers entre les mains de Mr le
percepteur de Neuville-Saint-Vaast encaissant au profit des chemins de fer du
nord la somme de 7000 francs paye par la commune de Mont Saint Eloi, 1000
francs par l'administration des hospices civils d'Arras, le contingent de 15000
francs exig par la Compagnie du Nord comme condition pralable d'une gare
Chinchy. Dans les 7000 francs sont compris les 1000 francs que la commune d'Acq
s'est engage payer pour sa part. Les travaux vont bientt commencer, les
matriaux sont Maroeuil. È
Gare Mont-Saint-Eloi (8-4-1888)
(extrait du registre des dlibrations)
L'an 1888 le dimanche 8 avril 11heures 1/2 du matin, le
conseil municipal de la commune d'Acq convoqu par Mr le maire s'est runi
extraordinairement la mairie sous la prsidence de Mr le maire. Prsents: MM
CUVELLIER Louis, PETIT Amde, CUISINIER Louis, CAUCHY Ren, BACQUEVILLE
Franois, RICHEB Rmy, CUISINIER Constant, FOURNET LAJUS.
Sur la proposition de Mr le maire, aprs examen et
discussion, le conseil municipal, vu les dlibrations antrieures considrant
que la commmune d'Acq est desservie par la gare de Mont Saint Eloy, laquelle
est incomplte, en ce sens qu'elle ne fait point le service de la petite
vitesse, si ce n'est par wagons complets,
Que cette situation est excessivement prjudiciable aux
intrts de la commune d'Acq,
Que toutes les autres gares de la ligne sont compltes et
que cependant presque toutes donnent la Compagnie du Nord un produit bien
infrieur celui de de la halte de Mont-Saint-Eloy,
Que pour obtenir l'ouverture de cette dernire dont
l'tablissement avait t ajourn lors de la cration de la ligne il a fallu
verser la Compagnie du Nord une subvention de 15000 francs,
Que l'amlioration demande pourrait tre obtenue sans qu'il
en coutt une somme bien considrable, attaendu que l'on peut faire des
btiments aussi modestes que possible,
Considrant que dans ces conditions, s'obstiner dans le maintien
du statu quo serait perptuer une grande injustice,
Dlibrant l'unanimit des voix, met le voeu que la halte
de Mont-Saint-Eloy soit dans le plus bref dlai possible, transforme en
station de plein exercice.
Etablissement d'une gare Mont-Saint-Eloi (28-4-1889)
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal de la commune d'Acq, ayant pris
connaissance de la dcision ministrielle du 28 fvrier dernier, relative la
demande de transformation en gare complte de la halte de Mont-Saint-Eloi,
Considrant que cette dcision prvoit seulement certaines
amliorations dans l'amnagement actuel, sans extension des services,
Rappelant que ds l'ouverture de la ligne, les intrts
considrables dont Mont-Saint-Eloi est le centre ont t sinon absolument
mconnus, du moins formellement contents, puisque l'administration suprieure
s'est contente d'inscrire dans l'arrt fixant l'emplacement des stations, une
rserve en faveur de Mont-Saint-Eloi,
Que peu d'annes aprs, l'vidence s'imposant, on a ouvert
une halte, mais en la faisant payer aux intresss, sous forme d'une subvention
de 15000 francs,
Que les produits de la halte ainsi ouverte ont dpass
notablement ceux de la plupart des gares de la ligne et de nombre de gares
compltes du rseau,
Considrant que la dcision ngative motive est uniquement
base sur la dcroissance progressive des produits de la halte pendant les
anes 1885, 1886, 1887,
Que cette dcroissance a tenu diverses causes doubles
principales sont la crise gnrale qui a svi sur les affaires et surtout le
dfaut d'ouverture de la station tous les services,
Considrant que si en 1888, se sont produites de nouvelles
plaintes, plus nombreuses et plus nergiques, ce fait tient ce que les
industriels et commerants de la rgion desservie par la halte de
Mont-Saint-Eloi ci savoir: les exploitants des carrires, entrepreneurs,
brasseurs, menuisiers, ngociants en vins et spiritueux, producteurs et
marchands de grains, farines, malts, tonneeux, engrais, huiles, savons,
nouveauts , etc, etc, ont vu leurs affaires prendre un essor dont le
dveloppement est froidement comprim par le maintien du statu quo,
Considrant que pour donner satisfaction ces comerants et
industriels, il suffirait d'une dpense relativement minime,
Considrant que l'objection unique qu'on leur a oppose est
tellement peu fonde que nonobstant les conditions tout fait dfavorables au
trafic celui-ci a pris un nouvel et dfinitif essor, ce point que les
produits de 1888 ont atteint au chiffre rond une somme de 40000 francs plus
forte que toutes celles obtenues jusqu' ce jour et dpassant d'environ 6000
francs la moyenne des trois dernires annes,
Emet de nouveau et avec la dernire instance le voeu que la
question soit soumise un nouvel examen,
Et supplie le conseil gnral du Pas-de-Calais et monsieur
le ministre des travaux publics ne point condamner un dcouragement fatal les
efforts virils faits dans la rgion, en vue d'un progrs industriel et
commercial dont l'existence s'impose tous les esprits non prvenus.
Nouvelle demande de l'extension de la gare Mont-Saint-Eloi
(19-5-1891)
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal de la commune d'Acq,
Considrant que les produits de la halte de Mont-Saint-Eloi
vont croissants d'anne en anne,
Qu'en 1889, dernier exercice dont les rsultats sont
publis, ces produits ont atteint 40253,82 francs, impts dduits,
Que la station de Mont-Saint-Eloi occupe le nĦ 185 sur 663
dans le classement par ordre d'importance, des gares de la ligne du Nord,
Que les comunes voisines arrivent seulement: celle d'Aubigny
avec le nĦ 381, et celle de Maroeuil avec le nĦ 404, bien que ces deux
dernires soient ouvertes tous les services,
Que les expditions petite vitesse ont produit elle
seules 30845,90 francs contre 25609,10 fr Maroeuil et seulement 16500,90 fr
Aubigny,
Que le commerce et l'industrie Mont-Saint-Eloi et dans la
rgion desservie par les gares sont en progrs constants, malgr l'entrave qui
rsulte de l'impossibilit de faire des expditions ds recption petite
vitesse,
Confiant dans l'nergie et l'quit du comit consultatif
des chemins de fer,
Renouvelle avec la dernire instance et l'unanimit, le
voeu qu'un service complet de petite vitesse soit bref dlai organis la
gare de Mont-Saint-Eloi.
Note: lors de la mme dlibration, le conseil municipal
d'Acq se plaint qu'il n'y ait pas la gare de Mont-Saint-Eloi de distribution
de billets aller et retour pour Arras, alors que cel est possible aux gares de
Maroeuil et d'Aubigny, alors qu'en 1889, on a recens 7601 voyageurs au dpart
de Mont-Saint-Eloi et 7664 Maroeuil, soit une diffrence minime.
Passage niveau du
Ç chemin des dix-sept È (15-12-1895)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le maire fait ressortir les inconvnients qui
rsultent de l'absence de sonnerie lectrique au passage niveau du chemin
vicinal des Ç dix-sept È sur la ligne d'Arras Etaples.
Le chemin est trrs frquent en tout temps, mais surtout
l't soit pour les besoins de la culture, soit pour d'autres besoins. le fait
que la barrire doit rester ferme entrane des retards fcheux, et a dj
failli occasionner plusieurs accidents et donn lieu de nombreuses
rclamations.
Le conseil municipal, reconnaissant le bien fond de
l'expos de Mr le maire, prie monsieur le prfet de vouloir transmettre la
prsente dlibration qui de droit et intervenir pour que la barrire au
passage niveau du chamin des dix-sept, sur le chemin de fer d'Arras
Etaples, reste ouverte en dehors des heures de passage des trains.
Chemin de fer Arras Saint-Pol (12-8-1898)
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal met le voeu suivant:
Considrant que les relations entre saint-Pol et Arras et
les localits situes entre ces deux villes deviennent chaque jour plus
importantes,
Que le nombre de trains desservant la ligne d'Arras
Saint-Pol pendant l't est suffisant, il n'en est pas de mme pendant huit
mois de l'anne, quand la Compagnie du Nord reprend son service d'hiver,
Que notemment pendant ces huit mois, aucun train ne part de
Saint-Pol depuis 3 H 13 de l'aprs midi jusqu' 8 H 17 du soir, ce qui empche
les voyageurs venant de Saint Pol de prendre Arras l'express du soir vers
Paris,
Que d'autre part, le dernier train partant d'Arras 7 H du
soir, les voyageurs qui arrivent du Nord Arras ne peuvent plus continuer vers
Saint-Pol,
Considrant qu'il y a un intrt majeur pour nos concitoyens
au maintien de ces deux trains,
Emet le voeu que la Compagnie du Nord maintienne, pendant
son service d'hiver, les trains partant:
1 de Saint-Pol vers Arras 5 H 48 du soir;
2 d'Arras vers Saint-Pol 8 H 14 du soir.
Barrire du chemin de fer sur la route d'Haute-Avesne
(15-2-1903)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le maire expose qu'il a reu plusieurs plaintes
concernant la fermeture au cadenas la nuit de la barrire de la ligne de chemin
de fer d'Arras Boulogne sur le chemin de grande communication nĦ62, il
demande au conseil s'il ne serait pas utile de prendre une dlibration pour
prier l'administration de laisser cette barrire ouverte toute la nuit.
Le conseil,
Considrant que le chemin de grande communication nĦ62 d'Acq
Beaumetz les Loges, est frquent par des voitures assez tard dans la nuit,
qu'il y aurait tout intrt pour un certain nombre de commerants et de
voyageurs laisser la circulation libre sur cette route toute heure de la
nuit,
Prie monsieur le prfet de vouloir bien intervenir auprs de
l'administration de la ligne de chemin de fer d'Arras Boulogne pour que la
barrire situe sur le chemin de grande communication nĦ62 reste ouverte toute
la nuit.
Arrt des trains Frvin-Capelle (16-7-1905)
(extrait du registre des dlibrations)
L'an 1915 le 13 juillet 8 heures du soir, le conseil
municipal s'est runi la mairie sous la prsidence de Mr GERNEZ maire.
Etaient prsents: MM GERNEZ, WARTEL, CUVELLIER, RICHEB,
BACQUEVILLE, CUISINIER Paul, FOURNET Jean Baptiste, LEFEBVRE, PETIT, CAUCHY.
Absents: MM DUFOUR, CUISINIER Oscar.
La sance ouverte, le maire expose au conseil que de
nombreux habitants de la commune, notamment les marchands de chevaux, de vaches
et de grains, et les principaux cultivateurs se plaignent de la suppression de
l'arrt des trains du soir au passage niveau de Frvin-Capelle. Les conseils
municipaux de plusieurs communes voisines de Frvin-Capelle ont dj pris des
dlibrations rclamant le rtablissement de l'arrt de ces trains. Il propose
au conseil de joindre sa rclamation celle de ces municipalits.
Le conseil, considrant qu'il serait avantageux pour les
personnes nombreuses qui ont des relations de famille, d'amiti, ou d'affaires
dans les arrondissements de Saint-Pol ou de Montreuil, spcialement avec le
bourg d'Aubigny, de pouvoir descendre le soir Frvin-Capelle, met le voeu
que les trains du soir s'y arrtent comme par le pass.
Demande de dispense d'une priode d'exercices militaires
(30-7-1905)
(extrait du registre des dlibrations)
L'an 1907, le 30 juillet 5 heures du soir le conseil
minicipal s'est runi la mairie sous la prsidence de Mr GERNEZ maire.
Etaient prsents: MM GERNEZ, WARTEL, CUISINIER Paul, CUVELLIER, FOURNET ,
RICHEB, BACQUEVILLE formant la majorit des membres en exercice.
La sance ouverte, Me le maire soumet au conseil une demande
du sieur DERISBOURG Henri, tendant obtenir la dispense d'une priode
d'exercices de 13 jours titre de soutien indispensable de sa famille et
l'invite donner son avis.
Le conseil, considrant que le sus nomm est le chef d'une
famille de cinq enfants en bas ge dont il est l'indispensable soutien, qu'il
n'a d'autres ressources que le produit de son travail journalier pour subvenir
ses besoins, que sa femme est entirement occupe du soin de ses enfants ne
peut rien gagner, qu'en outre il est inscrit sur la liste des indigents de
cette commune, pour ces motifs donne un avis trs favorable sa demande.
Chemin rural de Camblin-l'Abb: projet de construction
(31-10-1895)
(extrait du registre des dlibrations)
Monsieur le maire fait connatre au conseil municipal que la
commisssion dpartementale a, dans sa sance du 22-11-1895, dclar publics
ruraux le chemin nĦ 3 de Camblin et le chemin nĦ 4 Ç des dix-sept È.
Le conseil donne acte Mr le maire de sa communication et
l'invite faire prparer un projet de construction du chemin de Camblin par Mr
LEGRAND conducteur des Ponts et Chausses. le conseil estime que le futur
chemin devra avoir une largeur de 5 mtres et qu'il devra tre redress le plus
possible.
En ce qui concerne la partie mitoyenne entre le terroir
d'Acq et celui de Frvin-Capelle le conseil charge le maire de demander la
commune de Frvin d'intervenir pour moiti dans la dpense de construction de
cette partie.
Pollution de la Scarpe (31-12-1895)
(extrait du registre des dlibrations)
Le conseil municipal appelle l'attention de Mr le prfet sur
la pollution des eaux de la Scarpe par le rsidu de la sucrerie de
Savy-Berlette. Ces eaux rpandent une odeur infecte et sont une cause
d'insalubrit pour les riverains qui les utilisent pour leurs besoins
domestiques et pour les animaux qui les boivent.
Acq se dote du courant lectrique (19-3-1911)
(extrait du registre des dlibrations)
L'an 1909 le 19 mars 4 heures du soir heure lgale, le
consil municipal de la commune d'Acq s'est runi la mairie, sous la
prsidence de Mr GERNEZ maire.
Prsents: MM GERNEZ, RICHEB, LEFEBVRE, CUVELLIER,
BACQUEVILLE, FOURNET, WARTEL, CUISINIER, CHRETIEN, DILLY, HERBET, formant la
totalit des membres en exercice. Mr HERBET est nomm secrtaire.
Monsieur le maire dpose la demande d'autorisation
d'installation, sur le territoire de la commune d'Acq, d'un rseau lectrique
et d'un poste de transformation pour la distribution de la force et de la
lumire, prsente par la Socit Artsienne de Force et Lumire,dont le sige
est Bully-Grenay, sans tre astreinte pendant une priode de quarante ans,
dure de contrat sign par la dite Socit, aucune charge communale.
Le conseil aprs dlibration,
Considrant que la commune ne s'engage en rien, par le fait
de cette autorisation, l'gard de la dite socit qui prend sa charge
toutes responsabilts et s'engage par avance faire la comune d'une
rduction de 25 30% sur le prix de l'clairage lectrique ordinaire,
Autorise la dite socit disposer de terrains communaux
pour l'installation de ses lignes; l'exonre de toute redevance communale ce
sujet, pendant la dure de son contrat; met gratuitement sa disposition, pour
le mme laps de temps, pour y tablir un poste de transformation, un terrain de
3 m sur 3, soit 9 m2 situ Ç aux
Berceaux È au bout de l'abreuvoir.
Construction d'une remise pour un trieur (18-8-1904)
( AD 62 F 2 59/14)
(Un trieur est un appareil mcanique perc de trous d'ingal
diamtre qui sert trier et nettoyer les grains de semence)
Rglement du trieur:
1) Le trieur est mis disposition des habitants pour la
slection de leurs grains et semences. Les habitants des communes voisines
seront admis utiliser l'appareil pour le mme usage.
2) Les cultivateurs feront eux mmes le triage de leurs
grains, sous la surveillance d'un agent dsign par le maire.
3) La personne qui ne se prsente pas son tour est
remplace par celle venant la suite.
4) En cas d'urgence le mme cultivateur ne sera pas autoris
trier plus de 4 sacs par sance.
5) Les cultivateurs seront responsables des dtriorations
de l'appareil et les rparations seront faites leurs frais.
6) Il sera vers au profit de la commune la somme de 0,75 fr
pour chaque sac pesant:
80 kg pour le bl et le seigle; 65 kg pour le scourgeon; 50
kg pour l'avoine.
7) Les trangers paieront dans les mmes conditions 1 fr.
8) Toute trromperie sera sanctionne par une double taxe la
premire fois, une quadruple taxe en cas de rcidive.
Pavage en cramique de la salle de l'cole de garons
(4-9-1922)
( AD 62 F 2 59/15)
Pavage en cramique de la salle de l'cole de garons par
monsieur Justin CHRETIEN carreleur demeurant Acq. Le devis est de 979,62 fr
soit 19,59 m2 50 fr.
Alexandre WARTEL maire d'Acq et Justin CHRETIEN paveur sont
convenus de ce qui suit:
Le sieur Justin CHRETIEN s'engage excuter conformment au
deviqs dress le 24 juin 1922 les travaux qui y sont dtaills, les commencer
immdiatement et les rendre totalement achevs avant le 1-11-1922 sous peine de
2 fr d'amende par jour de retard. Les matriaux seront de premire qualit et
sans avarie. Le sol sera dam et les pavs poss au ciment. Le dessin du pav
sera conforme au modle choisi et remis au carreleur qui l'accepte. Les murs de
la salle seront respects.
Autorisation donne Maurice CAUCHY brasseur Acq
( AD 62 F 2 61/1)
Par lettre du 15-10-1910 au maire d'Acq, Maurice CAUCHY
brasseur Acq, demande l'autorisation d'tablir une canalisation souterraine sous
le sol de la rue de la Fraternit en vue d'couler dans la Scarpe les eaux
rsiduelles de la brasserie. Le maire GERN donne son accord.
Dommages de guerre attribus la brasserie CAUCHY
(5-12-1923)
( AD 62 F 10 R 19/202)
1) Description sommaire de l'immeuble usage de brasserie:
a) droite en entrant un btiment d'habitation;
b) gauche une grange;
c) la suite une maison d'habitation;
d) en retour les curies;
e) au fond la brasserie proprement dite;
f) au fond une tonnellerie et une grange.
2) La description porte sur:
a) Les dgts causs par les intempries, la guerre, les
bombardements et l'occupation; la rfection comprend: la tonnellerie en entier
(maonnerie, carrelage, menuiseries, vitreries), la remise voitures, le
bcher, la magasin aux vins, la brasserie, l'curie, l'table vaches, la
petite curie, la porcherie, l'habitation au fond gauche; estm en tout
16095 francs 1914
b) Le matriel (fts) et l'outillage de tonnellerie laisss
en pays envahi ou sur le front ou enlevs par l'arme; en tout 22345 francs
1914.
3) L'indemnit attribue le 5-12-1923 Mr CAUCHY brasseur
Acq est 10523 francs.
Dommages de guerre attribus la commune d'Acq
(AD 62 F 10 R 4/5)
1) Descriptif fait le 1-2-1920 des dgts dus la guerre
1914-1918, causs par les bombardements et la troupe:
Ecole de garons btie en 1873; cole de filles btie en
1893;
Abreuvoir prs du pont route d'Haute-Avesnes; abreuvoir Ç
route des 17 È;
Eglise; btiments privs.
Observations du maire d'Acq:
* 100 ares de pr communal ont t occups par la troupe,
empierrs, dfoncs par les obus;
* Les chemins communaux ont t dfoncs pendant quatre ans
de cantonnement et de charrois militaires; le service des Ponts et Chausses
nous a aid les remettre en tat en acordant les cailloux bruts et promettant
payer le charroi. La commune dpensera plus de 4000 francs pour la remise en
tat comme ils taient en 1914, malgr l'aide des Ponts.
2) Dommages de guerre attribus le 9-1-1934:
mobilier de l'cole des garons |
2100 francs |
matriel des sapeurs pompiers |
4200 |
mobilier cultuel |
900 |
mobilier de l'cole des filles |
810 |
bibliothque scolaire |
400 |
arbres et haies |
8965 |
accessoires des puits |
600 |
appareils d'clairage |
900 |
remise en tat du sol |
4445 |
btiment du trieur |
155 |
cole de garons et mairie |
7232 |
remise en tat de la pompe incendie |
163 |
abreuvoir Ç route des 17 È |
2008 |
abreuvoir prs du pont |
1062 |
glise |
3363 |
cole des filles |
12926 |
Total: |
50131 fr |
Le cur dĠAcq se plaint du fossoyeur par lettre au maire
17-8-1901
(AD 62 F EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, JĠai lĠhonneur de vous prvenir que si vous nĠavez pas un fossoyeur
moins grossier mettre ma disposition pour les enterrements, dsormais le
sus dit fossoyeur prendra les corps des dfunts la porte de lĠglise. Je ne
prtends pas tre sous la coupe dĠun voyou mal lev.
Veuillez
agrer Monsieur le Maire lĠhommage de ma considration. Sign : lĠabb
CAGIN. È
Rponse du
maire la plainte du cur concernant le fossoyeur
21-8-1901
(AD 62 F EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Cur, par votre lettre reue le 17 de ce mois, vous mĠenjoignez de mettre
votre disposition un fossoyeur moins grossier que le titulaire actuel de cet
emploi.
JĠai
lĠhonneur de vous faire connatre que, renseignement pris jĠai dcid quĠil nĠy
a pas lieu de donner suite votre plainte comminatoire.
Permettez-moi
de plus de vous faire observer que je nĠai pas mettre le fossoyeur votre
disposition ni celle de votre bedeau.
Il sĠagit
de fonctions distinctes, celles du fossoyeur consistent ouvrir les fosses et
y dposer les cercueils sous les ordres seuls du maire. Il nĠa pas
sĠoccuper du matriel servant au transport des corps, jĠestime mme que ce
nĠest pas lui quĠincombe le soin dĠenlever le pole qui recouvre le cercueil.
Recevez etc... Le maire :
GERNEZ È
Lettre du
prfet propos de la sonnerie des cloches
5-3-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, jĠai saisi lĠautorit diocsaine de la difficult survenue entre
votre administration et le desservant dĠAcq au sujet de la sonnerie de
lĠAnglus qui est la fois considre comme sonnerie religieuse et civile.
Mgr
lĠEvque dĠArras mĠa fait connatre quĠil serait facile de mettre fin cette
difficult puisque la question dĠallocation au sonneur est rsolue : il
suffirait pour cela que vous indiquiez lĠheure de la sonnerie en permettant
toutefois au sonneur de faire prcder la vole des trois tintements consacrs
par lĠusage et qui donnent la sonnerie un caractre religieux.
Je vous
prie monsieur le Maire de me faire connatre aussitt que possible si vous
adhrez cette proposition.
Recevez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration trs distingue. È
Lettre du
cur au maire propos de la sonnerie des cloches
non date
(AD 62 F EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, par la prsente je vous prie de vouloir bien vous en tenir au
rglement sur les sonneries des cloches entre lĠEvque dĠArras et le Prfet du
Pas-de-Calais. Je vous renvoie lĠarticle premier des sonneries religieuses et
lĠarticle six des sonneries civiles. Au sujet des susdits articles vous sont
donnes des instructions spciales quĠil ne vous est pas permis de ngliger. En
consquence vous voudrez bien prvenir immdiatement votre garde quĠil nĠa pas
dans le cas prsent lĠentre de lĠglise et que sĠil en a lĠentre pour
dĠautres cas ce nĠest quĠen vertu dĠune simple tolrance.
Si vous
jugiez bon ne tenir aucun compte de ma rclamation, jĠen avertis de suite
lĠautorit diocsaine. Recevez Monsieur mes salutations.
H. CAGIN
cur dĠAcq. È
Il
existe un ajout au bas de cette lettre : le maire nĠa pas rpondu.
Lettre du
maire au cur propos de la sonnerie des cloches
28-1-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Cur, quand je serai en possession dĠune dlibration du conseil de
fabrique, prise dans une runion laquelle tous ses membres auront t
rgulirement convoqus, je saisirai le conseil municipal de la question qui
est lĠobjet de votre lettre. Je transmettrai ensuite au prsident du conseil de
fabrique une copie de la dlibration qui sera intervenue.
Agrez...Sign :GERNEZÈ
Lettre du
conseil de fabrique au maire
27-1-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, le conseil de la fabrique aprs consultation consent une
transaction dans les difficults pendantes en ce qui concerne la question du
chantre pour que le conseil municipal nĠait pas revenir sur sa dlibration
de mai 1894 il subira la rduction du traitement du chantre pour lĠexercice
1895, mais la condition expresse que le traitement ancien sera rtabli dans
la formation du budget 1896.
Quant au
rglement dfinitif du dernier exercice les membres du conseil reconnaissent ne
pouvoir en charger la fabrique.
Dans
lĠattente de vous lire, recevez monsieur mes salutations respectueuses .
Sign H
CAGIN.
Lettre du
cur au maire concernant le traitement du chantre
9-2-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, je serais dsireux de savoir si la question du traitement du chantre
doit tre agite dans la runion du conseil municipal dans sa session de
fvrier et si cette question est le seule traiter.
Agrez
monsieur le Maire lĠhommage de ma considration distingue .
Sign H
CAGIN cur dĠAcq. È
Il est
crit au bas de la lettre : pas de rponse ; GERNEZ.
Sance
extraordinaire du conseil de fabrique
Procs-verbal
de la dlibration soumettre au conseil municipal
Assurance
des btiments communaux et traitement du chantre
30-1-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç
Considrant que la loi municipale du 5 avril 1884 ne classe pas lĠassurance des
btiments communaux parmi les dpenses obligatoires, considrant quĠelle nĠest
quĠune dpense facultative ordinaire, que les communes sont libres dĠinscrire
ou de ne pas inscrire leur budget, lĠautorit prfectorale elle mme nĠayant
pas qualit pour les y obliger ;
Considrant
que cette dpense facultative ne devient obligatoire que pour lĠautorit qui la
prend sa charge et cĠest bien ici le cas ;
Considrant
que toujours dĠaprs la loi du 5 avril 1884, ni le maire ni le conseil
municipal ni mme lĠautorit suprieure ne peuvent exiger dĠune fabrique
quĠelle prenne sa charge les frais dĠassurance de btiments qui appartiennent
la commune ;
DĠautre
part attendu que le traitement du chantre tel quĠil est vot par les deux
conseils nĠest que la continuation dĠun ancien traitement en nature, que ce
traitement librement vot engage par le fait mme et au mme titre la fabrique
et la commune et que par consquent le dfaut de lĠune des parties
contractantes dgage lĠautre partie de ses obligations ;
Attendu que
si le traitement vot pour un chantre est facultatif le chantre lui-mme lĠest
aussi ;
Attendu
enfin que la fabrique ne peut modifier son crdit allou sans dsiquilibrer son
budget, ce crdit tant proportionn aux autres article vots.
En
consquence les membres du conseil aprs dlibration maintiennent totalement
la dcision quĠils ont prise en date de Quasimodo 1894 en ce qui concerne le
refus du paiement de lĠassurance des deux btiments qui sont la proprit de la
commune ;
Toutefois
pour que le conseil municipal nĠait pas revenir sur sa signature, le conseil
de fabrique guid par un esprit de conciliation et soucieux des intrts
religieux dont il a la sauvegarde veut bien prendre sa charge sur les fonds
rests libres lĠindemnit supplmentaire de au chantre pour lĠexercice 1895
la condition expresse que lĠancien traitement sera rtabli par la commune dans
son budget de 1896 . Quant au rglement dfinitif de lĠexercice 1894 les
membres du conseil reconnaissent ne pas devoir en charger la fabrique. Fait en
sance extraordinaire le 30
janvier 1895.
Ont sign :
tous les membres prsents lĠexception de Mr le Maire qui a rserv sa signature.
JB
LEBAS ; Franois BACQUEVILLE ; Louis RICHEB ; H CAGIN ;
absents pour raison de sant : Benot HERBET ; Albric FOURNET.È
Lettre du
maire au cur propos de la sonnerie des cloches
13-2-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Cur, jĠai lĠhonneur de vous informer que jĠai soumis hier au conseil
municipal la dlibration du conseil de fabrique en date du 30 janvier 1895.
Le conseil,
aprs avoir pris connaissance de cette dlibration, a dcid, lĠunanimit
des membres prsents, quĠil maintenait purement et simplement les dlibrations
en date des 4 fvrier et 3 juin 1894.
Le conseil
vous invite en outre rtablir immdiatement les sonneries de lĠAnglus. En
cas de refus de votre part, il mĠa charg de faire sonner midi. La somme
ncessaire pour rtribuer le sonneur sera prleve sur le crdit de 80 francs
affect au traitement du chantre en 1895.
Agrez
...Le maire GERNEZ. È
Lettre du
cur dĠAcq au maire concernant la sonnerie des cloches
14-2-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, je vous accuse rception de votre communication de ce matin
mĠinformant que la dcision du conseil municipal en sance du 12 fvrier aprs
lecture de la dlibration du conseil de fabrique en date du 30 janvier
dernier.
Je vous
ferais remarquer monsieur le Maire quĠ ce sujet vous deviez vous dispenser de
toute apprciation injustifie . La dlibration a t lue discute et
relue en pleine sance du conseil et lĠon vous a laiss carte blanche pour la
modifier. Nanmoins je prends note de la dcision du conseil municipal tout en
faisant des rserves.
La
dmission du chantre est et reste maintenue.
Comme dĠune
part la sonnerie de lĠAnglus au matin midi et au soir rentre dans les
attributions du chantre puisque aucun traitement spcial nĠest affect, et
comme dĠautre part la fabrique nĠa aucun crdit ouvert la rtribution de
cette fonction, il mĠest avis que cette sonnerie doit tre soumise un
rglement nouveau tabli de concert entre les deux conseils. Vous ne pouvez
donc pas mĠimposer le rtablissement immdiat des sonneries de lĠAnglus. Vous
remarquerez en passant monsieur le Maire que de temps immmorial les sonneries
de lĠAnglus ici comme partout ailleurs sont passes lĠtat de coutume et de
tradition locales et quĠelles servent de direction pour la reprise comme pour
la cessation des travaux.
Vous me
dites quĠen cas de refus de ma part de faire sonner lĠAnglus le conseil vous a
charg de faire sonner midi . Je ne reconnais monsieur le Maire moins
dĠune dcision spciale manant dĠune autorit suprieure que les sonneries de
lĠAnglus, et de par la loi elle-mme appuy de mes suprieurs, jĠai le droit
et le devoir de mĠopposer toutes innovations ce sujet. Veuillez vous
reporter de nouveau au rglement sur les sonneries civiles et lĠinterprter
sa juste valeur.
Vous ferez
de cette lettre le cas quĠil vous plaira : je vous autorise mme la
communiquer soit en haut lieu soit ailleurs ; mais je dirai en terminant
quĠil nĠest peut-tre pas prudent pour vous de vouloir consolider votre
autorit dans la commune au dtriment de celle du cur et des intrts
religieux dont il a la garde.
Agrez
monsieur le Maire mes respectueuses salutations . Le cur H CAGIN È
Lettre du
maire au prfet propos de la sonnerie des cloches
7-3-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Prfet, vous me faites connatre, propos de la difficult survenue entre
le desservant et mon administration au sujet de la sonnerie de lĠAnglus que, dĠaprs
Mgr lĠEvque, il suffirait pour mettre fin cette difficult de vous indiquer
de vous indiquer lĠheure de la sonnerie en permettant toutefois au sonneur de
faire prcder la vole des trois tintements consacrs par lĠusage et qui
donnent la sonnerie un caractre religieux.
Vous voulez
bien me demander si jĠadhre cette proposition.
JĠaime en
toutes choses une situation nette.
Or jĠai
lĠhonneur de vous faire observer que le Maire ne peut faire excuter que des
sonneries civiles : la proposition de Mgr lĠEvque me parat , par
consquent, contraire aux rglements sur les sonneries et inacceptable.
Si Mgr
lĠEvque tient conserver les trois tintements il est un moyen bien simple
pour lui dĠobtenir satisfaction cĠest dĠinviter le Desservant rtablir les
sonneries de lĠAnglus supprimes sans motif par lui seul.
Quant
lĠheure le conseil municipal mĠa charg de faire sonner onze heures trois
quarts .
Cette
question commence impatienter la population, je vous serais oblig de la
rgler le plus tt possible .
Agrez
... Le maire GERNEZ.
Lettre du
prfet au maire dĠAcq
Rclamation
du sieur BOUTRY concernant la rduction du traitement du chantre
22-3-1895
Ç Monsieur
le Maire, jĠai lĠhonneur de vous communiquer pour renseignement une lettre du
sieur BOUTRY Jules par laquelle il se plaint que vous lui avez retenu une
partie de son salaire comme chantre .
Il est de
principe que les diminutions de salaire s ou de traitement ne peuvent avoir
lieu que du jour o les intresss en ont t aviss.
Si donc le
sieur BOUTRY nĠa rellement eu connaissance de la rduction de son traitement
que le 19 octobre 1894 cĠest seulement partir de ce jour que celle-ci doit
lui tre faite.
Agrez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration trs distingue . È
Lettre du
prfet au maire propos de la sonnerie des cloches
29-3-1895
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, en rponse votre lettre du 27 courant jĠai lĠhonneur de vous faire
connatre que Mgr lĠEvque dĠArras vient de mĠinformer quĠil a donn des instructions
M le Cur pour que la sonnerie de lĠAnglus soit faite chaque jour dans la
forme ordinaire, que conformment lĠarticle 101 de la loi du 5 avril 1884
lĠentre du clocher sera libre comme lĠa toujours t, un seul jour except, et
que vous pourrez ainsi faire sonner midi la vole que vous aurez
commande .
Recevez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration trs distingue. È
Lettre du
maire au prfet propos de la sonnerie des cloches
7-8-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Prfet, jĠapprends que monsieur le desservant a sonn la cloche dimanche
dernier quatre heures et demie du soir pour annoncer la distribution des prix
lĠcole prive dirige par des religieuses.
Dj le
mme fait sĠtait produit il y a deux ans lĠoccasion dĠune fte donne dans
cet tablissement.
Vous savez
avec quel soin jaloux le clerg veille sur lĠusage des cloches par lĠautorit
civile . CĠest pourquoi je crois de mon devoir de vous signaler cette
infraction au rglement sur les sonneries.
Vous lui
donnerez telle suite que vous jugerez utile.
Recevez... Le maire GERNEZ. È
Lettre de
lĠvch au prfet propos de la sonnerie des cloches
5-9-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Prfet, par une lettre en date du 10 aot dernier vous avez bien voulu me signaler
une infraction au rglement sur la sonnerie des cloches commise par le monsieur
le Cur dĠAcq qui a fait sonner la cloche de lĠglise pour annoncer la
distribution des prix aux lves de lĠcole libre.
Monsieur le
Cur dĠAcq a reconnu lĠexactitude de ce fait, mais il sĠest cru excusable
dĠagir ainsi, parce que, de fait, le rglement relatif aux cloches nĠest pas
rigoureusement appliqu dans cette commune.
LĠarticle
six dit que les sonneries civiles devront tre excutes par le sonneur attitr
de lĠglise . Ce nĠest quĠen cas de refus de celui-ci que le Maire peut
dsigner un sonneur spcial. Or Acq, toutes les sonneries civiles sont faites
par le garde champtre et cependant le sonneur attitr de lĠglise nĠa jamais
refus de les excuter.
LĠarticle
cinq numre les sonneries qui pourront tre faites dans les communes o les
coutumes et traditions locales auront conserv ces usages. Cette numration ne
fait aucune mention des ventes et locations et cependant le garde dĠAcq sonne
la cloche de lĠglise pour les ventes et locations dĠimmeubles appartenant
des particuliers.
JĠajoute
que, le 14 juillet dernier, outre les sonneries rglementaires de la fte
nationale, on a fait annoncer grande vole les divers jeux excuts sur la
place publique. CĠest en sĠautorisant de ces prcdents, contre lesquels on nĠa
jamais rclam que monsieur le cur a cru pouvoir sonner la cloche lĠoccasion
dĠune distribution de prix.
JĠestime
monsieur le Prfet que pour viter toute difficult, il y a lieu de sĠen tenir
dsormais la stricte observation du rglement dans la commune dĠAcq.
JĠinvite
monsieur le Cur dĠAcq se conformer et je vous serais oblig de prendre les
mesures ncessaires pour que les autorits civiles en assurent de leur ct
lĠexcution.
Veuillez
agrer ...Pour Mgr le vicaire gnral dlgu LIENARD.È
Lettre du
prfet au maire dĠAcq propos de la sonnerie des cloches
10-9-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, la rception de votre lettre du 7 aot dernier, jĠai cru devoir
appeler lĠattention de Mgr lĠEvque dĠArras sur lĠinfraction au rglement sur
la sonnerie des cloches commise par monsieur le Desservant de votre
commune .
JĠai
lĠhonneur de placer sous vos yeux copie de la lettre que je viens de recevoir
de ce prlat.
Je vous
serais oblig monsieur le Maire de vouloir bien me faire connatre les
observations et les rflexions que cette lettre pourra suggrer.
Agrez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration trs distingue. È
Lettre du
maire dĠAcq au prfet propos de la sonnerie des cloches
16-9-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Prfet, vous voulez bien me demander de vous faire connatre les
observations et rflexions que pourra suggrer la lettre que vous a adresse
Mgr lĠEvque dĠArras au sujet de lĠinfraction commise par monsieur le
Desservant de la commune dĠAcq, au rglement sur la sonnerie des cloches.
Voici ma
rponse : cĠest de la part de lĠautorit diocsaine, ou tout au moins du
desservant , invoquer une mauvaise raison que de chercher une excuse
lĠinfraction commise dans la manire dont le rglement est appliqu dans la
commune dĠAcq.
En mettant
la cloche communale au service dĠune cole primaire prive le desservant a
sembl donner cet tablissement un caractre en quelque sorte public quĠil
nĠa pas, et lui constituer une rclame qui ne saurait tre tolre. Rien dans
la loi, dans le rglement, ni dans lĠusage nĠautorise une pareille innovation.
Elle est
sans excuse.
Je vous
ferai dĠailleurs remarquer que le desservant ne se conforme mme pas au
rglement pour les sonneries religieuses. LĠAnglus, par exemple devrait tre
sonn le matin midi et au soir. Il ne le fait sonner quĠ midi.
á En ce qui me concerne, je me suis
tout simplement conform lĠtat de choses existant antrieurement ma
nomination comme maire. Les ventes et les locations sont annonces au son de la
cloche dĠaprs un usage immmorial. Il nĠa jamais donn lieu aucune
observation si ce nĠest cette prtention exorbitante quĠa eue un moment le
desservant dĠobliger le garde aller le prvenir chaque fois quĠil sonnerait.
Cet usage se retrouve dans la plupart des communes environnantes . Il me
parat, en raison de son anciennet, rentrer dans la catgorie des cas prvus
par lĠarticle cent de la loi du 5 avril 1884. Il nĠest pas, il est vrai ,
mentionn dans le rglement dpartemental, mais ce rglement a d forcment
laisser de ct un certain nombre dĠusages moins gnraux que ceux quĠil
numre. LĠarticle dix vous rserve la facult de les autoriser aprs vous tre
concert avec lĠvque.
á Dans nos communes rurales et
agricoles on ne commence gnralement la fte nationale que lĠaprs-midi. La
fte est annonce par deux sonneries : une le matin et une lĠaprs-midi.
Celle-ci a pour but dĠappeler les habitants sur la place publique o les jeux
et les rjouissances sont organiss. Je ne trouve rien dans le rglement qui
interdise cette manire dĠagir, bien quĠelle ai soulev quoi quĠil en dise les
protestations violentes du desservant.
á Toutes ces sonneries, ainsi que
celles qui annoncent lĠheure de la fermeture des cabarets, sont ordinairement,
dans les villages excutes par le garde champtre. Mgr lĠEvque rappelle quĠau
terme de lĠarticle six du rglement le maire ne peut dsigner un sonneur
spcial quĠen cas de refus du sonneur attitr de lĠglise. La cloche est sonne
tour tour par le desservant , le chantre et le bedeau : jĠignore si
lĠglise a un sonneur attitr. Mais jĠestime quĠen et elle un, le maire
nĠaurait pas qualit pour lui donner des ordres. Pour quĠil en ft autrement le
maire aurait d tre appel nommer cet agent, par arrt, aprs entente avec
le desservant et le vote par le conseil municipal dĠun crdit destin
lĠindemniser. Or le desservant a toujours revendiqu pour lui seul le droit de
choisir le sonneur et cĠest la fabrique qui le rtribue. Dans ces conditions il
ne peut tre que lĠagent de lĠglise et non celui de lĠautorit municipale. Je
suis en droit de me considrer comme libre.
á Un fait sĠest pass, il y a
quelques annes qui corrobore ce que jĠavance. Les ouvriers des champs se
plaignaient de ce que lĠAnglus de midi , signal de leur retour, tait sonn
des heures irrgulires. JĠen fis lĠobservation au chantre charg de cette
sonnerie. Il me rpondit quĠil nĠavait dĠordre recevoir que du desservant. Je
conclus quĠil y a lieu de sĠen tenir au modus vivendi existant avant
lĠinfraction commise par le desservant, si lĠon veut viter de donner cette
question un caractre irritant que je ne dsire pas pour ma part lui voir
prendre.
Veuillez
agrer ... Le maire : GERNEZ.
È
Lettre du
prfet au maire dĠAcq propos de la sonnerie des cloches
6-12-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, jĠai lĠhonneur de vous prier de vouloir bien passer mon cabinet
demain samedi 7 courant ou en cas dĠempchement le samedi 14 dcembre afin de
vous entretenir de la question de sonnerie des cloches pour les usages civils.
Agrez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration trs distingue.
Sign :
pour le prfet, le secrtaire gnral. È
Lettre du
cur dĠAcq au maire propos de la sonnerie des cloches
le 20 ...
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur,
le conseil de fabrique est autoris se runir extraordinairement le 20
courant quatre heures du soir, pour dlibrer sur le rglement concernant la
sonnerie des cloches.
Agrez
monsieur lĠassurance de ma considration.
Le
cur : CAGIN. È
Brouillon
dĠun rglement des sonneries.
(AD 62 F
EDEP7P1)
La cloche
ne peut tre mise au service de Mademoiselle DUFOUR pour concerts, ftes,
etc...Elle pourrait tre alors rclame par les particuliers qui voudraient
organiser de ces ftes ce qui est inadmissible.
Le sonneur
est nomm par le desservant et rtribu par la fabrique. Le maire nĠa pas
dĠordre lui donner. Il est spcialement charg des sonneries
religieuses .
Lorsque le
sonneur reoit une indemnit de la commune, le maire peur exiger que le
desservant sĠentende avec lui pour
le choix. En cas de dsaccord le conseil municipal sera libre de ne pas voter
de crdit et de dcider quĠil y aura un sonneur spcial pour les sonneries
civiles.
Lettre du
journal dĠadministration des communes rurales
au maire
dĠAcq propos de la sonnerie des cloches
9-12-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Poitiers
le 9 dcembre 1901 ; monsieur le Maire, lĠarrt du prfet du Pas de
Calais, que jĠai sous les yeux, du 20 mars 1885, concert avec lĠvque, porte
que le maire ou son dlgu aura le droit de faire sonner les cloches pour six
cas , parmi lesquels je ne vois pas lĠannonce des ventes. En revanche
parmi ces cas figure lĠheure normale de la clture des cabarets article 552, et
les sonneries de la fte nationale article 452.
Mais
lĠarticle six du mme arrt porte que : Ç les sonneries ordonnes
par le maire ou son dlgu devront tre excutes par le sonneur attitr de
lĠglise qui recevra de ce chef une indemnit fixe par le conseil municipal et
que cĠest seulement en cas de refus de ce sonneur que le maire pourra nommer un
sonneur spcial pour excuter les sonneries civiles. Ce sonneur civil, dit
lĠarrt, pourra tre rvoqu par le maire et ira seulement sonner ses
ordres. È
Les textes
tant ceux ci-dessus il est vident que lĠvque a le droit de faire supprimer
la sonnerie des ventes et locations bien quĠelle rsulte dĠun usage
immmorial ; et celle de lĠaprs-midi du 14 juillet quoique lĠon puisse
ergoter sur ces mots Ç le jour des ftes nationales.È
Tant que le
sonneur de lĠglise ne refuse pas de sonner les sonneries civiles vous ne
pouvez lui substituer un sonneur nomm par vous. Vous devez en passer par le
sonneur de la fabrique.
Que faire
cela direz-vous ? CĠest bien simple mon avis.
Supprimer
purement et simplement toute subvention non obligatoire la fabrique et avec
lĠconomie ralise acheter une cloche, lĠinstaller soit sur le toit de la
mairie, soit sur un chafaudage en bois sur la place publique et avoir un
sonneur vous qui sonnera quand vous voudrez et ce que vous voudrez.
Consultez
officieusement le conseil cet effet et si vous voyez la chose possible avant
de la rendre dfinitive, allez voir le cur et dites lui que sĠil ne veut pas
laisser sonner comme cela se faisait jusquĠ ce jour vous prendrez la dcision
que je vous indique.
Il va sans
dire que nous sommes tout votre disposition pour vous donner sur cette
question dlicate toutes autres indications que vous dsirerez.
Agrez
monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments trs distingus.
Sign :
le Directeur. È
Lettre du
maire dĠAcq lĠvque dĠArras propos de la sonnerie des cloches
17-12-1901
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
lĠEvque, monsieur le Prfet mĠa invit passer son cabinet pour
mĠentretenir de la question de sonnerie de cloche pour les usages civils. Je
mĠy suis rendu samedi dernier.
Monsieur le
Secrtaire gnral mĠa reu en lĠabsence de monsieur le Prfet. Il mĠa lu
quelques extraits dĠun procs-verbal de la dernire runion du conseil de
fabrique se rapportant cette affaire de cloches.
Or jĠai t
surpris de constater que ce procs-verbal renferme de graves inexactitudes. Je
crois de mon devoir de vous les signaler directement pour votre gouverne.
Ainsi, dans
cette runion, les membres du conseil de fabrique se sont montrs partisans du
maintien de lĠtat de choses existant. Un membre a surtout insist pour quĠon
continue de sonner comme cela sĠest fait jusquĠ ce jour. Finalement les
fabriciens ont reconnu quĠils nĠavaient aucun droit au sujet de la sonnerie de
la cloche ; que cette question ne les regardait pas. Il nĠa t pris
aucune rsolution ; il nĠy a pas eu de vote ; donc pas de
dlibration proprement parler.
Faut-il
relever cette sortie de monsieur le Desservant : Ç je continuerai de
sonner pour lĠcole prive , on ne mĠen empchera pas. È
JĠai tenu,
bien que mes souvenirs fussent suffisamment prcis, mĠassurer auprs de
quelques fabriciens que les choses sĠtaient bien passes ainsi. Ils nĠont pu
que confirmer ce que jĠavance.
Permettez-moi,
en vous adressant cette rectification, dĠajouter que le conseil municipal
alloue la fabrique une subvention annuelle non obligatoire. Si monsieur le
Desservant persiste se montrer intolrant il sera facile au conseil dĠuser de
reprsailles. Je puis vous affirmer que telle est son intention sĠil se trouve
accul cette ncessit toute regrettable quĠelle puisse tre.
Recevez ...
Le maire GERNEZ. È
Lettre de
lĠvque dĠArras au maire dĠAcq propos de la sonnerie des cloches
6-1-1902
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, jĠai lĠhonneur de vous accuser rception de la lettre que vous avez
crite le 17 dcembre dernier Mgr lĠEvque dĠArras. Vous dclarez que le
procs-verbal de la runion tenue par le conseil de fabrique dĠAcq propos de
la sonnerie des cloches renferme de graves inexactitudes.
En effet
ditez-vous le fabrique nĠa pris aucune rsolution : il nĠy a pas eu de
vote et par suite proprement parl pas de dlibration.
CĠest
prcisment ce que nous appris le procs-verbal que vous incriminez. Nous avons
su par ce document que le conseil de fabrique saisi de la question de la
sonnerie ne sĠtait pas prononc.
Mais
lĠexpos des faits a suffi pour nous donner les lments de la rclamation
adresse monsieur le Prfet.
Laissez-moi
vous rappeler que cĠest vous-mme qui avez soulev la question en signalant
la prfecture la sonnerie faite pour la distribution des prix de lĠcole libre.
Informe lĠadministration diocsaine a recommand monsieur le Cur
lĠobservation du rglement ; mais apprenant que sur des points importants
la mairie dĠAcq ne tenait pas compte de ce mme rglement elle a signal son
tour des irrgularits et elle a demand lÔapplication des prescriptions
dictes tant pour le sonneur que pour les sonneries.
Monsieur le
Cur dĠAcq nĠest donc pour rien dans cette affaire dont nous revendiquons toute
la responsabilit.
Veuillez agrer
monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments distingus.
Sign
LIENARD. È
Extrait du
registre des dlibrations du conseil municipal dĠAcq,
session
extraordinaire, concernant le traitement du chantre
28-12-1904
(AD 62 F
EDEP7P1)
LĠan 1904
le 28 dcembre, le conseil municipal dĠAcq sĠest assembl au lieu ordinaire de
ses sances sous la prsidence de monsieur GERNEZ Benot maire de cette commune
en session extraordinaire en vertu de lĠautorisation prfectorale du 15
dcembre 1904.
Etaient
prsents : GERNEZ, WARTEL, CUVELLIER, RICHEB, CUISINIER P ;
CUISINIER O., BACQUEVILLE, FOURNET, LEFEBVRE. Absents : DUFOUR, PETIT,
CAUCHY.
La sance
ouverte monsieur le Maire donne lecture dĠune note dee monsieur le Prfet
concernant le crdit de 60 francs ouvert au budget de 1905 sous le titre :
traitement du chantre ;
En voici la
teneur :
Ç Crdit
signal lĠattention toute spciale de monsieur le Maire et du conseil
municipal ; Cette dpense du culte doit figurer au budget fabricien et non
au budget communal. SĠil nĠy a pas de fabrique le maire pourrait engager ses
administrs sĠentendre entre eux pour assurer la rmunration du chantre en
dehors des ressources communales . È
Il rsulte
de cette note que le crdit de 60 francs affect au traitement du chantre est
illgal. Il propose en consquence au conseil de dcider que ce crdit sera et
restera supprim partir du premier janvier 1905.
Le conseil
aprs dlibration, se rallie la proposition de son prsident et demande que
le crdit de 60 francs soit affect aux dpenses de grosse rparations
lĠglise et au presbytre.
Pour
expdition conforme, le maire. È
Approuv
Arras le 5 mars 1905 , sign le prfet.
Notification
au chantre de la suppression de son salaire
6-1-1905
(AD 62 F
EDEP7P1)
AujourdĠhui
6 janvier 1905 10 heures du matin, nous maire de la commune dĠAcq, nous
sommes transport au domicile de monsieur FRANOIS Edouard chantre demeurant
Acq o parlant la personne nous lui avons notifi la dlibration du conseil
municipal en date du 28-12-1904 supprimant le crdit de 60 francs ouvert au
budget de 1905 pour traitement du chantre dont nous lui avons laiss copie.
Et avons
dress de la notification le prsent procs-verbal quĠil a sign avec nous.
Sign
FRANOIS et GERNEZ.
Lettre du
prfet au maire dĠAcq concernant la suppression du traitement du chantre
6-3-1905
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, jĠai lĠhonneur de vous renvoyer dement approuve la dlibration du
conseil municipal dĠAcq portant suppression au budget communal de 1905 du
crdit de 60 francs titre de traitement du chantre laque et que cette somme
sera affecte aux travaux de grosses rparations lĠglise et au
presbytre .
La question
se trouve ainsi rsolue et vous nĠavez aucune crainte avoir quant la rgularit
de cette affaire .
Toutefois
je tiens vous faire connatre que vous aurez notifier au chantre et
monsieur le prsident du conseil de fabrique la dlibration ci-incluse car les
suppressions de traitements ne courent que du jour de la notification aux
intresss.
Sign le
prfet È
Cette
dlibration aurait de tre approuve plus tt. Vous avez eu bien raison de me
le rappeler. Tout vous trs cordialement . Sign le prfet.
Lettre au
maire dĠAcq du directeur du journal dĠadministration des communes rurales
concernant
le traitement du chantre
9-3-1905
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Poitiers
le 9 mars 1905 ; monsieur le Maire, peu importe la date de la notification
la fabrique et lĠintress ; lĠimportant est que cette notification
soit faite. le crdit restera toujours bien entendu inscrit au budget de 1904,
mais le maire pour excuter la volont du conseil municipal nĠaura quĠ ne pas
ordonnancer la dpense, il fera pas de mandat ;
Veillez
agrer monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments dvous.È
Lettre du
prsident du conseil de fabrique au maire propos de la sonnerie des cloches
7-1-1906
(AD 62 F
EDEP7P1)
Ç Monsieur
le Maire, jĠai lĠhonneur de vous prvenir que, dans sa sance du 7 janvier
1906, le conseil de fabrique lĠunanimit de ses membres prsents, a dcid de
ne plus prendre dsormais sa charge la sonnerie de lĠAnglus du midi.
Motif de
cette dcision : insuffisance de ressources.
Agrez
monsieur le Maire lĠassurance de ma considration distingue.
Sign :
le prsident de la fabrique : LEBAS. È
Arrt du maire concernant la sonnerie des cloches
13-3-1907
(AD 62 F
EDEP7P1)
Le Maire
de la commune dĠAcq, considrant que pour assurer dans de bonnes conditions
lĠordre et la rgularit dans les sonneries civiles et religieuses qui seront
effectues avec la cloche qui existe dans le clocher, proprit communale,
quĠil y a lieu de rglementer ces sonneries.
Considrant
quĠaucune association cultuelle nĠa t constitue dans la commune ;
Vu la loi
du 5-4-1884 articles 95 et 96 ;
Vu la loi
du 9-12-1905 article 27 ;
Vu le
dcret du 10-3-1906 articles 51, 52 et 53 ;
Vu la loi
du 2-1-1907 ;
Arrte :
1Ħ) Les
sonneries religieuses seront faites suivant les usages antrieurs, et de faon
assurer dans des conditions normales le service du culte ;
2Ħ) Les
sonneries civiles seront faites dans les circonstances ci-aprs :
á pour appeler les enfants
lĠcole ;
á pour annoncer lĠheure de fermeture
des dbits de boisson ;
á pour annoncer les heures de repas
et celles de la reprise des travaux aux ouvriers des champs;
á pour annoncer lĠouverture des
sances du conseil municipal ;
á pour annoncer lĠarrive du
percepteur en tourne de recette ou de mutation et celle du contrleur ;
á pour annoncer lĠheure de
lÔouverture et celle de la fermeture du scrutin les jours dĠlection ;
á pour annoncer les adjudications.
3Ħ) Il
sera galement procd des sonneries la veille et le jour de la fte
nationale et de la fte locale et pour telles autres ftes officielles
organises par lĠadministration communale ou avec son concours.
4Ħ) Les
cloches seront aussi sonnes lorsquĠil sera ncessaire de runir les habitants
pour prvenir ou arrter quelque accident de nature exiger leur concours,
comme les cas dĠincendie, dĠinondation, et dans tout autre cas de ncessit
publique.
5Ħ) La
sonnerie en vole est interdite pendant les orages.
6Ħ) Si le
clocher tant dans un tat de solidit insuffisante le mouvement de la cloche
prsentait un rel danger le maire pourra sur lĠavis conforme dĠun architecte
et aprs en avoir rfr au prfet interdire provisoirement les sonneries.
7Ħ) Les
cloches ne pourront tre sonnes pour aucune autre cause que celles ci-dessus
prvues.
8Ħ) Le
maire reprsentant la commune aura une clef de lĠglise et du clocher ainsi que
le sonneur dsign pour excuter les sonneries civiles ; le cur en sa
qualit dĠoccupant de lĠglise aura galement une clef de lĠglise et du
clocher ainsi que le sonneur charg des sonneries religieuses.
9Ħ) La
gendarmerie et le garde champtre sont chargs de lĠexcution du prsent
arrt .
Fait Acq
le 13 mars 1907. Le maire : GERNEZ.
Le prfet
ne sĠoppose pas lĠexcution de lĠarrt ci-dessus. A Arras le 18-3-1907.
Il faut Ç
acheter franais È
16 aot
1887
(registre
des dlibrations)
LĠan 1887
le 16 aot 7 heures du soir, les membres du conseil municipal de la commune
dĠAcq se sont runis sous la prsidence de Mr PETIT adjoint, par dlgation de
Mr CUVELLIER maire, empch.
Prsents :
MM PETIT, ALLART Nicolas , RICHEB Gry, CAUCHY Ren, CUISINIER Constant,
BACQUEVILLE Franois ; absents : CUVELLEIR maire, CUISINIER Louis,
FOURNET LAJUS, CAUCHY Joseph.
Le conseil,
sur des considrations dĠune importance trs grande concernant le travail
assurer aux ouvriers franais, lĠemploi des matriaux franais lĠexclusion
des matriaux trangers, les dbouchs de lĠindustrie rgionale, et la mise en
Ïuvre des richesses que recle le sol national, met le vÏu que le conseil
gnral et Mr le Prfet veuillent bien prescrire lĠemploi exclusif des
matriaux franais pour lĠentretien des chemins de grande communication.
h
Les
moissons sont victimes des maraudeurs
1889
(registre
des dlibrations, dlib nĦ46)
Mr le Maire
expose lĠassemble que chaque anne lĠpoque des moissons, de nombreux
cultivateurs se plaignent des dommages causs aux rcoltes par les
maraudeurs ; que le garde champtre ne peut seul assurer la rpression des
dgts causs et du tort fait tant aux grains sur pied quĠ ceux qui sont
coups ; il propose ensuite au conseil de nommer un second garde champtre
pour une priode de trois mois : juillet aot et septembre.
Le conseil,
ou lĠexpos de Mr le Maire, dcide lĠunanimit des membres prsents quĠun
garde champtre auxiliaire sera nomm pour une priode de trois mois .
Il fixe son
traitement 150 francs, lequel traitement sera inscrit au budget
supplmentaire.
Sign :
FOURNET, DELCOUR, DUFOUR, CUISINIER, FOURNET, PETIT, CAUCHY, CUVELLIER
Inventaire
des biens de lĠglise dĠAcq.
Procs-verbal
en date du 27-2-1906.
(archives
diocsaines dĠArras)
LĠan 1906
le 27 fvrier, 10 heures du matin, en prsence de MM FOURNET Jean Baptiste,
cultivateur Acq, CHRETIEN Adolphe cultivateur Acq, HERBET garde champtre
Acq, enfin de Mr GERNEZ maire de la commune dĠAcq .
Nous avons
procd lĠinventaire de lĠglise dĠAcq, notre mission a t empche notre
arrive devant la sacritie qui sĠest trouve ferme clef. Devant cet obstacle
apport lĠaccomplissement de notre mission nous nous sommes retirs,
remettant nos oprations une date ultrieure.
Nous avons
immdiatement fait signifier par le garde champtre une mise en demeure dĠavoir
nous remettre les clefs de la sacristie. Nous avons en outre fait connatre
que les oprations seraient reprises 10 heures 30.
Mr le
desservant ayant formellement refus de remettre les clefs de la sacristie,
nous avons considr notre mission comme termine, et nous avons laiss Mr le
Maire pris en sa qualit dĠofficier de police judiciaire le soin dĠagir
conformment la loi. Mr le Maire ayant ordonn au garde champtre de procder
lĠouverture de la sacristie et celle-ci ayant t immdiatement ouverte, nous
avons continu et termin nos oprations.
Le prsent
procs-verbal a t dress pour la constatation de cet incident et les
comparants ainsi que Mr le Maire de la commune dĠAcq lĠont sign aprs lecture.
Sign :
FOURNET (conseiller municipal), HERBET (garde champtre), CHRETIEN, GERNEZ
(maire), le sous-inspecteur BGUIN.
Inventaire
des biens dpendant de la fabrique paroissiale dĠAcq,
glise
annexe de Haute-Avesnes, en date du 27-2-1906
(archives
diocsaines dĠArras)
LĠan 1906
le 27 fvrier 11 heures et demie du matin, en prsence de Mr lĠabb CAGIN
desservant de lĠglise paroisiale de Haute-Avesnes et en lĠabsence de Mr LEBAS
prsident du bureau des marguilliers, nous soussign BEGUIN sous-inspecteur des
Domaines, dment commissionn et asserment spcialement dlgu par le
Directeur des Domaines Arras ;
Avons
procd ainsi quĠil suit lĠinventaire descriptif et estimatif des biens de
toute nature dtenus par le dit tablissement public.
Mr CAGIN
nous a remis une protestation qui a t annexe aux prsentes. Il rsulte de
cette pice que lĠglise est administre par une commission spciale nomme le
5 septembre 18.., et quĠelle est indpendante quant son administration de
lĠglise dĠAcq par le dcret du 30 dcembre 1809.
QuĠau
surplus tout le mobilier provient dĠune libralit de la famille SAVORY, et
sera par suite revendique ; pour ces motifs concernant les droits de
lĠEtat, il ne semble pas quĠil y ait lieu dĠinsister. LĠaccs de lĠglise et de
la sacristie nous tant dĠores et dj refus par Mr le desservant dĠAcq. Il a
t signal lĠexistence dĠun immeuble terre de : 1 ha 88 ares 25 ca, dont
lĠorigine de proprit nĠa pu quant prsent tre dcouverte.
Inventaire
des biens dpendant de la fabrique paroissiale dĠAcq,
glise
annexe de Haute-Avesnes, en date du 27-2-1906
(archives
diocsaines dĠArras)
Extraits de la lettre du Conseil de fabrique dĠAcq Mr
lĠagent faisant lĠinventaire :
Ç LĠEglise est une socit indpendante de lĠEtat de par un
droit naturel et divin, elle ne tient pas de lĠEtat son droit de proprit, et
les biens qui lui sont propres viennent des fidles. Une loi civile qui
dpouille lĠEglise de sa proprit repose sur lĠinjustice.
Le conseil de fabrique refuse son concours loyal
lĠinventaire.
Les objets mobiliers dans lĠglise lĠexception de
lĠharmonium et de la statue de Saint Joseph, sont la propritde lĠglise
dĠAcq.È
En ce qui concerne lĠinventaire prescrit par la loi du
9-12-1905 :
Ç Le Concordat tait un accord bilatral ; la loi de
sparation est unilatrale ; si pour se marier il faut tre deux, pour
divorcer il faut aussi tre deux.È
Les objets faits en donation lĠglise dĠAcq par les
fidles :
Ç Le calice en argent : don de Madame DUFOUR ne Marie
Thrse LECREUX ;
LĠostensoir : don de la famille DUFOUR CAUDRON ;
Deux couvre-autels : don de Mme DUFOUR ;
La bannire St Joseph : don de Mme DUFOUR ;
Deux candlabres : don de Mme DUFOUR ;
LĠharmonium : don de Mme DUFOUR .È
De nombreux objets de lĠglise appartiennent en propre
Monsieur CAGIN , curdĠAcq :
Chasubles, aubes, missels, statues, candlabres.