Histoires dĠAcq

aprs 1800

 

 

Note : certains faits sont Žgalement citŽes dans les registres aux dŽlibŽrations du conseil municipal.

 

Construction d'un presbytre ˆ Acq  (1808-1817)

(AD 62 F 2 60/1)

{  dŽsigne la lettre O et non pas le chiffre 0 }

 

1) Le 29-8-1808, Mr DUFOUR maire d'Acq Žcrit au gŽnŽralde brigade prŽfet du Pas-de-Calais:

Ç La commune d'Acq n'a pas de presbiter en propriŽtŽ. Nous tenons en location une maison et un jardin de particulier au prix de 44 francs 45 centimes Le desservant ne l'habite pas. Il prend sa pension ˆ Hautavesne, annexe de cette paroisse, chez ses parents. Nous ne lui accordons pas de supplŽment parce que nous payons la location d'une maison. È

 

2) DŽlibŽration du conseil municipal de la commune d'Acq le 8-3-1810 souhaitant la construction d'un presbytre: voir registre des dŽlibŽrations.

                                                                                                          

3) ArrtŽ de NapolŽon ˆ Saint-Cloud le 6-5-1811

Ç Le maire de la commune d'Acq est autorisŽ ˆ Žchanger sans soulte ni retour 8 ares 58 centiares de terre, appartenant ˆ la dite commune, estimŽes 80 francs contre une portion de terre labourable, de mme Žtendue et valeur appartenant au sieur LE SERGEANT, et destinŽe ˆ la construction d'un presbitaire. È

 

4) DŽlibŽration du 12-3-1812:

Ç Le conseil municipal d'Hautavesnes refuse de contribuer ˆ la construction d'un presbitaire ˆ Acq motivŽ sur ce qu'il en existe un ˆ Hautavesnes et n'a besoin que de rŽparations, et que la commune d'Acq n'a prŽsentŽ aucun moyen pour le financer.

Le desservant comme le veut la loi, dŽsire tre logŽ dans la succursale.

Quant aux moyens d'acquitter la dŽpense le conseil municipal considre que les revenus de la fabrique suffisent ˆ peine ˆ l'achat et l'entretien des ornements et autres objets du culte.

Le conseil demande l'autorisation de prendre sur les revenus de la commune:

a) 1700 fr sur les caisses montantes;

b) 800 fr sur les produits disponibles en 1812 et 1813 (durŽe de la construction);

c) aliŽnation du presbitaire d'Hautavesnes qui ne peut qu'tre onŽreux. 600 fr: vente dudit presbitaire par la commune d'Hautavesnes.

d) 300 fr: souscription volontaire des habitants pour le transport des matires.

En tout: 3400 francs, dŽpasant le devis de 3364 francs fait le 10 mai 1810.

Copie de la souscription volontaire: les soussignŽs cultivateurs et habitans d'Acq souscrivons et nous engageons volontairement ˆ faire ˆ tour de r™le les chargements et transports pour la construction d'un presbiter. Fait le 5-3-1812: DUFOUR maire, ALLART adjoint, COLIN, CRETON, WARNIER, GENEL, D'HƒDIN, AUBRON, CUISINIER, FOURNEZ, BACQUEVILLE, JB LEROUX, CUVELIER, GENEL, HERBET, BERNARD, WARNIER, FOURNEZ, BONNART, HERBET, BONNART, DUBOIS, HERBET, LAJUS, WARNIER, DUBOIS, BERNARD, GARBƒ, POUCHART, GENEL, NOƒ, LELEU, BƒCOURT, HERBET, LEROUX, THOREL, DELPLACE.

 

5)Par lettre du 30-3-1812, le sous prŽfet du Pas-de-Calais baron de l'Empire Žcrit au prŽfet que les conditions sont rŽunies pour accŽder ˆ la demande du maire d'Acq. Le presbitaire d'Hautavesnes doit tre vendu, il est une charge pour la fabrique.

 

6) Le 22-6-1812, Louis PƒTAIN arpenteur ˆ Mareuil estime le presbitaire d'Hautavesnes ˆ 425 francs.

 

7) Le 5-4-1812, Ç Hugues Robert Jean Charles LA TOUR D'AUVERGNE LAURAGAIS, baron et chevalier de l'Empire, Žvque d'Arras par la misŽricorde de Dieu et la gr‰ce du Saint Sige apostolique È, dŽclare qu'il est d'accord pour que l'on vende le presbitaire d'Hautavesnes.

 

8) Le 6-2-1813, le ministre de l'intŽrieur Žcrit au prŽfet baron DE LA CHAISE qu'il faut mieux rŽdiger le devis.

 

9) Le 30-7-1814, le Conseil d'Etat fait remarquer que le devis est de 4368 francs et que les fonds disponibles s'Žlvent ˆ 2600 francs.

 

10) Le 27-10-1814 le Roi Louis XVIII rend une ordonnance dŽclarant que le surplus des frais sera acquittŽ par des travaux volontaires, et que la commune d'Acq est autorisŽe ˆ aliŽner l'ancien presbitaire d'Hautavesnes pour que le produit serve ˆ construire le futur.

 

11) Le 24-1-1815 le maire d'Hautavesnes Žcrit au sous-prŽfet que sa commune paie 150 francs au desservant de FrŽvin Capelle pour rendre les devoirs du culte, et demande qu'on ne vende plus le presbitaire du dit Hautavesnes.

 

12) Le 12-3-1815 le conseil municipal d'Acq se rŽunit sous la prŽsidence du baron DU BLAIZEL sous prŽfet de l'arrondissement d'Arras.

Ç Depuis trois ans que la demande d'aliŽnation a ŽtŽ faite les choses ont changŽ; la commune d'Hautavesnes qui est obligŽe de payer un prtre peut espŽrer en avoir un par la suite dans son presbitaire. Pendant ce laps de temps la commune d'Acq par ses Žpargnes et son octroi, a dŽsormais les moyens de construire.; elle est d'accord avec la demande de la commune d'Hautavesnes de pouvoir avoir un prtre particulier.

 

13) Par lettre du 17-6-1815, le prŽfet du Pas-de-Calais demande au sous-prŽfet comment on on va financer la construction, puisque l'ordonnance de vente du presbitaire d'Hautavesnes n'a pas ŽtŽ exŽcutŽe.

 

14) Le 10-4-1817 le prŽfet du Pas-de-Calais autorise la commune d'Acq ˆ faire exŽcuter par Žconomie la construction d'un presbitaire compte tenu de la souscription volontaire du 27 mars de 1700 francs faite par 69 habitants, et les dits habitants s'obligeant ˆ faire gratis le transport des matŽriaux.

 

15) Le 11-5-1817 a lieu une convention entre le maire DUFOUR et diffŽrents ouvriers pour la construction du presbitaire:

a) Amable FOURNEZ couvreur et tailleur de pierre ˆ Acq: travaux de maonnerie pour 1800 francs;

b) Cyrille WARNIER charpentier: charpentes pour 850 fr;

c) Guislain FOURNEZ couvreur de paille ˆ Acq: couverture pour 320 fr;

d) Beno”t BONNART, menuisier: menuiserie pour 220 fr.

 

 

CrŽation d'un nouveau cimetire (2-10-1891)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal qu'une somme de 1000 francs est inscrite au budget additionnel de 1891 pour l'acquisition d'un nouveau cimetire.

Il dit ensuite que l'exiguitŽ du cimetire actuel (6 ares environ) placŽ au centre du village oblige souvent ˆ des exhumations prŽcipitŽes, ce qui est une cause d'insalubritŽ et un manque de respect pour les cendres des morts.

Il propose ensuite au conseil d'acheter un terrain de 21 ares 12 appartenant ˆ Mr DELCOURT Nicolas, et situŽ ˆ l'extrŽmitŽ est du village, sur un fonds crayeux et ˆ 140 mtres environ des dernires maisons.

Enfin il fait conna”tre ˆ l'assemblŽe que ce terrain serait cŽdŽ aprs arpentage au prix de 40 francs l'are.

Le conseil donne son accord et autorise le maire ˆ s'en rendre adjudicataire au nom de la commune, sans toutefois pouvoir dŽpasser le prix de 40 francs l'are.

 

 

Achat d'un terrain pour le cimetire (5-10-1891)

(AD 62 F 2 60/8)

 

Procs verbal de l'immeuble ˆ acquŽrir

Le 5-10-1891, RenŽ LANNOY expert choisi par monsieur le Maire, s'est rendu au lieudit Ç le dieu d'Acq È afin d'estimer un terrain que Nicolas DELCOURT offre de vendre ˆ la commune.

Cet immeuble se compose d'une terre labourable, qu'il est confinŽ au nord par un terrain appartenant ˆ Arthur DHƒDIN, au sud par le chemin nĦ52 de grande communication, ˆ l'est par la terre de monsieur Armand GERNEZ et ˆ l'est par celle d'Henri DUFOUR, et d'une superficie totale de 21 ares 2 centiares. Le dit immeuble est ŽvaluŽ ˆ 44 francs l'are, soit 844,80 francs en totalitŽ.

 

DŽcs ˆ Acq au cours

des dix dernires annŽes:

 

1881: 10

1882: 7

1883: 7

1884: 9

1885: 11

1886: 12

1887: 11

1888: 8

1889: 11

1890: 9

Total: 95

 

Le 22-6-1892, le prŽfet donne son accord pour l'achat.

Note: le 2-7-1892, le conseil municipal se plaint que le conseil d'hygine n'ait pas encore fait une descente sur les lieux pour voir si les conditions de salubritŽ sont vŽrifiŽes. Ce conseil est prŽsidŽ par Benoit GERNEZ maire; prŽsents: AmŽdŽe PETIT, Louis CUISINIER, DELCOUR, Jean Baptiste FOURNET, Albert DUFOUR, Victor CAUDRON; absents: Constant CUISINIER, RenŽ CAUCHY, Franois BACQUEVILLE. Le 2-7-1892, le prŽfet donne son accord.

La vente est enregistrŽe ˆ Arras le 3-1-1893. ont signŽ Nicolas DELCOUR et Angle CUISINIER son Žpouse. Le terrain venait de Nicolas DELCOUR pre et CŽcile ALLART mre, provenant par suite de donation.

 

 

Suppression de lĠancien cimetire

(AD 62 F 2  60/9)

 

Le 16-2-1903, Mr GERNEZ maire :

Vu lĠarrtŽ municipal du 17-1-1793 ordonnant le transfŽrement de lĠancien cimetire ;

Vu la dŽlibŽration du 15-2-1903 ;

ConsidŽrant quĠun dŽlai de 10 ans sĠest ŽcoulŽ depuis la dŽsaffectation de lĠancien cimetire ;

ConsidŽrant quĠil importe de rendre libre le terrain du dit cimetire ;

Arrte : les matŽriaux et monuments ŽrigŽs sur les tombes seront enlevŽs par les familles intŽressŽes dans le dŽlai dĠun an ; ˆ dŽfaut par elles dĠobtempŽrer ˆ cette notification les matŽriaux provenant de tombes deviendront la propriŽtŽ de la commune ;

 

 

Budget de la commune d'Acq pour 1893

(492 habitants; 10 conseillers municipaux)

(AD 62 F 2  59/10)

 

Budget primitif pour l'exercice 1893:

contribution foncire:

1960 francs

contribution personnelle et mobiliaire:

482

contribution des portes et fentres:

510

patentes:

393

TOTAL:

3345 francs

 

Recettes ordinaires proposŽes par le conseil municipal admises par le PrŽfet:

cinq centimes additionnels ordinaires:

123 francs

patentes:

30

amendes de police:

5

taxe chevaux et voitures:

7

frais de perception des impositions communales:

50

fermages des biens ruraux et communaux:

630

taxe sur les chiens:

176

location de la mairie pour des ventes publiques:

9

rentes de l'Etat:

7

portion affŽrente ˆ la commune sur les permis de chasse:

50

intŽrts des fonds placŽs ˆ la caisse des services:

10

produit des expŽditions des actes d'Žtat civil:

1

produits spontanŽs des cimetires:

2

voirie: chemins vicinaux:

1097

voirie: chemins ruraux:

100

impositions: salaire garde champtre:

300

impositions: insuffisance revenus ordinaires:

993

TOTAL:

3590 francs

 

DŽpenses:

1Ħ) frais d'administration

abonnement au Journal Officiel et Bulletin des Lois

4 francs

abonnement au journal du Ministre de l'IntŽrieur:

5

frais de registres d'Žtat civil et livrets de famille:

30

traitement du secrŽtaire de mairie:

200

frais de bureau de la mairie:

50

impressions ˆ la charge de la commune:

10

journal des Maires:

7

timbres des comptes et registres:

15

receveur municipal:

239

traitement du garde champtre:

300

frais de perception des impositions communales:

50

confection de divers r™les:

15

 

2Ħ) entretien, salubritŽ, voirie

contribution des biens communaux:

65

entretien des aqueducs et fontaines:

25

entretien des pavŽs:

25

frais de visite des fours et cheminŽes:

3

entretien des b‰timents communaux:

150

chemins de grande comunication:

731

chemins vicinaux:

731

chemins ruraux:

100

 

3Ħ) assistance publique

subvention du bureau de bienfaisance:

220

dŽpenses pour les enfants trouvŽs:

12

pension LAGNIEZ:

100

 

4Ħ) instruction publique

chauffage du logement de l'instituteur:

40

registres ˆ l'usage de l'Žcole:

10

allocation des cours d'adultes ˆ l'instituteur:

50

prix attribuŽs aux Žlves mŽritants:

50

bibliothque scolaire:

18

subvention ˆ la caisse des Žcoles:

60

 

5Ħ) culte:

traitement du chantre la•que:

100

 

6Ħ) divers

ftes publiques:

75

imprŽvu:

100 francs

 

TOTAL des dŽpenses: 3590 fr, qui doivent tre ramenŽes ˆ 3571 fr par dŽcision du PrŽfet.

 

Fait ˆ Acq le 31 mai 1893. SignŽ: GERNEZ maire, PETIT, CAUDRON, CUISINIER, DUFOUR, FOURNET, DELCOUR.

 

 

Nomination d'un fossoyeur par le maire d'Acq (11-3-1893)

(AD 62 F 2  58/9)

 

Article 1: le sieur WACHEUX Louis est nommŽ fossoyeur au cimetire d'Acq.

Article 2: il se conformera pour son salaire au tarif arrtŽ de concert entre le Maire et le conseil de fabrique.

Article 3: il percevra pour chaque exhumation autorisŽe suivie ou non de rŽinhumation la somme de 6 francs.

Article 4: chaque fosse sera distante des fosses voisines de 3 ˆ 4 dŽcimtres sur les c™tŽs, de 3 ˆ 5 ˆ la tte et aux pieds. Elle aura 1,5 ˆ 2 m de profondeur et sera aprs l'inhumation remplie de terre trs foulŽe. Il n'y aura aucune distinction ˆ faire ˆ raison des croyances ou du culte du dŽfunt ou des circonstances qui ont accompagnŽes sa mort.

Article 5: en aucun cas les fosses ne pourront tre rouvertes pour de nouvelles sŽpultures avant cinq annŽes rŽvolues.

Article 6: il est dŽfendu au fossoyeur ˆ peine de destitution de faire ou permettre qu'il soit fait sous quelque prŽtexte que ce soit aucune exhumation, ni aucun enlŽvement de cadavre ou d'ossements autres que ceux ordonnŽs par la police judiciaire ou autorisŽs ˆ la requte des particuliers par l'autoritŽ municipale.

Article 7: il lui est dŽfendu de percevoir aucune somme au-dessus de la taxe fixŽe par le conseil de fabrique et le maire pour les inhumations et le prŽsent arrtŽ pur les exhumations.

Fait ˆ Acq le 22-2-1893. Le maire: GERNƒ.

 

 

Foudre sur l'Žglise d'Acq: procs-verbal d'expertise (21-6-1910)

(AD 62 F 2   60/4)

 

L'an 1910 nous soussignŽs Henri CATRICE demeurant ˆ Arras, et Georges HERBET, demeurant ˆ Acq, experts choisis le premier par la compagnie franaise le PhŽnix, le second par monsieur GERNEZ suivant compromis endate du 21-6-1910 ˆ l'effet de procŽder ˆ l'estimation des dommages causŽs par un coup de foudre survenu le 9 au 10 juin 1910 aux objets que la compagnie avaient assurŽs ˆ monsieur GERNEZ.

Aprs nous tre ŽclairŽs par tous les renseignements qu'il nous a ŽtŽ possible de recueillir, aprs avoir Žtabli les Žvaluations dŽtaillŽes, que nous avons certifiŽes sur une feuille ˆ part qui sera annexŽe ˆ l'une des expŽditions du prŽsent procs verbal, nous rŽpondons ainsi qu'il suit aux questions posŽes par le compromis. De notre estimation, aprs avoir expertisŽ les dŽg‰ts commis par la foudre au clocher de la commune d'Acq, nous Žvaluons ˆ 3000 francs le clocher avant le coup de foudre, et ˆ 2675 francs sa valeur aprs le sinistre. Nous dŽterminerons donc l'indemnitŽ ˆ payer ˆ la somme de 325 francs.. En foi de quoi nous avons dressŽ le prŽsent procs verbal et en avons remis une expŽdition ˆ chacune des parties pour leur servir et valoir ce que de droit.

A Acq le 21-6-1910 . Le maire: GERNEZ.

 

 

Devis estimatif des travaux ˆ effectuer ˆ la toiture de l'Žglise d'Acq (18-7-1924)

(AD 62 F 2   60/5)

 

Travaux ˆ faire par monsieur Georges HERBƒ couvreur ˆ Acq:

Surface de la toiture:

200 m2 ˆ 39 francs le m2 soit 7800 francs

Gouttires en zinc:

160 m ˆ 10 francs le mtre soit 600 francs

EnlŽvement des matŽriaux de dŽblai:

6 m3 ˆ 10 francs soit: 60 francs

Crochets renforcŽs en fer galvanisŽ:

68 francs

Total:

8528 francs

 

Monsieur HERBƒ s'engage ˆ fournir ˆ la commune d'Acq les travaux ci-sessus ŽnoncŽs lesquels sont acceptŽs par monsieur le Maire rŽgulirement autorisŽ par le conseil municipal.

Fait ˆ Acq le 18-7-1924.

TraitŽ de grŽ ˆ grŽ en date du 18-7-1924

 

Entre les soussignŽs Alexandre WARTEL maire autorisŽ ˆ l'effet des prŽsentes par dŽlibŽration du conseil municipal et d'autre part Georges HERBƒ couvreur, a ŽtŽ convenu et arrtŽ ce qui suit:

Le sieur HERBƒ Georges s'engage ˆ exŽcuter conformŽment au devis dressŽ le 18-7-1924 les travaux qui y sont dŽtaillŽs, ˆ les commencer immŽdiatement aprs que la prŽsente convention aura ŽtŽ aprouvŽe par Monsieur le PrŽfet et ˆ les rendre totalement achevŽs dasns le dŽlai d'un mois sous peine de 5 francs d'amende par jour de retard. les matŽriaux seront de premire qualitŽ et sans aucune avarie. les ardoises employŽes seront des ardoises de Fumay de 0,27 m sur 0,162 m avec p..ant de 0,018 m. Le voligeage sera en sapin neuf du nord de 0,018 m d'Žpaisseur, joints fournis et clouŽs. Les gouttires seront remplacŽes sur le ponton de l'Žglise, les tuyaux de descente remplacŽs. Le faitage en zinc rŽfectionnŽ. L'intŽrieur de l'Žglise sera respectŽ et si quelque dŽgradation y est causŽe par la faute du couvreur le couvreur en supportera la responsabilitŽ. A l'expiration du dŽlai, monsieur le maire et deux conseillers municipaux dŽlŽguŽs procŽderont ˆ la reconnaissance et visite des travaux afin de dŽcider s'ils sont faits conformŽment au rgles du devis ci annexŽ, sinon de fixer les taux de l'indemnitŽ que Georges HERBƒ sera tenu de payer ˆ la commune pour cause d'inexŽcution de ses engagements. Le prŽsent marchŽ a ŽtŽ fixŽ ˆ 8528 francs que monsieur le maire s'engage ˆ faire payer au dit sieur HERBƒ sur le fonds de la caisse municipale aprs rŽception des travaux.

Additif: le sieur HERBƒ sera soumis aux clauses et conditions gŽnŽrales imposŽes aux entrepreneurs de travaux publics par arrtŽ ministŽriel du 29-12-1910.

 

 

Construction d'une seconde mare (11-11-1886)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le Maire expose au conseil municipal que la mare actuelle n'est plus suffisante ˆ cause de l'encombrement des chevaux et bestiaux qui s'y rendent, que dans l'intŽrt mme des habitants une autre mare est devenue indispensable.

Le conseil municipal reconna”t la nŽcessitŽ de la construction d'une seconde mare; il appuie la proposition de Mr le maire, et dŽcide que la mare sera construite sur la propriŽtŽ communale Ç le chemin Vert È , qu'elle aura 8 m de long sur 6 m de largeur, que les murs d'ŽlŽvation seront en grs et qu'ils auront une hauteur de 3 m. Il vote un crŽdit de 700 francs pour la construction projetŽe, crŽdit qui sera prŽlevŽ sur fonds libres de la commune.

 

 

MarchŽ de grŽ ˆ grŽ pour la construction d'un abreuvoir

ˆ Acq sur la place du chemin vert (11-5-1887)

(AD 62 F 2   58/33)

 

Entre Louis CUVELLIER, Maire d'Acq, et Louis FOURNET-LAJUS, entrepreneur demeurant ˆ Acq.

Le sieur FOURNET s'engage ˆ construire un abreuvoir, faire enlever les dŽcombres, fournir les matŽriaux; grs, sable, chaux. Les grs seront extraits des meilleures carrires, travaillŽs comme il convient au bain de mortier. La chaux sera parfaitement cuite, sans pierrailles et parties Žtrangres. Le sable sera grenu, criant ˆ la main, pur. Le mortier sera composŽ de 1/3 de chaux vive et 2/3 de sable. La chaux sera bien extreinte, rŽduite ˆ l'Žtat de bouillie Žpaisse. Le mortier sera convoyŽ et broyŽ au rabot, avec peu d'eau et ˆ force de bras jusqu'ˆ ce que on ne puisse plus distinguer le sable d'avec la chaux.

 

                                  Prix:

 

1) dŽcombres: 48 m3 de terres et charrois: 60 francs;

2) maonneries:

longueur totale: 28 m

hauteur:3 m

Žpaisseur:0,75 m          soit 504 francs

3) imprŽvu: 66 francs

Total: 630 francs; dŽlai: 3 mois

 

 

 

RŽception du 12 janvier 1888: construction d'une mare.

 

dŽcombres:

60 fr

63 m3 maonnerie:

189 fr

fourniture de 550 grs:

110 fr

11 m3 sable:

11 fr

20 tonnes de chaux:

30 fr

main d'oeuvre: 24 jours de maon ˆ 3 fr:

72 fr

24 jours de manoeuvre ˆ 2 fr:

48 fr

saillie de mur:

179 fr

rŽparations outils:

40 fr

honoraires entrepreneur:

90 fr

Total:

830 fr

 

 

(une journŽe = 10 heures de travail, non compris le repas)

 

 

Abreuvoir de la rue haute: rŽfection de deux murs (2-8-1900)

(AD 62 F 2   58/34)

 

Le 2 aožt 1900 le maire Benoit GERNEZ demande au prŽfet une subvention de 282,71 francs pour rŽparation du mur d'enceinte de l'abreuvoir rue haute. Ce mur tombe en ruine, peut s'effondrer et constitue un danger. La dŽpense est prŽvue ˆ 428,16 francs. Le travail sera fait par Franois CHRETIEN. La subvention dŽpartementale est accordŽe.

 

 

Vente du presbitaire d'Acq (12-1-1908)

(AD 62 F 2   58/26)

 

Le 12 janvier 1908 le conseil municipal d'Acq se rŽunit sous la prŽsidence de GERNEZ maire.

PrŽsents: GERNEZ, WARTEL, RICHEBƒ, FOURNET, Oscar CUISINIER, LEFEBVRE formant la majoritŽ.

Objet: les tentatives pour louer le presbitaire restent vaines, le conseil municipal dŽcide sa mise ne vente car il ne tarde pas ˆ tomber en ruine, et ˆ perdre de sa valeur. Sa mise ˆ prix est de 4500 francs. La somme retirŽe sera placŽe en rente vers l'Etat.

Le dit presbitaire tient au nord ˆ DUFOUR, au sud ˆ l'Žglise et ancien cimetire, ˆ l'est ˆ la rue de la libertŽ, ˆ l'ouest ˆ DUFOUR et Constant CUISINIER.

Le 8 avril 1908, ˆ 2 heures de l'aprs-midi en la mairie d'Acq, pardevant ma”tre Ernest PETIT notaire ˆ Neuville Saint Vaast, ˆ la requte de monsieur Benoit GERNEZ maire, assistŽ de Jean Baptiste FOURNET et Franois BACQUEVILLE cultivateurs ˆ Acq, a lieu la mise en vente d'une maison autrefois ˆ usage de presbitaire, avec jardin et dŽpendances, rue de la libertŽ, l'ensemble ayant une superficie de 10 ares 15 centiares. Origine: terrain reu en Žchange vers 1810 de monsieur LE SERGENT de BAYENGHEM propriŽtaire ˆ Acq.

 

 

Echange d'un terrain avec monsieur LE SERGENT de BAYENGHEM (22-3-1848)

(AD 62 F 2  58/27)

 

Pardevant DUFOUR notaire ˆ Neuville Saint Vaast ont comparu:

 

Objet: Žchange en vue de faciliter le redressement d'une partie du chemin vicinal conduisant ˆ la route nationale nĦ39: 13 ares 76 centiares de terrain situŽs ˆ Acq ˆ prendre dans une prairie appartenant ˆ monsieur LE SERGENT; en contre Žchange: 54 ares 13 centiares.

Monsieur LE SERGENT entrra en jouissance lorsque le nouveau chemin aura ŽtŽ livrŽ ˆ la circulation. Les fossŽs ˆ Žtablir apprtiendront ˆ monsieur LE SERGENT qui sera tenu de les entretenir, exceptŽ le talus qui sera ˆ la charge de la commune; l'enlŽvement du silex du chemin existant ˆ la charge de la commune, ainsi que l'entretien de l'aqueduc qui sera construit sous le chemin pour faciliter l'Žcoulement des eaux nŽcessaires au flottage des prairies.

Le terrain cŽdŽ ˆ monsieur LE SERGENT peut produire un revenu de 45 francs imp™t compris, est estimŽ en capital ˆ 1514 francs.

Le terrain cŽdŽ ˆ la commune produit un revenu de 14 francs, estimŽ en capital ˆ 480 francs. Il reste donc ˆ la charge de monsieur LE SERGENT une soulte de 1032 francs.

Les arbres et hallots qui croissent sur les parties cŽdŽes ˆ monsieur LE SERGENT sont rŽservŽs ˆ la commune qui les fera abattre avant le premier novembre prochain.

Fait en prŽsence de: Franois DELCOUR cultivateur, Louis DUBOIS cultivateur, Pierre Hubert DHƒDIN charpentier, membres du conseil municipal.

 

 

Louis CUVELIER veut vožter un puits communal (26-6-1871)

(AD 62 F 2  58/30)

 

Le 26 juin 1871 monsieur ALLART maire d'Acq, Žcrit au prŽfet: Ç Louis CUVELLIER pour prolonger sa grange se permet de vožter un puits d'utilitŽ publique situŽ sur la propriŽtŽ communale È.

Le premier juillet 1871 le prŽfet rŽpond au maire: Ç le produire devant le juge de paix, s'il est constant que le public a jusqu'ˆ prŽsent joui sans trouble du puits litigieux È.

 

 

Bornage d'un terrain (24-1-1863)

(AD 62 F 2  58/31)

 

1) Le 24-1-1863 monsieur ALLART maire Žcrit au prŽfet: Ç un individu a percŽ un fossŽ entre son terrain et une propriŽtŽ communale non bornŽe. Il ne veut pas recombler le dit fossŽ. Que faire? È.

 

2) Le 20-2-1863 le prŽfet rŽpond au maire: Ç tout propriŽtaire a le droit de se clore par un fossŽ pourvu qu'il laisse un certain espace ou franc bord, destinŽ ˆ garantir la propriŽtŽ voisine contre les Žboulements de terre. Il semble que le propriŽtaire a creusŽ son fossŽ sur le fonds communal. L'article 646 du code NapolŽon dŽclare que tout propriŽtaire peut obliger son voisin au bornage des propriŽtŽs. Il convient ici de procŽder ˆ un bornage amiable. S'il s'y oppose, il faudra le convoquer devant le juge de paix, ou le tribunal d'arrondissement. Il convient d'avoir l'adhŽsion du conseil minicipal, pour lequel j'autorise une rŽunion exceptionnelle È.

 

3) Le lundi 11 mai 1863 est signŽ l'accord suivant:

Ç Timbre impŽrial.

LĠan 1863 le lundi 11 mai , en la commune dĠAcq les soussignŽs Nicolas ALLART cultivateur et maire, Benoit GERNƒ, Louis CUISINIER, Franois CAUCHY, Louis FOURNET, membres du conseil municipal, assistŽs de Louis MAYEUR architecte ˆ Arras, expert par eux choisi et aussi soussignŽ d'une part;

Joseph MAYEUR ancien notaire, demeurant ˆ Aubigny, agissant tant en son nom personnel quĠen ceux et comme se portant fort de MM Philippe Henri Joseph DUFOUR ancien notaire ˆ Neuville Saint Vaast, et Charles Henri Jean Baptiste MERLIN notaire ˆ BŽthune, accompagnŽ de Jacques Victor CARRƒ arpenteur gŽomtre demeurant ˆ Berlette commune de Savy, se sont rŽunis sur les lieux ci-aprs indiquŽs avec leurs experts susnommŽs pour reconna”tre la limite sŽparative entre une prairie flottante appartenant ˆ MM DUFOUR, MERLIN, MAYEUR dite le PrŽ d'Agnires, et un terrain communal appelŽ les Dialots le tout situŽ ˆ Acq (la ligne ˆ reconna”tre sĠŽtendant depuis le Marais de FrŽvin Capelle jusquĠau terrain anciennement employŽ comme chemin conduisant ˆ Haute-Avesnes nommŽ les Flaquettes aujourd'hui ˆ usage de prairies et cŽdŽ par Žchange ˆ lĠancien propriŽtaire de la prairie dĠAgnires par la commune dĠAcq) et ensuite procŽder au bornage et lĠencha”nement des bornes ˆ planter.

Les experts aprs avoir examinŽ les lieux et tout renseignement pris ont reconnu que contrairement ˆ ce qui existe ˆ lĠendroit de la partie de prairie dite les Flaquettes et au dit la... Ecoivres o le fossŽ appartient ˆ la prairie celui (le fossŽ) quĠil sĠagit de vŽrifier  et qui est large de 50 cm dĠouverture au sommet est trouvŽ par eux devoir tre mitoyen sur toute son Žtendue entre les propriŽtaires sus nommŽs de la prairie et la commune dĠAcq. En consŽquence ils ont de suite du consentement des parties procŽdŽ au bornage. Les bornes sont placŽes au juste milieu du fossŽ et les distances entre elles sont les suivantes : entre la premire borne qui est posŽe au coinde la portion de prairie dite les Flaquettes jusquĠˆ la deuxime la distance 40,20 m, de la deuxime ˆ la troisime 30,60 m, de la troisime ˆ la quatrime 20 m, de la quatrime ˆ la cinquime 40,70 m, de la cinquime ˆ la sixime 8,20 m, de la sixime ˆ la septime 48 m, de la septime ˆ la huitime 17,50 m, de la huitime ˆ la neuvime 31,40 m, de la neuvime ˆ la dixime 20 m, de la dixime ˆ la onzime 23,0 m, de la onzime ˆ la douzime 23,60 m, de la douzime ˆ la treizime 63,10 m, de la treizime ˆ la quatorzime 53,10 m, de la quatorzime ˆ la quinzime la dernire et qui est placŽe contre le marais de FrŽvin 10,60 m.

Il est convenu que le curage de ce petit fossŽ qui restera toujours mitoyen sans pouvour tre supprimŽ se fera alternativement une annŽe par les propriŽtaires de la prairie une autre par la commune.

En 1864 le curage devra se faire par les propriŽtaires de la prairie qui devront Žtablir le fossŽ en droite ligne dĠune borne ˆ une autre sur la largeur actuelle ; si lĠune des parties nŽglige de faire le curage dans lĠannŽe quĠil y aura droit ce droit ne tombera pas en arrŽrage et lĠautre aura droit de le faire tout en conservant  le tour de r™le du point de dŽpart tel quĠil est Žtabli en partant de 1864 mais sans que lĠune des parties puisse contraindre lĠautre ˆ ce travail. La partie qui pour le premier mars nĠaura pas entrepris ce curage sera sensŽe y renoncer pour cette annŽe et celle qui le fera aura toujours le droit de rejetter les terres et vidanges entirement de son c™tŽ.

En foi de quoi le prŽsent procs verbal a ŽtŽ dressŽ en double les jour mois et an susdits et les parties lĠont signŽ avec les experts aprs lecture.È

 

4) Le 20 aožt 1863 le prŽfet Žcrit au maire d'Acq: Ç monsieur DARSY avocat ˆ Arras, a dŽposŽ dans mes bureaux un procs verbal concernant le bornage intervenu entre votre commune et le sieur MAYEUR et consorts. Quatre membres du conseil municipal ont assistŽ avec vous ˆ cette opŽration, mais iceux ne constituent pas la majoritŽ de cette assemblŽe. Une assemblŽe spŽciale est nŽcessaire. Vous m'adresserez un croquis visuel des lieux, ainsi qu'une copie des dŽlibŽrations È.

 

5) Le maire reoit une lettre du prŽfet datŽe du 23-10-1863 o il lui reproche d'avoir oubliŽ de signer le procs verbal d'accord et de ne pas avoir envoyŽ un croquis des lieux. Le 9 novembre, le maire envoie les pices manquantes. Entre temps le conseil municipal donne son accord.

 

6) Le 30 janvier 1864 le prŽfet Žcrit au maire que puisque le conseil municipal d'Acq a acceptŽ les rŽsultats du bornage, il lui renvoie le procs verbal qui le constate revtu de son approbation.

 

 

 

 

Elections municipales du 7-8-1870 (Empire)

(AD 62 F EDEP 7 K 1)

 

Population: 459 habitants; 144 Žlecteurs inscrits

 

CUISINIER Louis

81 voix

CAUCHY Franois

80

ALLART Nicolas

78

DUBOIS Louis

76

FOURNET LAJUS

76

GERNƒ

73

CUVELIER Louis

61

PETIT AmŽdŽe

59

COMPAGNON Pierre

47

ALLART Jean Baptiste

46

FOURNET AUBRON

31

HERBET Benoit

31

FAUQUETTE

24

DUFOUR

11

DESLIONS

11

GENEL Jean Baptiste

7

BONNART

2

BREHON

1

 

 

Elections municipales du 30-8-1871 (RŽpublique)

 

140 inscrits; 82 votants; 9 Žlus au premier tour

 

CAUCHY Franois

78

ALLART Nicolas

73

FOURNET LAJUS

78

PETIT AmŽdŽe

68

GERNƒ Benoit

67

RICHEBƒ

66

COMPAGNON Pierre

56

DUBOIS Louis

55

CUVELIER Louis

44

ALLART Jean Baptiste

34

CUISINIER Louis

30

FOURNET AUBRON

20

DUFOUR

10

CAUDRON Victor

8

 

Le 10 mai 1871 a lieu l'Žlection du maire:

ALLART Nicolas: 8 voix sur 10; CAUCHY Franois: 1/10; CUVELLIER Louis: 1/10.

ALLART Nicolas est Žlu maire; DUBOIS Louis est Žlu adjoint.

 

En 1876 CUVELIER Louis est Žlu maire; il est rŽŽlu en 1881. Son adjoint est PETIT AmŽdŽe.

En 1892 GERNEZ Benoit est Žlu maire; PETIT AmŽdŽe est adjoint.

 

 

Location de marais communaux en 1904

(AD 62 F 2  58/32)

 

Le 26-9-1904, le maire Benoit GERNEZ, assistŽ d'Oscar CUISINIER et Jean Baptiste FOURNET conseillers municipaux, a procŽdŽ ˆ la location de deux parcelles de marais: Ç le Marais È, contenant 3 ha 1 a, et divisŽ en 29 portions, et la seconde Ç le Maresquet È contenant 1 ha 22 ca, divisŽe en 11 portions, rapportant en tout ˆ 375 francs.

Le lot numŽro sept a ŽtŽ adjugŽ ˆ Louis FOURNET d'Acq, pour 19 francs.

Extrait du cahier de charges: les preneurs jouiront neuf ans consŽcutifs de tous fruits profits revenus en bons pres de famille et cultivateurs vigilants. Ils laboureront, fumeront, cultiveront, ensemenseront les terres suivant les usages locaux d'aprs la mŽthode des meilleurs cultivateurs. Ils devront marner ˆ leurs frais, seront responsables des arbres, n'y laisseront pa”tre ni chevaux, ‰nes, mulets. Les preneurs ne pourront prŽtendre ˆ aucune indemnitŽ, ni diminution sur les fermages payŽs chaque annŽe de ce bail, le premier novembre, en or ou argent, pour raison de perte ˆ cause de gelŽe, grle, sŽcheresse, incendie, rouille, ravage de mulots, inondations, guerre ou invasion. Ils feront le curage de la Scarpe.

 

 

On roule trop vite ˆ Acq en 1923

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal, rŽuni le 11 mars 1923, approuve ˆ l'unanimitŽ l'arrtŽ suivant pris par le maire:

Le maire de la commune d'Acq,

Vu les lois des 22 juillet 1791, 5 avril 1884, 27 mai 1921, 31 aožt 1922, et l'article 471 du code pŽnal;

ConsidŽrant que des accidents graves sont trop souvent occasionnŽs par l'excs de vitesse des automobiles dans la traversŽe des agglomŽrations; que la circulation dans les chemins ruraux des vŽhicules automobiles de toutes sortes occasionne des dŽprŽdations prŽjudiciables aux intŽrts de la commune,

Arrte:

Article 1: les conducteurs d'automobiles, motocycles, tandems, camions, tracteurs, et autres vŽhicules ˆ traction mŽcanique ne devront pas dŽpasser la vitesse de 10 kilomtres ˆ l'heure dans la traversŽe des rues de la commune, ainsi que dans celle des hameaux et agglomŽrations; ils devront entre autes ralentir ou mme arrter leurs marches toutes les fois que leur vŽhicules pourraient tre une cause d'accident pour la circulation.

Article 2: la traversŽe des chemins ruraux sur l'ensemble du territoire leur est complŽtement interdite, et seule la circulation sur les chemins de grande communication leur est permise.

Article 3: des procs-verbaux seront dressŽs contre les contrevenants qui seront poursuivis conformŽment ˆ la loi.

Article 4: la gendarmerie et le garde champtre sont chargŽs de l'exŽcution du prŽsent arrtŽ.

 

 

Il y a trop de cafŽs ˆ Acq en 1916

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal, se rŽunit le 13 avril 1916 sous la prŽsidence de monsieur GERNEZ maire; Žtaient prŽsents: GERNEZ, FOURNET, RICHEBƒ, DILLY, CHRETIEN, LEFEBVRE, HERBET; absent non excusŽ: CUVELLIER; absents excusŽs: CUISINIER (mobilisŽ), et BACQUEVILLE (dŽcŽdŽ).

La sŽance ouverte, monsieur le maire donne lecture d'une circulaire du prŽfet faite ˆ la demande de monsieur le colonel chef de la mission militaire franaise attachŽe ˆ l'armŽe britannique, qui invite le conseil ˆ donner son avis sur un projet d'arrtŽ ˆ prendre pour la limitation des dŽbits de boissons ainsi conu:

Le maire de la commune d'Acq, vu la loi du 17 juillet 1880, et celle du 9 aožt 1909, arrte:

Article 1: ˆ partir de la publication du prŽsent arrtŽ aucun cafŽ ou dŽbit de boissons ne peut tre ouvert dans la commune d'Acq dans un pŽrimtre de 1 km autour de l'Žglise, des Žcoles publiques, du cimetire et de la mairie.

Article 2: tous les agents de la force publique sont chargŽs de l'exŽcution du prŽsent arrtŽ.Le conseil, aprs dŽlibŽration, vu le nombre dŽjˆ trop ŽlevŽ de dŽbits de boissons existant dans la commune, est d'avis ˆ l'unanimitŽ d'accepter le projet ci-dessus Žtant entendu qu'il ne s'appliquera qu'ˆ l'ouverture de nouveaux dŽbits.

 

 

Hommage ˆ un soldat mort pour la France en 1915

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal, se rŽunit le 24 fŽvrier 1915 sous la prŽsidence de monsieur GERNEZ maire; Žtaient prŽsents: GERNEZ, FOURNET, RICHEBƒ, DILLY, CHRETIEN, LEFEBVRE, HERBET, CUVELLIER, CUISINIER, BACQUEVILLE.

Monsieur le Maire expose la proposition suivante:

En ouvrant cette sŽance mon premier mot sera pour vous proposer d'adresser nos plus sincres et sympathiques condolŽances ˆ la famille de notre jeune concitoyen Marcel DELACROIX tombŽ glorieusement au champ d'honneur le 25-26 novembre 1914 dans le bois de la Grurie. J'espre qu'aprs la guerre vous voudrez honorer la mŽmoire de ceux de nos concitoyens qui en auront ŽtŽ les victimes en inscrivant leurs noms en lettres d'or sur une plaque de marbre placŽe dans la mairie afin d'en perpŽtuer le souvenir chez les gŽnŽrations futures et que le sacrifice de leur vie qu'ils ont courageusement consenti pour le triomphe du droit et de la libertŽ sur le despotisme arrogant et brutal de nos barbares ennemis leur soit donnŽ en exemple.

Le conseil ˆ l'unanimitŽ approuve cette proposition et dŽcide d'en transmettre une copie ˆ la famille DELACROIX.

 

 

Radiation sur les listes d'allocations aux femmes de mobilisŽs (24-2-1915)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le Maire informe le conseil qu'il a l'intention de demander ˆ monsieur le prŽfet la radiation sur la liste communale des bŽnŽficiaires de l'allocation aux femmes de mobilisŽs (loi du 5 aožt 1914) des cabaretires dont les noms suivent dont la situation pŽcuniaire actuelle lui para”t trs bonne et rŽclamer ces radiations, pour:

HERBET ClŽmentine, femme BERLAIRE, nĦ 12 de la liste, mre de deux enfants de 13 et 14 ans;

GARBƒ Nelly, femme CHRETIEN, nĦ 27 de la liste, sans enfant.

Le conseil dŽlibre et ˆ l'unanimitŽ estime que la situation de ces bŽnŽficiaires d'allocations lui para”t satisfaisante par suite de l'extension actuelle de leur commerce et trouve que leur demande de radiation para”t justifiŽe.

 

 

L'armŽe salit les routes (24-2-1915)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil Žmet le voeu que l'enlŽvement des boues sur les chemins de grande communication et dans la traversŽe du village d'Acq incombe entirement ˆ l'administration des ponts et chaussŽes ou ˆ l'autoritŽ militaire qui occasionne en grande partie cette malpropretŽ des rues, et ne retombe pas comme cela a lieu depuis novembre 1914 ˆ tour de r™le sur les habitants d'Acq dŽjˆ trop peu nombreux depuis la mobilisation pour effectuer leurs travaux agricoles et d'ensemencement et labours de printemps. Il serait facile ˆ l'autoritŽ militaire d'utiliser pour l'enlŽvement des boues les brancardiers, infirmiers, musiciens, artilleurs, ordonnances, hommes du train des Žquipages qui demeurent souvent oisifs et dŽsoeuvrŽs dans leurs cantonnements alors que deux ou trois fois par semaine sept civils effectuent ce travail.

 

 

Etablissement d'un cimetire pour l'armŽe britannique (27-3-1916)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Sur convocation du 27-3-1916, le conseil municipal d'Acq s'est rŽuni ˆ la mairie, le 31-3-1916 ˆ 5 heures du soir, sous la prŽsidence de Mr GERNEZ maire.

PrŽsents: GERNEZ, CUVELLIER, FOURNET, RICHEBƒ, CHRETIEN, DILLY, LEFEBVRE.

Absents excusŽs: HERBET, CUISINIER (mobilisŽ), BACQUEVILLE (dŽcŽdŽ).

La sŽance ouverte, monsieur le maire invite le conseil ˆ donner son avis sur une demande d'Žtablissement d'un cimetire militaire britannique dans une pice de terre appartenant ˆ Mr DHƒDIN Henri, section B nĦ407, tenant d'un bout au cimetire communal, d'autre bout au chemin d'Aubigny ˆ Mt St Eloi. Une partie de cet immeuble est dŽjˆ occupŽe par un cimetire militaire franais.

Le conseil aprs dŽlibŽration dŽclare ˆ l'unanimitŽ ne soulever aucune opposition ˆ l'Žtablissement d'un cimetire militaire britannique dans le terrain sus indiquŽ. Mais il devra tre rŽservŽ une z™ne d'environ 4 mtres de largeur entre les deux cimetires anglais et franais pour les sŽparer, y permettre la circulation et au besoin, la sŽpulture de militaires franais.

 

 

On se plaint des chardons (27-7-1923)

(AD 62 F 2  61/23)

 

Le maire Žcrit au prŽfet le 25-7-1923:

Ç Je reois des plaintes de cultivateurs propriŽtaires riverains de terres voisinant la ligne de chemin de fer construite par l'armŽe britannique sur le terroir de la commune. Ces terrains sur lesquels l'administration compŽtente n'a pas encore statuŽ sont couverts de chardons et semences qui infestent les champs et les prairies voisines au dŽtriment de la culture. Je vous demande d'intervenir pour que les chardons et les herbes folles soient dŽtruites. È

Le prŽfet rŽpond le 19-8:

Ç Nous avons fait couper les chardons. La remise des terrains occupŽs par la voie ferrŽe a ŽtŽ faite aux propriŽtaires intŽressŽs. Il appartiendra ˆ l'avenir ˆ ceux-ci d'effectuer sur leurs terrains la destruction des plantes nuisibles. È

 

 

Construction et amŽnagement d'une Žcole (1868 ˆ 1877)

(AD 62 F 2  59/5)

 

1) L'an 1868 le 31 mars, Nicolas ALLART cultivateur ˆ Acq, maire, Charlemagne CREPELLE et EugŽnie GODART son Žpouse, commerants demeurant ˆ Arras, se rencontrent aux fins de procŽder ˆ la visite, estimation mesurage et bornage de 10 ares 73 centiares de terrain que la commune veut acquŽrir pour Žriger une maison d'Žcole.

Les dits 10 ares 73 ca sont ˆ prendre en 44 ares 24 ca renseignŽs du plan parcellaire de cadastre au lieu dit Ç le Village È, appelŽ aussi Ç le Courtil MichelÈ.

Louis MAYEUR architecte ˆ Arras, et Augustin BONNEFONDS arpenteur gŽomtre ont fait les mesures suivantes, et estimŽ le prix ˆ 1180, 30 francs.

 

2) Le premier avril 1868 a lieu une convention entre la mairie et Mr et Mme CREPELLE: on laissera un passage d'un mtre de large pour l'accs au surplus du champ. On convient que le prix est de 1100 francs.

 

3) Le 17 aožt 1868 le juge de paix du canton de Vimy s'est transportŽ ˆ Acq, pour Žtudier les avantages ou inconvŽnients de cet achat. Il dŽclare: Ç il est cinq heures et personne ne s'est prŽsentŽ pour faire une dŽclaration. Nous donnons notre avis: le b‰timent pourra aussi servir aux rŽunions du conseil municipal, aux ventes publiques. Son utilitŽ est indiscutable; son prix est modŽrŽ.È

 

4) Le 13-2-1869 le prŽfet donne son acccord pour l'achat du terrain appartenant ˆ Madame CREPELLE GODART.

 

5) Ma”tre VASSELLE notaire ˆ Arras rŽdige l'acte de vente le 20-2-1869.

Origine de la propriŽtŽ: achat de Mr CREPELLE ˆ Alexandre DESLYONS de NOIRCARME et son Žpouse EugŽnie LEFEBVRE demeurant ˆ Saint-Omer.

La servitude de passage est ˆ perpŽtuitŽ mais ne peut tre utilisŽe qu'aux occupeurs du surplus dudit champ. Ce passage sera pris sur le contenu du terrain.

La vente est enregistrŽe le 9-6-1869 ˆ Arras au prix de 1100 francs.

 

(AD 62 F 2  59/6)

 

1) Avis de l'inspecteur primaire, datŽ du 5 avril 1870 sur une demande de secours pour maison d'Žcole d'Acq (459 habitants, 55 Žlves, superficie de la salle de classe 55 m2, dŽpense 11005 francs, secours sollicitŽ 3000 francs, emprunt remboursable en 25 ans).

Ç Par dŽlibŽration du 16-11-1869 le conseil municipal d'Acq et les plus forts contribuables votent la construction d'une maison d'Žcole pour les deux sexes; vu le plan des devis: 11000 francs y compris l'acquisitiondu terrain. L'Žtablissement projetŽ est convenable sur tous rapports, la commune n'a pas toutes les ressources disponibles et doit faire un emprunt remboursable par la vente d'une coupe de bois, propose un secours de 3000 francs, ˆ ajouter au devis: une armoire bibliothque. È

 

2) Le 20-2-1869 (exercice 1869), les soussignŽs s'engagent ˆ verser ˆ la caisse municipale d'Acq les sommes ne pouvant servir qu'ˆ l'acquisition de l'Žcole:

ALLART Nicolas

100 francs

DELCOUR Louis

90

CUVELLIER Louis

100

CAUDRON Victor

90

ALLART Jean Baptiste

100

GERNƒ Benoit

100

FOURNET Louis

90

FAUCQUETTE Oscar

80

CAUCHY Franois

90

PETIT AmŽdŽe

72

total:

912 francs

 

3) le 20-2-1870, le conseil municipal d'Acq se rŽunit ˆ 4 heures du soir. PrŽsents: ALLART maire, DUBOIS adjoint, CAUCHY, CUISINIER, CUVELLIER, FOURNET, GERNƒ, RICHEBƒ.

Le maire dŽpose sur le bureau:

a) la note due aux Žpoux CRESPEL GODART: 1155 francs;

b) le mŽmoire de Me VASSELLE: 140 f;

c) le mŽmoire de Me MONVOISIN pour frais de purge lŽgale: 93,75 f;

d) le mŽmoire de Me BONNEFONDS arpenteur: 41,50 f

Soit 1430,25 f ˆ payer immŽdiatement.

 

Le budget additionnel pour l'exercice 1869 est de:

Premire section: construction d'une maison d'Žcole 429,55 f;

Deuxime section: autres frais (achat terrain) 888,41 f

Soit 1317,96 f, couverts par la souscription ci-jointe au lieu des 800 francs prŽvus.

 

4) La commission des b‰timents civils d'Arras Žcrit le 6-1-1870:

Ç Le b‰timent comprend une cuisine et une salle ˆ manger au rez de chaussŽe; ˆ l'Žtage une salle pour la mairie et trois chambres pour l'instituteur. Il manque un cabinet d'archives. È

 

5) Le ministre de l'instruction publique Žcrit au prŽfet du Pas-de-Calais le 16-6-1870 :

Le nombre d'Žlves est de 69 enfants, filles et garons;

La surface doit tre de 1 m2 par Žlve;

La hauteur du plafond doit tre de 4 mtres;

La cour de rŽcrŽation des filles doit tre diffŽrente de celle des garons;

Les cabinets d'aisance des filles et ceux des garons seront placŽs en deux points diffŽrents ˆ portŽe de surveillance.

 

6) Le prŽfet du Pas-de-Calais Žcrit au maire d'Acq le 6-5-1871:

Ç Le devis initial de 10000 francs est maintenu de 12315 f compte tenu des observations du ministre. Il faut pour voter un emprunt, le vote de concours des plus imposŽs.

Vous tes pressŽ de b‰tir, car la maison d'Žcole actuelle est en trs mauvais Žtat et peut d'un jour ˆ l'autre vous Žchapper.

Compte tenu de la crise douloureuse que traverse le pays, on ne peut donner ˆ Acq qu'un secours de 800 francs. È

 

7) Le 20-5-1871 on donne la liste des plus imposŽs de la commune, appelŽs ˆ concourir, avec le conseil municipal, au vote des impositions locales extraordinaires pendant l'annŽe 1871; on indique le montant de la c™te des contributions:

DUFOUR Henri fils

propriŽtaire

328 francs

CAUCHY DUBOIS Joseph

cultivateur

126

CAUCHY RenŽ fils

marchand

107

RICHEBƒ Nicolas

cultivateur

91

ALLART Jean Baptiste

id

81

PETIT CAUCHY AimŽ

id

76

CUVELLIER Guislain

id

75

CUISINIER RICHEBƒ Jean Baptiste

cabaretier

75

DORGEVILLE ALLART Amand

chapelier

66

FAUQUETTE CAUCHY Oscar

cultivateur

65

CAUCHY DELCOUR Constant

id

60

GARBƒ FrŽdŽric

id

60

DELASSUS Jean Baptiste

marchand de vaches

57

FOURNEZ Louis

cultivateur

53

DENSY DUFOUR Ernest

avocat ˆ Arras

52

DELCOURT ALLART Louis

cultivateur

48

LECOMTE CARTON Louis

marchand de charbon ˆ Arras

40

SAINT-LEGER GENEL Emile

Žpicier ˆ Habarcq

38

FOURNET DELASSUS AlbŽric

maon

37

BƒDU Franois

mŽnager

35

CREPEL Charlemagne

nŽgociant ˆ Arras

34

HENIQUE Franois

mŽnager

34

FOURNET Jean Baptiste

mŽnager

34

DESPRET LEROUX Franois

cabaretier

32

HANNESCAMPS Auguste

desservant

31

PETIT Fleury

cabaretier

31

WACHEUX Louis

mŽnager

31

DHEDIN Arthur

id

29

BERLAIRE Denis

id

28

 

8) Le 8-6-1871 le prŽfet du Pas-de-Calais Žcrit au maire d'Acq:

Vu la dŽpense de 12315 francs, j'autorise la commune ˆ:

a) emprunter 10500 francs, ˆ 5% ˆ la caisse des dŽp™ts et consignations, remboursables en 12 ans ˆ partir de 1871, au moyen de l'imposition ci-aprs.

b) s'imposer extraordinairement, par addition de ses quatre contributions directes, de 7080 fr, ˆ rembourser ˆ partir de 1873. l'emprunt sera remboursŽ par la vente d'arbres et par les revenus ordinaires.

 

9) Devis estimatif rŽsumŽ, en date du 14-6-1871:

maonnerie

5426 fr

charpente

1342

couverture

963

plomberie

253

menuiserie

1809

plafonds et enduits

644

serrurerie

104

quincaillerie

299

vitrerie

152

peintures, fosses

552

construction d'un four

100

total:

11549 f

+ imprŽvu:

180

en tout:

11729 f

+ honoraires:

586

Total:

12315 f

Le projet est approuvŽ par le prŽfet.

 

10) Le 27-6-1873 Mr CUVELLIER maire d'Acq au conseil municipal:

Le sieur FOURNET LAJUS, ma”tre maon, qui propose un rabais de 23 % sur le devis de 12315 francs se voit adjuger la construction de l'Žcole.

Il l'emporte sur son concurrent Augustin WAVELET d'Anzin-Saint-Aubin qui propose un rabais de 3 %.

 

11) Le 19-7-1873, devis supplŽmentaire:

Construction d'un puits de 20 mtres de profondeur, pavage de la cour de rŽcrŽation, construction d'un prŽau couvert, de murs de cl™ture; achat de mobilier, d'une bibliothque: 4870 francs.

 

12) Le 4-9-1873 l'inspecteur d'acadŽmie Žcrit au prŽfet:

Ç La guerre survenue, la commune a commencŽ les travaux vu l'urgence. Un secours de 3260 francs pour la commune est indispensable. È

 

13) le 19-7-1874, devis supplŽmentaire:

une bibliothque scolaire

120 fr

quatre tables

120

cartes gŽographiques

25

un systme mŽtrique

75

un pole et accessoires

60

total:

400 fr

 

(AD 62 F 2  59/7)

 

Le 7-6-1875 l'inspecteur d'acadŽmie Žcrit au prŽfet du Pas-de-Calais:

Ç En construisant une Žcole il y a trois ans, la commune a Žtabli les latrines au nord dans la cour, sans penser que la veuve CREPELLE a un droit de passsage sur lequel sont construites les latrines. La dite dame exige un autre passage au sud de 1,80 m de large. La commune doit se soumettre ˆ sa demande. È

 

 

 

 

AD 62 F 2  59/8)

 

Le 18-3-1877 le maire CUVELLIER Žtablit un devis des objets nŽcessaires pour complŽter le mobilier de l'Žcole communale.

armoire

40 francs

nŽcessaire mŽtrrique

65

4 tables de 3 m de long, avec banc adaptŽ, sur 0,75 m de large, en orme ou sapin

160

2 tableaux noirs

20

une clochette

50

cartes du monde, Europe, France, Palestine

40

statue de la Ste Vierge

25

Total:

400 fr

Ont signŽ: CUVELLIER, PETIT, CUISINIER, CAUCHY, COMPAGNON, GENEL, CAUCHY, RICHEBƒ, FOURNET.

 

 

Destruction des mulots et campagnols

( brouillon Žcrit sur un bon de commande dĠengrais)

annŽe 1890

 

Le conseil municipal, considŽrant la circulaire de Mr le PrŽfet, est dĠavis de dŽtruire les mulots et campagnols , considŽrant en outre que la destruction des mulots et campagnols consenant plut™t les intŽrts particuliers des cultivateurs que les intŽrts communaux est dĠavis dĠencourager la destruction, que la commune ne doive pas intervenir dans les frais dĠachat des moyens de destruction, quĠun avis soit publiŽ par le garde prŽvenant les cultivateurs dŽsireux dĠemployer le procŽdŽ de lĠInstitut Pasteur de vouloir bien se faire inscrire ˆ la mairie le plus t™t possible et de dŽclarer le nombre afin que lĠon puisse faire venir le bouillon concentrŽ de Mr le Docteur DUMETZ, de remettre ˆ chaque cultivateur une copie des instructions.

 

Voir ci-aprs photocopie de lĠoriginal.

 

 

 

Bornage du nouveau droit de passage de Mme CREPELLE sur le terrain de lĠŽcole

8 novembre 1875

 

LĠan 1875 le 8 novembre ˆ la rŽquisition de Mr ALLART Nicolas cultivateur demeurant ˆ Acq canton de Vimy agissant en sa qualitŽ de maire de la dite commune aux fins de jouir au sud ouest en augmentant toutefois sa largeur de 80 cm la servitude de passage existant au profit de Mme veuve CREPELLE GODART propriŽtaire demeurant ˆ Arras, au nord ouest de la propriŽtŽ communale o se trouve b‰tie la maison dĠŽcole, et de procŽder ˆ lĠestimation des terrains ainsi ŽchangŽs.

Je soussignŽ Franois DELABY arpenteur patentŽ demeurant ˆ Carency, canton de Vimy, dŽsignŽ par le requŽrant ˆ lĠeffet de procŽder aux opŽrations et dossiers indiquŽs. En consŽquence de la rŽquisition qui mĠen a ŽtŽ faite, je me suis transportŽ le dit jour 8 novembre 1875 en la commune dĠAcq puis sur les lieux dont il sĠagit o Žtant arrivŽ vers 10 heures du matin jĠai en prŽsence de Mr le Maire procŽdŽ aux opŽrations qui me sont confiŽes le tout ainsi quĠil suit.

Le plan figuratif des lieux reportŽ ci aprs mĠayant ŽtŽ communiquŽ par Mr le Maire jĠai procŽdŽ de suite ˆ lĠemplacement et bornage de la nouvelle servitude que la commune doit supporter en Žchange de la premire devant tre supprimŽe ˆ son profit. Je me suis alors Žtabli ˆ 35 cm du mur de la maison des mineurs GARBƒ, ou au point lettre B du plan ci aprs, ˆ cause du rejet de la toiture auquel la dite maison  a droit, et jĠai mesurŽ une longueur dĠun mtre 80 cm en avanant au nord est vers la lettre A, cĠest ˆ dire en longeant la rue jusquĠau point lettre O, o jĠai placŽ une borne en grs. De la borne placŽe au point lettre B jĠai aussi mesurŽ dans le mme sens cĠest ˆ dire en avanant vers la lettre C une mme longueur de 1,80 m jusquĠau point lettre P o jĠai Žgalement placŽ une borne en grs laissant ainsi le rejet de 35 cm existant Žgalement pour la haie du jardin, faisant suite ˆ la maison des dits mineurs GARBƒ, et appartenant ˆ Mme veuve CREPELLE lequel rejet figure entirement au dit plan.

La nouvelle servitude devant exister au profit de Mme CREPELLE et ainsi dŽlimitŽe est teintŽe en carmin au dit plan ci aprs, ˆ  48 mtres 46 cm de longueur sur 1,80 m de largeur et doit servir comme la premire ˆ Mme CREPELLE et ayants droits et non autres afin dĠavoir accs ˆ sa propriŽtŽ attenante entirement au sud est et en partie au sud ouest ˆ la propriŽtŽ communale dont il sĠagit, teintŽe en jaune au dit plan laquelle a ŽtŽ achetŽe par la commune le 20 fŽvrier 1869 de Mr et Mme CREPELLE GODART.

Tandis que la premire servitude ou celle ˆ supprimer au profit de la commune dĠAcq teintŽe en noir au plan ci dessous nĠa que 47 mtres 96 cm de longueur sur un mtre de largeur.

Passant ˆ lĠestimation je constate quĠil ne sĠagit ici que dĠun dŽplacement de servitude de passage et que vu leur situation les terrains ont une valeur Žgale.

 

De tout ce que dessus jĠai fait et rŽdigŽ le prŽsent procs verbal avec plan en double expŽdition lequel je certifie sincre et vŽritable en tout son contenu, en foi de quoi je lĠai clos et signŽ ˆ Acq les jour mois et an susdits. SignŽ DELABY.

 

 

 

Lettre de Mme CREPELLE au maire dĠAcq en date du 6 mai 1878

 

Arras le 6 mai1878, Mr le Maire :

 

JĠapprends que la commune que vous administrez b‰tit un mur de cl™ture ˆ la cour de la maison dĠŽcole sur la rue du Bout Haut et comme je crains que nĠayez pas connaissance des conditions dĠouverture que ce mur doit avoir aux termes dĠun acte dĠŽchange intervenu entre la commune dĠAcq et moi suivant acte passŽ devant Ma”tre VASSELLE notaire ˆ Arras le 6 dŽcembre 1875 et en vertu dĠune dŽlibŽration du conseil municipal dĠAcq du 23 mars de la dite annŽe (ˆ laquelle vouis pourrez vous reporter en examinant votre registre des dŽlibŽrations) approuvŽe par le prŽfet ˆ la date du 12 juillet 1875, je prends la libertŽ de vous soumettre la condition de lĠacte dĠŽchange susdit qui a trait au droit de passage et sa largeur comme ˆ sa longueur ; la voici :

Ç de son c™tŽ et par contre Mr Nicolas ALLART au nom de la commune dĠAcq quĠil reprŽsente cde et abandonne avec garantie contre tout trouble et Žviction et pour y avoir droit ˆ perpŽtuitŽ par elle mme les hŽritiers ou ayants causes ˆ Mme CREPELLE qui accepte un passage de 1,80 m de largeur sur 48,46 m de longueur ˆ prendre sur le terrain vendu par Mme CREPELLE ˆ la commune dĠAcq pour lĠŽtablissement dĠune Žcole communale suivant acte passŽ devant Mtre VASSELLE notaire le 20 fŽvrier 1869 pour ce droit de passage sĠexercer ˆ patir de la rue du Bout Haut sur toute la longeur du terrain vendu par lĠacte sus rappelŽ contigu ˆ la maison  de la veuve Jean Baptiste GARBƒ et ˆ une partie de la propriŽtŽ de Mme CREPELLE de laquelle la veuve GARBƒ fait un jardin avec cette remarque que ces 1,80 m de largeur ne comptent et ne devront jamais compter quĠˆ partir des 35 cm de rejet des b‰timents de la veuve GARBƒ comme de la haie de la propriŽtŽ de Mme CREPELLE et tel au surplus que le dit passage est dŽlimitŽ en un plan figuratif faisant suite ˆ un rapport dĠexpert dressŽ sur une feuille de timbre de la dimension de 60 centimes par Mr DELABY arpenteur patentŽ demeurant ˆ Carency commis et dŽsignŽ ˆ cet effet par Mr le Maire dĠAcq afin de procŽder ˆ la dŽlimitation de ce passage ˆ sa description et ˆ son estimation lequel plan est demeurŽ annexŽ ˆ la minute de lĠacte dĠŽchange.È

Inutile de vous dire Mr le Maire que tout mur qui serait construit au mŽpris de cet acte dĠŽchange et qui nĠaurait pas 1,80 m dĠouverture ˆ partir des 35 cm de rejet de la toiture de la veuve GARBƒ se verrait infailliblement condamnŽ ˆ tre dŽmolie jusquĠˆ ce quĠon ait fidlement exŽcutŽ les conditions dans lesquelles lĠŽchange nĠaurait pas eu lieu, et je me propose ˆ cet effet dĠaller par moi-mme vŽrifier trs prochainement si ces conditions ont ŽtŽ remplies.

Pardonnez-moi Mr le Maire la libertŽ que jĠai prise de vous Žcrire, mais jĠai voulu vous Žclairer sur le sujet qui mĠoccupe.

Veuillez agrŽer Mr le Maire lĠassurance de ma parfaite considŽration.

 

 

Achat d'un terrain pour la construction d'une classe enfantine (1892/93)

(AD 62 F 2  59/9)

 

1) L'inspecteur d'acadŽmie Žcrit au prŽfet du Pas-de-Calais le 19 avril 1892:

Ç Monsieur le prŽfet, par dŽlibŽration du 10 de ce mois, le conseil minicipal d'Acq a fait choix d'un terrain pour la construction d'une classe enfantine. L'emplacement sur lequel se trouve l'Žcole mixte ˆ laquelle doit tre annexŽe la classe enfantine dont le projet de crŽation est au ministre, est insuffisant pour la recevoir. Deux propriŽtaires de terrains avoisinant l'Žcole refusent formellement de cŽder ˆ la commune la moindre parcellede leur bien. On a donc dž chercher ailleurs et plus loin une installation convenable. Le terrain dont l'acquisition est projetŽe se trouve ˆ 300 m environ de l'Žcole mixte; il est bien situŽ et presque au centre de l'agglomŽration principale du village. Le prix d'achat n'en para”t pas exagŽrŽ. Il y a lieu d'approuver la dŽlibŽration sus visŽe. È

 

2) Promesse de vente en date du 8 mai 1892:

Ç Je soussignŽ Beno”t JEROME propriŽtaire demeurant ˆ Houdain, dŽclare adhŽrer ˆ l'estimation faite par Beno”t BRAYELLE expert nommŽ par le maire d'Acq laquelle estimation porte ˆ 778 francs le prix d'un terrain de 9 ares 60 centiares situŽ rue Verte, que je consens ˆ vendre ˆ la commune d'Acq. Je m'engage ˆ passer acte aux frais de la communeÈ

 

3) Procs verbal d'estimation du 12 juin 1892:

Ç Je soussignŽ Beno”t BRAYAELLE arpenteur me suis rendu rue verte ˆ l'effet d'estimer un terrain que Beno”t JEROME demeurant Houdain offre de vendre ˆ la commune. Ce terrain se compose d'une p‰ture tenant au nord ˆ la rue verte, ˆ l'est ˆ la veuve Jules HERBET, ˆ l'ouest ˆ Louis CAMPION et au sud au vendeur, qu'il est clos d'une haie. Nous Žvaluons le terrain ˆ 80 francs l'are, au total 778 francs. È

 

4) Procs-verbal d'enqute du 12 juin 1892:

Ç De 9heures du matin ˆ midi, nous Nicolas CAILLAUX maire de Mont Saint Eloy, sommes tenu ˆ la mairie d'Acq pour procŽder ˆ une enqute commodo et incommodo, afin de recevoir les dŽclarations qui pourraient se produire contre l'acquisition projetŽe. Personne ne s'Žtant prŽsentŽ nous avons considŽrŽ que le terrain au point de vue salubritŽ publique et situation, remplit les conditions favorables ˆ la construction d'une Žcole. È

Le 30 mai 1893 le prŽfet donne son accord ˆ l'achat du terrain.

 

5) Acte de vente du 12 juin 1893 chez Me Ernest PETIT notaire ˆ Neuville-Saint-Vaast:

Ç Pardevant Me Ernest PETIT notaire, assistŽ de Constant PLOUVIEZ garde champtre et d'AimŽ SƒGARD cultivateur a comparu:

Mathilde MUCHEMBLED Žpouse autorisŽe de Beno”t JEROME huissier, avec qui elle demeure ˆ Houdain;

Beno”t GERNƒ mŽdecin, maire d'Acq, autorisŽ par le PrŽfet ˆ l'effet des prŽsentes....

RŽserve: madame JEROME se rŽserve le long de la propriŽtŽ contre Louis CAMPION un passage de 1,50 m pour accŽder ˆ la propriŽtŽ lui restant situŽe contre la rivire. È

Dans la quittance du 10 mars 1894, on rappelle que les Žpoux JEROME sont mariŽs suivant le rŽgime de la communautŽ rŽduite aux acquts par contrat de mariage passŽ le 10-9-1887 devant Me Paul DAIX notaire ˆ Houdain.

 

 

Construction d'une classe enfantine (1892/93)

(AD 62 F 2  59/10)

 

1) Budget 1893 pour la commune d'Acq: voir plus haut.

 

2) DŽlibŽration du conseil gŽnŽral du Pas-de-Calais en date du 27 aožt 1892:

Ç La commune d'Acq qui ne compte pas 500 habitants et qui n'a qu'une Žcole mixte, demande la crŽation d'une Žcole enfantine et propose de la construire dans un endroit central mais distant de 300 m de l'Žcole mixte. La dŽpense de 14053 francs dont 8839 ˆ la charge de l'Etat a paru considŽrable surtout qu'il s'agit d'une Žcole qui ne sera frŽquentŽe que par un nombre restreint d'enfants. Aussi propose t-il, tout en restant sympathique ˆ la commune d'Acq, de renvoyer ce projet ˆ l'examen de l'administration. Le troisime bureau pense qu'il y aura moyen de rapprocher l'Žcole enfantine de l'Žcole mixte. È

 

3) Devis des travaux ˆ exŽcuter pour la construction, par Eugne COUTURAND ingŽnieur des Arts et Manufactures ˆ Arras:

La construction est en briques et pierres de pays, couverte de pannes de Leforest; elle comprend le logement pour l'adjointe, classe, vestiaire, prŽau entre cour et jardin. La rue est tranquille, le terrain est salubre, plantŽ d'arbres. La classe pourra recevoir de 50 ˆ 60 enfants.

La dŽpense totale y compris mobilier scolaire et honoraires est de 13205 francs.

Quelques dŽtails du devis:

La charpente est en bois de sapin, l'escalier est en bois d'orme.

Pour le mobilier scolaire: tables bancs ˆ 2 ou 3 ou 4 places: 50 places ˆ 8 francs; table bureau pour la ma”tresse de 1,70 m sur 0,70 m: 28 fr; tableau noir de 1 m sur 0,75 m: 25 fr; pole SŽbastopol avec tuyaux et coudes: 45 fr.

 

4) Lettre de l'inspecteur d'acadŽmie au prŽfet le 29 juillet 1892:

Ç Monsieur le prŽfet, par dŽlibŽration en date du 10 avril 1892, le conseil municipal d'Acq a dŽcidŽ d'annexer une classe enfantine ˆ son Žcole mixte. La commune d'Acq compte 492 habitants et la population tend ˆ s'accro”tre ˆ cause des carrires de grs et de pierres ˆ b‰tir actuellement en exploitation. Le nombre d'enfants en ‰ge de frŽquenter est de 98. La crŽation d'une classe enfantine est indispensable. Le terrain est ŽloignŽ de tout Žtablissement dangereux ou malsain ou bruyant. Il est distant de 300 m de l'Žcole mixte. L'enqute de commodo et incommodo n'a donnŽ lieu ˆ aucune rŽclamation. Il ežt d'ailleurs ŽtŽ difficile de trouver un autre endroit. Dailleurs si ce qui est probable, la population continue ˆ cro”tre, l'assemblŽe communale demandera plus tard la crŽation d'une Žcole de filles au lieu et place de la classe enfantine.

Le projet comprend:

a) un logement pour l'institutrice se composant de deux pices (cuisine et salle avec vestibule) au rez de chaussŽe, trois ˆ l'Žtage (deux chambres et cabinet), avec cave et grenier.

b) une salle de classe de 8 m de long et 8 de large et 4 de haut, avec vestiaire, prŽau couvert, bžcher. Les privŽs seront les plus ŽloignŽs que possible des classes et faciles ˆ surveiller. La cour de rŽcrŽation sera de 125 m2 , le jardin de 4 ares 15 centiares.

La dŽpense se compose comme suit: emplacement 768 fr ; construction 12078 fr ; mobilier 798 fr ; honoraires de l'architecte 69 fr; au total: 13973 fr.

La subvention demandŽe ˆ l'Etat est de 63 %. Pour le reste la commune sollicite un secours du dŽpartement et propose de contracter un emprunt. È

 

5) Commission dŽpartementale de la prŽfecture le26 novembre 1892:

DŽcision: subvention de 400 fr pour l'acquisition du terrain et la construction de l'Žcole; 100 fr pour le mobilier; favorable au concours de l'Etat pour 8979 fr; la part ˆ la charge de la commune sera de 5073 fr.

Le 28 mars 1893 le ministre de l'instruction publique donne son accord.

 

6) Lettre du prŽfet du Pas-de-Calais le 10 avril 1893:

La commue d'Acq est autorisŽe ˆ:

a) emprunter ˆ la caisse des dŽp™ts et consignations la somme de 13553 francs remboursables en 30 ans ˆ partir de 1894. L'Etat paiera pendant 30 ans une subvention de 523 fr (?).

b) s'imposer extraordinairement pendant 30 ans de 266 fr.

 

7) Par dŽcision du conseil municipal du 9-7-1893 RenŽ CAUCHY, Constant CUISINIER, Franois BACQUEVILLE et AmŽdŽe PETIT sont nommŽs surveillants des travaux.

 

8) Le 12 juin 1893 le crŽdit foncier de France prte ˆ la commune d'Acq la somme de 13553 fr le 25 de ce mois. La commune se libŽrera en payant pendant 30 ans par annuitŽs de 789 fr, payables en janvier et juillet. L'intŽrt est de 4,10 % l'an.

 

9) Le 15 octobre 1895 a lieu le dŽcompte des travaux effectuŽs par Mr BARBIER CARTON entrepreneur ˆ Arras, adjudicataire des travaux:

Terrassements maonnerie 6790 fr; charpente 2334 fr; couverture et zinguerie 1806 fr; serrurerie et quincaillerie 329 fr; enduits, peintures, vitreries 847 fr; honoraires 627 fr; rabais de 1 %; en tout: 13171 francs.

Le 11 octobre 1896 a lieu la rŽception dŽfinitive des travaux.

 

 

Transformation des Žcoles et projet de crŽation d'une Žcole libre pour les filles (1898)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le Maire rappelle au Conseil que la population officielle de la commune est de 512 habitants; qu'elle est donc tenue, aux termes de l'article 11 de la loi du 30 aožt 1886, d'avoir une Žcole de filles ˆ moins d'tre autorisŽe par  conseil dŽpartemental ˆ remplacer cette Žcole spŽciale par une Žcole mixte.

Que, par libŽration en date du 10 janvier 1897, il avait ŽtŽ d'avis de conserver l'Žcole mixte et la classe enfantine qui y est annexŽe;

Que, le 28 mars dernier, le bruit ayant couru de la crŽation prochaine d'une Žcole libre de filles, consultŽ sur la question de savoir s'il n'Žtait pas urgent de transformer l'Žcole enfantine en Žcole de filles, il avait dŽcidŽ d'attendre, pour rŽclamer ce changement, que ce bruit ait pris assez de consistance pour lever tous les doutes.

Aujourd'hui la certitude existe. Le terrain est achetŽ ; la construction est imminente et sera menŽe rapidement. M. Le Maire estime donc que le moment est venu, pour le Conseil, de prendre une dŽcision ferme.

Le Conseil, aprs mžre dŽlibŽration, vu sa dŽlibŽration en date du 10 janvier 1897 et 28 mars 1898, considŽrant:

Qu'il a pour devoir de soutenir Žnergiquement l'enseignement public; que si l'Žcole mixte communale est maintenue, il est certain que toutes les filles la dŽserteront pour se rendre ˆ l'Žcole congrŽgationiste;

Que le seul moyen de lutter avantageusement en faveur de l'enseignement public est de transformer l'Žcole enfantine en Žcole de filles avant la rentrŽe des classes, afin de ne pas se laisser devancer par l'Žtablissement libre;

Que d'ailleurs, l'Žcole enfantine a ŽtŽ construite avec logement pour la ma”tresse en prŽvision de l'obligation o pourrait se trouver la commune d'avoir une Žcole de filles dans un avenir plus ou moins prochain;

Que tout est donc prt pour ce changement;

Emet l'avis, ˆ l'unanimitŽ, que l'Žcole mixte soit transformŽe en Žcole de garons, et l'Žcole enfantine en Žcole de filles avant la prochaine rentrŽe des classes.

Ainsi fait et dŽlibŽrŽ ˆ Acq les jour, mois et an susdits.

SignŽs : Cuisinier, Delorme, Gernez, Bacqueville

 

 

Suppression de la classe enfantine et crŽation de l'Žcole de filles (1898)

(AD 62 F 2  59/11)

 

Le 18 aožt 1898 l'inspecteur d'acadŽmie Žcrit au prŽfet du Pas-de-Calais:

Ç Monsieur le prŽfet: depuis le dernier recensement de la commune d'Acq, dont la population s'est ŽlevŽe de 492 habitants ˆ 512, celle-ci est soumise ˆ l'obligation d'entretenir une Žcole de filles (loi du 30-10-1886). Rien ne s'oppose ˆ la crŽation immŽdiate de cette Žcole: un local neuf, construit exprs en 1893, est prt ˆ la recevoir. La crŽation ne cožtera rien au budget, car elle aura pour rŽsultat la suppression de la classe enfantine qui fonctionne dans ce local. J'estime monsieur le prŽfet qu'il y a lieu d'inviter le conseil municipal d'Acq ˆ dŽlibŽrer sur cette question et quelle que soit la dŽcision, de soumettre ensuite l'affaire au conseil dŽpartemental dans sa prochaine sŽance. È

 

Le 14 novembre 1898, le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts Žcrit au prŽfet du Pas-de-Calais:

Ç Monsieur le prŽfet, vous m'avez proposŽ, aprs avis du conseil municipal, de dŽcider la transformation en Žcoles de garons de l'Žcole mixte Žtablie dans la commune d'Acq, et la transformation en Žcole de filles, de la classe enfantine annexŽe ˆ l'Žcole mixte de la mme commune. J'ai approuvŽ par arrtŽ de ce jour, la dŽlibŽration du conseil dŽpartemental de l'enseignement primaire dans sa sŽance du 20 octobre 1898. È

 

 

Agrandissement de la cour de l'Žcole de filles (1900)

(AD 62 F 2  59/12)

 

Plan d'une parcelle de terre de 18 m2:

 

Lettre du prŽfet du Pas-de-Calais au maire d'Acq, le 5 mai 1900:

Ç L'acquisition d'une parcelle de terre inculte de 18 m2 destinŽe ˆ l'agrandissement de la cour de l'Žcole de filles tout en lui donnant une forme rŽgulire ˆ Mme veuve HERBET et ses enfants au prix de 18 francs, soit 1 fr le m2, est autorisŽe. È

Un crŽdit de 25 fr est votŽ par dŽlibŽration du conseil municipal le 11-2-1900.

Le 31 mai 1900 les soussignŽs conviennent de la vente:

Beno”t GERNEZ maire d'Acq;

Alphonsine BƒDU veuve Jules HERBET et ses enfants: Louis, garde champtre; Georges, couvreur; Jules, cultivateur; Paul, ouvrier; Juliette, Žpouse Armand LEROUX; Louise, veuve DECOIN; ClŽmentine, Žpouse Gaston BERLAIRE.

 

 

Construction d'un fournil et d'une buanderie ˆ l'Žcole de filles (1906)

(AD 62 F 2  59/13)

 

Le devis des travaux est fixŽ ˆ 652 francs le 6 mars 1906.

 

 

Refus de crŽation d'une Žcole libre (9-2-1902)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

L'an mille neuf cent deux, le 9 fŽvrier ˆ 11 heures et demie du matin, le conseil municipal s'est rŽuni en session ordinaire ˆ la mairie sous la prŽsidence de M. Gernez Beno”t, maire.

Etaient prŽsents : MM. Gernez, Petit, RichebŽ, Fournet, Wartel, Cuisinier Oscar, Bacqueville, Cuvellier, Lefebvre Franois, Cuisinier Paul, ChrŽtien  Adolphe, Lefebvre Augustin.

Absents : MMÉ

Le conseil, ainsi constituŽ, M. le prŽsident donne lecture d'une lettre de M. le prŽfet par laquelle il invite le conseil  municipal ˆ donner en exŽcution de l'art.21 du dŽcret du 16 aožt 1901 son avis sur la demande d'autorisation formulŽe par la congrŽgation des Religieuses des SacrŽs-CÏurs de JŽsus et de Marie pour son Žtablissement d'Acq.

Le conseil, aprs mžre dŽlibŽration, considŽrant que l'existence des congrŽgations est contraire ˆ l'esprit de la RŽvolution Franaise qui n'a plus reconnu les vÏux monastiques et avait supprimŽ les ordres  religieux;

Que les congrŽgations cherchent avant toute chose ˆ accaparer l'enseignement dans le but de dŽtruire l'Ïuvre Žmancipatrice  de la RŽvolution, du Progrs et de la  Science;

Que l'enseignement confessionnel porte de graves atteintes ˆ l'union morale et sociale de la France ;

Que la religion doit rester chose privŽe et qu'il ne doit y avoir que des Žcoles sans confession dans l'Etat moderne appuyŽ sur la raison ;

Qu'il existe dans la commune une Ecole publique de filles largement suffisante pour les besoins d'une population de 512 habitants, que cette Žcole donne toute satisfaction aux habitants en distribuant aux jeunes filles les bienfaits d'une vŽritable Žducation respectueuse de toutes les convictions par sa neutralitŽ ;

Que le nouvel Žtablissement congrŽganiste, sans utilitŽ aucune, ne peut tre au contraire, par son enseignement confessionnel qu'une cause de division entre les habitants et jusque dans les familles ;

Que le gouvernement ne doit pas se laisser arrter par les rŽclamations intŽressŽes d'un parti, en Žtat de rŽbellion perpŽtuelle contre la science et la civilisation moderne, qui n'invoque la libertŽ que pour Ždifier la servitude;

Qu'il s'agit pour la science, le progrs et la paix sociale d'un cas de lŽgitime dŽfense ;

Donne, par onze voix contre une, un avis dŽfavorable ˆ l'autorisation sollicitŽe par la congrŽgation des Religieuses  des SacrŽs-CÏurs de Marie et de JŽsus pour son Žtablissement d'Acq dont rien ne justifie le maintien.

 

 

Transformation des Žcoles en Žcoles mixtes (1907/11)

(AD 62 F 2  59/16)

 

1) Lettre de l'inspecteur d'acadŽmie au prŽfet le 18 aožt 1907:

Ç Par dŽlibŽration du 11 aožt 1907 le conseil municipal d'Acq a demandŽ que les deux Žcoles spŽciales de la commune soient transformŽes en deux Žcoles mixtes. La population d'Acq est de 504 habitants, chacune des Žcoles reoit 35 Žlves rŽpartis en quatre divisions. La rŽpartition des Žlves par ‰ge et non par sexe aurait des avantages. È

 

2) Le 21 aožt 1907, le conseil dŽpartemental de l'enseignement primaire donne une rŽponse favorable, ds que l'on pourra confier les Žcoles ˆ un mŽnage.

 

3) Par lettre du 22 septembre 1907, le ministre dŽclare que la transformation est illŽgale.

 

4) Lettre de l'inspecteur d'acadŽmie au prŽfet le 22 mars 1911:

Ç Par dŽlibŽration du 11 fŽvrier 1911 le conseil municipal de la commune d'Acq a demandŽ la transformation de ses deux Žcoles spŽciales en une Žcole mixte avec classe enfantine annexŽe. La population est descendue au dessous de 500 habitants, elle est de 451 habitants. L'Žcole spŽciale des filles a cessŽ d'tre obligatoire et la demande de la commune ne va ˆ l'encontre d'aucun texte. La nouvelle organisation serait trs favorable au progrs des Žlves et soulagerait la t‰che des ma”tres.

Actuellement les deux Žcoles spŽciales sont Žtablies dans deux b‰timents distincts l'un de l'autre de 300 m. Dans l'un il y a l'Žcole de garons et le logement de l'instituteur avec la mairie au premier Žtage. Dans l'autre l'Žcole de filles et le logement de l'institutrice.

Si la transformation demandŽe est rŽalisŽe, et si, conformŽment ˆ la loi, une institutrice est nommŽe pour la direction des deux classes, la mairie se trouvera sur le palier des chambres ˆ coucher de l'institutrice car il n'y a qu'un escalier pour desservir le premier Žtage. On ne peut qu'Žcarter une solution qui entra”nerait des consŽquences ausi peu conformes aux convenances.

D'autre part, la classe de l'adjointe, qui sera dans l'autre b‰timent, sera entirement soustraite ˆ la surveillance de la directrice qui en a la responsabilitŽ.

Il ne para”t pas possible d'accepter une solution, qui permettrait l'accs du public ayant ˆ faire ˆ la mairie jusque dans les appartements personnels de l'institutrice, et qui d'autre part, ne permettrait pas ˆ la directrice d'assurer la responsabilitŽ qui lui incombe en ce qui concerne sa deuxime classe.

La commune pourrait encore demander que son Žcole fžt dirigŽe par un instituteur. Dans ce cas on nommerait dans la commune un mŽnage d'instituteurs dont la femme irait tenir la classe enfantine dans le b‰timent actuel de l'Žcole de filles. Et la question de convenances pour l'usage de la mairie aussi bien que celle de la responsabilitŽ seraient tranchŽes.

Il resterait quand mme l'inconvŽnient suivant lorsque viendra l'heure de la couture, il faudra que les grandes filles quittent la classe de l'instituteur pour se rendre ˆ celle de l'institutrice. Celle-ci encombrŽe, devra Žvacuer ses garons vers la clase de l'instituteur. Ainsi en pleines heures de classe, les Žlves des deux Žcoles courront ˆ travers le village d'une classe ˆ l'autre ; ce ne sera sans doute ni de l'ordre, ni de la bonne tenue, car aucun des deux ma”tres ne pourra accompagner son groupe nomade sans laisser le reste de sa classe sans surveillance. En cas de beau temps toute la classe pourrait ˆ la rigueur faire le voyage sous la conduite du ma”tre et accompagner les camarades, ce serait une promenade hygiŽnique, mais on ne saurait approuver une organisation dont le fonctionnement serait subordonnŽ aux variations mŽtŽorologiques locales.

La commune prŽtend qu'entre 1893 et 1898 elle avait une classe mixte et une classe enfantine, et que l'on peut bien sans inconvŽnient retourner ˆ cet Žtat de choses. Je pense qu'au contraire que l'on est parvenu ˆ faire cesser une situation irrŽgulire il est inutile de faire des efforts pour la faire revivre.

La seule solution qui para”trait rationnelle serait celle-ci: la mairie serait transformŽe en salle de classe, la classe de garons deviendrait une classe enfantine et le b‰timent occupŽ actuellement par l'Žcole de filles deviendrait la mairie; le logement actuel de l'instituteur deviendrait celui de la directrice ou d'un mŽnage d'instituteurs et le logement de l'institutrice celui de l'adjointe si deux institutrices Žtaient chargŽes des deux classes. Ce dernier logement est en effet indŽpendant de la salle de classe et un simple mur pourrait assurer la sŽparation des entrŽes.

En rŽsumŽ j'estime qu'il y a lieu de transformer en Žcole mixte avec classe enfantine annexŽe les deux Žcoles spŽciales d'Acq, mais sous la rŽserve que la commune abandonne la mairie pour en faire une salle de classe.

 

5) Projet de crŽation d'une classe enfantine par transformation d'Žcole spŽciale, par l'inspecteur primaire, le 22 mars 1911:

Statistiques actuelles

Population d'Acq en 1911: 451 habitants

Nombre d'Žcoles de la commune: spŽciales filles: une, spŽciales garons: une

Nombre d'Žlves de plus de sept ans: filles 21, garons 20

Nombre d'enfants que recevra l'Žcole projetŽe: filles: 22, garons: 14

Organisation de l'Žcole projetŽe

Salle d'exercices: 67 m2, prŽau couvert: 60 m2

CrŽation d'Žcole primaire ŽlŽmentaire mixte par transformation d'une Žcole spŽciale

Le 22 mars 1911 l'Žcole de filles comporte un ma”tre , une classe, 50 places et 44 Žlves, l'Žcole de graons comporte un ma”tre, une classe, 50 places et 33 Žlves. Ces deux Žcoles doivent tre remplacŽes par une Žcole mixte et une classe enfantine.

 

6) L'inspecteur d'acadŽmie au prŽfet le 22 juillet 1914:

Ç Par dŽlibŽration du 31 mai dernier, le conseil municipal a demandŽ la transformation des deux Žcoles spŽciales en une Žcole mixte avec classe enfantine. La crŽation d'une classe enfantine qui remplacerait l'Žcole des filles rendrait les plus grands services ˆ la commune: le nombre d'enfnts de quatre ˆ sept ans, qui est de 30, justifie la demande, ˆ ce chiffre s'ajouterait celui des enfants de trois ˆ quatre qui est de huit. L'Žcole de garons qui deviendrait mixte, recevrait 47 enfants de sept ˆ treize ans, dont 19 garons et 28 filles.

 

 

Chauffage des classes (1931)

(AD 62 F 2  59/17)

 

Le 14 octobre 1931 le conseil municipal se rŽunit ˆ 19 H 30 sous la prŽsidence de Mr Armand CUISINIER maire; prŽsents: Mrs DELCOUR adjoint, Paul CUISINIER, COMPAGNON, CAUCHY, LEFEBVRE, DHƒDIN, HERBET, RICHEBƒ.

Le conseil fixe les crŽdits pour le chauffage des classes et de la mairie; 5 fr par Žcole et 250 fr pour la mairie. Pour 1931 le supplŽment de 250 fr sera prŽlevŽ sur l'article 6 du budget aditionnel de 1931 (entretien des b‰timents communaux: 1000 fr).

 

 

Achat de matŽriel scolaire ˆ l'Žcole de filles (1931/37)

(AD 62 F 2  59/18)

 

Le 9 octobre 1931, le conseil municipal vote un crŽdit de 300 fr ˆ la caisse des Žcoles pour achat de livres et fournitures.

 

DŽlibŽration du conseil municipal en date du 14 octobre 1931.

La suppresion de la coŽducation dans la commune rend necessaire l'achat de matŽriel d'enseignement ˆ l'Žcole de filles (compendium mŽtrique, scientifique, cartes murales, etc) qui ne comprenait autrefois que des enfants en bas ‰ge.

Le conseil dŽcide d'allouer ˆ l'institutrice une somme de 300 francs ˆ valoir sur les "dommages de guerre" pour l'achat des premiers ŽlŽments de ce matŽriel.

Refus du prŽfet.

 

Le 5 janvier 1934, le conseil municipal dŽclare: Ç depuis la cessation de la gŽmination dans les Žcoles d'Acq en 1931 il est nŽcesaire d'acheter ce qui suit pour l'Žcole des filles:

7 cartes Vidal Lablache ˆ28 fr, plus 14 fr d'emballage;

un globe terrestre ˆ 78 fr; une loupe ˆ 4,25 fr; une boussole ˆ 7,75 fr.

En tout 300 fr. È

Le 23 juillet 1937 il est encore dŽpensŽ 910 fr pour mobiliers et fournitures scolaires au titre des dommages de guerre.

 

 

Changement d'heure (1937)

(AD 62 F 2  59/21)

 

Le maire d'Acq Žcrit ˆ l'inspecteur primaire le 7 avril 1937:

Ç J'ai l'honneur de vous transmettre le voeu Žmis par le conseil municipal d'Acq demandant que les classes de la commune ouvrent de 9 H 30 ˆ 12 H 30 et de 2 H 30 ˆ 5 H 30. La population de la commune Žtant presque exclusivement agricole, les habitants travaillent aux champs ˆ l'heure solaire. È

 

 

Entretien de la ChaussŽe Brunehaut (15-12-1895)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le maire propose au conseil municipal de ne pas laisser dŽpŽrir entirement la partie de la chaussŽe Brunehaut comprise entre Ç le Pendu È et Ç le chemin 58 È de Lens ˆ Aubigny, ce tronon servant surtout ˆ la commune de Villers-au-Bois qui est est riveraine d'un c™tŽ; cette commune devrait, ˆ son avis, intervenir pour moitiŽ dans les frais d'entretien. il suffirait chaque annŽe de 5 ˆ 6 m3 d'Žclats de grs grossirement cassŽs pour que le chemin soit praticable.

Le conseil adopte ˆ l'unanimitŽ la proposition de Mr le maire sous la rŽserve expresse que la commune de Villers prendra ˆ sa charge la moitiŽ des frais d'entretien.

 

 

Halte du chemin de fer ˆ Mont-Saint-Eloi (1877-1879)

( AD 62 F EDEP 7  1)

 

1) Lettre en date du 19-9-1877 de Mr GERNƒ maire de Mont-Saint-Eloi ˆ Mr CUVELLIER maire d'Acq:

Ç Mon cher collgue,

J'ai l'honneur de vous informer que le conseil municipal, assistŽ des plus imposŽs, a votŽ dans sa rŽunion du 11-9 une somme de 10000 francs destinŽe a tre offerte ˆ la Compagnie des chemins de fer du Nord en vue d'obtenir une gare ˆ Chinchy. La commune de FrŽvin a votŽ une subvention de 200 francs. Aujourd'hui le maire de Villers va proposer ˆ son conseil municipal la somme de 500 francs. Je dois ajouter qu'une liste de souscription ouverte ici, a procurŽ une somme importante; je signale l'envoi de Mr le sŽnateur maire de Rouvroy conseiller gŽnŽral, d'un billet de 500 francs. Vous voyez mon cher collgue que personne ici n'hŽsite ˆ s'imposer de grands sacrifices pour notre contrŽe d'une station; nous attendons avec espoir la dŽcision d'Acq; il ne refusera pas son concours car il comprendra que dans nos revendications nous n'avons jamais ŽtŽ guidŽs par un intŽrt Žgo•ste, un Žtroit esprit de clocher, la gare de Chinchy devant tre plus profitable ˆ Acq qu'ˆ Mont-Saint-Eloi mme pour la raison simple est qu'elle est plus rapprochŽe du premier de ces villages, car il sait que l'activitŽ commerciale et industrielle se portera dŽsormais de prŽfŽrence vers les endroits pourvus de gare au dŽtriment des autres; et il n'oubliera pas que, comme l'a dit un grand homme, la science des occasions et des temps est la principale partie des affaires. Qui perd l'occasion ne la retrouve pas. È

2) Lettre en date du 17-1-1879 de Jean Baptiste OBEUF, entrepreneur de travaux publics ˆ Ecoivres Mont Saint Eloy au maire d'Acq:

Ç Le 27-11 dernier j'ai versŽ entre les mains de Mr le percepteur de Neuville-Saint-Vaast encaissant au profit des chemins de fer du nord la somme de 7000 francs payŽe par la commune de Mont Saint Eloi, 1000 francs par l'administration des hospices civils d'Arras, le contingent de 15000 francs exigŽ par la Compagnie du Nord comme condition prŽalable d'une gare ˆ Chinchy. Dans les 7000 francs sont compris les 1000 francs que la commune d'Acq s'est engagŽe ˆ payer pour sa part. Les travaux vont bient™t commencer, les matŽriaux sont ˆ Maroeuil. È

 

 

Gare ˆ Mont-Saint-Eloi (8-4-1888)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

L'an 1888 le dimanche 8 avril ˆ 11heures 1/2 du matin, le conseil municipal de la commune d'Acq convoquŽ par Mr le maire s'est rŽuni extraordinairement ˆ la mairie sous la prŽsidence de Mr le maire. PrŽsents: MM CUVELLIER Louis, PETIT AmŽdŽe, CUISINIER Louis, CAUCHY RenŽ, BACQUEVILLE Franois, RICHEBƒ RŽmy, CUISINIER Constant, FOURNET LAJUS.

Sur la proposition de Mr le maire, aprs examen et discussion, le conseil municipal, vu les dŽlibŽrations antŽrieures considŽrant que la commmune d'Acq est desservie par la gare de Mont Saint Eloy, laquelle est incomplte, en ce sens qu'elle ne fait point le service de la petite vitesse, si ce n'est par wagons complets,

Que cette situation est excessivement prŽjudiciable aux intŽrts de la commune d'Acq,

Que toutes les autres gares de la ligne sont compltes et que cependant presque toutes donnent ˆ la Compagnie du Nord un produit bien infŽrieur ˆ celui de de la halte de Mont-Saint-Eloy,

Que pour obtenir l'ouverture de cette dernire dont l'Žtablissement avait ŽtŽ ajournŽ lors de la crŽation de la ligne il a fallu verser ˆ la Compagnie du Nord une subvention de 15000 francs,

Que l'amŽlioration demandŽe pourrait tre obtenue sans qu'il en cout‰t une somme bien considŽrable, attaendu que l'on peut faire des b‰timents aussi modestes que possible,

ConsidŽrant que dans ces conditions, s'obstiner dans le maintien du statu quo serait perpŽtuer une grande injustice,

DŽlibŽrant ˆ l'unanimitŽ des voix, Žmet le voeu que la halte de Mont-Saint-Eloy soit dans le plus bref dŽlai possible, transformŽe en station de plein exercice.

  

 

 

 

Etablissement d'une gare ˆ Mont-Saint-Eloi (28-4-1889)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal de la commune d'Acq, ayant pris connaissance de la dŽcision ministŽrielle du 28 fŽvrier dernier, relative ˆ la demande de transformation en gare complte de la halte de Mont-Saint-Eloi,

ConsidŽrant que cette dŽcision prŽvoit seulement certaines amŽliorations dans l'amŽnagement actuel, sans extension des services,

Rappelant que ds l'ouverture de la ligne, les intŽrts considŽrables dont Mont-Saint-Eloi est le centre ont ŽtŽ sinon absolument mŽconnus, du moins formellement contentŽs, puisque l'administration supŽrieure s'est contentŽe d'inscrire dans l'arrtŽ fixant l'emplacement des stations, une rŽserve en faveur de Mont-Saint-Eloi,

Que peu d'annŽes aprs, l'Žvidence s'imposant, on a ouvert une halte, mais en la faisant payer aux intŽressŽs, sous forme d'une subvention de 15000 francs,

Que les produits de la halte ainsi ouverte ont dŽpassŽ notablement ceux de la plupart des gares de la ligne et de nombre de gares compltes du rŽseau,

ConsidŽrant que la dŽcision nŽgative motivŽe est uniquement basŽe sur la dŽcroissance progressive des produits de la halte pendant les anŽes 1885, 1886, 1887,

Que cette dŽcroissance a tenu ˆ diverses causes doubles principales sont la crise gŽnŽrale qui a sŽvi sur les affaires et surtout le dŽfaut d'ouverture de la station ˆ tous les services,

ConsidŽrant que si en 1888, se sont produites de nouvelles plaintes, plus nombreuses et plus Žnergiques, ce fait tient ˆ ce que les industriels et commerants de la rŽgion desservie par la halte de Mont-Saint-Eloi ci savoir: les exploitants des carrires, entrepreneurs, brasseurs, menuisiers, nŽgociants en vins et spiritueux, producteurs et marchands de grains, farines, malts, tonneeux, engrais, huiles, savons, nouveautŽs , etc, etc, ont vu leurs affaires prendre un essor dont le dŽveloppement est froidement comprimŽ par le maintien du statu quo,

ConsidŽrant que pour donner satisfaction ˆ ces comerants et industriels, il suffirait d'une dŽpense relativement minime,

ConsidŽrant que l'objection unique qu'on leur a opposŽe est tellement peu fondŽe que nonobstant les conditions tout ˆ fait dŽfavorables au trafic celui-ci a pris un nouvel et dŽfinitif essor, ˆ ce point que les produits de 1888 ont atteint au chiffre rond une somme de 40000 francs plus forte que toutes celles obtenues jusqu'ˆ ce jour et dŽpassant d'environ 6000 francs la moyenne des trois dernires annŽes,

Emet de nouveau et avec la dernire instance le voeu que la question soit soumise ˆ un nouvel examen,

Et supplie le conseil gŽnŽral du Pas-de-Calais et monsieur le ministre des travaux publics ne point condamner ˆ un dŽcouragement fatal les efforts virils faits dans la rŽgion, en vue d'un progrs industriel et commercial dont l'existence s'impose ˆ tous les esprits non prŽvenus.

 

 

Nouvelle demande de l'extension de la gare ˆ Mont-Saint-Eloi (19-5-1891)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal de la commune d'Acq,

ConsidŽrant que les produits de la halte de Mont-Saint-Eloi vont croissants d'annŽe en annŽe,

Qu'en 1889, dernier exercice dont les rŽsultats sont publiŽs, ces produits ont atteint 40253,82 francs, imp™ts dŽduits,

Que la station de Mont-Saint-Eloi occupe le nĦ 185 sur 663 dans le classement par ordre d'importance, des gares de la ligne du Nord,

Que les comunes voisines arrivent seulement: celle d'Aubigny avec le nĦ 381, et celle de Maroeuil avec le nĦ 404, bien que ces deux dernires soient ouvertes ˆ tous les services,

Que les expŽditions ˆ petite vitesse ont produit ˆ elle seules 30845,90 francs contre 25609,10 fr ˆ Maroeuil et seulement 16500,90 fr ˆ Aubigny,

Que le commerce et l'industrie ˆ Mont-Saint-Eloi et dans la rŽgion desservie par les gares sont en progrs constants, malgrŽ l'entrave qui rŽsulte de l'impossibilitŽ de faire des expŽditions ds recŽption ˆ petite vitesse,

Confiant dans l'Žnergie et l'ŽquitŽ du comitŽ consultatif des chemins de fer,

Renouvelle avec la dernire instance et ˆ l'unanimitŽ, le voeu qu'un service complet de petite vitesse soit ˆ bref dŽlai organisŽ ˆ la gare de Mont-Saint-Eloi.

 

Note: lors de la mme dŽlibŽration, le conseil municipal d'Acq se plaint qu'il n'y ait pas ˆ la gare de Mont-Saint-Eloi de distribution de billets aller et retour pour Arras, alors que celˆ est possible aux gares de Maroeuil et d'Aubigny, alors qu'en 1889, on a recensŽ 7601 voyageurs au dŽpart de Mont-Saint-Eloi et 7664 ˆ Maroeuil, soit une diffŽrence minime.

 

 

Passage ˆ niveau du  Ç chemin des dix-sept È (15-12-1895)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le maire fait ressortir les inconvŽnients qui rŽsultent de l'absence de sonnerie Žlectrique au passage ˆ niveau du chemin vicinal des Ç dix-sept È sur la ligne d'Arras ˆ Etaples.

Le chemin est trrs frŽquentŽ en tout temps, mais surtout l'ŽtŽ soit pour les besoins de la culture, soit pour d'autres besoins. le fait que la barrire doit rester fermŽe entra”ne des retards f‰cheux, et a dŽjˆ failli occasionner plusieurs accidents et donnŽ lieu ˆ de nombreuses rŽclamations.

Le conseil municipal, reconnaissant le bien fondŽ de l'exposŽ de Mr le maire, prie monsieur le prŽfet de vouloir transmettre la prŽsente dŽlibŽration ˆ qui de droit et intervenir pour que la barrire au passage ˆ niveau du chamin des dix-sept, sur le chemin de fer d'Arras ˆ Etaples, reste ouverte en dehors des heures de passage des trains.

 

 

Chemin de fer Arras Saint-Pol (12-8-1898)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal Žmet le voeu suivant:

ConsidŽrant que les relations entre saint-Pol et Arras et les localitŽs situŽes entre ces deux villes deviennent chaque jour plus importantes,

Que le nombre de trains desservant la ligne d'Arras ˆ Saint-Pol pendant l'ŽtŽ est suffisant, il n'en est pas de mme pendant huit mois de l'annŽe, quand la Compagnie du Nord reprend son service d'hiver,

Que notemment pendant ces huit mois, aucun train ne part de Saint-Pol depuis 3 H 13 de l'aprs midi jusqu'ˆ 8 H 17 du soir, ce qui empche les voyageurs venant de Saint Pol de prendre ˆ Arras l'express du soir vers Paris,

Que d'autre part, le dernier train partant d'Arras ˆ 7 H du soir, les voyageurs qui arrivent du Nord ˆ Arras ne peuvent plus continuer vers Saint-Pol,

ConsidŽrant qu'il y a un intŽrt majeur pour nos concitoyens au maintien de ces deux trains,

Emet le voeu que la Compagnie du Nord maintienne, pendant son service d'hiver, les trains partant:

1 de Saint-Pol vers Arras ˆ 5 H 48 du soir;

2 d'Arras vers Saint-Pol ˆ 8 H 14 du soir.

 

 

Barrire du chemin de fer sur la route d'Haute-Avesne (15-2-1903)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le maire expose qu'il a reu plusieurs plaintes concernant la fermeture au cadenas la nuit de la barrire de la ligne de chemin de fer d'Arras ˆ Boulogne sur le chemin de grande communication nĦ62, il demande au conseil s'il ne serait pas utile de prendre une dŽlibŽration pour prier l'administration de laisser cette barrire ouverte toute la nuit.

Le conseil,

ConsidŽrant que le chemin de grande communication nĦ62 d'Acq ˆ Beaumetz les Loges, est frŽquentŽ par des voitures assez tard dans la nuit, qu'il y aurait tout intŽrt pour un certain nombre de commerants et de voyageurs ˆ laisser la circulation libre sur cette route ˆ toute heure de la nuit,

Prie monsieur le prŽfet de vouloir bien intervenir auprs de l'administration de la ligne de chemin de fer d'Arras ˆ Boulogne pour que la barrire situŽe sur le chemin de grande communication nĦ62 reste ouverte toute la nuit.

 

 

 

Arrt des trains ˆ FrŽvin-Capelle (16-7-1905)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

L'an 1915 le 13 juillet ˆ 8 heures du soir, le conseil municipal s'est rŽuni ˆ la mairie sous la prŽsidence de Mr GERNEZ maire.

Etaient prŽsents: MM GERNEZ, WARTEL, CUVELLIER, RICHEBƒ, BACQUEVILLE, CUISINIER Paul, FOURNET Jean Baptiste, LEFEBVRE, PETIT, CAUCHY. Absents: MM DUFOUR, CUISINIER Oscar.

La sŽance ouverte, le maire expose au conseil que de nombreux habitants de la commune, notamment les marchands de chevaux, de vaches et de grains, et les principaux cultivateurs se plaignent de la suppression de l'arrt des trains du soir au passage ˆ niveau de FrŽvin-Capelle. Les conseils municipaux de plusieurs communes voisines de FrŽvin-Capelle ont dŽjˆ pris des dŽlibŽrations rŽclamant le rŽtablissement de l'arrt de ces trains. Il propose au conseil de joindre sa rŽclamation ˆ celle de ces municipalitŽs.

Le conseil, considŽrant qu'il serait avantageux pour les personnes nombreuses qui ont des relations de famille, d'amitiŽ, ou d'affaires dans les arrondissements de Saint-Pol ou de Montreuil, spŽcialement avec le bourg d'Aubigny, de pouvoir descendre le soir ˆ FrŽvin-Capelle, Žmet le voeu que les trains du soir s'y arrtent comme par le passŽ.

 

 

Demande de dispense d'une pŽriode d'exercices militaires (30-7-1905)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

L'an 1907, le 30 juillet ˆ 5 heures du soir le conseil minicipal s'est rŽuni ˆ la mairie sous la prŽsidence de Mr GERNEZ maire. Etaient prŽsents: MM GERNEZ, WARTEL, CUISINIER Paul, CUVELLIER, FOURNET , RICHEBƒ, BACQUEVILLE formant la majoritŽ des membres en exercice.

La sŽance ouverte, Me le maire soumet au conseil une demande du sieur DERISBOURG Henri, tendant ˆ obtenir la dispense d'une pŽriode d'exercices de 13 jours ˆ titre de soutien indispensable de sa famille et l'invite ˆ donner son avis.

Le conseil, considŽrant que le sus nommŽ est le chef d'une famille de cinq enfants en bas ‰ge dont il est l'indispensable soutien, qu'il n'a d'autres ressources que le produit de son travail journalier pour subvenir ˆ ses besoins, que sa femme est entirement occupŽe du soin de ses enfants ne peut rien gagner, qu'en outre il est inscrit sur la liste des indigents de cette commune, pour ces motifs donne un avis trs favorable ˆ sa demande.

 

 

Chemin rural de Camblin-l'AbbŽ: projet de construction (31-10-1895)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Monsieur le maire fait conna”tre au conseil municipal que la commisssion dŽpartementale a, dans sa sŽance du 22-11-1895, dŽclarŽ publics ruraux le chemin nĦ 3 de Camblin et le chemin nĦ 4 Ç des dix-sept È.

Le conseil donne acte ˆ Mr le maire de sa communication et l'invite ˆ faire prŽparer un projet de construction du chemin de Camblin par Mr LEGRAND conducteur des Ponts et ChaussŽes. le conseil estime que le futur chemin devra avoir une largeur de 5 mtres et qu'il devra tre redressŽ le plus possible.

En ce qui concerne la partie mitoyenne entre le terroir d'Acq et celui de FrŽvin-Capelle le conseil charge le maire de demander ˆ la commune de FrŽvin d'intervenir pour moitiŽ dans la dŽpense de construction de cette partie.

 

 

Pollution de la Scarpe (31-12-1895)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

Le conseil municipal appelle l'attention de Mr le prŽfet sur la pollution des eaux de la Scarpe par le rŽsidu de la sucrerie de Savy-Berlette. Ces eaux rŽpandent une odeur infecte et sont une cause d'insalubritŽ pour les riverains qui les utilisent pour leurs besoins domestiques et pour les animaux qui les boivent.

 

 

Acq se dote du courant Žlectrique (19-3-1911)

(extrait du registre des dŽlibŽrations)

 

L'an 1909 le 19 mars ˆ 4 heures du soir heure lŽgale, le consil municipal de la commune d'Acq s'est rŽuni ˆ la mairie, sous la prŽsidence de Mr GERNEZ maire.

PrŽsents: MM GERNEZ, RICHEBƒ, LEFEBVRE, CUVELLIER, BACQUEVILLE, FOURNET, WARTEL, CUISINIER, CHRETIEN, DILLY, HERBET, formant la totalitŽ des membres en exercice. Mr HERBET est nommŽ secrŽtaire.

Monsieur le maire dŽpose la demande d'autorisation d'installation, sur le territoire de la commune d'Acq, d'un rŽseau Žlectrique et d'un poste de transformation pour la distribution de la force et de la lumire, prŽsentŽe par la SociŽtŽ ArtŽsienne de Force et Lumire,dont le sige est ˆ Bully-Grenay, sans tre astreinte pendant une pŽriode de quarante ans, durŽe de contrat signŽ par la dite SociŽtŽ, ˆ aucune charge communale.

Le conseil aprs dŽlibŽration,

ConsidŽrant que la commune ne s'engage en rien, par le fait de cette autorisation, ˆ l'Žgard de la dite sociŽtŽ qui prend ˆ sa charge toutes responsabiltŽs et s'engage par avance ˆ faire ˆ la comune d'une rŽduction de 25 ˆ 30% sur le prix de l'Žclairage Žlectrique ordinaire,

Autorise la dite sociŽtŽ ˆ disposer de terrains communaux pour l'installation de ses lignes; l'exonre de toute redevance communale ˆ ce sujet, pendant la durŽe de son contrat; met gratuitement ˆ sa disposition, pour le mme laps de temps, pour y Žtablir un poste de transformation, un terrain de 3 m sur 3, soit 9 m2 situŽ Ç aux Berceaux È au bout de l'abreuvoir.

 

 

Construction d'une remise pour un trieur (18-8-1904)

( AD 62 F 2  59/14)

 

(Un trieur est un appareil mŽcanique percŽ de trous d'inŽgal diamtre qui sert ˆ trier et ˆ nettoyer les grains de semence)

 

RŽglement du trieur:

1) Le trieur est mis ˆ disposition des habitants pour la sŽlection de leurs grains et semences. Les habitants des communes voisines seront admis ˆ utiliser l'appareil pour le mme usage.

2) Les cultivateurs feront eux mmes le triage de leurs grains, sous la surveillance d'un agent dŽsignŽ par le maire.

3) La personne qui ne se prŽsente pas ˆ son tour est remplacŽe par celle venant ˆ la suite.

4) En cas d'urgence le mme cultivateur ne sera pas autorisŽ ˆ trier plus de 4 sacs par sŽance.

5) Les cultivateurs seront responsables des dŽtŽriorations de l'appareil et les rŽparations seront faites ˆ leurs frais.

6) Il sera versŽ au profit de la commune la somme de 0,75 fr pour chaque sac pesant:

80 kg pour le blŽ et le seigle; 65 kg pour le scourgeon; 50 kg pour l'avoine.

7) Les Žtrangers paieront dans les mmes conditions 1 fr.

8) Toute trromperie sera sanctionnŽe par une double taxe la premire fois, une quadruple taxe en cas de rŽcidive.

 

 

Pavage en cŽramique de la salle de l'Žcole de garons (4-9-1922)

( AD 62 F 2  59/15)

 

Pavage en cŽramique de la salle de l'Žcole de garons par monsieur Justin CHRETIEN carreleur demeurant ˆ Acq. Le devis est de 979,62 fr soit 19,59 m2 ˆ 50 fr.

Alexandre WARTEL maire d'Acq et Justin CHRETIEN paveur sont convenus de ce qui suit:

Le sieur Justin CHRETIEN s'engage ˆ exŽcuter conformŽment au deviqs dressŽ le 24 juin 1922 les travaux qui y sont dŽtaillŽs, ˆ les commencer immŽdiatement et les rendre totalement achevŽs avant le 1-11-1922 sous peine de 2 fr d'amende par jour de retard. Les matŽriaux seront de premire qualitŽ et sans avarie. Le sol sera damŽ et les pavŽs posŽs au ciment. Le dessin du pavŽ sera conforme au modle choisi et remis au carreleur qui l'accepte. Les murs de la salle seront respectŽs.

 

 

Autorisation donnŽe ˆ Maurice CAUCHY brasseur ˆ Acq

( AD 62 F 2  61/1)

 

Par lettre du 15-10-1910 au maire d'Acq, Maurice CAUCHY brasseur ˆ Acq, demande l'autorisation d'Žtablir une canalisation souterraine sous le sol de la rue de la FraternitŽ en vue d'Žcouler dans la Scarpe les eaux rŽsiduelles de la brasserie. Le maire GERNƒ donne son accord.

 

 

Dommages de guerre attribuŽs ˆ la brasserie CAUCHY (5-12-1923)

( AD 62 F 10 R 19/202)

 

1) Description sommaire de l'immeuble ˆ usage de brasserie:

a) ˆ droite en entrant un b‰timent d'habitation;

b) ˆ gauche une grange;

c) ˆ la suite une maison d'habitation;

d) en retour les Žcuries;

e) au fond la brasserie proprement dite;

f) au fond une tonnellerie et une grange.

 

2) La description porte sur:

a) Les dŽg‰ts causŽs par les intempŽries, la guerre, les bombardements et l'occupation; la rŽfection comprend: la tonnellerie en entier (maonnerie, carrelage, menuiseries, vitreries), la remise ˆ voitures, le bžcher, la magasin aux vins, la brasserie, l'Žcurie, l'Žtable ˆ vaches, la petite Žcurie, la porcherie, l'habitation au fond ˆ gauche; estmŽ en tout ˆ 16095 francs 1914

b) Le matŽriel (fžts) et l'outillage de tonnellerie laissŽs en pays envahi ou sur le front ou enlevŽs par l'armŽe; en tout ˆ 22345 francs 1914.

 

3) L'indemnitŽ attribuŽe le 5-12-1923 ˆ Mr CAUCHY brasseur ˆ Acq est 10523 francs.

 

 

Dommages de guerre attribuŽs ˆ la commune d'Acq

(AD 62 F 10 R 4/5)

 

1) Descriptif fait le 1-2-1920 des dŽg‰ts dus ˆ la guerre 1914-1918, causŽs par les bombardements et la troupe:

Ecole de garons b‰tie en 1873; Žcole de filles b‰tie en 1893;

Abreuvoir prs du pont route d'Haute-Avesnes; abreuvoir Ç route des 17 È;

Eglise; b‰timents privŽs.

Observations du maire d'Acq:

* 100 ares de prŽ communal ont ŽtŽ occupŽs par la troupe, empierrŽs, dŽfoncŽs par les obus;

* Les chemins communaux ont ŽtŽ dŽfoncŽs pendant quatre ans de cantonnement et de charrois militaires; le service des Ponts et ChaussŽes nous a aidŽ ˆ les remettre en Žtat en acordant les cailloux bruts et promettant payer le charroi. La commune dŽpensera plus de 4000 francs pour la remise en Žtat comme ils Žtaient en 1914, malgrŽ l'aide des Ponts.

 

2) Dommages de guerre attribuŽs le 9-1-1934:

mobilier de l'Žcole des garons

2100 francs

matŽriel des sapeurs pompiers

4200

mobilier cultuel

900

mobilier de l'Žcole des filles

810

bibliothque scolaire

400

arbres et haies

8965

accessoires des puits

600

appareils d'Žclairage

900

remise en Žtat du sol

4445

b‰timent du trieur

155

Žcole de garons et mairie

7232

remise en Žtat de la pompe ˆ incendie

163

abreuvoir Ç route des 17 È

2008

abreuvoir prs du pont

1062

Žglise

3363

Žcole des filles

12926

Total:

50131 fr

 

 

Le curŽ dĠAcq se plaint du fossoyeur par lettre au maire

17-8-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, JĠai lĠhonneur de vous prŽvenir que si vous nĠavez pas un fossoyeur moins grossier ˆ mettre ˆ ma disposition pour les enterrements, dŽsormais le sus dit fossoyeur prendra les corps des dŽfunts ˆ la porte de lĠŽglise. Je ne prŽtends pas tre sous la coupe dĠun voyou mal ŽlevŽ.

Veuillez agrŽer Monsieur le Maire lĠhommage de ma considŽration. SignŽ : lĠabbŽ CAGIN. È

 

 

RŽponse du maire ˆ la plainte du curŽ concernant le fossoyeur

21-8-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le CurŽ, par votre lettre reue le 17 de ce mois, vous mĠenjoignez de mettre ˆ votre disposition un fossoyeur moins grossier que le titulaire actuel de cet emploi.

JĠai lĠhonneur de vous faire conna”tre que, renseignement pris jĠai dŽcidŽ quĠil nĠy a pas lieu de donner suite ˆ votre plainte comminatoire.

Permettez-moi de plus de vous faire observer que je nĠai pas ˆ mettre le fossoyeur ˆ votre disposition ni ˆ celle de votre bedeau.

Il sĠagit de fonctions distinctes, celles du fossoyeur consistent ˆ ouvrir les fosses et ˆ y dŽposer les cercueils sous les ordres seuls du maire. Il nĠa pas ˆ sĠoccuper du matŽriel servant au transport des corps, jĠestime mme que ce nĠest pas ˆ lui quĠincombe le soin dĠenlever le po‘le qui recouvre le cercueil.

Recevez etc... Le maire : GERNEZ È

 

 

Lettre du prŽfet ˆ propos de la sonnerie des cloches

5-3-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai saisi lĠautoritŽ diocsaine de la difficultŽ survenue entre votre administration et le desservant dĠAcq au sujet de la sonnerie de lĠAngŽlus qui est ˆ la fois considŽrŽe comme sonnerie religieuse et civile.

Mgr lĠEvque dĠArras mĠa fait conna”tre quĠil serait facile de mettre fin ˆ cette difficultŽ puisque la question dĠallocation au sonneur est rŽsolue : il suffirait pour cela que vous indiquiez lĠheure de la sonnerie en permettant toutefois au sonneur de faire prŽcŽder la volŽe des trois tintements consacrŽs par lĠusage et qui donnent ˆ la sonnerie un caractre religieux.

Je vous prie monsieur le Maire de me faire conna”tre aussit™t que possible si vous adhŽrez ˆ cette proposition.

Recevez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration trs distinguŽe. È

 

 

Lettre du curŽ au maire ˆ propos de la sonnerie des cloches

non datŽe

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, par la prŽsente je vous prie de vouloir bien vous en tenir au rŽglement sur les sonneries des cloches entre lĠEvque dĠArras et le PrŽfet du Pas-de-Calais. Je vous renvoie ˆ lĠarticle premier des sonneries religieuses et ˆ lĠarticle six des sonneries civiles. Au sujet des susdits articles vous sont donnŽes des instructions spŽciales quĠil ne vous est pas permis de nŽgliger. En consŽquence vous voudrez bien prŽvenir immŽdiatement votre garde quĠil nĠa pas dans le cas prŽsent lĠentrŽe de lĠŽglise et que sĠil en a lĠentrŽe pour dĠautres cas ce nĠest quĠen vertu dĠune simple tolŽrance.

Si vous jugiez bon ne tenir aucun compte de ma rŽclamation, jĠen avertis de suite lĠautoritŽ diocŽsaine. Recevez Monsieur mes salutations.

H. CAGIN curŽ dĠAcq. È

Il existe un ajout au bas de cette lettre : le maire nĠa pas rŽpondu.

 

 

Lettre du maire au curŽ ˆ propos de la sonnerie des cloches

28-1-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le CurŽ, quand je serai en possession dĠune dŽlibŽration du conseil de fabrique, prise dans une rŽunion ˆ laquelle tous ses membres auront ŽtŽ rŽgulirement convoquŽs, je saisirai le conseil municipal de la question qui est lĠobjet de votre lettre. Je transmettrai ensuite au prŽsident du conseil de fabrique une copie de la dŽlibŽration qui sera intervenue.

AgrŽez...SignŽ :GERNEZÈ

 

 

Lettre du conseil de fabrique au maire

27-1-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, le conseil de la fabrique aprs consultation consent ˆ une transaction dans les difficultŽs pendantes en ce qui concerne la question du chantre pour que le conseil municipal nĠait pas ˆ revenir sur sa dŽlibŽration de mai 1894 il subira la rŽduction du traitement du chantre pour lĠexercice 1895, mais ˆ la condition expresse que le traitement ancien sera rŽtabli dans la formation du budget 1896.

Quant au rŽglement dŽfinitif du dernier exercice les membres du conseil reconnaissent ne pouvoir en charger la fabrique.

Dans lĠattente de vous lire, recevez monsieur mes salutations respectueuses .

SignŽ H CAGIN.

 

 

Lettre du curŽ au maire concernant le traitement du chantre

9-2-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, je serais dŽsireux de savoir si la question du traitement du chantre doit tre agitŽe dans la rŽunion du conseil municipal dans sa session de fŽvrier et si cette question est le seule ˆ traiter.

AgrŽez monsieur le Maire lĠhommage de ma considŽration distinguŽe .

SignŽ H CAGIN curŽ dĠAcq. È

 

Il est Žcrit au bas de la lettre : pas de rŽponse ; GERNEZ.

 

 

SŽance extraordinaire du conseil de fabrique

Procs-verbal de la dŽlibŽration ˆ soumettre au conseil municipal

Assurance des b‰timents communaux et traitement du chantre

30-1-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç ConsidŽrant que la loi municipale du 5 avril 1884 ne classe pas lĠassurance des b‰timents communaux parmi les dŽpenses obligatoires, considŽrant quĠelle nĠest quĠune dŽpense facultative ordinaire, que les communes sont libres dĠinscrire ou de ne pas inscrire ˆ leur budget, lĠautoritŽ prŽfectorale elle mme nĠayant pas qualitŽ pour les y obliger ;

ConsidŽrant que cette dŽpense facultative ne devient obligatoire que pour lĠautoritŽ qui la prend ˆ sa charge et cĠest bien ici le cas ;

ConsidŽrant que toujours dĠaprs la loi du 5 avril 1884, ni le maire ni le conseil municipal ni mme lĠautoritŽ supŽrieure ne peuvent exiger dĠune fabrique quĠelle prenne ˆ sa charge les frais dĠassurance de b‰timents qui appartiennent ˆ la commune ;

DĠautre part attendu que le traitement du chantre tel quĠil est votŽ par les deux conseils nĠest que la continuation dĠun ancien traitement en nature, que ce traitement librement votŽ engage par le fait mme et au mme titre la fabrique et la commune et que par consŽquent le dŽfaut de lĠune des parties contractantes dŽgage lĠautre partie de ses obligations ;

Attendu que si le traitement votŽ pour un chantre est facultatif le chantre lui-mme lĠest aussi ;

Attendu enfin que la fabrique ne peut modifier son crŽdit allouŽ sans dŽsiquilibrer son budget, ce crŽdit Žtant proportionnŽ aux autres article votŽs.

En consŽquence les membres du conseil aprs dŽlibŽration maintiennent totalement la dŽcision quĠils ont prise en date de Quasimodo 1894 en ce qui concerne le refus du paiement de lĠassurance des deux b‰timents qui sont la propriŽtŽ de la commune ;

Toutefois pour que le conseil municipal nĠait pas ˆ revenir sur sa signature, le conseil de fabrique guidŽ par un esprit de conciliation et soucieux des intŽrts religieux dont il a la sauvegarde veut bien prendre ˆ sa charge sur les fonds restŽs libres lĠindemnitŽ supplŽmentaire dže au chantre pour lĠexercice 1895 ˆ la condition expresse que lĠancien traitement sera rŽtabli par la commune dans son budget de 1896 . Quant au rŽglement dŽfinitif de lĠexercice 1894 les membres du conseil reconnaissent ne pas devoir en charger la fabrique. Fait en sŽance extraordinaire le  30 janvier 1895.

Ont signŽ : tous les membres prŽsents ˆ lĠexception de Mr le Maire qui  a rŽservŽ sa signature.

JB LEBAS ; Franois BACQUEVILLE ; Louis RICHEBƒ ; H CAGIN ; absents pour raison de santŽ : Beno”t HERBET ; AlbŽric FOURNET.È

 

 

Lettre du maire au curŽ ˆ propos de la sonnerie des cloches

13-2-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le CurŽ, jĠai lĠhonneur de vous informer que jĠai soumis hier au conseil municipal la dŽlibŽration du conseil de fabrique en date du 30 janvier 1895.

Le conseil, aprs avoir pris connaissance de cette dŽlibŽration, a dŽcidŽ, ˆ lĠunanimitŽ des membres prŽsents, quĠil maintenait purement et simplement les dŽlibŽrations en date des 4 fŽvrier et 3 juin 1894.

Le conseil vous invite en outre ˆ rŽtablir immŽdiatement les sonneries de lĠAngŽlus. En cas de refus de votre part, il mĠa chargŽ de faire sonner ˆ midi. La somme nŽcessaire pour rŽtribuer le sonneur sera prŽlevŽe sur le crŽdit de 80 francs affectŽ au traitement du chantre en 1895.

AgrŽez ...Le maire GERNEZ. È

 

 

Lettre du curŽ dĠAcq au maire concernant la sonnerie des cloches

14-2-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, je vous accuse rŽception de votre communication de ce matin mĠinformant que la dŽcision du conseil municipal en sŽance du 12 fŽvrier aprs lecture de la dŽlibŽration du conseil de fabrique en date du 30 janvier dernier.

Je vous ferais remarquer monsieur le Maire quĠˆ ce sujet vous deviez vous dispenser de toute apprŽciation injustifiŽe . La dŽlibŽration a ŽtŽ lue discutŽe et relue en pleine sŽance du conseil et lĠon vous a laissŽ carte blanche pour la modifier. NŽanmoins je prends note de la dŽcision du conseil municipal tout en faisant des rŽserves.

La dŽmission du chantre est et reste maintenue.

Comme dĠune part la sonnerie de lĠAngŽlus au matin ˆ midi et au soir rentre dans les attributions du chantre puisque aucun traitement spŽcial nĠest affectŽ, et comme dĠautre part la fabrique nĠa aucun crŽdit ouvert ˆ la rŽtribution de cette fonction, il mĠest avis que cette sonnerie doit tre soumise ˆ un rŽglement nouveau Žtabli de concert entre les deux conseils. Vous ne pouvez donc pas mĠimposer le rŽtablissement immŽdiat des sonneries de lĠAngŽlus. Vous remarquerez en passant monsieur le Maire que de temps immŽmorial les sonneries de lĠAngŽlus ici comme partout ailleurs sont passŽes ˆ lĠŽtat de coutume et de tradition locales et quĠelles servent de direction pour la reprise comme pour la cessation des travaux.

Vous me dites quĠen cas de refus de ma part de faire sonner lĠAngŽlus le conseil vous a chargŽ de faire sonner midi . Je ne reconnais monsieur le Maire ˆ moins dĠune dŽcision spŽciale Žmanant dĠune autoritŽ supŽrieure que les sonneries de lĠAngŽlus, et de par la loi elle-mme appuyŽ de mes supŽrieurs, jĠai le droit et le devoir de mĠopposer ˆ toutes innovations ˆ ce sujet. Veuillez vous reporter de nouveau au rŽglement sur les sonneries civiles et lĠinterprŽter ˆ sa juste valeur.

Vous ferez de cette lettre le cas quĠil vous plaira : je vous autorise mme ˆ la communiquer soit en haut lieu soit ailleurs ; mais je dirai en terminant quĠil nĠest peut-tre pas prudent pour vous de vouloir consolider votre autoritŽ dans la commune au dŽtriment de celle du curŽ et des intŽrts religieux dont il a  la garde.

AgrŽez monsieur le Maire mes respectueuses salutations . Le curŽ H CAGIN È

 

 

Lettre du maire au prŽfet ˆ propos de la sonnerie des cloches

7-3-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le PrŽfet, vous me faites conna”tre, ˆ propos de la difficultŽ survenue entre le desservant et mon administration au sujet de la sonnerie de lĠAngŽlus que, dĠaprs Mgr lĠEvque, il suffirait pour mettre fin ˆ cette difficultŽ de vous indiquer de vous indiquer lĠheure de la sonnerie en permettant toutefois au sonneur de faire prŽcŽder la volŽe des trois tintements consacrŽs par lĠusage et qui donnent ˆ la sonnerie un caractre religieux.

Vous voulez bien me demander si jĠadhre ˆ cette proposition.

JĠaime en toutes choses une situation nette.

Or jĠai lĠhonneur de vous faire observer que le Maire ne peut faire exŽcuter que des sonneries civiles : la proposition de Mgr lĠEvque me para”t , par consŽquent, contraire aux rŽglements sur les sonneries et inacceptable.

Si Mgr lĠEvque tient ˆ conserver les trois tintements il est un moyen bien simple pour lui dĠobtenir satisfaction cĠest dĠinviter le Desservant ˆ rŽtablir les sonneries de lĠAngŽlus supprimŽes sans motif par lui seul.

Quant ˆ lĠheure le conseil municipal mĠa chargŽ de faire sonner ˆ onze heures trois quarts .

Cette question commence ˆ impatienter la population, je vous serais obligŽ de la rŽgler le plus t™t possible .

AgrŽez ... Le maire GERNEZ.

 

 

Lettre du prŽfet au maire dĠAcq

RŽclamation du sieur BOUTRY concernant la rŽduction du traitement du chantre

22-3-1895

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai lĠhonneur de vous communiquer pour renseignement une lettre du sieur BOUTRY Jules par laquelle il se plaint que vous lui avez retenu une partie de son salaire comme chantre .

Il est de principe que les diminutions de salaire s ou de traitement ne peuvent avoir lieu que du jour o les intŽressŽs en ont ŽtŽ avisŽs.

Si donc le sieur BOUTRY nĠa rŽellement eu connaissance de la rŽduction de son traitement que le 19 octobre 1894 cĠest seulement ˆ partir de ce jour que celle-ci doit lui tre faite.

AgrŽez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration trs distinguŽe . È

 

 

Lettre du prŽfet au maire ˆ propos de la sonnerie des cloches

29-3-1895

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, en rŽponse ˆ votre lettre du 27 courant jĠai lĠhonneur de vous faire conna”tre que Mgr lĠEvque dĠArras vient de mĠinformer quĠil a donnŽ des instructions ˆ M le CurŽ pour que la sonnerie de lĠAngŽlus soit faite chaque jour dans la forme ordinaire, que conformŽment ˆ lĠarticle 101 de la loi du 5 avril 1884 lĠentrŽe du clocher sera libre comme lĠa toujours ŽtŽ, un seul jour exceptŽ, et que vous pourrez ainsi faire sonner ˆ midi la volŽe que vous aurez commandŽe .

Recevez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration trs distinguŽe. È

 

 

Lettre du maire au prŽfet ˆ propos de la sonnerie des cloches

7-8-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le PrŽfet, jĠapprends que monsieur le desservant a sonnŽ la cloche dimanche dernier ˆ quatre heures et demie du soir pour annoncer la distribution des prix ˆ lĠŽcole privŽe dirigŽe par des religieuses.

DŽjˆ le mme fait sĠŽtait produit il y a deux ans ˆ lĠoccasion dĠune fte donnŽe dans cet Žtablissement.

Vous savez avec quel soin jaloux le clergŽ veille sur lĠusage des cloches par lĠautoritŽ civile . CĠest pourquoi je crois de mon devoir de vous signaler cette infraction au rŽglement sur les sonneries.

Vous lui donnerez telle suite que vous jugerez utile.

Recevez... Le maire GERNEZ. È

 

 

Lettre de lĠŽvchŽ au prŽfet ˆ propos de la sonnerie des cloches

5-9-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le PrŽfet, par une lettre en date du 10 aožt dernier vous avez bien voulu me signaler une infraction au rŽglement sur la sonnerie des cloches commise par le monsieur le CurŽ dĠAcq qui a fait sonner la cloche de lĠŽglise pour annoncer la distribution des prix aux Žlves de lĠŽcole libre.

Monsieur le CurŽ dĠAcq a reconnu lĠexactitude de ce fait, mais il sĠest cru excusable dĠagir ainsi, parce que, de fait, le rŽglement relatif aux cloches nĠest pas rigoureusement appliquŽ dans cette commune.

LĠarticle six dit que les sonneries civiles devront tre exŽcutŽes par le sonneur attitrŽ de lĠŽglise . Ce nĠest quĠen cas de refus de celui-ci que le Maire peut dŽsigner un sonneur spŽcial. Or ˆ Acq, toutes les sonneries civiles sont faites par le garde champtre et cependant le sonneur attitrŽ de lĠŽglise nĠa jamais refusŽ de les exŽcuter.

LĠarticle cinq Žnumre les sonneries qui pourront tre faites dans les communes o les coutumes et traditions locales auront conservŽ ces usages. Cette ŽnumŽration ne fait aucune mention des ventes et locations et cependant le garde dĠAcq sonne la cloche de lĠŽglise pour les ventes et locations dĠimmeubles appartenant ˆ des particuliers.

JĠajoute que, le 14 juillet dernier, outre les sonneries rŽglementaires de la fte nationale, on a fait annoncer ˆ grande volŽe les divers jeux exŽcutŽs sur la place publique. CĠest en sĠautorisant de ces prŽcŽdents, contre lesquels on nĠa jamais rŽclamŽ que monsieur le curŽ a cru pouvoir sonner la cloche ˆ lĠoccasion dĠune distribution de prix.

JĠestime monsieur le PrŽfet que pour Žviter toute difficultŽ, il y a lieu de sĠen tenir dŽsormais ˆ la stricte observation du rŽglement dans la commune dĠAcq.

JĠinvite monsieur le CurŽ dĠAcq ˆ se conformer et je vous serais obligŽ de prendre les mesures nŽcessaires pour que les autoritŽs civiles en assurent de leur c™tŽ lĠexŽcution.

Veuillez agrŽer ...Pour Mgr le vicaire gŽnŽral dŽlŽguŽ LIENARD.È

 

 

Lettre du prŽfet au maire dĠAcq ˆ propos de la sonnerie des cloches

10-9-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, ˆ la rŽception de votre lettre du 7 aožt dernier, jĠai cru devoir appeler lĠattention de Mgr lĠEvque dĠArras sur lĠinfraction au rŽglement sur la sonnerie des cloches commise par monsieur le Desservant de votre commune .

JĠai lĠhonneur de placer sous vos yeux copie de la lettre que je viens de recevoir de ce prŽlat.

Je vous serais obligŽ monsieur le Maire de vouloir bien me faire conna”tre les observations et les rŽflexions que cette lettre pourra suggŽrer.

AgrŽez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration trs distinguŽe. È

 

 

Lettre du maire dĠAcq au prŽfet ˆ propos de la sonnerie des cloches

16-9-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le PrŽfet, vous voulez bien me demander de vous faire conna”tre les observations et rŽflexions que pourra suggŽrer la lettre que vous a adressŽe Mgr lĠEvque dĠArras au sujet de lĠinfraction commise par monsieur le Desservant de la commune dĠAcq, au rŽglement sur la sonnerie des cloches.

Voici ma rŽponse : cĠest de la part de lĠautoritŽ diocŽsaine, ou tout au moins du desservant , invoquer une mauvaise raison que de chercher une excuse ˆ lĠinfraction commise dans la manire dont le rŽglement est appliquŽ dans la commune dĠAcq.

En mettant la cloche communale au service dĠune Žcole primaire privŽe le desservant a semblŽ donner ˆ cet Žtablissement un caractre en quelque sorte public quĠil nĠa pas, et lui constituer une rŽclame qui ne saurait tre tolŽrŽe. Rien dans la loi, dans le rŽglement, ni dans lĠusage nĠautorise une pareille innovation.

Elle est sans excuse.

Je vous ferai dĠailleurs remarquer que le desservant ne se conforme mme pas au rŽglement pour les sonneries religieuses. LĠAngŽlus, par exemple devrait tre sonnŽ le matin ˆ midi et au soir. Il ne le fait sonner quĠˆ midi.

á   En ce qui me concerne, je me suis tout simplement conformŽ ˆ lĠŽtat de choses existant antŽrieurement ˆ ma nomination comme maire. Les ventes et les locations sont annoncŽes au son de la cloche dĠaprs un usage immŽmorial. Il nĠa jamais donnŽ lieu ˆ aucune observation si ce nĠest ˆ cette prŽtention exorbitante quĠa eue un moment le desservant dĠobliger le garde ˆ aller le prŽvenir chaque fois quĠil sonnerait. Cet usage se retrouve dans la plupart des communes environnantes . Il me para”t, en raison de son anciennetŽ, rentrer dans la catŽgorie des cas prŽvus par lĠarticle cent de la loi du 5 avril 1884. Il nĠest pas, il est vrai , mentionnŽ dans le rŽglement dŽpartemental, mais ce rŽglement a dž forcŽment laisser de c™tŽ un certain nombre dĠusages moins gŽnŽraux que ceux quĠil Žnumre. LĠarticle dix vous rŽserve la facultŽ de les autoriser aprs vous tre concertŽ avec lĠŽvque.

á   Dans nos communes rurales et agricoles on ne commence gŽnŽralement la fte nationale que lĠaprs-midi. La fte est annoncŽe par deux sonneries : une le matin et une lĠaprs-midi. Celle-ci a pour but dĠappeler les habitants sur la place publique o les jeux et les rŽjouissances sont organisŽs. Je ne trouve rien dans le rŽglement qui interdise cette manire dĠagir, bien quĠelle ai soulevŽ quoi quĠil en dise les protestations violentes du desservant.

á   Toutes ces sonneries, ainsi que celles qui annoncent lĠheure de la fermeture des cabarets, sont ordinairement, dans les villages exŽcutŽes par le garde champtre. Mgr lĠEvque rappelle quĠau terme de lĠarticle six du rŽglement le maire ne peut dŽsigner un sonneur spŽcial quĠen cas de refus du sonneur attitrŽ de lĠŽglise. La cloche est sonnŽe tour ˆ tour par le desservant , le chantre et le bedeau : jĠignore si lĠŽglise a un sonneur attitrŽ. Mais jĠestime quĠen ežt elle un, le maire nĠaurait pas qualitŽ pour lui donner des ordres. Pour quĠil en fžt autrement le maire aurait dž tre appelŽ ˆ nommer cet agent, par arrtŽ, aprs entente avec le desservant et le vote par le conseil municipal dĠun crŽdit destinŽ ˆ lĠindemniser. Or le desservant a toujours revendiquŽ pour lui seul le droit de choisir le sonneur et cĠest la fabrique qui le rŽtribue. Dans ces conditions il ne peut tre que lĠagent de lĠŽglise et non celui de lĠautoritŽ municipale. Je suis en droit de me considŽrer comme libre.

á   Un fait sĠest passŽ, il y a quelques annŽes qui corrobore ce que jĠavance. Les ouvriers des champs se plaignaient de ce que lĠAngŽlus de midi , signal de leur retour, Žtait sonnŽ ˆ des heures irrŽgulires. JĠen fis lĠobservation au chantre chargŽ de cette sonnerie. Il me rŽpondit quĠil nĠavait dĠordre ˆ recevoir que du desservant. Je conclus quĠil y a lieu de sĠen tenir au modus vivendi existant avant lĠinfraction commise par le desservant, si lĠon veut Žviter de donner ˆ cette question un caractre irritant que je ne dŽsire pas pour ma part lui voir prendre.

Veuillez agrŽer  ... Le maire : GERNEZ. È

 

 

Lettre du prŽfet au maire dĠAcq ˆ propos de la sonnerie des cloches

6-12-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai lĠhonneur de vous prier de vouloir bien passer ˆ mon cabinet demain samedi 7 courant ou en cas dĠempchement le samedi 14 dŽcembre afin de vous entretenir de la question de sonnerie des cloches pour les usages civils.

AgrŽez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration trs distinguŽe.

SignŽ : pour le prŽfet, le secrŽtaire gŽnŽral. È

 

 

Lettre du curŽ dĠAcq au maire ˆ propos de la sonnerie des cloches

le 20 ...

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur, le conseil de fabrique est autorisŽ ˆ se rŽunir extraordinairement le 20 courant ˆ quatre heures du soir, pour dŽlibŽrer sur le rŽglement concernant la sonnerie des cloches.

AgrŽez monsieur lĠassurance de ma considŽration.

Le curŽ : CAGIN. È

 

 

Brouillon dĠun rŽglement des sonneries.

(AD 62 F EDEP7P1)

 

La cloche ne peut tre mise au service de Mademoiselle DUFOUR pour concerts, ftes, etc...Elle pourrait tre alors rŽclamŽe par les particuliers qui voudraient organiser de ces ftes ce qui est inadmissible.

Le sonneur est nommŽ par le desservant et rŽtribuŽ par la fabrique. Le maire nĠa pas dĠordre ˆ lui donner. Il est spŽcialement chargŽ des sonneries religieuses .

Lorsque le sonneur reoit une indemnitŽ de la commune, le maire peur exiger que le desservant sĠentende avec  lui pour le choix. En cas de dŽsaccord le conseil municipal sera libre de ne pas voter de crŽdit et de dŽcider quĠil y aura un sonneur spŽcial pour les sonneries civiles.

 

 

Lettre du journal dĠadministration des communes rurales

au maire dĠAcq ˆ propos de la sonnerie des cloches

9-12-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Poitiers le 9 dŽcembre 1901 ; monsieur le Maire, lĠarrtŽ du prŽfet du Pas de Calais, que jĠai sous les yeux, du 20 mars 1885, concertŽ avec lĠŽvque, porte que le maire ou son dŽlŽguŽ aura le droit de faire sonner les cloches pour six cas , parmi lesquels je ne vois pas lĠannonce des ventes. En revanche parmi ces cas figure lĠheure normale de la cl™ture des cabarets article 552, et les sonneries de la fte nationale article  452.

Mais lĠarticle six du mme arrtŽ porte que : Ç  les sonneries ordonnŽes par le maire ou son dŽlŽguŽ devront tre exŽcutŽes par le sonneur attitrŽ de lĠŽglise qui recevra de ce chef une indemnitŽ fixŽe par le conseil municipal et que cĠest seulement en cas de refus de ce sonneur que le maire pourra nommer un sonneur spŽcial pour exŽcuter les sonneries civiles. Ce sonneur civil, dit lĠarrtŽ, pourra tre rŽvoquŽ par le maire et ira seulement sonner ˆ ses ordres. È

Les textes Žtant ceux ci-dessus il est Žvident que lĠŽvque a le droit de faire supprimer la sonnerie des ventes et locations bien quĠelle rŽsulte dĠun usage immŽmorial ; et celle de lĠaprs-midi du 14 juillet quoique lĠon puisse ergoter sur ces mots Ç le jour des ftes nationales.È

Tant que le sonneur de lĠŽglise ne refuse pas de sonner les sonneries civiles vous ne pouvez lui substituer un sonneur nommŽ par vous. Vous devez en passer par le sonneur de la fabrique.

Que faire ˆ cela direz-vous ? CĠest bien simple ˆ mon avis.

Supprimer purement et simplement toute subvention non obligatoire ˆ la fabrique et avec lĠŽconomie rŽalisŽe acheter une cloche, lĠinstaller soit sur le toit de la mairie, soit sur un Žchafaudage en bois sur la place publique et avoir un sonneur ˆ vous qui sonnera quand vous voudrez et ce que vous voudrez.

Consultez officieusement le conseil ˆ cet effet et si vous voyez la chose possible avant de la rendre dŽfinitive, allez voir le curŽ et dites lui que sĠil ne veut pas laisser sonner comme cela se faisait jusquĠˆ ce jour vous prendrez la dŽcision que je vous indique.

Il va sans dire que nous sommes tout ˆ votre disposition pour vous donner sur cette question dŽlicate toutes autres indications que vous dŽsirerez.

AgrŽez monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments trs distinguŽs.

SignŽ : le Directeur. È

 

 

Lettre du maire dĠAcq ˆ lĠŽvque dĠArras ˆ propos de la sonnerie des cloches

17-12-1901

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur lĠEvque, monsieur le PrŽfet mĠa invitŽ ˆ passer ˆ son cabinet pour mĠentretenir de la question de sonnerie de cloche pour les usages civils. Je mĠy suis rendu samedi dernier.

Monsieur le SecrŽtaire gŽnŽral mĠa reu en lĠabsence de monsieur le PrŽfet. Il mĠa lu quelques extraits dĠun procs-verbal de la dernire rŽunion du conseil de fabrique se rapportant ˆ cette affaire de cloches.

Or jĠai ŽtŽ surpris de constater que ce procs-verbal renferme de graves inexactitudes. Je crois de mon devoir de vous les signaler directement pour votre gouverne.

Ainsi, dans cette rŽunion, les membres du conseil de fabrique se sont montrŽs partisans du maintien de lĠŽtat de choses existant. Un membre a surtout insistŽ pour quĠon continue de sonner comme cela sĠest fait jusquĠˆ ce jour. Finalement les fabriciens ont reconnu quĠils nĠavaient aucun droit au sujet de la sonnerie de la cloche ; que cette question ne les regardait pas. Il nĠa ŽtŽ pris aucune rŽsolution ; il nĠy a pas eu de vote ; donc pas de dŽlibŽration ˆ proprement parler.

Faut-il relever cette sortie de monsieur le Desservant : Ç je continuerai de sonner pour lĠŽcole privŽe , on ne mĠen empchera pas. È

JĠai tenu, bien que mes souvenirs fussent suffisamment prŽcis, ˆ mĠassurer auprs de quelques fabriciens que les choses sĠŽtaient bien passŽes ainsi. Ils nĠont pu que confirmer ce que jĠavance.

Permettez-moi, en vous adressant cette rectification, dĠajouter que le conseil municipal alloue ˆ la fabrique une subvention annuelle non obligatoire. Si monsieur le Desservant persiste ˆ se montrer intolŽrant il sera facile au conseil dĠuser de reprŽsailles. Je puis vous affirmer que telle est son intention sĠil se trouve acculŽ ˆ cette nŽcessitŽ toute regrettable quĠelle puisse tre.

Recevez ... Le maire GERNEZ. È

 

 

Lettre de lĠŽvque dĠArras au maire dĠAcq ˆ propos de la sonnerie des cloches

6-1-1902

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai lĠhonneur de vous accuser rŽception de la lettre que vous avez Žcrite le 17 dŽcembre dernier ˆ Mgr lĠEvque dĠArras. Vous dŽclarez que le procs-verbal de la rŽunion tenue par le conseil de fabrique dĠAcq ˆ propos de la sonnerie des cloches renferme de graves inexactitudes.

En effet ditez-vous le fabrique nĠa pris aucune rŽsolution : il nĠy a pas eu de vote et par suite ˆ proprement parlŽ pas de dŽlibŽration.

CĠest prŽcisŽment ce que nous appris le procs-verbal que vous incriminez. Nous avons su par ce document que le conseil de fabrique saisi de la question de la sonnerie ne sĠŽtait pas prononcŽ.

Mais lĠexposŽ des faits a suffi pour nous donner les ŽlŽments de la rŽclamation adressŽe ˆ monsieur le PrŽfet.

Laissez-moi vous rappeler que cĠest vous-mme qui avez soulevŽ la question en signalant ˆ la prŽfecture la sonnerie faite pour la distribution des prix de lĠŽcole libre. InformŽe lĠadministration diocŽsaine a recommandŽ ˆ monsieur le CurŽ lĠobservation du rŽglement ; mais apprenant que sur des points importants la mairie dĠAcq ne tenait pas compte de ce mme rŽglement elle a signalŽ ˆ son tour des irrŽgularitŽs et elle a demandŽ lÔapplication des prescriptions ŽdictŽes tant pour le sonneur que pour les sonneries.

Monsieur le CurŽ dĠAcq nĠest donc pour rien dans cette affaire dont nous revendiquons toute la responsabilitŽ.

Veuillez agrŽer monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments distinguŽs.

SignŽ LIENARD. È

 

 

Extrait du registre des dŽlibŽrations du conseil municipal dĠAcq,

session extraordinaire, concernant le traitement du chantre

28-12-1904

(AD 62 F EDEP7P1)

 

LĠan 1904 le 28 dŽcembre, le conseil municipal dĠAcq sĠest assemblŽ au lieu ordinaire de ses sŽances sous la prŽsidence de monsieur GERNEZ Beno”t maire de cette commune en session extraordinaire en vertu de lĠautorisation prŽfectorale du 15 dŽcembre 1904.

Etaient prŽsents : GERNEZ, WARTEL, CUVELLIER, RICHEBƒ, CUISINIER P ; CUISINIER O., BACQUEVILLE, FOURNET, LEFEBVRE. Absents : DUFOUR, PETIT, CAUCHY.

La sŽance ouverte monsieur le Maire donne lecture dĠune note dee monsieur le PrŽfet concernant le crŽdit de 60 francs ouvert au budget de 1905 sous le titre : traitement du chantre ;

En voici la teneur :

Ç CrŽdit signalŽ ˆ lĠattention toute spŽciale de monsieur le Maire et du conseil municipal ; Cette dŽpense du culte doit figurer au budget fabricien et non au budget communal. SĠil nĠy a pas de fabrique le maire pourrait engager ses administrŽs ˆ sĠentendre entre eux pour assurer la rŽmunŽration du chantre en dehors des ressources communales . È

Il rŽsulte de cette note que le crŽdit de 60 francs affectŽ au traitement du chantre est illŽgal. Il propose en consŽquence au conseil de dŽcider que ce crŽdit sera et restera supprimŽ ˆ partir du premier janvier 1905.

Le conseil aprs dŽlibŽration, se rallie ˆ la proposition de son prŽsident et demande que le crŽdit de 60 francs soit affectŽ aux dŽpenses de grosse rŽparations ˆ lĠŽglise et au presbytre.

Pour expŽdition conforme, le maire. È

 

ApprouvŽ ˆ  Arras  le 5 mars 1905 , signŽ le prŽfet.

 

 

Notification au chantre de la suppression de son salaire

6-1-1905

(AD 62 F EDEP7P1)

 

AujourdĠhui 6 janvier 1905 ˆ 10 heures du matin, nous maire de la commune dĠAcq, nous sommes transportŽ au domicile de monsieur FRAN‚OIS Edouard chantre demeurant ˆ Acq o parlant ˆ la personne nous lui avons notifiŽ la dŽlibŽration du conseil municipal en date du 28-12-1904 supprimant le crŽdit de 60 francs ouvert au budget de 1905 pour traitement du chantre dont nous lui avons laissŽ copie.

Et avons dressŽ de la notification le prŽsent procs-verbal quĠil a signŽ avec nous.

SignŽ FRAN‚OIS et GERNEZ.

 

 

Lettre du prŽfet au maire dĠAcq concernant la suppression du traitement du chantre

6-3-1905

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai lĠhonneur de vous renvoyer džement approuvŽe la dŽlibŽration du conseil municipal dĠAcq portant suppression au budget communal de 1905 du crŽdit de 60 francs ˆ titre de traitement du chantre la•que et que cette somme sera affectŽe aux travaux de grosses rŽparations ˆ lĠŽglise et au presbytre .

La question se trouve ainsi rŽsolue et vous nĠavez aucune crainte ˆ avoir quant ˆ la rŽgularitŽ de cette affaire .

Toutefois je tiens ˆ vous faire conna”tre que vous aurez ˆ notifier au chantre et ˆ monsieur le prŽsident du conseil de fabrique la dŽlibŽration ci-incluse car les suppressions de traitements ne courent que du jour de la notification aux intŽressŽs.

SignŽ le prŽfet È

 

Cette dŽlibŽration aurait dže tre approuvŽe plus t™t. Vous avez eu bien raison de me le rappeler. Tout ˆ vous trs cordialement . SignŽ le prŽfet.

 

 

Lettre au maire dĠAcq du directeur du journal dĠadministration des communes rurales

concernant le traitement du chantre

9-3-1905

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Poitiers le 9 mars 1905 ; monsieur le Maire, peu importe la date de la notification ˆ la fabrique et ˆ lĠintŽressŽ ; lĠimportant est que cette notification soit faite. le crŽdit restera toujours bien entendu inscrit au budget de 1904, mais le maire pour exŽcuter la volontŽ du conseil municipal nĠaura quĠˆ ne pas ordonnancer la dŽpense, il fera pas de mandat ;

Veillez agrŽer monsieur le Maire lĠexpression de mes sentiments dŽvouŽs.È

 

 

Lettre du prŽsident du conseil de fabrique au maire ˆ propos de la sonnerie des cloches

7-1-1906

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Ç Monsieur le Maire, jĠai lĠhonneur de vous prŽvenir que, dans sa sŽance du 7 janvier 1906, le conseil de fabrique ˆ lĠunanimitŽ de ses membres prŽsents, a dŽcidŽ de ne plus prendre dŽsormais ˆ sa charge la sonnerie de lĠAngŽlus du midi.

Motif de cette dŽcision : insuffisance de ressources.

AgrŽez monsieur le Maire lĠassurance de ma considŽration distinguŽe.

SignŽ : le prŽsident de la fabrique : LEBAS. È

 

 

ArrtŽ du maire concernant la sonnerie des cloches

13-3-1907

(AD 62 F EDEP7P1)

 

Le Maire de la commune dĠAcq, considŽrant que pour assurer dans de bonnes conditions lĠordre et la rŽgularitŽ dans les sonneries civiles et religieuses qui seront effectuŽes avec la cloche qui existe dans le clocher, propriŽtŽ communale, quĠil y a lieu de rŽglementer ces sonneries.

ConsidŽrant quĠaucune association cultuelle nĠa ŽtŽ constituŽe dans la commune ;

Vu la loi du 5-4-1884 articles 95 et 96 ;

Vu la loi du 9-12-1905 article 27 ;

Vu le dŽcret du 10-3-1906 articles 51, 52 et 53 ;

Vu la loi du 2-1-1907 ;

Arrte :

1Ħ) Les sonneries religieuses seront faites suivant les usages antŽrieurs, et de faon ˆ assurer dans des conditions normales le service du culte ;

2Ħ) Les sonneries civiles seront faites dans les circonstances ci-aprs :

á   pour appeler les enfants ˆ lĠŽcole ;

á   pour annoncer lĠheure de fermeture des dŽbits de boisson ;

á   pour annoncer les heures de repas et celles de la reprise des travaux aux ouvriers des champs;

á   pour annoncer lĠouverture des sŽances du conseil municipal ;

á   pour annoncer lĠarrivŽe du percepteur en tournŽe de recette ou de mutation et celle du contr™leur ;

á   pour annoncer lĠheure de lÔouverture et celle de la fermeture du scrutin les jours dĠŽlection ;

á   pour annoncer les adjudications.

3Ħ) Il sera Žgalement procŽdŽ ˆ des sonneries la veille et le jour de la fte nationale et de la fte locale et pour telles autres ftes officielles organisŽes par lĠadministration communale ou avec son concours.

4Ħ) Les cloches seront aussi sonnŽes lorsquĠil sera nŽcessaire de rŽunir les habitants pour prŽvenir ou arrter quelque accident de nature ˆ exiger leur concours, comme les cas dĠincendie, dĠinondation, et dans tout autre cas de nŽcessitŽ publique.

5Ħ) La sonnerie en volŽe est interdite pendant les orages.

6Ħ) Si le clocher Žtant dans un Žtat de soliditŽ insuffisante le mouvement de la cloche prŽsentait un rŽel danger le maire pourra sur lĠavis conforme dĠun architecte et aprs en avoir rŽfŽrŽ au prŽfet interdire provisoirement les sonneries.

7Ħ) Les cloches ne pourront tre sonnŽes pour aucune autre cause que celles ci-dessus prŽvues.

8Ħ) Le maire reprŽsentant la commune aura une clef de lĠŽglise et du clocher ainsi que le sonneur dŽsignŽ pour exŽcuter les sonneries civiles ; le curŽ en sa qualitŽ dĠoccupant de lĠŽglise aura Žgalement une clef de lĠŽglise et du clocher ainsi que le sonneur chargŽ des sonneries religieuses.

9Ħ) La gendarmerie et le garde champtre sont chargŽs de lĠexŽcution du prŽsent arrtŽ .

Fait ˆ Acq le 13 mars 1907. Le maire : GERNEZ.

Le prŽfet ne sĠoppose pas ˆ lĠexŽcution de lĠarrtŽ ci-dessus. A Arras le 18-3-1907.

 

 

Il faut Ç acheter franais È

16 aožt 1887

(registre des dŽlibŽrations)

 

LĠan 1887 le 16 aožt ˆ 7 heures du soir, les membres du conseil municipal de la commune dĠAcq se sont rŽunis sous la prŽsidence de Mr PETIT adjoint, par dŽlŽgation de Mr CUVELLIER maire, empchŽ.

PrŽsents : MM PETIT, ALLART Nicolas , RICHEBƒ GŽry, CAUCHY RenŽ, CUISINIER Constant, BACQUEVILLE Franois ; absents : CUVELLEIR maire, CUISINIER Louis, FOURNET LAJUS, CAUCHY Joseph.

Le conseil, sur des considŽrations dĠune importance trs grande concernant le travail ˆ assurer aux ouvriers franais, lĠemploi des matŽriaux franais ˆ lĠexclusion des matŽriaux Žtrangers, les dŽbouchŽs de lĠindustrie rŽgionale, et la mise en Ïuvre des richesses que recle le sol national, Žmet le vÏu que le conseil gŽnŽral et Mr le PrŽfet veuillent bien prescrire lĠemploi exclusif des matŽriaux franais pour lĠentretien des chemins de grande communication.

 

h

Les moissons sont victimes des maraudeurs

1889

(registre des dŽlibŽrations, dŽlib nĦ46)

 

Mr le Maire expose ˆ lĠassemblŽe que chaque annŽe ˆ lĠŽpoque des moissons, de nombreux cultivateurs se plaignent des dommages causŽs aux rŽcoltes par les maraudeurs ; que le garde champtre ne peut seul assurer la rŽpression des dŽg‰ts causŽs et du tort fait tant aux grains sur pied quĠˆ ceux qui sont coupŽs ; il propose ensuite au conseil de nommer un second garde champtre pour une pŽriode de trois mois : juillet aožt et septembre.

Le conseil, ou• lĠexposŽ de Mr le Maire, dŽcide ˆ lĠunanimitŽ des membres prŽsents quĠun garde champtre auxiliaire sera nommŽ pour une pŽriode de trois mois .

Il fixe son traitement ˆ 150 francs, lequel traitement sera inscrit au budget supplŽmentaire.

SignŽ : FOURNET, DELCOUR, DUFOUR, CUISINIER, FOURNET, PETIT, CAUCHY, CUVELLIER

 

 

Inventaire des biens de lĠŽglise dĠAcq.

Procs-verbal en date du 27-2-1906.

(archives diocsaines dĠArras)

 

LĠan 1906 le 27 fŽvrier, 10 heures du matin, en prŽsence de MM FOURNET Jean Baptiste, cultivateur ˆ Acq, CHRETIEN Adolphe cultivateur ˆ Acq, HERBET garde champtre ˆ Acq, enfin de Mr GERNEZ maire de la commune dĠAcq .

Nous avons procŽdŽ ˆ lĠinventaire de lĠŽglise dĠAcq, notre mission a ŽtŽ empchŽe ˆ notre arrivŽe devant la sacritie qui sĠest trouvŽe fermŽe ˆ clef. Devant cet obstacle apportŽ ˆ lĠaccomplissement de notre mission nous nous sommes retirŽs, remettant nos opŽrations ˆ une date ultŽrieure.

Nous avons immŽdiatement fait signifier par le garde champtre une mise en demeure dĠavoir ˆ nous remettre les clefs de la sacristie. Nous avons en outre fait conna”tre que les opŽrations seraient reprises ˆ 10 heures 30.

Mr le desservant ayant formellement refusŽ de remettre les clefs de la sacristie, nous avons considŽrŽ notre mission comme terminŽe, et nous avons laissŽ ˆ Mr le Maire pris en sa qualitŽ dĠofficier de police judiciaire le soin dĠagir conformŽment ˆ la loi. Mr le Maire ayant ordonnŽ au garde champtre de procŽder ˆ lĠouverture de la sacristie et celle-ci ayant ŽtŽ immŽdiatement ouverte, nous avons continuŽ et terminŽ nos opŽrations.

Le prŽsent procs-verbal a ŽtŽ dressŽ pour la constatation de cet incident et les comparants ainsi que Mr le Maire de la commune dĠAcq lĠont signŽ aprs lecture.

SignŽ : FOURNET (conseiller municipal), HERBET (garde champtre), CHRETIEN, GERNEZ (maire), le sous-inspecteur BƒGUIN.

 

 

Inventaire des biens dŽpendant de la fabrique paroissiale dĠAcq,

Žglise annexe de Haute-Avesnes, en date du 27-2-1906

(archives diocsaines dĠArras)

 

LĠan 1906 le 27 fŽvrier ˆ 11 heures et demie du matin, en prŽsence de Mr lĠabbŽ CAGIN desservant de lĠŽglise paroisiale de Haute-Avesnes et en lĠabsence de Mr LEBAS prŽsident du bureau des marguilliers, nous soussignŽ BEGUIN sous-inspecteur des Domaines, džment commissionnŽ et assermentŽ spŽcialement dŽlŽguŽ par le Directeur des Domaines ˆ Arras ;

Avons procŽdŽ ainsi quĠil suit ˆ lĠinventaire descriptif et estimatif des biens de toute nature dŽtenus par le dit Žtablissement public.

Mr CAGIN nous a remis une protestation qui a ŽtŽ annexŽe aux prŽsentes. Il rŽsulte de cette pice que lĠŽglise est administrŽe par une commission spŽciale nommŽe le 5 septembre 18.., et quĠelle est indŽpendante quant ˆ son administration de lĠŽglise dĠAcq par le dŽcret du 30 dŽcembre 1809.

QuĠau surplus tout le mobilier provient dĠune libŽralitŽ de la famille SAVORY, et sera par suite revendiquŽe ; pour ces motifs concernant les droits de lĠEtat, il ne semble pas quĠil y ait lieu dĠinsister. LĠaccs de lĠŽglise et de la sacristie nous Žtant dĠores et dŽjˆ refusŽ par Mr le desservant dĠAcq. Il a ŽtŽ signalŽ lĠexistence dĠun immeuble terre de : 1 ha 88 ares 25 ca, dont lĠorigine de propriŽtŽ nĠa pu quant ˆ prŽsent tre dŽcouverte.

 

 

Inventaire des biens dŽpendant de la fabrique paroissiale dĠAcq,

Žglise annexe de Haute-Avesnes, en date du 27-2-1906

(archives diocsaines dĠArras)

 

Extraits de la lettre du Conseil de fabrique dĠAcq ˆ Mr lĠagent faisant lĠinventaire :

Ç LĠEglise est une sociŽtŽ indŽpendante de lĠEtat de par un droit naturel et divin, elle ne tient pas de lĠEtat son droit de propriŽtŽ, et les biens qui lui sont propres viennent des fidles. Une loi civile qui dŽpouille lĠEglise de sa propriŽtŽ repose sur lĠinjustice.

Le conseil de fabrique refuse son concours loyal ˆ lĠinventaire.

Les objets mobiliers dans lĠŽglise ˆ lĠexception de lĠharmonium et de la statue de Saint Joseph, sont la propriŽtŽde lĠŽglise dĠAcq.È

 

En ce qui concerne lĠinventaire prescrit par la loi du 9-12-1905 :

Ç Le Concordat Žtait un accord bilatŽral ; la loi de sŽparation est unilatŽrale ; si pour se marier il faut tre deux, pour divorcer il faut aussi tre deux.È

 

Les objets faits en donation ˆ lĠŽglise dĠAcq par les fidles :

Ç Le calice en argent : don de Madame DUFOUR nŽe Marie ThŽrse LECREUX ;

LĠostensoir : don de la famille DUFOUR CAUDRON ;

Deux couvre-autels : don de Mme DUFOUR ;

La bannire St Joseph : don de Mme DUFOUR ;

Deux candŽlabres : don de Mme DUFOUR ;

LĠharmonium : don de Mme DUFOUR .È

 

De nombreux objets de lĠŽglise appartiennent en propre ˆ Monsieur CAGIN , curŽdĠAcq :

Chasubles, aubes, missels, statues, candŽlabres.